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Posté(e)

Bonjour à tous !

Nous sommes un couple d'une quarantaine d'années avec deux enfants. Pleine remise en question en ce moment. L'envie de partir vivre au canada, au Québec plus précisément, n'est pas récente, elle date de 1999. Mais la vie a continué et les enfants sont nés. Aujourd'hui, nous serions susceptibles de partir mais on se pose beaucoup de questions. Faut-il vraiment avoir une part d'insouciance (comme je l'ai lu )? Est-ce complétement fou alors que nous vivons dans le sud de la France ?

Si l'on est accepté, est-ce juste pour la durée de quatre ans ?

Merci de vos réponses même si mes questions ne sont pas encore très précises.

  • Habitués
Posté(e)

Si vous êtes acceptés en RP, ce sera pour la durée que vous aurez décidé ... ou que vous supporterez ...

Parce que le choc thermique va être rude !!!:spiteful:

De l'insouciance ? Non, au contraire, on ne part pas la fleur au fusil et les mains dans les poches.

Rien que la procédure va vous prendre du temps et de l'argent, l'insouciance n'y a pas beaucoup de place.

Il faut surtout de la volonté et surtout celle de franchir le pas, de tout quitter, de partir en se disant que quand ça ira mal, il n'y aura pas les potes et la famille qui seront là dans les 10mn.

Bien y réfléchir, tout peser, s'informer, etc ... avant de se lancer pour de bon.

Je te conseille de faire la simulation en ligne pour voir, déjà, si vous êtes "acceptables" pour le CSQ.

Posté(e)

Merci pour la réponse.

En fait, si on part, ça n'est évidemment pas sans rien, plutôt avec un montant à six chiffres. Le plus difficile quand on va sur le site d'immigration, c'est d'arriver à comprendre dans quel sens il faut prendre les choses. D'abord trouver le boulot de France, est-ce utopique ?On a fait la simulation en ligne et à priori, on passe tous les deux, le but étant de pouvoir travailler tous les deux.

  • Habitués
Posté(e)

La première chose, maintenant que le test en ligne vous dit que c'est faisable pour vous, c'est de s'assoir et de réfléchir.

Il faut que vous mettiez bien au clair ( noir sur blanc eventuellement) les pourquoi et les comment.

Ce que vous quittez / ce que vous attendez

Les pours et les contres de votre situation en France, et les pours et les contres envisagés pour votre situation ici.

Vos accords / vos désaccords sur vos attentes respectives ...etc...

Une fois tout cela au net, reste l'administratif : dossier CSQ avec tous les papiers à rechercher, puis dossier du fédéral ( avec d'autres paperasses), puis visite médicale (VM), puis le grand saut.

Pour compléter ce que dit Baker et Hattaway, il faut quand même un petit grain de folie : un peu de "lacher prise".

À tout peser, c'est sur qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras...Et à ce compte là, personne ne ferait raisonnablement le saut, sauf ceux dont la vie commence....Mais pour quelqu'un de déjà installé dans sa vie avec boulot, maison, et enfant, c'est un départ à l'aventure quand même. Il faut vraiment en avoir le goût. Tout n'est pas forcément rationnel, là dedans . L,envie et l'espoir jouent un grand rôle aussi.

Informez-vous, discutez, et jaugez sérieusement vos capacités mutuelles à vivre et accepter un changement de vie tel qu'une immigration. Après, ce sera à vous de voir....

Bon courage.

  • Habitués
Posté(e)

à moins d'avoir des métiers à forte demande, il ne faut pas trop compter sur le fait de trouver du travail à distance. les employeurs veulent quelqu'un rapidement et non pas plusieurs mois après.

  • Habitués
Posté(e)

Déjà, connaissez-vous le Québec? Y êtes-vous déjà venus? Ce serait peut-être la première chose à envisager. Et pour bien faire, organiser un voyage de reconnaissance entre novembre et avril, en évitant la période des fêtes. Vous auriez ainsi une vraie vision du Québec, et pourriez vous renseigner sur le marché du travail (c'est pour cela que je vous dis d'éviter Noël/jour de l'An, beaucoup de monde est en vacances).

