Redflag
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Salut tchpub (tout un pseudo à prononcer ! ) Pas de panique ! 34% d'impositon sur un salaire de 26000$ c'est très exagéré. Les impôts ont pas mal baissé ces deux dernières années. D'après mes fiches de salaire, il faut gagner 42000$ par an pour atteindre 32-33% d'imposition combinée (féd+provincial+cotisation retraite et chômage). Toujours d'après mes fiches de salaire, j'étais taxé à 29% pour un salaire de 27500$. Aujourd'hui ce taux serait sûrement réduit à 27 ou 28%. Avec un salaire de 26000$ tu ne paieras probablement pas plus de 26-27% d'impôts. Dernier point, l'idée du "bracket" ou de "tranche" est fausse : c'est méconnaître le système de calcul des impôts, qui est proportionnel (mais non linéaire) au revenu. On ne risque donc pas, par exemple, de payer 30% d'impôts pour un salaire X et subitement, de devoir payer 33% d'impôts pour un salaire X+500$. Redflag, comptable à ses heures
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Salut la gang, En effet difficile de jurer fidélité et allégeance à la Reine ET à sa descendance ! Et comme j'ai eu droit à la séance en question, j'ai fait du "play back" Redflag
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Euh....Je connais un bon psy, dans un bon hôpital... Redflag
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Salut Kotik, Aussi "écolo" soit-elle la vision que l'on a du Canada, elle est justifiée dans certains cas et franchement pas dans d'autres. Dans le cas du biodiesel, l'Amérique du Nord est d'une manière générale très en retard par rapport à l'Europe, et notamment par rapport à l'Allemagne et... la France ! Toulouse fait rouler des bus au biodiesel depuis peut-être 10 ans. Elle a été pionnière dans ce domaine. Paris a au moins 25% de ses bus qui roulent avec ce carburant, Bordeaux atteint les 100%. Et ici... on en est encore aus stade expérimental. Bon si on regarde dans les détails, les choix technologiques sont légèrement différents, mais le but est le même : consommer moins de pétrole, réduire les émissions polluantes. À noter que pour l'instant, le biodiésel n'est pas encore vraiment bio, puisqu'il s'agit d'un mélange de 95% de Diesel (quand même!) et 5% de biodiésel (lui 100% bio) en France, à cause d'une loi qui protège les pétrolières. Des essais faits par l'INRA ont déjà montré la validité de mélanges à 30-40% de biodiesel. Évidemment, reste à changer la loi. À Montréal, cette proportion varie entre 5 et 20% de Biodiésel. Redflag
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Salut la gang, Comme je l'ai déjà écrit lors d'une discussion animée sur la nécessité ou pas d'un voyage de reconnaissance, je n'en ai pas fait. En fait, comme je travaillais chez McDo avant de quitter la France (Bové ne m'avait pas proposé de place d'arracheur de patates dans ses champs ), j'allais régulièrement faire un tour dans "le frigo négatif" du McDo, qui affichait -20°C, plus un bon facteur vent, histoire de m'acclimater Bon.. plus sérieusement, les autres ont donné d'excellents conseils : visiter d'autres villes que Montréal (je craque pour Sherbrooke et sa région, les Cantons de l'Est), parler aux gens. Moi je suis un grand timide qui se soigne, ce qui me rend un peu sauvage quand je connais pas les gens, mais les Québécois ont le contact initial facile ! Il est courant que quelqu'un qui vient d'emménager aille spontanément voir ses nouveaux voisins pour jaser de tout et de rien. L'hiver. Pourquoi pas un voyage en hiver, au moins tu verras ce que c'est...et le billet sera sûrement moins cher vers la fin janvier ! C'est à ce moment que les températures sont les plus froides. Au fait, loger dans un B&B serait un bon point de départ car au moins tu aurais un premier québécois avec qui jaser et à qui poser des questions pour ci ou pour ça. Redflag B)
