Redflag
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Salut, Bonne idée, mais ne t'attends pas à des résultats fulgurants. Je veux dire par là que ça peut aussi bien marcher comme ne rien donner. Point positif : tu es consultant, donc employable facilement pour des missions courtes et précises. Point négatif : ta disponibilité sera de 6 mois après tes contacts, ton adresse sera française, pas vraiment intéressant pour un employeur. Point "mou" : le marché de l'emploi est plat actuellement, surtout chez les cadres. Du côté des telecoms ? je sais pas trop, Nortel vient de décrocher un très gros contrat avec Verizon, alors peut-être que ça va repartir. Si tu parviens à parler à des gens (avant ou après l'envoi de ton CV), je te conseille de leur dire des choses simples et claires : "je serai au Québec de façon certaine vers xxx, ma formation équivaut à xxx, mon exp professionnelle c'est xxx, et je sais faire xxx." Tout ça très court. Un autre point : recontacte tous les 3 mois les contacts que tu auras déjà établis, pour garder les pieds au chaud, voir si y'a des news côté, te faire refiler d'autres noms. Bref, faire marcher le téléphone. Pas toujours facile depuis la France... Toute une job ! Redflag
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Salut, À ma connaissance, ViaRoute est l'un des moins chers. Discount a peut-être des bons prix aussi. Au fait, début octobre est la période idéale pour les couleurs : vous allez en prendre plein les yeux, surtout en régions. À Montréal, il faut attendre au moins une semaine de plus. Redflag
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Salut Mig21, Merci de la précision... mais ça fait quand même beaucoup de couronnes pour une seule personne non ? Et au final, on se retrouve avec une Reine d'Angleterre qui est AUSSI Reine du Canada ! Il me semble assez difficile de dissocier ces deux états de fait, surtout quand la Monnaie Royale Canadienne fait de la publicité à la télé pour des pièces spéciales marquant le 50ème anniversaire du couronnement d'Élizabeth II. Hors l'événement est plus connu comme le couronnement de la Reine d'Angleterre que de celui de la Reine du Canada. Redflag
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Salut la gang, Et y'a presque jamais de brouillard à Montréal, aussi étonnant que cela puisse paraître ! Redflag
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Salut O'Hana, Comme le dit Pecket, les jours passés sur le territoire canadien en tant que touriste ou étudiant comptent pour 1/2, avec une certaine limite de jours je crois. Il y a également une limite d'ancienneté de ces jours pour qu'ils soient comptabilisables. Un séjour au Canada vieux de 10 ans ne pourra être compté. Quelqu'un qui a donc étudié pendant 10 mois (et récemment avant de devenir RP) sera crédité de 5 mois de présence. En revanche, il faut décompter les séjours de vacances hors du Canada lors du calcul des 1095 jours. Aussi, comme on raisonne avec les dates, un voyage de moins de 24 heures ne pourra être compté comme un jour passé hors du Canada. Ce que dit Pecket concernant la perte des 200$ si on envoit une demande à moins de 1095 jours est également vrai. Personnellement, ma procrastination habituelle quand il s'agit de remplir des formulaires m'a amené bien au-delà des 1095 nécessaires... Je crois qu'il existe un guide d'infos sur le calcul des 1095 jours sur www.cic.gc.ca Redflag, rendu à... 1667 jours de Canada
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Salut la gang, Juste histoire d'apporter une précision : on fait, lors de la cérémonie de citoyenneté, le serment d'allégeance à la Reine ET à sa descendance. C'est juste un bizarre de moment à passer... Redflag
