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Posté(e)

Au Québec, le problème est qu'en choisissant l'anglais comme langue d'usage, ce processus d'intégration à long terme n'aura pas lieu. La communauté chinoise, par exemple, est présente au Québec depuis le 19e siècle. Pourtant, aucun Chinois n'est jamais devenu un Québécois francophone, alors que beaucoup sont devenus des Canadiens anglophones - Jan Wong, cette journaliste qui déteste tant le Québec, est née à Montréal. Pourquoi ? La barrière de la langue.

La commuanuté chinoise anglophone au Québec a un taux de chomage trés bas contrairement au maghrébins francophones qui ont le taux de chomage le plus élevé au Québec selon les statistiques officielles. Ces chinois ne veulent pas apprendre le francais . pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils veulent pas connaitre le meme sort des malheureux maghrébins puisque comme les statistiques le prouvent dans le cas des maghrébins que le francais n'aide pas a integrer le marchédu travail au Québec.

Alors avant de blamer les immigrants anglophones vous devriez tout d'abord penser a integrer vos immigrants francophones.

  • Habitués
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La mesure la plus importante pour la survie de votre culture passe par que vous augmentiez votre natalité, toujours en bas du seuil d'équilibre démographique.

Notre taux de fécondité est comparable et même légèrement supérieur au taux de fécondité du reste du Canada, la culture canadienne anglaise est-elle en péril ?

La France et les USA sont à peu près les seul pays industrialisés qui ont un taux de fécondité supérieur à 2.1 enfants par femme, en France c'est principalement dû à la communauté Maghébine et aux USA à cause de la communauté Hispanophone !!!

Le Québec doit faire comme toutes les sociétés du monde soit d'intégré les immigrants à leurs communauté. Maintenant dites-nous comment le faire en étant dans la fédération canadienne, sinon je ne vois pas comment nous pourrons nous passer de faire la souveraineté.

Oui, le culture canadienne anglaise est en péril aussi, même chose pour la plupart des pays occidentaux et le Japon.

Un peuple qui a un taux de natalité inférieur à 2.08 verra le nombre de ses individus se réduire au fur et à mesure que

le temps passe. Pourquoi? Faut 1 enfant pour remplacer papa, 1 enfant pour remplacer maman et 0.08 pour tenir compte

des petits qui meurent de jeune âge. (Le 0.08 peut changer d'un pays à l'autre selon les conditions de santé locales)

Le Québec a un taux de natalité de 1.71, donc 200 adultes d'aujourd'hui seront remplacés par leurs 171 enfants, donc

la province perd 15.5% de ses habitants par génération.

Le Canada a un taux de 1.6, donc 200 Canadiens d'aujourd'hui seront remplacés par 160 petits demain, c'est une perte

de 20% par génération.

Comme tu peux voir, peu importe le nombre d'habitants, ce qui compte est le taux de fécondité.

C'est un processus exponentiel decroissant, donc à chaque génération le bassin des locaux rétrécira.

L'immigration est une solution temporaire, on remplace des petits locaux par des étrangers, ca règle la situation

au niveau mathématique mais pas au niveau culturel.

Les Canadians ont les mêmes peurs que les Québecois par rapport à leur culture, tu penses qu'ils ne sentent pas

du tout inquiets avec l'arrivée croissante des Pakistanais, des Mexicains, des Philippins, des Indiens et des Chinois chez eux?

Puis, le fait de voir des panneau en anglais et en espagnol à l'aéroport de Chicago ou à New York ne te dit rien?

Qui aux États-Unis de 1940 aurait pensé que leur pays deviendrait bilingue anglais-espagnol vers le XXI siècle? Personne.

En 1940 les hispanophones n'étaient ni 5% de la population américaine puis maintenant sont comme 20% et en croissance.

Il y a des quartiers complets où presque tout le monde parle des langues autres que l'anglais à Toronto, à Vancouver, etc.

Le fait que tout ce beau monde en Ontario parle en anglais ne veut pas dire qu'ils vont s'intégrer dans la culture Canadian.

Parler une langue puis faire partie de sa culture sont deux choses bien différentes (le cas typique : les Maghrébins,

les Haïtiens, les Francais et les Québécois parlent tous la même langue mais ne partagent pas la même culture).

Le défi de l'occident est d'intégrer les immigrants. Nous sommes d'accord là-dessus. Est-ce qu'un jour les USA seront majoritairement hispanophone, c'est possible, c'est un défi que devront relever les américains un jour.

Mais dans notre situation présentement au Québec, nous devons relever le défi de l'intégration des allophones. Puisqu'à moyen terme si nous ne faisons rien, Montréal sera majoritairement anglophone. Et ceci risque d'arriver bien avant que les Américains aient à relever leur défi de conserver leur culture anglosaxonne.

Mais immanquablement les sociétés changent et changeront, j'espère que nous réussiront à conserver notre langue au Québec, mais la société sera très différente malgré tout avec l'arrivée d'immigrants.

Je peux donner l'impression par mes écrits que je suis réfractaire au changement, mais bien au contraire, j'adore les différentes cultures. Ce que je souhaites et ce que souhaite la majorité des souverainistes et nationalistes québécois est que le Québec puissent évoluer simplement et normalement comme toutes les sociétés du monde occidental et comme tout les pays occidentaux nous devrons relever à long terme le défi de la dénatalité.

