Zogu

Salut! Juste un détail... Toutes les maisons à Montréal sont desservies par l'électricité (évidemment). Mais il n'y a pas de conduites de gaz dans tous les secteurs. En ce sens, Montréal n'est pas une ville "au gaz", puisque seuls certains secteurs y ont accès. Ceux qui ne chauffent pas à l'électricité, chauffent au mazout ou à l'huile. C'est le cas de beaucoup de blocs dans les quartiers Rosemont, Outremont, Hochelaga-Maisonneuve, etc. Les gros radiateurs à l'eau chaude font partie intégrante du décor de bien des appartements montréalais...

Si je puis me permettre! A l'époque du fameux discours du Général, les québécois n'étaient pas encore émancipés; la question de l'indépendance nationale n'avait pas encore été sérieusement mise sur la table. Cependant, ça se parlait déjà beaucoup, à couvert, dans certains milieux. Alors le discours du Général a en quelque sorte officialisé ce qui se chuchotait depuis quelques temps dans les corridors de l'Assemblé Nationale et un peu partout dans la province. Sans De Gaulle, les québécoise se seraient peut-être "réveillé collectivement" un peu moins vite. Mais la question de l'indépendance était inévitable. Un peuple qui remote d'abîmes si profonds (colonialisme, anti-syndicalisme à outrance/"duplessisme", domination économique et culturelle/"concierges dans notre propre pays")... ne peut que se demander jusqu'à quel point il désire pousser son désir vers l'autodétermination. Le fruit était mûr, De Gaulle a été le premier à le cueillir, voilà tout!

C'est un très beau PETIT secteur dans le nord-est de l'île de Montréal. Bien boisé, calme, collé sur la rivière... et il y a un beau grand parc juste derrière. Les inconvénients? Loin du centre-ville, proche de l'autoroute 19 (donc, du bruit). Aussi: 4 rues plus bas, c'est le boulevard Henri-Bourassa, et le quartier devient moins coquet. Mais en tout cas, je te recommande beaucoup ce petit secteur, c'est un véritable petit oasis de verdure. Un ami à moi y a déjà habité, il a bien aimé ça. En plus c'est près des grands axes routiers, et à distance de marche du métro Henri-Bourassa. Aussi, il y a une belle piste cyclable. Regarde cette carte PDF du parc de l'île de la Visitation, ta rue s'y trouve! http://services.ville.montreal.qc.ca/parcs...rtevisita03.pdf Sinon il y a ce site: http://services.ville.montreal.qc.ca/parcs...fr/res2parf.htm

Le Centre-du-Québec est une région à vocation très agricole. Les paysages sont jolis, champêtres. Par contre les rivières sont toutes très polluées par les rejets agricoles et il y a souvent des "odeurs", si tu vois ce que je veux dire. Il faut aimer les fermes, les champs et les animaux. Moi j'aime bien ça, surtout les chevaux et l'équitation! Et l'idée d'avoir accès à des produits frais ou bio est alléchante. Autres caractéristiques: instituts de recherche en agronomie, plusieurs collèges, un secteur industriel et manufacturier assez bien développé, un bon réseau de routes, beaucoup de belles érablières. Si tu aimes les régions avec des paysages champêtres, en voici quelques-unes: - le Centre-du-Québec - Lanaudière (de Mascouche jusqu'à Saint-Michel-des-Saints) - les Basses-Laurentides (une partie des Laurentides, au sud de Prévost) - la Beauce (une partie de la région Chaudière-Appalaches) - la Côte-du-Sud (idem) - Charlevoix - les Cantons-de-l'est (Estrie) (dans les parties non montagneuses!) PS: Comme tu travailles en comptabilité, tu as le choix, c'est un secteur bien en demande un peu partout au Québec. Par contre, as-tu vérifié s'il y a des difficultés potentielles à travailler dans ta profession au Québec (ordres professionnels, différences dans la législation et dans la pratique)...?

