Habitués Automne Posté(e) 2 octobre 2011 Habitués Posté(e) 2 octobre 2011 Anabelle Nicoud La Presse À peine débarquée à Montréal, une jeune Française a vu son voyage au Canada tourner court: faute d'un permis de travail à présenter à la douane, elle a été renvoyée par le premier vol vers la France. Son séjour à Montréal aura duré moins de deux heures. C'est avec excitation que Marie Bouré, étudiante en mode âgée de 19 ans, est partie début septembre pour Montréal, où elle devait faire un stage non rémunéré de deux mois auprès de deux créatrices québécoises. Mais de Montréal, elle n'aura vu que les douanes de l'aéroport. Ignorant qu'elle devait en faire la demande, elle s'est en effet présentée sans permis de travail aux douanes. Les agents d'immigration ont appliqué la procédure habituelle, ne l'ont pas laissée entrer au Canada et l'ont remise à bord du premier vol vers la France. Le tout, à ses frais. Partie de Paris, Marie a atterri à Nice, à plus de 800 km de chez elle, où elle a été accueillie par les autorités françaises. «Je n'y croyais pas, jusqu'au bout j'ai cru qu'on allait pouvoir s'arranger», dit-elle, étonnée par l'intransigeance d'un pays à propos duquel on entend habituellement «des choses très gentilles». La mère de Marie, Sylvianne, regrette le peu d'empathie des agents canadiens, qui, selon elle, ont traité sa fille avec «cruauté». «On l'a remise dans le premier avion qui passait, on lui a confisqué son passeport, et c'est la police qui est venue la chercher à Nice, dit-elle. On peut faire son boulot, mais sans faire d'excès de zèle!» Mais pour l'Agence des services frontaliers (ASFC), qui, chaque année, remet dans un avion une cinquantaine de Français venus faire un stage sans permis de travail, la loi doit être appliquée. «Nous comprenons la déception du voyageur qui est ainsi renvoyé dès son arrivée», dit toutefois Jacqueline Roby, porte-parole de l'ASFC. Refusant de commenter ce dossier précis, Mme Roby souligne qu'un comportement courtois est attendu des agents. Un malentendu qui n'est pas inhabituel Au consulat de France à Montréal, les témoignages comme celui de Marie sont fréquents, surtout autour de la rentrée universitaire. «Il ne se passe pas une semaine sans qu'on nous signale des cas», dit Bruno Clerc, consul général de France à Montréal. Pour ces jeunes, c'est souvent la douche froide. «Je ne veux pas juger ce qui se fait, mais c'est vrai que c'est difficile à vivre», dit M. Clerc. Trop souvent, les jeunes Français ignorent qu'il leur faut un permis d'étude ou de travail avant d'arriver au Canada, même pour un stage non rémunéré. Des efforts de communication ont été déployés par la diplomatie québécoise et canadienne, mais, constate M. Clerc, «des éléments passent encore dans les mailles du filet». L'expulsion est alors non seulement immédiate, mais irréversible. «Il faut rappeler notre message: on ne vient pas au Canada ou au Québec sans être en situation régulière et sans avoir tous les visas requis», dit M. Clerc. Et surtout, il ne faut pas croire que l'on peut «négocier» avec les autorités. «On est en Amérique du Nord, ici, et on ne ment pas aux autorités», dit-il. D'abord échaudée par son aventure, Marie espère tout de même revenir un jour au Québec. «Je ne vais pas m'arrêter sur une mauvaise expérience. C'est comme quand on tombe en vélo, il faut remonter tout de suite», croit-elle. http://www.cyberpres...es-francais.php Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 3 octobre 2011 Habitués Posté(e) 3 octobre 2011 Mais à quoi s'attendait cette fille? À qu'elle pourrait résider et travailler au Canada sans aucun papier ni visa ni permis de travail ni rien? Citer
Habitués Automne Posté(e) 3 octobre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 3 octobre 2011 ça l'air..et puis elle est pas la seule on dirait Citer
Habitués Afromento Posté(e) 3 octobre 2011 Habitués Posté(e) 3 octobre 2011 Cela me fait rappeler mon métier, lorsque je découvre un écart et que je le signale sous forme de non-conformité, cela gêne la partie auditée, et commence à polémiquer sans pour autant avoir d'argument valable pour lever l'écart, ni même un plan d'action pour empêcher la réapparition de la non-conformité... Enfin bref, des douaniers qui appliquent la procédure et font leur travail correctement, en quoi cela peut nuire ? Citer
Habitués sandy81 Posté(e) 7 octobre 2011 Habitués Posté(e) 7 octobre 2011 J'ai une petite question a ce sujet, Je suis en train de remplir ma demande pour le permis d'études, et il y a des stages, donc il faut que je fasse un permis de travail. or, Sur le site de CIC il a écrit qu'il délivrerait un permis de travail si sur la lettre d'admission est préciser les stages. Or, ce n'est pas préciser... Vous pensez que je peux quand même demander, ou je dois demander au CEGEP de me faire une lettre ? Mercin et bonne journée Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 8 octobre 2011 Habitués Posté(e) 8 octobre 2011 (modifié) J'ai du mal à croire que à l'heure de l'Internet, y'a encore des gens capables de pas se renseigner sur le besoin d'avoir ou non un visa pour aller, travailler ou étudier dans un pays qui n'est pas un pays de l'UE... Modifié 8 octobre 2011 par crazy_marty Citer
Habitués loblat Posté(e) 9 octobre 2011 Habitués Posté(e) 9 octobre 2011 Je ne crois pas qu'Internet y soit pour quelque chose. Il ne reste qu'un outil et les informations fausses y circulent tout autant qu'ailleurs. Il y a eu, il y a et il y aura toujours des personnes à qui il arrive ce genre de choses. Et nul n'est à l'abri ... Quant au fait d'essayer de contourner les procédures, qui n'essaierait pas quand cela vous atteint personnellement ? C'est assez humain, non ? Citer
Habitués Automne Posté(e) 9 octobre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 9 octobre 2011 (modifié) parfois même après avoir reçu des renseignements à immigration Canada ou bien le centre Service conseil de l'immigration, tu te fais donner de faux renseignements! nous on a vécu ça. une agente conseil de l'immigration, dans les bureaux de l'immigration nous as dit un truc alors que c'était complètement faux. sur le coup j'étais pas certaine, j'ai vérifier sur le net et un peu partout pour me rendre compte qu'elle nous avait induite en erreur. même chose quand on téléphonait parfois au CIC pour des questions et on a écouté un agent qui nous a mis dans la merde... bref, même se renseigner comme il faut par des gens supposément compétents ça fonctionne pas toujours.. il faut vérifier plusieurs fois à plusieurs endroits. Modifié 9 octobre 2011 par Automne Citer
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