La dénatalité est justement la partie du problème qui touche le plus aux Québécois et celle que vous avez le plus de chances

de modifier. Pourquoi? Parce que ce sont des décisions individuelles, chacun est libre de devenir parent ou ne pas le faire,

pas besoin d'attendre la souveraineté, la Cour Suprême, le retour des Nordiques ou quoi que ce soit.

  • Habitués
Posté(e)

Dans mon cas, la langue d'usage à choisir dépendait du marché de l'emploi.

Mon premier employeur était francophone, donc j'ai fait des collègues, des contacts, de l'expérience, etc... en francais.

S'il aurait été anglophone, je serai en train d'écrire sur un forum en anglais.

L'insertion dans le marché de l'emploi est très importante pour la francisation/anglisation de l'immigrant.

Le cas des Chinois et des Maghrébins est très intéressant, les deux sont des professionnels étrangers fortement attachés

à leur communauté.

L'un s'insère rapidement dans le marché de l'emploi, une bonne partie en ignorant complètement la langue francaise.

L'autre est francophone, souvent avec un excellent niveau de langue francaise mais un niveau d'anglais variable, puis

trainent dans le chômage pas mal (environ 20%-30%). Même problème pour les Haïtiens et ceux de l'Afrique centrale.

C'est quoi le problème?

C'est le racisme? Lequel? car les Marocains et les Haïtiens n'ont pas grande chose en commun.

C'est la langue? Alors le progrès passerait-il par l'anglais? Mais il y a aussi plein de BS immigrants anglophones!

C'est parce que les Chinois ont un réseau professionnel communautaire étendu en Amérique du Nord depuis des lunes?

À mon avis, c'est la dernière qui explique mieux la différence.

Posté(e)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

  • Habitués
Posté(e)

Au Québec, le problème est qu'en choisissant l'anglais comme langue d'usage, ce processus d'intégration à long terme n'aura pas lieu. La communauté chinoise, par exemple, est présente au Québec depuis le 19e siècle. Pourtant, aucun Chinois n'est jamais devenu un Québécois francophone, alors que beaucoup sont devenus des Canadiens anglophones - Jan Wong, cette journaliste qui déteste tant le Québec, est née à Montréal. Pourquoi ? La barrière de la langue.

La commuanuté chinoise anglophone au Québec a un taux de chomage trés bas contrairement au maghrébins francophones qui ont le taux de chomage le plus élevé au Québec selon les statistiques officielles. Ces chinois ne veulent pas apprendre le francais . pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils veulent pas connaitre le meme sort des malheureux maghrébins puisque comme les statistiques le prouvent dans le cas des maghrébins que le francais n'aide pas a integrer le marchédu travail au Québec.

Alors avant de blamer les immigrants anglophones vous devriez tout d'abord penser a integrer vos immigrants francophones.

Euh, les Vietnamiens parlent français et ont un bas taux de chômage eux aussi.

Encore une autre affirmation fausse de votre part... Si les Maghrébins ont un haut taux de chômage, ce n'est pas en raison de la langue mais de leur culture particulière. Ce sont des immigrants souvent diplômés qui viennent d'une culture qui valorise beaucoup les diplômes. Ils s'attendent souvent à décrocher un emploi correspondant , et ils ont de la difficulté à comprendre que les employeurs ici se préoccupent plus de votre capacité à vous adapter à un contexte de travail nord-américain.

Pour eux, accepter un emploi en dessous de leur niveau de qualification, c'est s'abaisser. Ils préfèrent attendre de trouver un emploi qui leur convient, et ils se retrouvent souvent chômeurs chroniques.

J'ai vu pour ma part les boat people vietnamiens arriver dans les années 70. Ils étaient prêts à accepter n'importe quel emploi. Leur priorité était de se trouver du travail. Pour eux, il était tout simplement hors de question d'être une charge pour la société d'accueil. Bref, culturellement, ils plaçaient leur fierté ailleurs.

  • Habitués
Posté(e)

Dans mon cas, la langue d'usage à choisir dépendait du marché de l'emploi.

Mon premier employeur était francophone, donc j'ai fait des collègues, des contacts, de l'expérience, etc... en francais.

S'il aurait été anglophone, je serai en train d'écrire sur un forum en anglais.

L'insertion dans le marché de l'emploi est très importante pour la francisation/anglisation de l'immigrant.

Le cas des Chinois et des Maghrébins est très intéressant, les deux sont des professionnels étrangers fortement attachés

à leur communauté.

L'un s'insère rapidement dans le marché de l'emploi, une bonne partie en ignorant complètement la langue francaise.

L'autre est francophone, souvent avec un excellent niveau de langue francaise mais un niveau d'anglais variable, puis

trainent dans le chômage pas mal (environ 20%-30%). Même problème pour les Haïtiens et ceux de l'Afrique centrale.

C'est quoi le problème?

C'est le racisme? Lequel? car les Marocains et les Haïtiens n'ont pas grande chose en commun.

C'est la langue? Alors le progrès passerait-il par l'anglais? Mais il y a aussi plein de BS immigrants anglophones!

