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Déportée sans son fils de deux ans ?

Le départ d'une mère reporté d'une semaine

Première publication 23 novembre 2012 à 13h07

Mise à jour : 23 novembre 2012 à 14h00

Une femme du Burkina Faso qui devait être déportée vendredi dans son pays d'origine sans son fils né au

Canada, aura finalement gain de cause.

Absa Zabsonre, 33 ans, qui devait quitter le pays à partir de l'aéroport Montréal­Trudeau, voit ainsi son départ

reporté d'une semaine.

Selon les dernières informations, un passeport sera octroyé à son enfant de deux ans, afin qu'il puisse suivre

sa mère au Burkina Faso.

Résignée à quitter... avec son fils

Arrivée au Canada en 2008, la dame a vu sa demande de statut de réfugiée refusée.

Entre­temps, elle avait rencontré un Canadien et de cette union, est né un garçon. Mme Zabsonre n'est plus

avec cet homme depuis.

Récemment, elle a appris qu'elle serait déportée. La mère s'est dite résignée, à condition que son fils

l'accompagne dans son pays d'origine.

Elle a donc déposé une demande à Passeport Canada afin qu'ils fournissent un passeport à son fils, mais le

père de l'enfant a refusé de signer les documents.

Déportée en attente d'un jugement

Depuis, des démarches ont été entamées pour qu'un juge de la Cour supérieure force l'organisme

gouvernemental à octroyer un passeport. Ces procédures sont toujours en cours à l'heure actuelle et la

Recommander 23/11/12 Le départ d'une mère reporté d'une semaine

tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2012/11/20121123‑130755.html 2/2

décision devrait être rendue le 3 décembre prochain.

L'Agence des services frontaliers n'a toutefois pas attendu le jugement avant d'arrêter Absa Zabsonre pour la

retourner au Burkina Faso et la mettre en détention jusqu'à son départ.

Proches atterrés

Son fils, d'abord pris en charge par la Direction de la protection de la jeunesse, a finalement été confié à une

amie de la famille.

Rencontrée par TVA Nouvelles, cette dernière semblait déchirée, à l'approche de l'heure fatidique.

«C'est plus fort que moi... Toute la nuit, ‘'Maman! Maman! Maman!'' C'est vrai, je fais une œuvre humanitaire, je

l'aide, mais je ne peux pas être sa mère, vous comprenez? Il faut que sa mère parte avec son fils», a estimé

l'amie d'Absa Zabsonre.

Cette dame souhaitait lancer un ultime message au gouvernement qui a pris cette décision «de tout faire, parce

qu'il s'agit des droits d'un enfant».

L'avocat d'Absa Zabsonre a exercé des pressions pour renverser la situation. Il espère maintenant une

intervention du ministre fédéral de la Sécurité publique Vic Toews, qui a le pouvoir de suspendre le renvoi de

la femme ou bien de forcer l'octroi d'un passeport à son fils.

Le NPD a également tenté d'intervenir, ce vendredi, en envoyant une lettre au ministre Toews afin qu'il accorde

un sursis à Mme Zabsonre, le temps que la cour rende un jugement ou que son fils obtienne un passeport.

source : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2012/11/20121123-130755.html

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

c'est bien au moins, ils pourront être ensemble, c'est le principal..

après, c'est dommage qu'elle puisse pas rester.. mais c'est comme ça.. le canada ne peut pas accueillir tous les réfugiés. il doit bien avoir une raison..

en tout cas, c'est quand même déplorable que ça prenne 4 ans pour prendre une décision.. les gens ont le temps de bien s'intégrer et de faire leur vie pendant ce temps là.. j'ai connu une ancienne collègue de travail. elle travaillait, son mari aussi. les enfants allaient à l'école et après 3-4 ans aussi, ils ont reçu le refus de l'immigration.. en plus, ils avaient même pas 1 mois pour sortir du pays! comment eux prennent autant de temps et qu'ils laissent même pas au gens le temps de préparer leur départ..

Modifié par Automne
  • Habitués
Posté(e)

Oui mais le père dans tout ça ? Même avec un passeport il pourra toujours refuser la sorti du territoire de son fils, faudra encore que ça passe devant là cours.

Le père et le fils est Canadien ils auraient pu faire un effort pour que la famille puisse rester ensemble même séparé.

Maintenant le gamin aura plus de père parce qu'il ne pourra peut-être pas aller le voir aussi souvent qu'il le voudrait.

Posté(e)

Vraiment triste comme histoire, j'espère que les choses s'arrangeront pour eux

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Oui mais le père dans tout ça ? Même avec un passeport il pourra toujours refuser la sorti du territoire de son fils, faudra encore que ça passe devant là cours.

Le père et le fils est Canadien ils auraient pu faire un effort pour que la famille puisse rester ensemble même séparé.

Maintenant le gamin aura plus de père parce qu'il ne pourra peut-être pas aller le voir aussi souvent qu'il le voudrait.

ça l'air que le père n'est pas dans le décor, vu que l'enfant a été remis à la DPJ, puis à des amis..

Modifié par Automne

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