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Salut Baloo, Apparemment tu travailles fort, comme on aime dire ici 13.25$/heure pour un début par une agence de placement, c'est très bon, surtout que y'a pas d'appels à froid ! Ça, ça veut dire 15-16$ de l'heure si tu es embauché par Bell à un moment donné, sans compter les avantages sociaux. Les horaires... dès qu'on travailles dans le service à la clientèle, les horaires ne sont pas toujours faciles, c'est la game comme on dit ici. Tu peux toujours trouver un emploi de jour 9h-17h à 8$ de l'heure... Je triais le courrier au Canadien National (les trains) à ce tarif en septembre 1999. Au fait, je voudrais quand même interpeller le monde sur le fait que Baloo vient d'arriver et qu'à force d'entrevues et de travail, eh bien, il a 5 offres d'emploi en même temps ! OK on ne parle pas de job à 50000$ mais même pour une première job, n'est-ce pas génial ? Qui, sur ce forum, ayant vécu France, a eu 5 offres d'emploi à peu près en même temps ? Et parmi vos amis ou votre famille ? Je suis à peu près certain de la réponse... Vous avez devant vous le résultat de la dynamique nord-américaine : même si on entend de bonnes et de moins bonnes nouvelles de l'économie, on a un nouvel arrivant à Montréal qui a reçu 5 offres d'emploi ! Red B) flag
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Salut la gang, Dernier détail Denis : attention aux plafonds de retrait avec des cartes Visa/MC d'Europe. Les plafonds valides en France ne le sont pas toujours en Amérique. J'en ai fait les frais lors de mon arrivée, avec une limite de retrait de 3000 FF par jour en France soudainement transformée en 500$ par semaine une fois au Québec ! Même chose pour les achats : les cartes bleues Visa/MC à débit immédiat ne sont pas de vraies cartes de crédit et la limite d'achats était soudainement tombée à 500$. Et ne comptez pas sur un coup de fil à Visa en France pour tenter de faire bouger les choses, ils vous renvoient à votre banque.... qui vous renvoie à Visa. Il faut vraiment voir son banquier à l'avance pour régler ce problème, et par exemple faire passer sa carte en débit différé. Redflag
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Salut Waga et Denis, Dès qu'on change une devise pour une autre on paye des frais de change proportionnels à la somme changée car inclus dans le taux de change (d'où la différence de valeur d'une monnaie à l'achat et à la vente, il me semble). En plus de ces frais invisibles, il y a des frais "d'opérations" qui sont fixes et très variables d'une banque à l'autre : dans ton cas tu as payé 50 euros pour un chèque de banque. Personnellement j'envoie de l'argent par ce moyen en France pour rembourser un prêt étudiant et cela me coûte 5$ à chaque fois ! Denis semble privilégier le virement avec un faible coût de 13 euros. De mon côté, un virement me coûte au moins 25$CAN ici, ensuite ma banque française qui voit arriver une devise étrangère rajoute encore 27 euros (!) sans parler de l'extrême lenteur (2-3 semaines) du virement. J'ai toujours plus vite fait avec la combinaison chèque+envoi postal+encaissement qui prend une semaine max. Il me semble que pour une somme moyenne (genre 1000 euros), les chèques de voyage peuvent être une bonne solution : protégés contre le vol, et je crois qu'on ne paye pas de frais quand on les échange contre de l'argent dans une banque (à vérifier). De plus, quand on est titulaire de certaines cartes Visa, on ne paye pas de commission pour se les faire établir. En tout cas, les frais imposés sont très variables selon la banque, le type d'opération bancaire, ce qui ne nous simplifie pas la vie ! Red flag
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Salut Baloo, Allez fais pas la tête sur les horaires, au moins t'as une job, et sûrement 15$ de l'heure mini, ce qui est nettement mieux que de trier les colis pesants de UPS à 9$ de l'heure dans un entrepôt non climatisé (testé pour vous !). Un emploi chez Bell, dans ta situation, à mon avis, ne se refuse pas car cela te fera une sérieuse référence. T'as juste à dire à Fido que Bell t'a embauché : ils comprendront, eux aussi fonctionnent selon le "premier arrivé, premier servi" ! Est-ce du service à la clientèle uniquement ou bien de la vente au téléphone ? S'il y a de la vente, une raison de plus pour opter pour ExpressVu : le marché des cellulaires est pas loin d'être saturé, contrairement à celui de la télé par satellite. Redflag B)