C'est parce que les Chinois ont un réseau professionnel communautaire étendu en Amérique du Nord depuis des lunes?

À mon avis, c'est la dernière qui explique mieux la différence.

Voilà. Contrairement à ce que certains pensent, l'immigration chinoise au Canada n'est pas récente. La communauté chinoise est bien établie ici, y compris au Québec, depuis le 19e siècle. Un Chinois qui immigre au Canada se trouvera rapidement du travail dans sa communauté.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

La communauté chinoise, un exemple d'intégration... loll Ce que vous pouvez sortir comme énormités vous !

S'il y a bien un exemple de communauté mal intégrée au Québec, c'est celui-là ! Ils n'ont pour ainsi dire aucun contact avec le reste de la population québécoise, sauf commercial. On peut difficilement imaginer communauté plus fermée sur elle-même, à part les Juifs hassidiques peut-être.

Les autres communautés que vous citez s'intègrent très bien à la communauté québécoise en général. Je vous prierais de me citer une seule personnalité d'origine chinoise au Québec, malgré qu'ils soient établis ici depuis des générations, et je peux vous en citer beaucoup qui sont originaires des communautés que vous dites mal intégrées - sur quelles bases svp, les vôtres? lol

Dany Laferrière, Stanley Péan, Anthony Kavanagh, Joachim Alcine, Omar Aktouf, Mohamed Lotfi, Rachid Badouri, Sonia Benezra, Fatima Houda-Pépin et je pourrais encore vous en sortir bien d'autres. Beaucoup sont médecins, ingénieurs, avocats, ou occupent des postes importants.

Vous êtes encore pris dans vos références françaises à ce que je vois... Vous démontrez une nouvelle fois votre ignorance assez évidente de la réalité de la société québécoise. C'est assez sidérant de vous lire parfois, je dois dire...

Modifié par Ungeduld
  • Habitués
Posté(e)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

Franchement sans vouloir être méchant tu devrais apprendre à structurer ta pensée.

D'un coté tu dis que tu connais énormément de personnes qui parlent parfaitement français, mais ne l'utilisent pas à la maison et qu'il ne s'intéressent pas du tout à la culture québécoise. Et de l'autre que l'on focalise trop sur les allophones puisque le français est un critère important dans le processus d'immigration au Québec !!!

Nous critiquons le système pas les gens. Il y a une stagnation de québécois de langue maternelle anglaise, mais une augmentation de québécois qui ont l'anglais comme langue d'usage, c'est à dire la langue parlée à la maison. Et en même temps la transition linguistique entre anglophones et francophones est à peu près équivalente. Alors dis-moi d'où provient l'augmentation de québécois qui utilisent l'anglais comme langue d'usage ??? Et c'est ça la problématique de Montréal !!!

  • Habitués
Posté(e)

La dénatalité est justement la partie du problème qui touche le plus aux Québécois et celle que vous avez le plus de chances

de modifier. Pourquoi? Parce que ce sont des décisions individuelles, chacun est libre de devenir parent ou ne pas le faire,

pas besoin d'attendre la souveraineté, la Cour Suprême, le retour des Nordiques ou quoi que ce soit.

Même si les familles devenaient aussi nombreuses qu'à l'époque de la "revanche des berceaux" (10-12 enfants/famille) cela ne serait qu'un élément de la problématique et pas nécessairement le plus déterminant. Dit autrement, il faudra combien de générations pour que le rapport du nombre soit vraiment plus significatif à l'échelle du Canada, ou pire encore, à celui du continent nord-américain? Pour des dizaines d'années à venir, ce sera toujours qu'une goutte d'eau!

En corollaire, est-ce que le rapport du nombre est une garantie instantanée et absolue d'un rapport de force conséquent? Bien sûr, cela aide d'être plus nombreux mais, si on regarde le passé, nous l'étions à l'époque de la Conquête ( 70,000 canayens // 1,000 britishs) et nous l'avons toujours été par la suite et nous le sommes encore aujourd'hui.... En soi, est-ce vraiment une garantie de survie lorsque l'on considère qu'en dépit du nombre absolu, notre proportion, et par extension notre influence, décline tant sur le territoire québécois qu'au sein du Canada?

On fait quoi alors, tout de suite et maintenant? Des enfants pour l'avenir? Est-ce que cela va arrêter immédiatement l'anglicisation actuelle de la région de Montréal? Est-ce que cela va nous donner tout de suite le plein pouvoir de décider de ce qui est bon pour nous? (le "nous" est inclusif de ceux et celles qui voudront partager l'avenir d'une société francophone en Amérique. J'ajoute pour celui qui croit à la volonté d'éradication de l'Anglais ou l'anglais, qu'il se trompe lourdement. Favoriser/valoriser le caractère français de la société québécoise est tout à fait légitime et ne signifie pas une lutte contre le bilinguisme.)

Tant qu'à moi, je pense qu'il importe de détenir le plus rapidement possible tous les outils nécessaires afin d'établir les règles du jeu en vigueur sur le territoire québécois. C'est maintenant qu'il faut créer, selon nos propres valeurs, un environnement propice à notre développement (on peut lire pérennité/survie) et ce, à tous les niveaux (culturel/économique).

