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Ben... il n'en avait jamais acheté avant, au Québec? On en trouve chez plein de producteurs en Montérégie et en Estrie. Hey Zogu, je veux pas être méchant, mais c'est juste que 80% des Québécois ne savent pas ce que sont des rillettes... Et qui plus est, la plupart des gens n'achètent jamais rien directement au producteur. Si y'en a pas au supermarché, y'en a pas tout court ! L'autre jour au bureau, on m'a demandé comment je faisais pour préparer de la semoule de couscous... Quelques jours plus tard, du canard, que j'avais fait cuire au four et qui se trouvait dans mon lunch, a créé tout un émoi dans la cuisine du boulot... Redflag

Ben c'est au Nord non ? Redflag

Je viens d'arriver au boulot, et le grand stationnement est verglacé.... Arrivant là-dessus à quoi, 15-20km/h j'ai du mettre 20 m pour stopper le véhicule. Au bureau tout le monde a peur de se faire emboutir son char, et certains ont failli taper d'autres chars sur le stationnement. Une fois sorti du véhicule, les 20 m à parcourir sont pas faciles faciles... Ma technique est la plus commune : les petits pas de vieillard... garder le pied le plus à plat possible. :glups: Redflag

Mon clavier a fourché je voulais parler de "géographie" et non "d'histoire et géographie". L'histoire est enseignée effectivement, mais la géographie autre que celle du Canada... (?) Redflag

Je me suis fait la même réflexion.... Sinon j'ai été surpris par l'accent et le vocabulaire du français: rien de québécois là dedans! C'est assez impresionnant au bout d'autant de temps. Mais il a l'air très heureux, donc pas de soucis! Les autres témoignages étaient intéressants également, bien qu'ils soient plus éloignés de moi puisqu'il concernaient des minorités visibles. J'ai juste eu du mal avec la chanteuse haïtienne qui m'a donné la désagréable impression d'être plus là pour faire de la pub pour ces chansons qu'autre chose. Même si son histoire est très certainement vraie, j'ai trouvé qu'elle en rajoutait un peu, notamment quand elle dit: "Le fait qu'il n'y ait que 3 ou 4 enfants noirs dans une école, c'est du racisme." C'est certain qu'il n'y a pas de mal à garder son accent. Simplement, on peut se poser la question de comment fait-il pour n'avoir aucune expression québécoise dans son parlé après 35 ans au Québec ??? J'ai une amie toulousaine qui réside en région parisienne depuis une dizaine d'année et son accent du sud s'est bien assagi, en plus de prendre quelques intonations parisiennes. Ça me semble assez inévitable, et elle n'est pas un cas isolé. Je crois que notre gars cultive tout simplement son accent français et son vocabulaire exclusivement français ! Est-il vraiment heureux pour passer dans une émission où l'on parle de racisme, même s'il n'a pas parlé de racisme anti-français, mais de malentendu ? Redflag

Quelques réponses ironiques ont fusé car le terme "défaillant" a été employé et est un adjectif très fort. Défaillant signifie "qui fait défaut". Je doute que le système éducatif Québécois fasse défaut, même s'il n'est pas parfait. Pour moi ses lacunes sont en gros les mêmes que celles citées par Zogu et Cherry : niveau général du français, histoire et géographie, toutes choses corrigibles par papa et maman à la maison. Côté épanouissement de l'enfant/l'ado/le jeune adulte : à peu près 100% des témoignages que j'ai recueillis penchent en faveur du Québec, et de loin. Redflag

Tout un récit ! Et une belle histoire de vie ! Redflag

Salut, C'était intéressant. On a eu un Français qui a l'air un peu stressé tout de même, ou plutôt renfrogné, les histoires de "maudits Français" lui pèsent. Fait assez ahurissant, en 10 minutes d'entrevue, pas un seul mot de vocabulaire québécois n'est sorti de sa bouche... et il est au Québec depuis 1969. Enfin, celui-là c'est un vrai, estampillé cocorico, qui porte encore l'imperméable beige... Mais il avait pas l'air si malheureux que ça. Je laisse aux autres forumistes le soin de raconter les autres témoignages, intéressants, dont une incroyable histoire de racisme, qui a été sanctionnée par le gouvernement (?) ou la commission des droits de la personne du Québec, je sais plus. Redflag