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Salut la gang, Tout ce qui touche à l'aviation est très cher. Un Cessna 172 neuf (4 places) coûte plus de 150 000$US. À 20 000$CAN, t'as vraiment un vieil avion, genre 1975... En y mettant un peu plus, t'aurais un truc plus récent je pense. Comme le dit Flying, piloter un avion dans des conditions sécuritaires demande une attention de tous les instants, et même si on s'en rend pas compte en vol, on se fatigue beaucoup, d'autant plus que le retour sur le plancher des vaches marque la fin de la mini-euphorie du vol En tout cas je salue la performance de Flying pour ce vol vers l'Abitibi, car pas facile de ne pas se perdre. Moi je me suis perdu une fois, pas de chance, c'était le jour de l'examen en vol... faut le faire ! J'ai réussi à ne pas paniquer et à retrouver mon chemin. Mais j'ai du fesser fort durant la suite de l'exam pour "remonter" le score et au final réussir le test en vol. D'ailleurs, d'en parler me redonne le goût de voler. Je me prépare à voir les couleurs d'en haut pour la première fois cette année, car j'ai loupé le coche à chaque fois pour diverses raisons. Redflag volant
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Salut, Pas de panique ! Tu as vu juste, ton alim va accepter sans broncher le 110 V, comme le 230 V. De plus en plus d'alim n'ont plus de switch et s'adaptent comme des grandes aux différentes tensions et fréquences du courant alternatif Redflag
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Salut, Northwest = grosse compagnie américaine standard, donc bouffe dégueulasse, mais bon, il te suffit d'emporter un bon sandwich. Dans mon cas, discipline militaire au moment du débarquement (sûrement un ancien Marine le stewart). Affiliée avec KLM, et avec un peu de chances, tu auras un avion de la KLM (vols partagés avec Northwest), et le service qui va avec, un des meilleurs qui soient. Personnellement, pour 100 euros de plus, je prendrais le vol direct. Tu évites les douanes américaines, et une nuit, c'est pas rien quand même ! Redflag
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Salut la gang, Sacré Kroston, toujours à nous faire rêver (et baver) avec tes descriptions façon carte postale. Comme Patou, je m'interroge un peu sur la vraie vie dans des coins que ma blonde (québécoise) qualifie de "in the middle of nowhere". Je crois que personnellement j'aimerais tenter l'expérience, mais le facteur job vient au premier plan, et je n'irais pas dans un endroit comme celui-ci sans un emploi en poche. C'est d'ailleurs l'emploi qui t'a décidé à te lancer dans l'aventure. Peut-être que si tu nous faisais "la grande séduction"... Redflag PS : "La grande séduction", film québécois tout récent qui raconte comment les gens d'un coin perdu du Québec se mobilisent pour attirer et faire rester un "docteur". Cute
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Salut la gang, Même avis que Jimmy : j'ai adoré "Les invasions barbares". Quant à "La grande séduction", c'est un petit peu gentil comme on dit, mais ça reste cute et divertissant. Redflag
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Salut la gang, En effet les maisons paraissent peu cher pour des Européens payés en Euros. L'immigration au Canada peut donc être un bon coup financier pour quelqu'un qui a vendu sa maison en Europe et arrive avec du cash. Une fois installé et payé en $CAN la donne est quelque peu différente, même si globalement c'est peut-être moins cher. Contrairement à Petit-Lion, je conseillerais du neuf pour l'achat d'une première maison, car seul le constructeur fait du bénéfice. Avec une maison ancienne, le propriétaire veut profiter du marché actuel et faire une bonne plus-value, et vous vend un truc très ordinaire, avec quelques rénovations à faire, pour 150 000$. Avec 130 000 $ vous aurez l'équivalent dans du neuf. Point intéressant : les maisons neuves ne mettent pas mille ans à être construites, ici c'est 3-4 mois grand max entre un terrain vierge et une maison avec pelouse, patio, clôture arrière, asphalte dans l'entrée... Un ami Québécois, lui, me conseille vivement d'acheter un triplex en ville (immeuble trois apparts : RDC + étages 1 et 2) et de louer les apparts vides. Il dit que financièrement c'est la meilleure solution... À étudier. Redflag