  • Habitués
Posté(e)

La dénatalité est justement la partie du problème qui touche le plus aux Québécois et celle que vous avez le plus de chances

de modifier. Pourquoi? Parce que ce sont des décisions individuelles, chacun est libre de devenir parent ou ne pas le faire,

pas besoin d'attendre la souveraineté, la Cour Suprême, le retour des Nordiques ou quoi que ce soit.

Même si les familles devenaient aussi nombreuses qu'à l'époque de la "revanche des berceaux" (10-12 enfants/famille) cela ne serait qu'un élément de la problématique et pas nécessairement le plus déterminant. Dit autrement, il faudra combien de générations pour que le rapport du nombre soit vraiment plus significatif à l'échelle du Canada, ou pire encore, à celui du continent nord-américain? Pour des dizaines d'années à venir, ce sera toujours qu'une goutte d'eau!

En corollaire, est-ce que le rapport du nombre est une garantie instantanée et absolue d'un rapport de force conséquent? Bien sûr, cela aide d'être plus nombreux mais, si on regarde le passé, nous l'étions à l'époque de la Conquête ( 70,000 canayens // 1,000 britishs) et nous l'avons toujours été par la suite et nous le sommes encore aujourd'hui.... En soi, est-ce vraiment une garantie de survie lorsque l'on considère qu'en dépit du nombre absolu, notre proportion, et par extension notre influence, décline tant sur le territoire québécois qu'au sein du Canada?

On fait quoi alors, tout de suite et maintenant? Des enfants pour l'avenir? Est-ce que cela va arrêter immédiatement l'anglicisation actuelle de la région de Montréal? Est-ce que cela va nous donner tout de suite le plein pouvoir de décider de ce qui est bon pour nous? (le "nous" est inclusif de ceux et celles qui voudront partager l'avenir d'une société francophone en Amérique. J'ajoute pour celui qui croit à la volonté d'éradication de l'Anglais ou l'anglais, qu'il se trompe lourdement. Favoriser/valoriser le caractère français de la société québécoise est tout à fait légitime et ne signifie pas une lutte contre le bilinguisme.)

Tant qu'à moi, je pense qu'il importe de détenir le plus rapidement possible tous les outils nécessaires afin d'établir les règles du jeu en vigueur sur le territoire québécois. C'est maintenant qu'il faut créer, selon nos propres valeurs, un environnement propice à notre développement (on peut lire pérennité/survie) et ce, à tous les niveaux (culturel/économique).

Les francophones ont été majoritaires au Canada jusque dans les années 1850 : ça n'a nullement empêché l'anglicisation du Canada et du Québec avant cette date. Tocqueville a visité le Bas-Canada en 1831, et il a noté cette forte anglicisation. Les élites anglophones détenaient le pouvoir politique et économique, alors forcément... L'anglais était très présent à Montréal.

Si nous voulons protéger notre langue, nous devons détenir les leviers économiques et politiques. Sinon, beaucoup d'immigrants continueront de se tourner vers ceux qui détiennent effectivement ces pouvoirs. C'est comme ça que ça se passe partout, je ne vois pas pourquoi ce serait différent au Québec.

  • Habitués
Posté(e)

Moi personnellement j'aimerais que le canada reste uni. Salutations

Pourquoi ?

C'est comme si moi je disais "j'aimerais que l'Algérie reste uni et que les Kabyles n'aient pas d'idées d'indépendance". Cela ne me regarde pas.

Un âne est un âne Il restera toujours un âne, et je ne suis là pour en faire autre chose qu'un âne.

pour ceux qui ne savent pas qui tu es, tu n'est pas québecois, car il y a deux ans t'as raconté que tu es un québecois qui vient ici pour t'informer parce que tu parraine ta femme.Ta procédure de parrainage a trop tardé à mon avis. Trouve toi un autre loisir, que devenir polluer le forum, avec tes provocations de sionniste frustré :). à Bonne entendeur...

  • Habitués
Posté(e)

Je ne dis pas d'avoir 12 enfants par couple, mais 3 donneraient déjà un solde positif.

Une chose est sûre : avec moins de 2 c'est impossible de soutenir un peuple à long terme, peu importe les lois qu'on fasse.

Évidemment, à un moment donné faudra lancer ce débat politically incorrect au Québec :

Qu'est-ce qu'on fait avec la démographie québécoise?

Plus d'immigration? Plus de bébés? Ou on vit avec le dépeuplement?

  • Habitués
Posté(e)

Je ne dis pas d'avoir 12 enfants par couple, mais 3 donneraient déjà un solde positif.

Une chose est sûre : avec moins de 2 c'est impossible de soutenir un peuple à long terme, peu importe les lois qu'on fasse.

Évidemment, à un moment donné faudra lancer ce débat politically incorrect au Québec :

Qu'est-ce qu'on fait avec la démographie québécoise?

Plus d'immigration? Plus de bébés? Ou on vit avec le dépeuplement?