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Salut la gang, Les banques françaises qui ont des bureaux au Québec (enfin à Montréal) sont à ma connaissance la BNP et le Crédit Lyonnais. Mais ne vous faites pas d'illusions, si le CL met dans son petit dépliant "monde" l'adresse de Montréal pour faire croire (une fois de plus) que la France est un "grand pays mondial représenté dans le monde entier", c'est juste pour faire plaisir à l'orgueil des Français : ces bureaux ne sont que des bureaux d'affaires et il n'y a aucun service aux particuliers. Côté guichets automatiques, sachez qu'ils sont beaucoup moins nombreux en ville au Québec qu'en France. Il n'y a évidemment aucun guichet de banque française, comme on ne trouvera jamais un guichet de la Banque de Montréal à Paris. En revanche, on trouve des guichets dans des lieux où c'est pratique : certains restos, des McDo, et surtout des stations-services. Dès que le guichet est indépendant d'une banque (comme souvent dans les aéroports en France, par ex), il y des frais supplémentaires de retrait. Au Québec, les plus grosses stations Esso ont des guichets Banque Royale, ce qui est super pratique, et n'entraîne aucun frais supplémentaire pour les clients de cette banque lors d'un retrait. Pour les détenteurs de carte européennes, tous les guichets au Québec sont Visa ou MasterCard, rarement les deux. En revanche, tous sont Interac (le système nord-américain de la carte de débit/de guichet). Petit rappel : la carte Interac s'apparente à la carte bleue française (débit immédiat) sauf qu'elle n'est ni Visa ni MasterCard. Elle permet cependant de faire des achats presque partout en Amérique. Les cartes Visa/MC sont d'autres cartes, non-Interac, uniquement à débit différé : de vraies cartes de crédit donc, avec des intérêts qui courent dès l'achat (car en fait on achète sans avoir l'argent) à moins d'approvisonner à l'avance son compte Visa/MC, qui est toujours un compte séparé. Pour un étudiant, il est probablement plus rentable et plus pratique d'ouvrir un compte ici et de se procurer par la même occasion une carte de guichet. Le problème qui se pose est l'approvisionnement d'un compte local lorsque notre compte principal est situé à l'étranger : les frais de virements peuvent être élevés, et mieux vaut donc faire de gros virements peu souvent. Une idée : venir avec beaucoup d'argent en chèques de voyage, les faire changer ici en ouvrant un compte et approvisionner ce compte avec l'argent des chèques. Une autre : se faire faire dans son pays d'origine un gros chèque de banque en $CAN à son nom, qui sera encaissable ici, probablement sans frais. Red flag
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Salut la gang, Merci à tous pour vos compliments Bénédycte, j'avais pas vu ton message. Ta question est un peu vague. Tu es déjà prof ? cherches une équivalence ? veut devenir prof ? Il faudrait que j'en sache plus. Redflag
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Salut Kremmig, L'exonération fiscale d'impôt québécois sur la base du métier est tout à fait autre chose qu'un retourTVQ/TPS que n'importe qui peut demander et qui est attribué, comme tu le dis, sur la base du revenu familial. Dans mon autre message adressé à CleartoLand ("Roger tower, India Quebec X-ray, we're clear to land runway 24 right - exit RWY ASAP and go on ground 126 decimal 4" ... désolé fallait que je la fasse ) je parle d'un programme d'exemption de taxe provinciale géré par le ministére de la recherche et qui s'adresse à des professions particulières. Redflag
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Tiens, chu rendu "pôpire" You made my day ! Red B)