Pour ajouter à ce qui a été dit plus haut : les cartes INTERAC ne sont pas des cartes VISA ou MasterCard. Tu peux quand même payer par INTERAC chez la plupart des commerçants en Amérique du Nord. C'est simplement le moyen pour payer immédiatement un achat sans utiliser un chèque (refusé presque partout) ou du cash. La somme dépensée est débitée immédiatement du compte, pas de délai. On fait un code comme avec une carte française. Les opérations avec la carte INTERAC sont payantes. Les banques offrent des forfaits de plusieurs opérations (15, 30, 50...) par mois. Les cartes de crédit (VISA ou MasterCard, Amex) sont séparées, pas de code au paiement mais une signature. Le compte est séparé du compte principal, et est à payer tous les 30 jours comme une facture. Les opérations sont gratuites, donc il peut être intéressant pour un gros magasineux de tout payer ou presque avec une VISA et de régler le solde en une seule opération chaque mois ou quinzaine... Dépendamment de comment vous gérez vos bidous Redflag

Assez d'accord avec ça. Pour des gants froid extrême (ou des mouffles), c'est sûrement mieux ici aussi. J'ai trouvé des mouffles chez MEC y'a deux ans avec une membrane gel qui coupe le froid de façon assez incroyable. Avec un petit sous-gant fin (liner), on affronte le froid extrême sans problème pour une bonne ballade hivernale. Pour ce qui est des polaires, celles d'ici sont exactement les mêmes que celles vendues en France. Une polaire n'est pas un manteau, c'est juste un chandail/veste plus chaude, et personne ne sort avec juste ça sur le dos quand il fait -17 comme ce matin... Pour résumer : pour le froid extrême (-15 et bien en dessous) et le manteau d'hiver, je donne ma préférence aux vêtements vendus au Québec. Pour moins frette, les vêtements vendus en France font parfaitement l'affaire. Quand je vais en France, je magasine toujours chez Décathlon, et si on prévoit de dépenser pas mal (175 euros et plus), on récupère la TVA car non résident... Si les articles achetés sont déjà soldés, méchante bonne affaire en perspective. Côté équipement aussi, il y a parfois des écarts importants de prix. J'ai l'impression que pour le ski c'est très cher ici. En tout cas bâtons de ski/marche, raquettes à neige, sac à dos, l'équipement de plein air en général est souvent cher au Québec. Redflag

Salut la gang, Juste pour ajouter mon grain de sel : les soldes Décathlon valent le coup... Les produits techniques sont vendus très chers ici, et à moins d'acheter à -50%, ce qui est possible, mais pas facile (trouver le produit qui plaît, la bonne taille...), ce sera plus cher au Québec... Ça vaut même le coup pour des chandails laine/acrylique que l'on peut porter tous les jours. Redflag

L'être humain est ainsi fait : il n'est pas toujours généreux de nature et il lui faut une carotte pour avancer. N'élève-t-on pas nos enfants comme ça ? Une augmentation de salaire n'est elle pas un incitatif à faire plus et mieux pour la plupart des gens ? Malgré ça, je crois que le système du pourboire à ajouter est un bon système car il garantit au client que le service sera bon dans la plupart des cas, et s'il ne l'est pas, le client peut le faire savoir en laissant peu ou pas de pourboire. Le raccourci "au Québec, tout se paye, même le sourire" est vraiment cynique, surtout de la part de Français obligés à toujours payer 15% de service dans les cafés et restos Français. On pourrait écrire : "En France, tout se paye, même l'absence de sourire"... Redflag

L'Actualité n'est-il pas un magazine fédéraliste ? Redflag

Salut, Oui et non ! Le hic c'est qu'il y a deux DEC au Québec, bien différents. - Le DEC général est l'équivalent du lycée, dure deux ans, et se fait après votre secondaire 5. Ensuite vous pouvez entrer à l'université. - Le DEC technique est l'équivalent d'un lycée + BTS/DUT et se fait en 3 ans après le secondaire 5. On pourrait penser que ça équivaut à un "bac+1" français et que les Français sont désavantagés en se voyant donner un DEC comme équivalent d'un BTS/DUT. C'est vrai dans une certaine mesure car un Français titulaire d'un DUT peut continuer en licence en France (avec un bon dossier, plus difficile pour le titulaire d'un BTS) alors qu'ici il faut repartior en 1ère annnée de fac. Mais l'équivalence est aussi basée sur le nombre d'années de scolarité, et les Québécois font une année de plus de primaire. Au total donc 14 années d'études pour un DEC technique, également 14 années d'étude pour un BTS, et logiquement 13 années pour un DEC général. Précisons aussi que le titulaire d'un DEC technique peut entrer à l'université, mais en 1ère année. À voir si quelques cours ne peuvent pas lui être crédités. Redflag