Quand bien même la population du Québec augmenterait, ça ne changera rien à la donne fondamentale du Québec dans ce pays. Surtout que le pôle économique se déplace de plus en plus vers l'ouest, nous marginalisant davantage. La revanche des berceaux, on l'a déjà fait au Québec. Ça n'a pas empêché les anglophones de nous dominer économiquement jusque dans les années 60. Domination qui prend maintenant le masque de la mondialisation pour nous imposer encore l'anglais. On en sort pas. Comme vous l'avez dit vous-même, si vous vous étiez trouvé un emploi en anglais, votre langue d'usage serait actuellement l'anglais.

Beaucoup d'immigrants, lorsqu'ils arrivent au Québec, vont travailler dans de petites entreprises appartenant à leur communauté où ils parleront leur langue, et l'anglais. Beaucoup vont rapidement découvrir que le Québec, ce n'est pas le Canada, et que c'est l'anglais qui ouvre les portes dans ce pays.

Tant que nous serons une minorité dans un pays où la langue dominante est l'anglais, notre statut sera menacé. Toujours. Revanche des berceaux ou pas. Nous risquons constamment de subir le sort de la Louisiane. Montréal est en train de s'angliciser de nouveau. Vous n'avez pas connu cette époque mais, dans mon enfance, on voyait partout des affiches en anglais. Le centre-ville était très anglophones. Dans beaucoup de magasins, on vous servait en anglais, et il n'était pas question de service en français. Les francophones ne pouvaient accéder aux postes supérieurs: c'était réservé aux anglophones. Tout se passait en anglais dans la plupart des grandes entreprises. Le français était la langue des coolies... On était pourtant encore dans la vague du baby boom. Les francophones, au Canada, composait une partie plus importante de la population canadienne que maintenant.

On ne parle pas d'il y a cent ans là - je ne suis pas si vieux. Si nous ne voulons pas régresser, il va falloir continuer à avancer. Il y a eu la révolution tranquille, nous nous a permis, peu à peu, de devenir « maîtres chez nous ». Sauf que nous ne nous sommes pas rendus jusqu'à la conclusion logique de cette révolution: notre indépendance.

Quand nous serons un pays où le français est la langue officielle et majoritaire, le choix du français s'imposera de lui-même. Comme c'est le cas pour l'immigrant qui immigre en France - mais comme ce n'est trop souvent pas le cas pour celui qui le fait au Québec, parce que le Québec n'est qu'une province isolée dans un Canada prétendument bilingue, mais en réalité unilingue anglophone.

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Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

La communauté chinoise, un exemple d'intégration... loll Ce que vous pouvez sortir comme énormités vous !

S'il y a bien un exemple de communauté mal intégrée au Québec, c'est celui-là ! Ils n'ont pour ainsi dire aucun contact avec le reste de la population québécoise, sauf commercial. On peut difficilement imaginer communauté plus fermée sur elle-même, à part les Juifs hassidiques peut-être.

Les autres communautés que vous citez s'intègrent très bien à la communauté québécoise en général. Je vous prierais de me citer une seule personnalité d'origine chinoise au Québec, malgré qu'ils soient établis ici depuis des générations, et je peux vous en citer beaucoup qui sont originaires des communautés que vous dites mal intégrées - sur quelles bases svp, les vôtres? lol

Dany Laferrière, Stanley Péan, Anthony Kavanagh, Joachim Alcine, Omar Aktouf, Mohamed Lotfi, Rachid Badouri, Sonia Benezra, Fatima Houda-Pépin et je pourrais encore vous en sortir bien d'autres. Beaucoup sont médecins, ingénieurs, avocats, ou occupent des postes importants.

Vous êtes encore pris dans vos références françaises à ce que je vois... Vous démontrez une nouvelle fois votre ignorance assez évidente de la réalité de la société québécoise. C'est assez sidérant de vous lire parfois, je dois dire...

C'est bien beau de nous présenter cette belle brochette de célébrité mais on va pas se contenter juste de l'arbre qui cache la forêt. Si les mahgrebins étaient si bien intégrés comment expliquez vous qu'ils bénéficient d'un taux de chômage largement supérieur à ceux de la communauté asiatique ? De la même manière que la réussite personnelle de Shania Twain ne va pas occulter non plus la réalité des réserves autochtones sur notre territoire.

Posté(e)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

Franchement sans vouloir être méchant tu devrais apprendre à structurer ta pensée.

D'un coté tu dis que tu connais énormément de personnes qui parlent parfaitement français, mais ne l'utilisent pas à la maison et qu'il ne s'intéressent pas du tout à la culture québécoise. Et de l'autre que l'on focalise trop sur les allophones puisque le français est un critère important dans le processus d'immigration au Québec !!!

Nous critiquons le système pas les gens. Il y a une stagnation de québécois de langue maternelle anglaise, mais une augmentation de québécois qui ont l'anglais comme langue d'usage, c'est à dire la langue parlée à la maison. Et en même temps la transition linguistique entre anglophones et francophones est à peu près équivalente. Alors dis-moi d'où provient l'augmentation de québécois qui utilisent l'anglais comme langue d'usage ??? Et c'est ça la problématique de Montréal !!!

Je ne nie pas cette réalité mais tu ne peux régir les conversations domestiques avec des lois ou des frontières. La présence de l'anglais sur notre sol sera toujours une réalité importante du fait de l'histoire et de la situation géographique. C'est comme essayer d'éviter de parler espagnol en Amérique Latine, c'est quasiment impossible.