Deux excellents sites gouvernementaux http://www.entreprises.gouv.qc.ca/wps/portal http://bsa.cbsc.org/gol/bsa/interface.nsf/frndoc/0.html

Salut Lizzie! Oui je comprends bien la nécessité d'avoir un accès FTP sur ton site! Sinon comment gérer les fichiers, les scripts et les accès/la sécurité? C'est sûr qu'il existe d'autres voies... par exemples, chez certains hébergeurs il y a des scripts de gestion de site intégrées, avec pages d'upload/download de fichiers, etc... et il y a aussi les solutions Microsoft avec les extensions Frontpage... mais bien franchement, ça ne vaut pas grand chose! Je ne connais malheureusement pas d'hébergeur gratuit au Canada. Par contre, j'ai des amis qui paient un petit supplément pour leur connexion ADSL et ils obtiennent une adresse IP statique. Bref, ils peuvent hébergeur leur site à la maison. Mais bon... dans ce cas il faut avoir un ordinateur costaud et ouvert 24h/7 jours, donc, une bécane solide qui ne sert qu'à ça. Quoique... un ordinateur très moyen (un "vieux" Pentium à 1 ghz avec un écran pourri, 400$) qui tourne sous Linux peut très bien tenir le coup et faire rouler Apache/SMTP/DNS. Sinon eh bien faut payer quelques dollars par mois... Personnellement je fais affaire avec Internet Canada, petit hébergeur situé près de Vancouver et qui a de bons prix, un bon service très sympa. Il y a d'autres bons hébergeurs à Montréal, par exemple... je suis sûr que d'autres forumistes pourraient te donner d'aussi bons conseils. Par contre, ne fais jamais affaire avec un hébergeur américain, car même si les prix ont l'air meilleurs il faut faire la conversion de dollars US$ à dollars CDN$. Aussi, leurs lois anti-tout me foutent la trouille... j'aurais pas envie de me faire saisir mon site parce que j'ai affiché une bannière de publicité pour des shish kebab et des falafel... tu vois le topo.

Ouais... je sais, c'est triste. Et le pire, c'est que c'est un domaine qui m'intéresse! Enfin j'espère que tu y trouves ton compte. Je sais que les gens qui travaillent en environnement le font surtout par conviction.

Salut Lolo! Je comprends ton étonnement devant les sacres québécois. Mais il ne faut pas oublier que jusqu'à récemment, le peuple québécois était très dévot, très religieux, très catholique... et donc, de crier "crisse de ciboire!" à quelqu'un était vu comme très choquant. Il y avait grand respect des choses religieuses, et donc, les mots religieux imposaient un respect. Le sacre était utilisé, à cette époque, pour faire sortir son interlocuteur de ses gonds. Crier "t'es un criss de ____" à quelqu'un signifiant en général qu'on désirait une rixte et quelques tapochages en règle. Mais les temps ont changé, le Québec a commencé à secouer ses chaînes vers 1948 (texte du "Refus global")... puis le mouvement s'est fortement accéléré à partir de 1962 avec la "Révolution Tranquille" et la laïcisation de l'état et des services sociaux. Peu à peu, donc, le sacre est devenu monnaie courante. Lorsque j'étais enfant, au début des années 1980, on entendait moins sacrer qu'aujourd'hui. Et ce qu'on entendait, c'était surtout dans la cour d'école, pas en classe! Aujourd'hui les enfants sacrent après leurs professeurs, et ceux-ci n'ont pas beaucoup de recours. Par contre, les sacres ont très rapidement envahi la littérature populaire, voire la haute littérature. Parfois les personnages de roman ou de théâtre sacrent.... mais que dire du poète, du chanteur ou du narrateur qui sacre? Certains en sont tombés en bas de leur chaise. Ca a commencé tôt, début années '70, avec Charlebois en chanson, Tremblay en théâtre, Gauvreau en poésie, etc. On peut citer en outre Denis Vanier, Réjean Ducharme, Lucien Francoeur, etc. Cette situation n'est pas unique. Voir par exemple la réaction de rejet du clergé qui a accompagné la Révolution Française. Et en 1870, lors de la Commune de Paris, les gens crachaient sur les curés et sur les objets religieux. Au Québec, dans les années '70, on ne crachait pas sur les prêtres, mais on sacrait à tour de bras!!! Aujourd'hui les sacres ne choquent plus, mais ils sont toujours considérés comme "manquant de classe". Donc, on les utilise hors des milieux professionnels et officiels. Pour terminer, voici un poème de la très estimée poétesse québécoise Genevière Desrosiers [1970-1996]. Son style d'écriture a été salué comme étant à la fois touchant et profondément sarcastique. Le texte est tiré de son recueil "Nombreux seront nos ennemis" (éditions L'Oie de Cravan, 1999). CRISS Une fleur de cactus dans un coeur d'épinette ou l'histoire d'un québécois errant au sud de la terre. Criss que c'est l'bordel tabarnak. Ces jours où la destruction devient une paix. On tuerait tout ce qui se tue. Même le steak haché. Même les chiots. Même les arbres. Et surtout, surtout, les péniches calmes ondoyantes sur une eau tout aussi calme. Je ne veux voir personne que je ne peux détruire. Je vais donc rester seule avec ma chaleur épuisante et inutile et une musique ressemblante. Câlisse. Câlisse. Câlisse. Le seul qui ait froid, c'est mon foie. Je pleure ma nervosité, je pleure ma virginité. Et je ne pleure pas. Geneviève Desrosiers, "Nombreux seront nos ennemis", p.38 Voilà pour le volet culturel

