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Bonjour

Je vous partage un blog trouvé sur journal de metro.

Personellement quand nous avons decidé de venir au Québec, on se dit que rien serait facile . Recomencer tout de zero.

I Partie

Depuis presque une semaine, je me sens comme un chercheur en résidence! Après trois jours au symposium international sur l'interculturalisme, je suis durant deux jours au colloque annuel du service interculturel collégial. Dans cet univers aseptisé, sombrer dans le jovialisme EST INÉVITABLE!

Alors, je me suis dit quun rappel de létat des lieux simpose. Maintenant, tout le monde est daccord pour affirmer, au-delà de la guerre sémantique, que lintégration des immigrants devient de plus en plus difficile. Et que le pire est peut-être à venir!

Pour cause, avec le temps, la population du Québec sest diversifiée, particulièrement dans la région de Montréal. Cette diversification croissante se présente désormais comme une tendance forte de lévolution démographique québécoise.

Les chiffres sont là pour le démontrer. En 2008, on a recensé 292 278 immigrants qui se sont installés dans les diverses régions du Québec entre 1997 et 2006; 191 429 dentre eux ont choisi Montréal comme ville daccueil. Ainsi, depuis 2004, on a commencé à dépasser les 40 000 nouveaux arrivants par année pour atteindre 49 489 en 2009 et plus que 52 000 en 2010. Par ailleurs, dans le cadre de sa planification de l'immigration pour la période 2012-2015, le Québec vise une moyenne annuelle des admissions de 50 000 personnes.

Or, la moitié des nouveaux immigrants proviennent de quatre régions, soit l'Afrique du Nord (18,6%), l'Amérique du Sud (10,8%), l'Europe orientale (10,3%) et l'Europe occidentale et septentrionale (10,0%). Les personnes admises au Québec proviennent donc de moins en moins des bassins traditionnels de lEurope occidentale et de plus en plus des pays arabophones du Moyen-Orient et dAfrique du Nord, des pays dAsie du Sud-Est ainsi que des pays des Antilles et dAmérique centrale.

Ainsi, les débats sur les relations interculturelles et l'immigration se sont multipliés et le pic a été atteint lors des débats sur les accommodements raisonnables! Par conséquent, les organisations qui desservent les immigrants peinent à contenir les effets de ces débats. Leur personnel affronte de plus en plus des situations difficiles en interagissant avec les usagers. Cette situation a certes un coût humain et financier énorme que notre pays ou province, cest selon, ne peut plus ignorer. Il faut agir!

II Partie

Dans mon dernier billet, en abordant la question de lintégration des immigrants, jai évoqué lurgence dagir pour éviter le pire. Mais agir quand et comment?

En effet, plusieurs lient léchec de lintégration au taux de chômage élevé des immigrants. Le Québec est même le cancre de la classe à ce chapitre au Canada. Certes, lintégration se fait par lemploi. Néanmoins, mon idée a évolué à ce sujet. Cest vrai, une fois en emploi, une personne a plus de chances de cohabiter avec des collègues, des clients, des fournisseurs, ce qui représente un gage pour connaître lautre et surtout se faire connaître et faire tomber les tabous, les quiproquos et les malentendus culturels qui représentent le terreau du rejet et de la discrimination active!

Mon point de vue, cest quavant de subir un échec dans leur recherche demploi, les nouveaux arrivants subissent un travail de sape et de déstructuration sociale, presque systémique, dès quils foulent le sol québécois!

Durant cette période de quête demploi, limmigrant va transiter par plusieurs structures. Dabord, il assiste à des séances daccueil, de soutien et daide à l'intégration, notamment la préparation et ladaptation au marché du travail, des formations dappoint ou des cours de francisation. Cest là où le travail de sape a lieu.

Par qui? Curieusement par un personnel compétent qui, à part de ça, met le cur à louvrage pour aider limmigrant à réussir son intégration. Alors, il est où le mal? Ce personnel compétent a souvent une vision «monoculturelle» en intervention interculturelle avec le nouvel arrivant. Ce genre de relations aboutit automatiquement à des conflits et des chocs culturels qui poussent in fine lusager à faire un blocage suivi dun recul identitaire. Et au lieu de sintégrer, il se désintègre de la société daccueil!

Pis, je ne compte plus le nombre de fois où des professionnels, voire des gestionnaires dans différentes organisations qui, sans sourciller, me balancent dans des discussions hors champ comme on dit dans le jargon journalistique. Des exemples : «Mais pourquoi les immigrants ne veulent pas sintégrer à notre culture!» ou « Cest de même chez nous, quils sintègrent ou quils retournent chez eux!» ou «En tant que femme, je suis très inquiétée et horrifiée face à des usagers femmes voilées!» Et vlan! Ce nest plus le professionnel qui parle.

Oui, les gestionnaires des organisations essaient doffrir des formations de développement de connaissances et des compétences interculturelles via des programmes que je qualifie de timides, car ils sont limités dans le temps, et donc, SANS AUCUN SUIVI, faute de moyens financiers.

http://www.journalmetro.com/blogue/post/878983--immigration-comment-eviter-le-pire-2e-partie

Modifié par palmeto

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