Même une ville comme Vancouver à du mal à ignorer la présence du cantonnais ou du mandarin de plus en plus grandissante. La communauté asiatique la bas représente quasiment 30% de la ville actuellement et pourtant le Canada est un pays bien distinct et souverain vis à vis de la Chine.

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Je ne dis pas d'avoir 12 enfants par couple, mais 3 donneraient déjà un solde positif.

Une chose est sûre : avec moins de 2 c'est impossible de soutenir un peuple à long terme, peu importe les lois qu'on fasse.

Évidemment, à un moment donné faudra lancer ce débat politically incorrect au Québec :

Qu'est-ce qu'on fait avec la démographie québécoise?

Plus d'immigration? Plus de bébés? Ou on vit avec le dépeuplement?

Ce n'est pas d'aujourd'hui que les différents gouvernementaux du Québec sont très préoccupés par la question démographique. Alimentés par des rapports de recherche alarmants, il y a eu débats et même commission parlementaire (une façon de consulter la population) afin de dégager des pistes et mesures d'intervention. Notre actuelle politique familiale en est un des résultats. La fiscalité qui favorise les familles au détriment des célibataires en est un autre. La politique d'immigration fait aussi partie des mesures visant à renouveler les "stocks". Bref, je ne comprends pas que tu qualifies le sujet de "politically incorrect" alors qu'il a été largement débattu et que toutes les informations pertinentes sont disponibles.

Actuellement, le taux synthétique de fécondité est à la hausse même s'il n'atteint pas le seuil de renouvellement (2,01) requis. C'est le résultat d'un ensemble de mesures prises à cet égard.

Évolution de l'indice synthétique de fécondité 1981-2009: http://www.inspq.qc.ca/Santescope/element.asp?NoEle=205

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Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

La communauté chinoise, un exemple d'intégration... loll Ce que vous pouvez sortir comme énormités vous !

S'il y a bien un exemple de communauté mal intégrée au Québec, c'est celui-là ! Ils n'ont pour ainsi dire aucun contact avec le reste de la population québécoise, sauf commercial. On peut difficilement imaginer communauté plus fermée sur elle-même, à part les Juifs hassidiques peut-être.

Les autres communautés que vous citez s'intègrent très bien à la communauté québécoise en général. Je vous prierais de me citer une seule personnalité d'origine chinoise au Québec, malgré qu'ils soient établis ici depuis des générations, et je peux vous en citer beaucoup qui sont originaires des communautés que vous dites mal intégrées - sur quelles bases svp, les vôtres? lol

Dany Laferrière, Stanley Péan, Anthony Kavanagh, Joachim Alcine, Omar Aktouf, Mohamed Lotfi, Rachid Badouri, Sonia Benezra, Fatima Houda-Pépin et je pourrais encore vous en sortir bien d'autres. Beaucoup sont médecins, ingénieurs, avocats, ou occupent des postes importants.

Vous êtes encore pris dans vos références françaises à ce que je vois... Vous démontrez une nouvelle fois votre ignorance assez évidente de la réalité de la société québécoise. C'est assez sidérant de vous lire parfois, je dois dire...

C'est bien beau de nous présenter cette belle brochette de célébrité mais on va pas se contenter juste de l'arbre qui cache la forêt. Si les mahgrebins étaient si bien intégrés comment expliquez vous qu'ils bénéficient d'un taux de chômage largement supérieur à ceux de la communauté asiatique ? De la même manière que la réussite personnelle de Shania Twain ne va pas occulter non plus la réalité des réserves autochtones sur notre territoire.

Je vous l'ai expliqué: question de culture et de communauté déjà établie qui offre des emplois à ceux qui lui appartiennent qui arrivent. Les Chinois sont ici depuis le 19e siècle, dois-je vous le rappeler encore. Les Vietnamiens, quant à eux, ont mis leur fierté à ne pas bénéficier de l'aide du pays d'accueil. Ils étaient prêts à accepter n'importe quel emploi dès leur arrivée.

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Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

La communauté chinoise, un exemple d'intégration... loll Ce que vous pouvez sortir comme énormités vous !

S'il y a bien un exemple de communauté mal intégrée au Québec, c'est celui-là ! Ils n'ont pour ainsi dire aucun contact avec le reste de la population québécoise, sauf commercial. On peut difficilement imaginer communauté plus fermée sur elle-même, à part les Juifs hassidiques peut-être.

Les autres communautés que vous citez s'intègrent très bien à la communauté québécoise en général. Je vous prierais de me citer une seule personnalité d'origine chinoise au Québec, malgré qu'ils soient établis ici depuis des générations, et je peux vous en citer beaucoup qui sont originaires des communautés que vous dites mal intégrées - sur quelles bases svp, les vôtres? lol

Dany Laferrière, Stanley Péan, Anthony Kavanagh, Joachim Alcine, Omar Aktouf, Mohamed Lotfi, Rachid Badouri, Sonia Benezra, Fatima Houda-Pépin et je pourrais encore vous en sortir bien d'autres. Beaucoup sont médecins, ingénieurs, avocats, ou occupent des postes importants.