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Salut la gang, Cette mesure existe en effet, j'ai failli en bénéficier mais j'ai essuyé un refus. C'est bien l'entreprise qui fait la demande pour son employeur (en fait l'employé remplit sa partie, l'employeur la sienne, certifie le tout exact et l'envoie en son nom). Les catégories professionnelles qui peuvent bénéficier de cette exemption de taxes sont particulières et restreintes : chercheurs notamment (niveau PhD + justifier de publications scientifiques), et quelques autres, dites "de haute spécialité". Il me semble que ça incluait des chefs d'entreprise, et à l'époque des informaticiens. Je ne sais plus où sont les infos, mais elles existent sur le web. Voir le site du ministère de la recherche du Québec. Une telle exemption représente une hausse de salaire considérable, de 15 à 20%, car aucun impôt sur le revenu n'est payé au gouvernement du Québec, seul le fédéral l'est. La mesure s'adresse à tous les chercheurs étrangers munis d'un visa de RP. Une des difficultés est qu'il faut "prouver" que l'employé est spécialement recruté pour cette job et qu'il n'a pas travaillé avant au Canada, ce qui peut rentrer en contradiction avec le visa de RP, vu qu'on vient sans travail. En fait, le facteur pris en compte si je me souviens bien de ma discussion avec le gars du ministère de la recherche (désolé no perdu) est le temps écoulé entre l'emploi pour lequel on fait la demande et l'arrivée sur le sol canadien en tant que RP. Sous-entendu qu'une jobine de 3 mois faite avant un poste de recherche pourrait ne pas faire échouer la demande... donc apparemment flexibilité d'application. En revanche les critères de sélection sont stricts : sans publication scientifique à l'époque, je n'ai pu faire valoir le statut de chercheur et ai été considéré comme un technbologue. Résultat : pas d'exonération... Je parle de mesures datant de 2001. Est-ce toujours valable ? à vous de le trouver ! Redflag
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Salut Patou, Malheureusement non, je ne sais pas comment est évaluée une certification MCSE. Pour Nina : je pense que oui, tu peux spécifier ton DESS comme seconde formation. Redflag
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Et rajoutez un -c- à mon "exellent"... ...quand on ne se relit pas... Red
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Salut la gang, Je vous suggère l'exellent petit guide de conversation pour le voyage intitulé "Le Québécois...pour mieux voyager" aux Éditions Ulysse (Maison monttréalaise). Actuel, bien fait, il explique les particularités de la prononciation du français du Québéc. En plus, chaque expression est transcrite telle qu'elle est prononcée, ce qui facilite grandement la compréhension. À 7 euros, c'est un incontournable. Quelques exemples corsés pour le fun : Ça ma'tche pas pantoutte. --->ces deux articles ne vont pas du tout ensemble J'va r'monter à' fournaise pour qui fasse moins frette ---> je vais monter le chauffage pour qu'il fasse moins froid On n'é mieux d'rentrer avant à' nwêrceur si on veut pâs s'parde --- > devinez ! Redflag
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Salut la gang, C'est samedi et c'est ma tournée de messages. :-) Les Indiens (ou plutôt Amérindiens)... de ce que j'en sais : pas grand chose, mis à part quelques émissions et reportages intéressants suivis à la télé, et une fête indienne ou deux auxquelles j'ai assisté à Montréal (des Powow je crois). J'ai notamment vu des émissions relatives à la récente "paix des braves" conclue entre le PQ et les Innus (anciennement les Montagnais). Comme le dit Peanut, les choses semblent aller en s'améliorant pour eux, encore que la "paie des braves" mécontente beaucoup de Québécois pure laine gens en régions pour des questions de territoire de chasse. De ce qu'on en voit, aux alentours de Montréal : les Indiens apparaissent malheureusement comme des contrebandiers de cigarettes. Il suffit d'aller à Kanawake, à deux pas de Montréal, pour s'en rendre compte, ou encore à Oka. On sait que l'alcool y fait des ravages, notamment chez les mères qui accouchent d'enfants victimes du syndrome de la mère alcoolique. Le chômage et l'inactivité sont importants. La très grande majorité des Montréalais avec qui j'ai pu parler des Indiens les déteste, rien de moins. En général, pire que la question d'indépendance, le sujet est clos en moins d'une minute : "ce sont des écoeurants". Bref, les Montréalais ne veulent même pas entendre parler des