Ouais, ces agences de placement sont de véritables parasites. Non seulement elles se prennent de forts pourcentages sur les salaires (une de mes amies l'a découvert en parlant avec son patron), mais en plus elles s'arrangent parfois pour avoir "priorité" et même "monopole" sur certaines offres d'emploi. Heureusement mon ami, Montréal est encore une ville où les réseaux de contacts et le bouche-à-oreille fonctionne très bien. Il suffit de connaître quelques personnes, qui en connaissent quelques autres... et on entend parler d'offres d'emploi intéressantes très souvent! Oui les emplois non qualifiés à 10$ existent, mais c'est sûr qu'ils ne courent pas les rues!!! Il faut les débusquer. Ce n'est pas en lisant les journaux et les sites gouvernementaux qu'on a le plus de chances de trouver... les usines affichent de grands écritaux "Nous embauchons" et celui qui passe devant saura qu'il peut aller cogner à la porte et remplir une fiche d'intérêt. Par exemple, l'usine "Air Liquide" à Boucherville embauchait le mois passé... avis aux machinistes et manoeuvres qui aimeraient travailler sur la Rive-Sud près du tunnel L-H Lafontaine. Il y en a d'autres comme cela, il suffit de sortir et de marcher dans les rues, "Hit the road Jack!!!". Mon ami Sylvain, qui s'est trouvé un emploi il y a 5 ans dans une usine alimentaire, ne doit son emploi qu'à sa personnalité et à une entrevue qui s'est très bien passée! Où avait-il vu l'offre d'emploi? Sur le fronton de l'usine, visible de l'autoroute!!!

Jamais entendu parler de cela au Québec. Évidemment que je les ai lus. Pour qui tu me prends? Quant aux restaurants et autres lieux qui veulent se réaclamer "sans enfants" ("no kids"), ils vont finir par frapper un mur... il y a des législations au Canada pour éviter cela, justement. Et la Charte des droits et libertés au Québec, qui est encore plus stricte. Évidemment, aux USA toute forme de ségrégation est plus ou moins autorisée, alors de telles idéologies y trouvent toujours preneur. A quand les rues sans barbus? Bon, on peut toujours passer à un autre sujet.

C'est gentil ça. Je vois un phénomène social aux USA. Pas ici. Les gens qui refusent de côtoyer des enfants sont de sales capitalistes égocentriques. Sais-tu ce qu'est un REE? Normal. C'est la tienne. Oui, et je sais aussi que les modérateurs du forum aimeraient qu'on essaie d'informer les lecteurs, qui viennent ici pour trouver des opinions constructives.