Vous êtes encore pris dans vos références françaises à ce que je vois... Vous démontrez une nouvelle fois votre ignorance assez évidente de la réalité de la société québécoise. C'est assez sidérant de vous lire parfois, je dois dire...

C'est bien beau de nous présenter cette belle brochette de célébrité mais on va pas se contenter juste de l'arbre qui cache la forêt. Si les mahgrebins étaient si bien intégrés comment expliquez vous qu'ils bénéficient d'un taux de chômage largement supérieur à ceux de la communauté asiatique ? De la même manière que la réussite personnelle de Shania Twain ne va pas occulter non plus la réalité des réserves autochtones sur notre territoire.

Je vous l'ai expliqué: question de culture et de communauté déjà établie qui offre des emplois à ceux qui lui appartiennent qui arrivent. Les Chinois sont ici depuis le 19e siècle, dois-je vous le rappeler encore. Les Vietnamiens, quant à eux, ont mis leur fierté à ne pas bénéficier de l'aide du pays d'accueil. Ils étaient prêts à accepter n'importe quel emploi dès leur arrivée.

Plarf plarf..... généralités... les vietnamiens eux sont travailleurs... pas comme les maghrébins....

tu veux pas faire encore plus colon comme raisonement.

Mais je reconnais un trace de reflexion dans ce que tu dis. Si on enlève la couche de généralisation débile, il faut en effet reconnaitre un système d'entraide très efficace pour les asiatiques. Ils ont des systèmes de financement propres à eux, et une communauté qui se tient serrée. Très séparée aussi du reste de la population en effet, comme les juifs hassidiques.

Mais faut pas se leurrer les maghrébins font face à un racisme qui ne montre pas son visage mais les chiffres du chomage sont là. Et faut arrêter avec ces débilités de "culture". Je pense pas que les maghrébins viennent au Québec en revant de finir au chomage ou sur le BS. C,est bon pour RadioX ce genre de fadaises mais pourquoi pas dans ce cas là généraliser et dire que tout les québécois sont bûcherons et se balladent en motoneige.

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Posté(e) (modifié)

Moi personnellement j'aimerais que le canada reste uni. Salutations

Pourquoi ?

C'est comme si moi je disais "j'aimerais que l'Algérie reste uni et que les Kabyles n'aient pas d'idées d'indépendance". Cela ne me regarde pas.

Un âne est un âne Il restera toujours un âne, et je ne suis là pour en faire autre chose qu'un âne.

pour ceux qui ne savent pas qui tu es, tu n'est pas québecois, car il y a deux ans t'as raconté que tu es un québecois qui vient ici pour t'informer parce que tu parraine ta femme.Ta procédure de parrainage a trop tardé à mon avis. Trouve toi un autre loisir, que devenir polluer le forum, avec tes provocations de sionniste frustré :smile:. à Bonne entendeur...

Veux-tu bien me dire qu'est-ce qu'il a dit de si frustrant que ça pour toi ? Ton intervention est je trouve comme hdelmondo mal placé. Il serait bon que tu expliques ton point vue. Parce que notre interprétation de ton raisonnement est que que tu veux que le Canada reste uni parce que tu as peur de perdre ta chance d'avoir la citoyenneté canadienne ou que tu veux être sûr de pouvoir te déplacer librement dans les autres provinces, ou quelquechose du genre.

Pour imager c'est comme si on discutait sur la possibilité de se débarasser du chien que certains trouve dangereux et que d'autres pensent que l'on devrait essayer de l'aprivoiser. Et toi tu arrives et tu nous dis non non gardez-le en attendant que j'arrive parce que je veux lui montrer à m'apporter le journal !!!

Au lieu, de dire aux autres qu'ils polluent le forum, expliques-toi !!!

Modifié par Éric70
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Posté(e)

Effectivement croire que la langue constitue une barrière d'intégration culturelle ou économique est un leurre total. La communauté chinoise au Canada en est un parfait exemple

Comme je l'ai répété de maintes fois la langue ne constitue aucun garant la conservation ou d'unité culturelle. La encore il suffit de se tourner vers l'exemple des communautés maghrébines, africaines ou haïtiennes qui sont pourtant pour la plupart clairement pas anglophone et qui pourtant peinent réellement à s'intégrer à la société québécoise à tous les niveaux. Si être francophone étaient réellement un avantage d'intégration économique et culturelle comparativement à l'anglais, les allophones se précipiteraient pour apprendre le français.

Mais même comme cela, la connaissance du français ne fera pas forcemment de toi un francophone. En effet je connais tellement de famille ici qui maîtrisent parfaitement notre langue et qui pourtant continue d'utiliser l'anglais couramment. Il n'utilise le français qu'avec leurs amis francophones, les clients qui l'exigent et c'est tout, le reste du temps soit 90% de leur temps c'est en anglais. Chez eux tu ne trouvera aucun CD, DVD de culture québécoise, ça ne les intéresse tout simplement pas.

Quand a la focalisation sur les allophones comme menace pour le français, je trouve cela ridicule aussi car ils ne représentent au final qu'une minorité, surtout que la connaissance du français constitue également de plus en plus un critère important dans le processus d'immigration au Québec.