Salut, Je suis le conjoint de Natauquébec. Les ponts, c'est effectivement l'enfer, sauf un. En fait je suis plus à 50 km de mon boulot que 40km. Le trafic commence à pogner une fois proche du boulot, donc le 30 minutes sans trafic se transforme en 35 à 45 minutes, dépendamment des jours. Le soir c'est 40 minutes max. Vue la distance parcourue, ces temps sont excellents et font saliver les collègues qui arrivent de pas loin de Laval et qui mettent le même temps, ou de plus loin (Rive-Sud) et qui mettent plus d'une heure chaque jour... Ce pont non saturé pour accéder à l'île de Montréal est le pont de l'île-aux-Tourtes. Voir ce lien pour une comparaison des ponts à l'heure de pointe. Regarde vers 14hheure française. Le pont de l'île-aux-Tourtes est loin du centre-ville de l'ile de Montréal (35-40 km), ce qui explique qu'il soit libre d'accès. De plus, il dessert une faible population située à l'ouest de Montréal. Comparativement à Laval (au nord de Montréal), à la rive-nord (au nord de l'île de Laval) ou à la rive-sud, moin coin est désert. En revanche on a tous les camions qui arrivent de Toronto (sur la 20), et quand je rejoins la 40 à la hauteur de Vaudreuil-Dorion, ceux venant d'Ottawa, mais cela ne pose pas de problème. De plus, le jour où le contournement de la 30 sera fait (en 2195 ?), les camions allant au-delà de Montréal ne passeront plus sur l'île de Montréal. L'est de Montréal (Repentigny-Terrebonne-Le Gardeur) est également saturé, le pont de la 25 devrait être doublé, mais je ne sais pas si ça va être fait. L'accès que j'utilise est ok si tu travailles dans l'ouest de l'ile de Montréal (Ville-Saint-Laurent/Côte-vertu), sinon, ça fait vraiment loin. S'il fallait que je travaille au centre-ville ce serait entre 1h et 1h15 de voyagement... sans tempête de neige. Quelqu'un qui travaille sur la rive-sud pourrait aller s'établir bien plus au sud, vers St-Jean sur Richelieu par exemple, sans que ça soit trop long. Même chose au nord, quoique la 15 devient saturée même le week-end, stations de ski des Laurentides obligent... Redflag

Salut, J'ai voyagé avec Air Canada une bonne vingtaine de fois entre juin 2004 et juin 2005. J'ai fait un vol transatlantique vers Paris. Les autres étaient des vols vers : Toronto et Halifax surtout, Winnipeg, Saint-John Nouveau brunswick, London Ontario. Aucun problème mécanique sur tous ces vols, sauf une fois un bug électronique de l'A320 dont l'ordinateur semble capoter quand il y a de fortes rafales de vent au sol (et qu'on est encore au sol). Il a fallu "booter" plusieurs fois et refaire de longues listes de vérifications avant de pouvoir partir; 1 heure de perdue. Quelques retards avec les vols au départ de Toronto, mais rien de sérieux. En aviation, c'est souvent "la faute à pas de chance". J'ai pas mal voyagé avec KLM dans les années 1990. Jamais eu aucun problème mécanique. En 2004, je suis allé à Amsterdam avec eux, et au retour, on a poireauté des heures sur un bout de tarmac, sans clim, portes entr'ouvertes pour aérer, sans savoir si on allait pouvoir réparer un moteur. Finalement, au bout de 7 heures d'attente dans l'avion, on est parti.... quasiment à l'heure à laquelle on devait arriver. Avec Air France, à une époque c'était grève sur grève. Le problème est maintenant réglé et la compagnie semble avoir fait des progrès en terme de service. Toutes les compagnies ont leurs mauvaises surprises, peut-être que certaines en ont plus que d'autres à certain(e)s moments/époques. Dernièrement un B777 d'Air France a détruit son moteur en vol alors qu'il faisait un retour d'Asie. Déroutement et atterrissage en Sibérie sur un seul moteur. Les passagers sont repartis le lendemain avec un autre avion envoyé depuis Paris. Sans parler de Toronto, où deux téméraires ont quand même voulu poser le taxi à mi-piste dans des conditions pas faciles, faciles... Redflag