Ouais! En suivant la politique américaine, je me suis rendu compte que le paysage politique est plus fragmenté qu'il n'en a l'air. Par exemple, les républicains se divisent en trois branches principales: - la "conservative right" : Ils sont très religieux et prônent les valeurs familiales et traditionnelles. Certains sont contre la guerre mais tous ont en horreur les libéraux, donc, ils n'aiment vraiment pas Moore. Plusieurs membres de l'entourage de Bush, ainsi que Bush lui-même, font partie de l'aile la plus radicale de ce groupe, parfois appelée "neoconservatives". Il faut cependant comprendre que de nombreux membres de la "conservative right" désapprouvent les actions de Bush et sont, par choix moral, contre la guerre. Cependant, vous ne leur ferez jamais gober ce que dit Moore (ils n'accepteront pas de voir le film). - les "libertarians" : Ils sont pour la réduction de la taille de l'état, pour le port d'armes, contre les contrôles douaniers mais aussi contre la mondialisation. Généralement cultivés politiquement, ils voient toute forme de questionnement politique comme bénéfique. Ils tolèrent Moore, mais le voient quand même comme un clown. Notez qu'ils voient aussi Bush comme un clown. (Note: lire les éditoriaux de Charley Reese ou de Lew Rockwell pour se faire une idée.) - les républicains traditionnels : Ils forment la majorité du parti dans les régions de la Nouvelle-Angleterre et en Californie. Moins à droite que leurs copains conservateurs, ils supportent la guerre si elle donne des résultats tangibles. Ils verront le film de Moore mais ne se laisseront pas convaincre; pragmatiques, ils croient que les Etats-Unis doivent imposer leurs idées au reste du Monde, mais surtout par l'idéologie et par la domination commerciale. Pour eux, les USA sont un phare de la démocratie. Les démocrates se subdivisent surtout en fonction des groupes d'intérêt... mais il y a quand même quelques tendances lourdes: - la gogauche démocrate : Évidemment très présente dans les villes de Nouvelle-Angleterre et sur les campus. Entretient parfois des relations incestueuses avec les groupes de pression. Manifeste pour toutes les grandes causes (mariage homosexuel, problèmes raciaux, condom, avortement). Voue un culte à Moore pour des raisons idéologiques et parfois mystiques. Ils sont eux-mêmes des clowns, de toute manière. - les libéraux : Voient d'un bon oeil le film de Moore, mais pour des raisons purement utilitaire: défaire les républicains aux prochaines élections! Ne supportent pas vraiment la guerre, mais n'aimeraient pas non plus perdre leur confort matériel et leurs véhicules sports. - les néo-libéraux ou encore démocrates capitalistes : Ils voient le Monde comme un marché et aimeraient bien libéraliser absolument tout, des services sociaux aux lois environnementales. Ils n'aiment pas les idéologues, incluant les libertarians (qui pourtant ont parfois des intentions similaires mais des raisons différentes). Ils n'ont rien à cirer de Moore. Leur opinion sur la guerre: indissociable du commerce et de la politique, la guerre est pour eux l'un des trois outils dont dispose les USA pour assurer sa place sur l'échiquier mondial. Évidemment tout est plus compliqué dans la réalité que dans ce tout petit message, mais ça donne une petite idée.

Funpale, le sujet de ce t o p i c est le coût des études au Canada. Les liens que tu as postés ne sont vraiment pas pertinents. Sont-ils drôles? Je laisse les autres lecteurs en juger. Mais le fait est que le coût des études au Canada et au Québec est un sujet d'une grande importance pour les parents qui désirent immigrer au Canada. Sauront-ils à temps qu'il existe des programmes provinciaux et fédéraux leur permettant de placer de l'argent dans des conditions idéales (les REE)? Sauront-ils que le gouvernement fédéral verse jusqu'à 400$ par année dans ces REE, en contrepartie de ce que les parents ont versé (cette aide fédérale peut atteindre 7200$ au total)... La planification des études des enfants et l'ouverture d'un REE permet de faire passer les coûts totaux des études d'un enfants de 84000$ à 23000$ (incluant: frais de scolarité, livres, transport, subsistance, vêtements)... en plus de faire économiser sur les rapports d'impôts. Puisque tout le monde chiàle tout le temps contre les impôts élevés au Canada, il est bon de savoir qu'il existe des programmes d'économie très efficaces comme les REER et les REE. Hélas, si on pourrit les t o p i c s informatifs trop rapidement, personne ne pourra profiter des informations données, et le site immigrer.com offrira une information nulle.