Posté(e)

Pour faire le pour et le contre de quelle manière vous y êtes vous pris ?

On est tellement dans cette optique en ce moment, qu'on a l'impression de n'y voir que des avantages. Mais on a bien conscience que ça ne peut être complètement le cas.

Vers quel type de résident nous conseillez vous d'aller; en gros demande d'immigration hors Québec, ou travailleurs qualifiés sélectionnés par le Québec ?

C'est la première fois que je vais sur un forum et j'ai vraiment plein de questions.

Encore merci à tous

Posté(e)

Mon mari y est allé à l'âge de 10 ans :rolleyes: , moi jamais. Je m'étais abonnée à un magazine Esprit Québec ou destination Québec , quelque chose comme ça.

Aujourd'hui c'est une lassitude du boulot, nous sommes tous deux travailleurs et malheureusement peu reconnus par le système. Mon mari a vécu trente ans à Paris et moi huit. Le froid canadien on ne le connaît pas donc impossible de dire si supportable ou non.

  • Habitués
Posté(e)

C'est vrai qu'Isseo n'a pas tort sur ce petit grain de folie.

J'imagine que l'envie de partir correspond aussi à la "middle age crisis" et on se demande si, bien installé dans nos vies, nous pouvons à 40 piges refaire sa vie et améliorer l'avenir de nos enfants. C'est naturel.

J'ai un conseil Simpau, si vous êtes propriétaires. Ne vendez pas tout pour partir !

Mettez votre bien en location et conservez-le jusqu'à ce que vous rentriez ou bien que vous décidiez de rester, pour acheter quelque chose ici.

C'est comme pour vos boulots. Si vous pouvez vous mettre en disponibilité ou bien prendre une année sabbatique, faites-le.

Toujours se garder un plan B.

Pour le pour est le contre, une bonne vieille liste des familles avec quatre colonnes : Pour/Contre France - Pour/Contre Canada. Il faut se projeter dans l'avnir aussi avec ce qu'on fera l'année prochaine, dans 5 ans, dans 10 ans, etc ...

Quels seront mes recours si ça plante ?

Quelles sont mes chances de progression dans la vie (pro et privée) ?

Pour le temps, prépares-toi au pire ... comme ça tu ne seras ni surprise ni déçue !

Vigneault dit que son pays n'est pas un pays, c'est l'hiver et mes collègues de boulot, québécois, arrivent même à en avoir marre ...

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour la réponse.

En fait, si on part, ça n'est évidemment pas sans rien, plutôt avec un montant à six chiffres. Le plus difficile quand on va sur le site d'immigration, c'est d'arriver à comprendre dans quel sens il faut prendre les choses. D'abord trouver le boulot de France, est-ce utopique ?On a fait la simulation en ligne et à priori, on passe tous les deux, le but étant de pouvoir travailler tous les deux.

Vous avez l'air d'être bien en France! Pourquoi immigrez-vous si ce n'est pas indiscret?dry.gif

  • Habitués
Posté(e)

Oui, la bonne vieille liste !!!!

Pour les contres, vous pouvez mettre les inconnus : comment vous voyez vous surmonter le froid, l'isolement par rapport aux fêtes de famille, l'éloignement, la baisse de votre pouvoir d'achat des premiers temps, l'insécurité de devoir rechercher du boulot sans chomage, de devoir restreindre vos loisirs, votre mode de vie, à l'arrivée, le moral de vos enfants quand copains, cousins et grands parents leur manqueront, le possible retour aux étude pour l'un de vous ou tout les deux : quand, pourquoi, comment ?....Ce genre de choses.

Pour certains, ce n'est pas un problème, pour d'autre, c'est une montagne !

Lisez les bilans des uns et des autres, remontez dans les archives du forum : ça vous donnera une idée des choses à vivre.

Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il est rare pour une famille, que tout aille vraiment au mieux dès le début. On passe par des phases difficiles et déprimantes d'angoisse, d'insécurité ( financière surtout), de cafard, de regrets, voir de remord. Tout cela est surmontable ( nous l'avons fait!) avec le temps, mais demande une bonne dose de motivation. Il faut parfois se rappeler concrètement ce qui nous a poussé à faire ce choix, et s'y accrocher comme à une bouée de sauvetage, jusqu'à ce que le calme revienne. C'est pourquoi, il faut une motivation solide et partagée pour mettre toutes les chances de réussite de son coté.

Posté(e)

On se réveille un matin et on se dit qu'on ne se sent pas accomplit.

Oui nous ne sommes pas à plaindre mais je crois que j'ai en moi le petit grain de folie dont parle qu'Isseo. Envie d'un autre projet professionnel, d'un changement de vie, culturel, se dire qu'on va apporter autre chose à nous et aux enfants. (9 et 12 ans). J'ai aujourd'hui le sentiment que la France ne nous apporte plus ce qu'on serait en droit d'attendre. Avant nos parents à la quarantaine pouvaient envisager l'avenir de leurs enfants. Aujourd'hui classe moyenne, il semble que tout devienne de plus en plus dure. Tout est sclérosé. Travailler plus oui mais faudrait -il qu'on arrive à gagner plus !!!

L'idée du travail au canada semble bien différent de la France. L'évolution semble être dans le changement. En bref, c'est dure !

Posté(e) (modifié)

J'entends bien le fait qu'il faut qu'on soit sur la même longueur d'ondes tous les deux afin d'être le plus fort possible face aux évènements.

L'administration dans sa globalité est-elle complexe par rapport à la France (impôts, Etc...)?

Une somme à six chiffres vous semble -t -elle suffisante pour faire face et si oui combien de temps ?

Modifié par SIMPAU
Posté(e)
On se réveille un matin et on se dit qu'on ne se sent pas accomplit.

Oui nous ne sommes pas à plaindre mais je crois que j'ai en moi le petit grain de folie dont parle qu'Isseo. Envie d'un autre projet professionnel, d'un changement de vie, culturel, se dire qu'on va apporter autre chose à nous et aux enfants. (9 et 12 ans). J'ai aujourd'hui le sentiment que la France ne nous apporte plus ce qu'on serait en droit d'attendre. Avant nos parents à la quarantaine pouvaient envisager l'avenir de leurs enfants. Aujourd'hui classe moyenne, il semble que tout devienne de plus en plus dure. Tout est sclérosé. Travailler plus oui mais faudrait -il qu'on arrive à gagner plus !!!

L'idée du travail au canada semble bien différent de la France. L'évolution semble être dans le changement. En bref, c'est dure !

On se plaint toujours et on aspire toujours à mieux. C'est bien naturel. Immigrer c'est aussi beaucoup de travail pour seulement retrouver son niveau de vie passé (si on y arrive). Mais parfois, le fait d'immigrer pousse les gens à se bouger et faire ce qu'ils n'osaient pas faire en France. A toi de voir si c'est bien ça dont tu as besoin. Un voyage au Québec me semble déjà indispensable pour dissiper l'image de carte postale. Puis bien se renseigner sur son employabilité en étant réaliste.

Posté(e)

Bouger avec des enfants nous fait réfléchir bien plus je pense ! Maintenant, effectivement, il faut avoir un minimum de certitudes. Le boulot, ou plutôt le secteur d'activités possible. Ne pas partir sans rien comme on le disait plus haut. De plus, le niveau de salaire moyen au Québec semble être à peu près équivalent à celui en France. Donc pas grand chose à perdre, plutôt de bonnes à gagner. Après en effet, notre envie est d'aller plus dans les terres par la suite mais seulement lorsqu'on sera bien "acclimatés".

Posté(e)

Je viens de faire le test de potentiel d'intégration, je n'ai que le profil, l'âge qui semble d'un an poser problème

  • Habitués
Posté(e)

Sauf exeption, il faut s'attendre à faire un "saut dans le vide". Ce n'est pas parce que les salaires moyens s'équivalent que ça gomme les difficultés.