Indiens... Peut-être qu'en région la situation est moins tranchée... ? C'est même pas sûr. Jusque là le jeu entre Indiens et gouvernement était trop facile et débile : des milliards (pour acheter des caisses de bières ?) en échange d'une petite centrale hydraulique sur des terres indiennes. Comme le dit Peanut, "la route est longue" et le sera pour créer (retrouver ?) une harmonie. La meilleure chance je crois est le virage écologique/écotouristique que va peut-être prendre notre société occidentale et aussi une plus forte reconnaissance de diversité culturelle. Il faudrait aussi que les Indiens saisissent cette chance. Au sujet du "génocide", c'est évident qu'il y en a eu un. On dit que les que les pionniers anglais étaient encore pire que les français. Mouais, je crois surtout que ce qui a permis aux quelques Indiens qui restent de survivre, c'est l'immensité et leur connaissance du territoire. Regardez aux Antilles françaises s'il reste des "Indiens" natifs de ces îles. Plus aucun n'est là pour témoigner, ils ont tous été massacrés. On ne peut pas revenir en arrière, je crois que les Indiens doivent passer pardessus ça (en fait pardonner), c'est vieux de plusieurs siècles, mais sans oublier. Ils n'ont plus les mêmes interlocuteurs aujourd'hui au 21ème siècle. Encore une chance à saisir. Pour moi, il reste plein de questions non élucidées : dans quel genre de société les Indiens veulent-ils vivre ? (veulent-ils chasser comme il ya 300 ans ou utiliser un 4x4 et un fusil, ou encore aller au dépanneur ?). La réponse n'est sûrement pas la même dans toute les tribus. Pour celle qui les entoure, il est clair qu'ils n'ont pas le choix. Redflag
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Salut la gang, Souvent, les Français trouvent que leur BTS/DUT est déprécié quand ils se voient donnés l'équivalence d'un DEC technique. Ils pensent avoir un "DEC+1" ou quelque chose comme ça. En fait, ce n'est pas vraiment le cas. En effet, le service d'équivalence des études du Québec (et celui du Canada aussi) se base sur le nombre d'années passées aux études pour accorder l'équivalence. Et c'est sur cette base qu'on se retouve avec un BTS/DUT = un DEC technique. Pourquoi ? Un DEC technique c'est 14 années d'études : 6 au primaire, 5 au secondaire, et 3 au CÉGEP ou collège. Un BTS/DUT français c'est aussi 14 ans d'études : 5 au primaire, 4 au collège, 3 au lycée, et 2 pour le BTS/DUT ! L'administration québécoise fait même cadeau d'un an aux Français titulaires d'un bac en leur donnant un DEC général. Pourquoi ? Un DEC général c'est 13 années d'études : 6 au primaire, 5 au secondaire, et 2 au CÉGEP ou collège. Un baccalauréat français c'est 12 ans d'études : 5 au primaire, 4 au collège, et 3 au lycée ! On a donc 12 = 13 ! Il est vrai aussi que les programmes français sont nettement plus chargés en histoire et géographie par exemple, ou même en terme d'heures de cours, et c'est peut-être une partie de l'explication. Grâce à ce cadeau, un français titulaire d'une licence (donc 15 ans d'études) se voit crédité d'un bac, celui titulaire d'un DEA/DESS (17 années d'études) se voit crédité d'une maîtrise. Pour les mêmes diplômes, un Québécois aura respectivement passé 16 et 18 années dans le système éducatif. À noter que les Québécois qui font une technique et vont ensuite à l'université "perdent un an", comme les français qui ont un BTS/DUT et se retrouvent parfois en 2ème année de DEUG. En revanche, si vous travaillez dans une administration gouvernementale, celle-ci compte toutes vos années d'études, et comme ce nombre sert de base pour le calcul de votre salaire, c'est tout bonus pour vous ! Exemple : une amie prof titulaire d'une maîtrise québécoise et d'un DEC technique se voit créditée de 19 années d'études au lieu de 18. Le nombre d'années d'études est le principal critère utilisé par les services d'équivalence pour calculer une équivalence. C'est aussi sans doute le plus objectif. Y en a-t-il d'autres ? Je ne sais pas. À noter : l'ancien visa de résident permanent du Canada (la fameuse feuille brune) comportait d'ailleurs l'information du nombre d'années d'études accordées en équivalence, ce qui permettait de s'y retouver aisément. J'espère que ce petit topo aura désembrumé les esprits Redflag