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Salut la gang, Entièrement d'accord avec Laurence et FrenchPeg. Kremmig, il semble que ton point de vue sur la question avec ton "pas si sûr" soit établi, mais pas vraiment dit... Ici les gens ne l'ouvrent pas vraiment sur ce qu'ils ne connaissent pas, alors que là d'où on vient, on est fort là-dessus... Redflag
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Salut la gang, Je voudrais juste dire un mot au sujet de ce qu'a dit O'Hana. En arrivant au Québec, j'étais très surpris en effet de la façon de communiquer des Québécois. Je me disais en moi, "ils disent les choses", par exemple on parle facilement d'un problème au boulot, afin de le résoudre. En revanche, c'est toujours dit avec beaucoup de modération dans les mots employés, chose que nous Français, avons de la misère à faire (adjectifs et substantifs souvent très forts dans nos propos). À noter que ce côté modéré peut passer pour du politiquement correct, ce qui n'est pas la même chose en fait. Je ne sais plus qui a écrit cela, mais je trouve que c'est très vrai : "le Québécois parle avec des images, le Français avec des idées". Résultat : Les propos des Québécois sont parfois très vagues pour un Français, ça manque de précision, les phrases sont très courtes et il faut se servir du contexte pour piger (en tout cas j'ai encore de la misère avec ma blonde parfois !). Pour un Québécois, le Français fait des phrases interminables au sens parfois abstrait, il se dit mentalement "accouche !" ou "envoye !" pour finalement se retrouver "tout mêlé" Le côté "terre-à-terre", pratico-pratique, bricoleur des Québécois m'a séduit également. "Livrer la marchandise" est ce que j'appellle une "phrase magique du Québec". Elle figure cependant derrière le "Ça s'ra pas long" qui tient la premièer place, à mon aivs. Redflag
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Salut, Je ne sais pas si la location longue durée peut se faire avec les sociétés classiques de location (Hertz, Avis). Je ne pense pas en fait. En revanche, au Québec, beaucoup de gens optent pour la location longue durée (24, 36, 48 ou même 60 mois) d'un véhicule neuf. La transaction s'effectue directement chez le concessionnaire, car toutes les marques de voiture ont leur filiale de financement. Intéressant ? C'est la formule sans souci, sans aucun doute : pas de revente à faire, on change de véhicule relativement souvent, et le véhicule est souvent sous garantie pour toute la durée de la location. Les mensualités sont basses également. Inconvénients : ça revient un peu plus cher que l'achat, globalement. Si on veut changer d'auto avant le terme du bail, on ne peut pas, à moins de racheter le véhicule pour ensuite le revendre, et là on perd beaucoup d'argent. Donc il vaut mieux être certain de son choix. Quant à faire ce genre de location dès votre arrivée, je pense que c'est impossible, car vous n'avez pas d'historique de crédit, à moins d'avoir une American Express d'Europe et d'avoir fait transférer votre compte ici, et encore je ne suis pas sûr que ça suffirait. Il vous faudra aussi, bien évidemment, un permis Québécois. Il vous reste le choix d'acheter du neuf comptant, ou de l'occasion, comptant aussi ! Redflag
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Salut la gang, Mon avis sur la question : la plupart des Québécois n'ont pas d'a priori ou de préjugés vraiment négatifs sur les Français, mais un bon nombre ont des craintes. Comme l'a expliqué Épervier, ces craintes sont dûes à l'histoire de l'immigration des Français au Québec et à celle du Québec tout court. Il faut donc toujours faire un peu attention, surtout au début d'une relation, avec les Québécois, car on sait se montrer très orgueilleux ou se faire sentir supérieur sans vraiment s'en rendre compte. Les Québécois ne sont pas les seuls à penser cela. Dimanche à Radio-Canada, dans l'émission du délirant Bouchard (je crois), ce dernier racontait comment décrire les étrangers aux enfants. Comment leur expliquer que les étrangers sont différents et en