Pour trouver un job ( un vrai, pas une jobine) on compte entre 6 mois et un an. Donc, entre toucher un salaire moyen en France aujourdHui et devoir galèrer 6 mois pour toucher un salaire moyen au Québec, demain, c'est à bien y réfléchir....

Pour certains secteurs, ça va plus vite, pour d'autres moins.

Pour nous, notre niveau de vie a d'abord baissé significativement, avant de remonter. Mais le temps que tout cela se mette en place, l'inquiétude est là et c'est parfois dur à vivre et à faire vivre aux siens.C'est cela qu'il faut prendre en compte et accepter pour vivre l'aventure.

En France, actuellement, vous semblez vivre dans une certaine "sécurité", même si l'avenir vous semble plombé.

Ici, à l'arrivée, c'est le présent qui semble plombé, et l'avenir meilleur.

Il est rare que l'on puisse faire l'économie de ces moments de stress, de recherche d'emploi, d'argent qui sort ( vite) et qui met du temps à rentrer. Il faut s'y préparer pour l'affronter avec sérénité.

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour la réponse.

En fait, si on part, ça n'est évidemment pas sans rien, plutôt avec un montant à six chiffres. Le plus difficile quand on va sur le site d'immigration, c'est d'arriver à comprendre dans quel sens il faut prendre les choses. D'abord trouver le boulot de France, est-ce utopique ?On a fait la simulation en ligne et à priori, on passe tous les deux, le but étant de pouvoir travailler tous les deux.

Vous avez l'air d'être bien en France! Pourquoi immigrez-vous si ce n'est pas indiscret?dry.gif

Evidemment je ne vais pas répondre à la place de SIMPAU, mais je nous retrouve un peu dans leur "profil".

Parfois on ne fuie rien, on a juste une envie "d'autre chose".

Je pense que c'est aussi une force pour une immigration réussie. C'est un peu comme la différence entre un besoin et une envie.

De notre côté on a une folle envie de partir, mais rien ne nous fait fuir de France.

Donc si vraiment ça ne se passe pas bien là bas (je ne parle pas du premier coup de blues) et bien on sait qu'on a la possibilité de revenir. Au moins on aura essayer.

Nous regretterions plus de ne pas essayer que de nous planter.

Posté(e)

Merci Deblou !

Par quoi avez vous commencé ? Quelle réaction a eu la famille ?

Partez vous avec beaucoup d'argent de côté.?

C'est effectivement une lassitude du quotidien ici, et l'envie du rêve canadien, d'une vie nord américaine qui semble être plus propice aujourd'hui à une évolution que celle que nous avons en France maintenant. Un apport culturel pour nous et nos enfants .

Posté(e)

C'est vrai qu'Isseo n'a pas tort sur ce petit grain de folie.

J'imagine que l'envie de partir correspond aussi à la "middle age crisis" et on se demande si, bien installé dans nos vies, nous pouvons à 40 piges refaire sa vie et améliorer l'avenir de nos enfants. C'est naturel.

J'ai un conseil Simpau, si vous êtes propriétaires. Ne vendez pas tout pour partir !

Mettez votre bien en location et conservez-le jusqu'à ce que vous rentriez ou bien que vous décidiez de rester, pour acheter quelque chose ici.

C'est comme pour vos boulots. Si vous pouvez vous mettre en disponibilité ou bien prendre une année sabbatique, faites-le.

Toujours se garder un plan B.

Pour le pour est le contre, une bonne vieille liste des familles avec quatre colonnes : Pour/Contre France - Pour/Contre Canada. Il faut se projeter dans l'avnir aussi avec ce qu'on fera l'année prochaine, dans 5 ans, dans 10 ans, etc ...

Quels seront mes recours si ça plante ?

Quelles sont mes chances de progression dans la vie (pro et privée) ?

Pour le temps, prépares-toi au pire ... comme ça tu ne seras ni surprise ni déçue !

Vigneault dit que son pays n'est pas un pays, c'est l'hiver et mes collègues de boulot, québécois, arrivent même à en avoir marre ...

:thumbsup: j'aime votre réponse.

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