Enfin sur l'accueil des francophones, c'est sur qu'en tombant sur des gens comme Ungeduld, ça ne donne clairement pas envie de s'intégrer ou supporter sa communauté. Heureusement que tous les québécois ne sont pas comme cela.

La communauté chinoise, un exemple d'intégration... loll Ce que vous pouvez sortir comme énormités vous !

S'il y a bien un exemple de communauté mal intégrée au Québec, c'est celui-là ! Ils n'ont pour ainsi dire aucun contact avec le reste de la population québécoise, sauf commercial. On peut difficilement imaginer communauté plus fermée sur elle-même, à part les Juifs hassidiques peut-être.

Les autres communautés que vous citez s'intègrent très bien à la communauté québécoise en général. Je vous prierais de me citer une seule personnalité d'origine chinoise au Québec, malgré qu'ils soient établis ici depuis des générations, et je peux vous en citer beaucoup qui sont originaires des communautés que vous dites mal intégrées - sur quelles bases svp, les vôtres? lol

Dany Laferrière, Stanley Péan, Anthony Kavanagh, Joachim Alcine, Omar Aktouf, Mohamed Lotfi, Rachid Badouri, Sonia Benezra, Fatima Houda-Pépin et je pourrais encore vous en sortir bien d'autres. Beaucoup sont médecins, ingénieurs, avocats, ou occupent des postes importants.

Vous êtes encore pris dans vos références françaises à ce que je vois... Vous démontrez une nouvelle fois votre ignorance assez évidente de la réalité de la société québécoise. C'est assez sidérant de vous lire parfois, je dois dire...

C'est bien beau de nous présenter cette belle brochette de célébrité mais on va pas se contenter juste de l'arbre qui cache la forêt. Si les mahgrebins étaient si bien intégrés comment expliquez vous qu'ils bénéficient d'un taux de chômage largement supérieur à ceux de la communauté asiatique ? De la même manière que la réussite personnelle de Shania Twain ne va pas occulter non plus la réalité des réserves autochtones sur notre territoire.

Je vous l'ai expliqué: question de culture et de communauté déjà établie qui offre des emplois à ceux qui lui appartiennent qui arrivent. Les Chinois sont ici depuis le 19e siècle, dois-je vous le rappeler encore. Les Vietnamiens, quant à eux, ont mis leur fierté à ne pas bénéficier de l'aide du pays d'accueil. Ils étaient prêts à accepter n'importe quel emploi dès leur arrivée.

Plarf plarf..... généralités... les vietnamiens eux sont travailleurs... pas comme les maghrébins....

tu veux pas faire encore plus colon comme raisonement.

Mais je reconnais un trace de reflexion dans ce que tu dis. Si on enlève la couche de généralisation débile, il faut en effet reconnaitre un système d'entraide très efficace pour les asiatiques. Ils ont des systèmes de financement propres à eux, et une communauté qui se tient serrée. Très séparée aussi du reste de la population en effet, comme les juifs hassidiques.

Mais faut pas se leurrer les maghrébins font face à un racisme qui ne montre pas son visage mais les chiffres du chomage sont là. Et faut arrêter avec ces débilités de "culture". Je pense pas que les maghrébins viennent au Québec en revant de finir au chomage ou sur le BS. C,est bon pour RadioX ce genre de fadaises mais pourquoi pas dans ce cas là généraliser et dire que tout les québécois sont bûcherons et se balladent en motoneige.

Merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas écrit et de projeter vos préjugés sur les miens et sur les Québécois en général. Nous ne sommes pas en France ici, ne vous en déplaise.

Ce n'est pas que les Maghrébins qui arrivent ici sont paresseux, c'est qu'ils ont parfois du mal à comprendre le marché du travail nord-américain. ils viennent d'une culture où un diplôme vous donne automatiquement un statut social. Ce n'est pas le cas ici. Vous ne jouirez pas d'un traitement de faveur parce que vous débarquez bardé de diplômes. Les employeurs ici veulent savoir si vous allez pouvoir vous adapter à un contexte de travail nord-américain. Pour eux, engager quelqu'un est un investissement, et ils veulent limiter les risques en misant sur quelqu'un qui risque de ne pas s'adapter.

Beaucoup de Maghrébins ne le comprennent pas, et y voient du racisme. Ils s'entêtent dans leur recherche d'un emploi qu'ils estiment devoir leur revenir compte tenu de leurs diplômes, au lieu de se constituer une expérience de travail en acceptant des boulots pour lesquels ils se sentent sur-qualifiés. Alors ils s'enlisent dans le chômage et la rancoeur d'être victimes de discrimination, alors qu'ils ne le sont que de leur manque d'adaptabilité.

J'imagine qu'il y a des employeurs racistes, comme partout, mais dire que l'ensemble des employeurs québécois le sont? Ce ne sont pas tous les Maghrébins qui réagissent de cette façon, loin de là mais, il faut bien le dire, il y a une certaine culture de la déresponsabilisation dans leur communauté. Quand ça ne fonctionne pas, c'est toujours la faute des autres... Spécialement les Algériens - les Marocains et les Tunisiens s'intègrent beaucoup mieux en général.

Dommage pour vous, c'est une communauté que je connais assez bien.

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