même temps semblables à nous ? Il a pris l'exemple d'un écrivain ou philosophe portugais qui disait "un Français, c'est un Portugais qui se croit le meilleur", et Bouchard l'avait adapté en disant "un Français, c'est un Québécois qui se croit le meilleur". Vous voyez ? Globalement, les Québécois sont très gentils et curieux. Quand on leur parle pour la première fois, ils aiment se faire confirmer qu'ont vient de la France, et donc posent presque toujours la question. Ça m'arrive parfois au boulot lors d'une première visite d'un client. Je ne sais pas s'il est vraiment "si difficile" de se faire des amis québécois. Je pense qu'il s'agit essentiellement d'une question d'ouverture. En tant qu'immigrant, on est très porté à se rencontrer entre Français, et paradoxalement c'est le gouvernement Québécois (le MRCI) qui nous offre l'opportunité de rencontrer des Français dans le même cas que nous, avec la semaine d'intégration. Personnellement, après 4 ans et demi au Québec, une bonne partie de mes amis sont issus de gens rencontrés cette semaine-là ! J'ai aussi des amis québécois, que je vois moins souvent. Mais je ne m'en fais pas, je mise sur le long-terme, et je sais que les vrais amis ne sont jamais nombreux, alors qu'ils soient Français ou Québécois, je m'en fous un peu. Redflag
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Salut la gang, Ariane Moffatt n'est autre que la claviériste de Daniel Bélanger. Daniel Bélanger est LA grosse pointure du Québec. Auteur-compositeur-interprète, ce gars-là a un talent fou. C'est un clown, une anti-star, aussi à l'aise dans du "francophone traditionnel" ("sèche tes pleurs") que dans du futuriste planant ("spoutnik"). À posséder de toute urgence. Un article du New York Times, à la fin de 2001, lors de la sortie de son dernier album, "rêver mieux", parlait du "King of Québec". Redflag
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Salut, Pas facile ce mois d'octobre, car comme l'a dit Petit-Prince, attends-toi à de grands écarts thermiques car : - C'est toujours le cas en octobre entre le début et la fin du mois - La différence jour-nuit peut être importante - La différence entre les régions peut aussi être importante. Moi j'imagine des max de 15-20°C, des moyennes à 6-13°C, et des minis à -5/+5°C. Donc prévoir des habits d'hiver, des gants, un bonnet, et une écharpe ! Redflag
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Salut la gang, salut Alain L'hiver et le climat, un de mes sujets favoris, et aussi un thème important au Québec. Tout ce qu'ont dit Petit Prince et O'Hana est vrai. Tu peux aussi chercher d'autres messages sur l'hiver en tapant ce mot dans le moteur de recherche. Il y a aussi les FAQ. Un détail très important : Montréal est la "Côte d'Azur" du Québec. Il y fait très doux comparé aux autres régions. L'Estrie par exemple (région de Sherbrooke), pourtant au sud-est de Montréal, est nettement plus fraîche, surtout dans ses températures minimales. La semaine dernière, alors que j'étais dans la région du Mont Mégantic, on annonçait 13°C le matin pour Montréal, et seulement 6°C pour Sherbrooke. Au Mont-Mégantic, à 1105 m d'altitude, il faisait en-dessous de zéro le 24 août au matin, et non loin de là, au camping "Altitude" situé au pied de la montagne, à 550 m d'altitude, on n'a pas dû dépasser 3 ou 4°C. J'ai apprécié le confort de mon duvet "certifié -12°C". Un soir de l'hiver dernier, alors qu'il faisait très froid à Montréal, environ -25°C en fin de soirée, je m'amusais à rechercher le coin le plus froid du Québec à ce moment précis. Je l'ai trouvé à Chibougamau, avec -40°C (sans facteur vent !). Patou 28 pourrait vous en parler, elle y séjourne encore. Bon nombre de villes au Québec affichaient -30°C et moins ce soir là. Comme l'a dit Petit-Prince, l'ensoleillement est important en hiver à Montréal : regardez bien ces chiffres, pourtant réels, de l'ensoleillement en heures des mois de décembre, janv, fév, et mars (Source : MétéoMédia) : Montréal : 80 103 123 159 Paris : 51 56 88 129 Toulouse : 76 88 110 165 Montréal reçoit donc plus de soleil que Toulouse en décembre, jamvier et février, et quasiment la même chose en mars ! Qui l'eût cru ??? D) Redflag, hiverophile