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Salut Cedaso, Pas vraiment d'inquiétude à avoir avec un BTS/DUT, l'équivalence donnée est le DEC technique comme le dis Raccoon. Le bac québécois ne peut pas être comparé au bac français. C'est un diplôme sanctionnant 3 ans d'université ! Il ne faut pas s'arrêter à la terminologie ! Je ne pense pas que tu auras besoin d'équivalence. Vend ton BTS comme un DEC technique (on dit "avoir une technique"), et les employeurs comprendront ta formation, à moins que la technique d'assurances n'existe pas. Dans ce cas, c'est plus délicat, ça veut dire que les gens qui font de l'assurance ont soit un DEC général (peu probable), soit carrément un bac en administration. À vérifier en visitant des sites d'offres d'emploi pour voir le niveau demandé ! En terme d'emplois accessibles, il est évident qu'un DEC ne donne pas accès au mêmes emplois qu'un bac, à moins d'avoir pas mal d'expérience. Le bac donne généralement accès à des postes de cadre, contrairement au DEC. D'une manière générale, les diplômes "valent plus" au Québec qu'en France, où la dépréciation n'a pas atteint le même niveau. La raison (à mon avis) ? Les études ont ici une valeur monétaire, car même un DEC est payant, et l'université devient franchement chère. Résultat : moins de candidats, moins de diplômés, et surtout des gens diplômés de valeur car ils n'ont pas eu leur diplôme à l'usure, comme on peut les avoir en France (J'ai des collègues de fac qui ont eu leur DEUG en 5 ans, leur maîtrise ou DEA en 7 ans. L'un d'eux a fini par avoir son doctorat en 10 ans au moins, pour faire... hum... pour finir au chômage, et finalement faire un diplôme d'ingénieur au CNAM ! Plus illogique que ça tu meurs...!). Au Québec, les gens qui ont une maîtrise (donc l'équivalent d'un DEA/DESS français) sont rares, et ce diplôme a beaucoup de valeur. Évidemment, un doctorat en a encore plus, et là, les salaires sont carréments élevés dès le début. À savoir, les métiers techniques et manuels sont nettement plus valorisés - et valorisants - au Québec qu'en France. Et les salaires peuvent être intéressants. Redflag
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Salut la gang, Au mois de mai dernier, je m'inquiétais déjà de ce qui pourrait éventuellement ne pas fonctionner lors de mon passage en France prévu au mois d'août. Bon, j'avais pensé aux spécialistes de la grève : RATP, trains, Air France, contrôleurs aériens, fiscaux et sociaux du gouvernement, poste, profs. Puis aux occasionnels : taxis, chauffeurs routiers, EDF, banques, et autres. Mais j'avais oublié qu'en France, même la culture est pilotée par les communistes de la CGT ! Il se pourrait donc qu'en tant que touriste canadien, je ne puisse pas assister à tel ou tel spectacle. Bah, je me rabattrai sur la télé. La télé ? De la culture, ça, non ? Ah, c'est vrai , eux aussi pourraient "éteindre le poste", histoire de rigoler un peu. Douce France.... tadada dada dada... Redflag
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Salut dzouve, Oui j'ai rempli un formulaire dans le magasin. Tous les grands magasins en ont à la caisse centrale. Le formulaire est celui d"une compagnie tiers spécialisée dans la détaxe, qui prend une commission de 5% je crois. Dans le cas de Décathlon, j'ai rempli la partie infos personnelles, une préposée a rempli la partie relative aux montants dépensés, et calculé la détaxe. C'est bien d'avoir une Visa/MC, car tu mets ton numéro sur le formulaire et le remboursement sera fait directement sur ce compte. Un exemplaire du formulaire rempli t'est rendu, et il te servira effectivement à l'aéroport. À l'aéroport de Toulouse, il y a un bureau des douanes spécifique où déclarer les articles achetés détaxés, à visiter avant l'enregistrement des bagages. J'imagine que c'est pareil dans les autres aéroports. Redflag B)
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Toute une nouveauté ce forum "techno" ! Bande de petits cachotiers ! Redflag