Noémie expatriée à Québec : " J'ai (re) créé ma vie là-bas

[Laurent]

Entre vous et nous

Noémie expatriée à Québec : " J'ai (re) créé ma vie là-bas "

06/01/2012 05:36

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On se souvient de la Loir-et-Chérienne Noémie Landreau : elle avait créé “ Des Lyres d’été ” à Blois. Depuis trois ans, elle s’est installée à Québec. Rencontre.

Ce sont mes toutes premières vacances depuis trois ans, avoue d'entrée la jeune femme, de retour pour trois semaines. Profitons de son petit tour des popotes en Loir-et-Cher pour tout savoir (ou presque !) sur la nouvelle vie de Noémie Landreau. Qui n'est pas tout à fait une inconnue pour nombre de Blésois : certains l'ont connu sur les bancs de l'IUT, d'autres pendant son stage à la municipalité… qui l'a conduite à créer « Des Lyres d'été ! »

Sa nouvelle vie d'expatriée, elle l'avait choisi. « Cette envie est née depuis longtemps : quand j'avais 12 ans, j'ai passé deux ans en Afrique avec mes parents, et dès mon retour, je voulais voyager seule. Mais pourtant, au moment de partir, je n'avais plus envie… » Une appréhension que la jeune femme a bien vite maîtrisée.

Elle a quitté Blois en mars 2009, direction Montréal : « Au début, j'étais à Montréal, mais tu y côtoies toutes les nationalités, sauf les Québécois. Depuis que je suis à Québec, tout va bien, je n'ai jamais appris autant sur moi… Mais quand tu arrives là-bas, tu n'es plus personne. Même avec le précieux sésame de " résident permanent " en poche, tu n'as plus rien. Tu n'es plus rien. Personne ne connaît ton passé, tu n'as aucun souvenir commun avec les éventuelles nouvelles connaissances. Toutes les références sont différentes. C'est un pays qui a 400 ans, le patrimoine me manque. L'émission d'enfance au Canada, c'est " Passe partout " ; nous, c'est " Le club Dorothée " ! Rien que ça, c'est déroutant. Alors il faut tout reconstruire. J'ai totalement créé ma vie sur place. »

" Créer Des Lyres

d'été là-bas "

Une vie qui, trois ans après son arrivée, est plutôt bien remplie : « Je suis coordinatrice du pôle culturel et loisirs pour une petite municipalité à côté de Québec, à Stoneham, c'est mon " job permanent " depuis un an. Mais depuis trois ans, je n'ai pas pris une seule période de vacances : je les mets à profit pour travailler sur tous les festivals qui se déroulent là-bas. »

Du carnaval d'hiver de Québec au Festival international d'été de Québec… lui permettant notamment de côtoyer Ben Harper, Elton John, Metallica, etc. « La gestion de l'événement là-bas, est exemplaire. J'ai appris beaucoup. » Pourtant, les techniques mais surtout les relations professionnelles sont différentes : « En France, quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, on s'affronte. C'est le côté latin. Là-bas, chacun explique sa position, et on s'arrange en douceur vers les meilleurs points. »

Noémie, l'accent canadien désormais ancré, n'a pas eu de " grosses galères " – « Même pour trouver un travail, car avec un taux de chômage de 4 " points " 5 (traduisez 4,5 %), c'est quasi le plein-emploi. La plus grosse difficulté ? D'être loin de mes proches, de ma famille : il y a eu des coups durs pour eux, pour nous, et je n'étais pas là. Mon prochain challenge ? J'ai bien envie de créer Des Lyres d'été là-bas !

source : http://www.lanouvell...e-ma-vie-la-bas

[tohonu]

Pour le tire j'en serai reste a "J'ai cree ma vie la-bas" car re-cree signifie refaire la meme vie et donc retrouver la vie que l'on venait de quitter. C'est peut-etre pour cela que Noemie veut implanter "Des Lyres d'hiver". Afin de re-creer ce qu'elle a connu ?

[matias]

Ce qui est bien en venant seul au canada c est qu on peux se creer une vie nouvelle tout en beneficiant de son experience du passe. C est vraiment excitant.