Salut, Même réponse que Bunny (je suis issu de la recherche scientifique également). Elle ne serviront peut-être pas, mais elles seront là au cas où. Je ne me souviens plus bien si pour mon premier emploi j'en avais fourni une de mon supérieur hiérarchique direct, mais j'avais fourni ses coordonnnées comme référence. Et... il a été contacté très vite par courriel entre mon entrevue et mon embauche. Je l'ai su plus tard : en discutant, la secrétaire m'avait communiqué sa surprise de voir la réponse de mon ancien boss écrite dans un anglais parfait ... Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'il avait passé 25 ans aux États-Unis Redflag

Je pense que ça ne peut que compter ! Dans ton cas ça me semble encore plus pertinent car ce n'est pas un service classique, et ça me paraît une véritable expérience, qu'on la qualifie de stage ou de professionnelle. Je pense que TOUT compte. Quand j'ai fait ma demande, je n'avais à peu près jamais travaillé à temps plein en tant que salarié, sauf peut-être un été (jobine étudiante). Toute mon expérience professionnelle était constituée de trois stages de 2, 8 et 10 mois, d'un service militaire de 10 mois dans l'armée de l'air et d'une jobine à temps partiel de 4-5 mois au moment de la demande (effectuée en même temps que mon dernier stage...). Redflag

Si tu es propriétaire, non ? Sinon, me semble que je l'ai jamais fait. Pour le logement, une adresse temporaire peut suffire (connaissance, auberge) où faire envoyer ta carte NAS, si tu as confiance en la personne évidemment.. Redflag

Salut la gang, Pas sûr de ça. Il me semble que mes stages, tous effectués en labo de recherche publique et suivant une convention avec l'université, ont été pris en compte lors de mon évaluation. Enfin, je cumulais 18 mois de stage, ce qui est bien plus que les 6 mois d'expérience requis aussi, plus une jobine à temps partiel, et tout ça date de 1998. En tout cas j'ai eu mon CSQ sans entretien. Nat, je ne crois pas que les stages comptent pour moitié. Redflag

Je dirais que le comportement des conducteurs au Québec s'est dégradé ces dernières années, le tuning aidant... A contrario, j'ai été surpris de l'amélioration en France, ultra-répression (radars automatiques) oblige... Mais encore une fois, le collage au cul n'est pas l'apanage des Québécois, loin de là ! Je me souviens très bien de l'époque ou quand tu doublais à 140-150km/h en France dans les années 90, il y avait toujours une BMW lancée à 180km/h qui te fonçait dessus... Même chose sur les nationales pour te dépasser en haut d'une côte... Quant au coup de frein dans ce cas, tu fais la preuve de ton mauvais comportement, que tu attribues toi-même à tous les Français... Pas de quoi être fier... Le genre de réflexions que l'on peut trouver sur un autre forum : paranoïa totale, affirmation infondée, qui contstitue l'exception. En fait, tu continues juste tes mauvais habitudes françaices et les justifies sur le dos de la mauvaise conduite des Québécois... Chapeau ! :dodotime: Redflag

Autre solution : trouver un chauffeur qui accepterait de louer un camion à son nom et utiliser le camion pour l'examen de conduite. La location sera peut-être moins chère... Redflag

Je veux bien te laisser mettre ce petit problème sur la liste des "inconvénients" à vivre au Québec. Quant à moi, il ne m'empêche pas de dormir. Redflag

300 millions de nord-américains vivent avec depuis des lustres. Il n'y a pas "d'arnaque", enfin, il en apparaît une quand on a été "formaté France", avec le tout-inclus-service-compris (mais non fourni ou mauvais ). Il y a des raisons aux prix affichés sans taxes. L'une d'elles est que la taxe de vente diffère selon les États aux États-Unis et selon les Provinces au Canada. Dans certains coins des États-Unis, il n'y a même pas de taxes sur les produits de consommation ! Si le prix était affiché "tout inclus", il serait difficile de comparer si ça vaut le coup d'aller acheter ton super cinéma maison dans la ville voisine d'un autre État/Province... Donc... faut s'habituer à majorer de 33% en gros tout repas au resto pour avoir une idée du prix final. Redflag

Oui, certains chefs ne font pas vraiment beaucoup plus que le temps prévu. Et quand ils s'en vont à 17h30 par exemple, ils te demandent ce que tu fais encore là si jamais tu y es... Redflag