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Salut, Choix difficile en effet ! Mais imaginons-nous l'inverse, je suis Québécois et je vais immigrer en France. Quelle région choisir ? Ayoye, impossible, tant les régions françaises sont différentes : habitat, climat, paysages, influence d'un autre pays (Belgique/Italie/Allemagne/Espagne/Suisse), présence ou non d'une mer ou d'un océan. En dehors de l'habituel choix taille de la ville/bassin d'emploi qui lui est relié, voyons un peu le tableau. Rassure-toi, au Québec, c'est pas si diversifié que ça : - Les maisons sont identiques sur tout le territoire ou presque. - Les paysages ne sont pas si variés que ça : il y a toujours de la forêt et un lac pas loin de chez toi, où que tu sois ! - Le climat est relativement le même (sur le territoire vraiment habité). - il n'y a pas tant de villes que ça : Laval, Sherbrooke, Québec, Hull/Gatineau, Trois-rivières, et une seule métropole : Montréal. En revanche, il y a des nuances : - Il y a des endroits plats, des endroits avec des montagnes, d'autres avec des collines. - Il y a des endroits avec bibittes, et des endroits SANS bibittes ou presque (bibittes = mouches, taons, moustiques, qui piquent, mordent, et vous pourissent la vie entre mai-juin et fin août). En gros, ce qui est au sud du Saint-Laurent est beaucoup moins infesté de bibittes. Au nord, c'est l'enfer ! (je sens que je vais en décourager quelqu'uns... ) Redflag bzzz bzzz
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Salut la gang, salut TuuuuuT (pas pu m'empêcher ! ) Sur les autos, j'apporterais les précisions suivantes : ce ne sont pas les voitures européennes qui ont mauvaise réputation, mais juste les françaises et italiennes (hors Ferrari...). Les allemandes et suédoises ont la côte, crois-moi. Et aussi, les autos japonaise et coréennes sont plus que bien représentées, elles ont facilement 40% du marché dans le grand Montréal, mais nettement moins en régions. Tu verras aussi que les gugusses technologiques ultra-sécuritaires européennes (freinage d'urgence, stabilité électronique, essuie-glace à détection de pluie...) sont presque absentes ici, sauf sur les modèles haut de gamme. Ici il ya d'abord et avant tout un moteur, un vrai. Pour le financement, le 0% à l'achat existe depuis des lustres aux USA et depuis pas mal de temps je crois au Canada. Seuls les marques américaines et coréennes le proposent, ça n'est pas dû à une baisse des ventes, mais c'est plutôt un outil promotionnel. "Mawkeutin'" comme on dit ici. Concernant la vitesse maxi, une grosse marge est tolérée : en gros tu peux rouler à 119 kmh/h sur autoroute. 120 km/h et tu es arrêté. Ce matin je suis passé devant une moto avec un radar à environ 112km/h, pas de problème. Une Porsche qui m'avait allègrement doublé 2 minutes avant était sur le bas-côté, devant une autre moto aux girophares allumés... Dodge sonne extrêmement bien à l'oreille enfin je trouve. Pour répondre à Raccoon, de la même façont que Français et Québécois utilisent des anglicismes distincts, je dirais que leurs infractions routières sont distinctes. Globalement, les gens sont plus insouciants ici (le clignotant est en option...) mais en revanche nettement moins agressifs, et surtout roulent moins vite, en ville comme sur route. L'appel de phare en effet n'est jamais utilisé, le klaxon, très modérément. La vie au-dessus de ses moyens : oui, ici, tu le verras, beaucoup de gens roulent dans le tout dernier modèle de voiture qui vient de sortir. On peut avoir rapidement 10 000 ou même 25 000 $ disponibles sur des cartes de crédit, avec un taux effrayant de 18%, quand c'est pas plus. Tu peux changer tout ton électroménager d'un coup sans le payer, sans carte de crédit, car le magasin a son propre service de financement. Sois tu le payes en une fois dans un an sans frais, soit c'est à crédit en 36 mensualités ! Ce genre d'offre est monnaie courante, mais je ne sais pas si tant de gens que ça l'utilisent. Il y a aussi des gens qui mettent beaucoup d'argent de côté pour leur retraite... Disons que l'argent est plus mobile ici qu'en france. Beaucoup de gens monde utilisent le crédit et placent en meme temps de l'argent. Redflag
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Salut Xenonf, Dernières nouvelles : ma blonde (qui est enseignante au secondaire) me dit que les établissements techniques qui délivrent le DEP (diplôme d'Études Professionnelles, genre CAP/BEP) sont des écoles secondaires "techniques", parfois intégrées dans des écoles secondaires "classiques", et l'école porte souvent alors le titre de "polyvalente". Ex : la polyvalente de Sainte-thérèse, petite ville de la rive-nord, au nord de Laval et Montréal. La bonne nouvelle, c'est que d'après ma blonde, les profs de matières techniques sont les seuls à pouvoir enseigner au niveau secondaire technique SANS permis d'enseignement, car les jobs sont très spécifiques. Il semble aussi que la job de prof dans ce secteur est en demande parce que la paye de prof technique au secondaire reste en-deça de ce que gagnent ces techniciens-profs dans le secteur privé industriel. Redflag
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Salut Champou, Question similaire déjà traitée récemment. Je colle ici le lien sur le fil de discussion concerné : http://forum.immigrer.com/index.php?showto...16&hl=ingénieur
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Salut la gang, Très bon sujet que celui-ci. On voit aussi que les gens laissent des situations très diverses, et que certains n'hésitent pas à lâcher un bon salaire Histoire de radoter un peu et de faire l'ancien combattant j'ai pas laissé grand chose en partant : une job au McDo, un avenir professionnel bouché en biologie, et des parents avec qui l'entente n'est pas toujours facile (forcément ils sont franco-français-cocorico). Et en plus j'avais envie de vivre en Amérique depuis des lustres ! Donc après 4 ans et demi au Québec, et quand même quelques illusions perdues (forcément, et je suis un peu rêveur...), je suis très content de ma vie ici, et surtout, je "sens du potentiel". Ça me rend toujours très optimiste. Au fait Tut, as-tu vu la réponse que j'ai écrite à ton message "c'est compliqué d'immigrer" ? Elle aussi s'est rapidement perdue dans les abymes du forum Dernier truc : j'attends avec impatience (encore !) les couleurs de l'automne, et l'hiver aussi !!! Redflag fondu de neige au soleil
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Salut la gang, J'avais raté ce fil de discussion. J'en profite pour saluer le retour de Mig21, alias Tourelou, qui lit le forum depuis des temps immémoriaux, et dont je n'avais pas lu d'interventions (toujours très pertinentes) depuis des lustres également. À fonzy maintenant : Vouloir envoyer ses enfants francophones dans une école anglophone est à mon avis une erreur ! Tu oublies que la langue française est d'une grande difficulté, tant à l'oral qu'à l'écrit, et tes enfants, s'ils sont scolarisés en école anglophone, maitriseront finalement bien mieux l'anglais que le français. En fait, leur français écrit risque même d'être déplorable. En effet, l'effort qu'il leur sera demandé en français sera celui qu'on demande en anglais lorsqu'on est scolarisé en école francophone, et on sait tous que le système éducatif n'exige pas le même niveau de compétences de ses élèves d'une langue qui n'est (normalement) pas leur langue maternelle. Le bilinguisme montéalais a ses limites, et ne demande pas à un anglophone de rédiger une lettre d'offre d'emploi en français sans fautes, même s'il a longuement étudié cette langue, c'est presque impossible. À mon avis c'est prendre un bien gros risque, d'autant plus qu'il est facile au Québec de bien apprendre l'anglais en restant en école francophone, et en se nourrissant des supports de langue anglais présents : TV, radio, presse écrite. Redflag