C'est sûr qu'un site Suisse parlant des tendances aux USA est super utile ici.

Survivre? C'est pour les lopettes! Moi j'aime ça être un ostie de malade!!!!! mdrrrrr

Mouain... on recommande de prendre un REE (Régime d'Épargne-Études), qui vient avec des avantages fiscaux (tours de passe-passe avec les impôts) et parfois des subventions fédérales. Desjardins et la plupart des banques offrent des placements REE: http://www.fondsdesjardins.com/fr/etudes/regime.jsp

C'est parce que les étrangers se cogent le petit orteil plus fort. Ils ont besoin d'incantations beaucoup plus puissantes afin que Coind'bureau, le colérique dieu du petit orteil, soit satisfait.

J'sais pas... mais à bien y penser... je suis arrivé en après-midi, et y'avait aucun vieillard ou adulte obèse... peut-être qu'ils avaient déjà claqué?!

Tiens... le Polar Bear's Club n'a pas de site web, mais son voisin, Le Scandinave, en a un: http://www.scandinave.com/ La formule est semblable... par contre, le Polar Bear's a un plus bel accès à la rivière. C'est le voisin d'en face (sur l'autre rive)!

Ben le truc c'est que tu dois passer une quinzaine de minutes dans le sauna sec ou dans le bain turc. Lorsque ton corps est saturé de chaleur, tu sors dehors et tu t'immerges dans l'eau glaciale... mais pas plus de 15 secondes sinon gare aux engelures!!! Alors zoup, le corps dans l'eau, on se relève aussitôt, on s'éclabousse le visage et on ressort en courant. Après cela, ton corps est si mêlé (le pauvre)... que tu peux te promener dehors sur la terrasse et que tu ne sens pas le froid ambiant.

Ah... le Polar Bear's Club.... Ouais!!! Je l'ai essayé l'hiver dernier. C'est très agréable et c'est dans une très belle région. Je le recommande... chaudement! Ça coûte 30$ pour une journée entière, avec accès à toutes les installations: sauna sec, bain turc, bains tourbillon extérieurs, piscine froide extérieure, piscine chauffée extérieure, ainsi que l'incontournable immersion en rivière (à 4 degrés celcius). Ils doivent jeter du sel dans le trou dans la glace, pour qu'il ne se referme pas. J'ai fait ça par une belle journée de mars... il faisait 0 degrés et un beau soleil. Z'auriez dû nous voir en slip de bain sur la terrasse, près de la rivière, à se relaxer au soleil après la baignade glaciale. Le froid? On ne le sent plus!!! Il fait même... chaud!

La Mauricie, quoi.

Oups, c'est l'habitude! Stie! Euh en passant la page de "Cyber Jean" donne des renseignements pas très exacts sur l'orthographe des sacres... aurait-elle été écrite par un français québécophile, par hasard?

Aussi: une personne seule sans voiture peut s'en tirer avec 1500$/mois. A condition d'avoir un style de vie simple. Et idéalement, d'avoir une assurance fournie par l'employeur. Bref, tout emploi syndiqué (en usine par exemple) devrait faire l'affaire. Cependant, vivre ainsi "à la limite" ne permet pas de faire face aux imprévus (frais de dentiste, achat de lunettes, arrêt de travail ou mise à pied, achat de meubles ou d'électroménagers lorsque ceux-ci rendent l'âme)... puisqu'il est difficile de mettre de l'argent de côté. J'ai vécu pendant 1 an avec un salaire net de 1100$ par mois (c'était en 1997)... un salaire de recherche à l'université. J'étais en colocation avec une amie dans un 4 1/2 @ 700$/mois... eh bien ce fut une belle année, je ne manquais de rien. J'allais nager dans des rivières du haut-Lanaudière avec des amis l'été, j'allais au cinéma à rabais (le mercredi), je courais les festivals, je prenais ma carte mensuelle de bus-métro, etc.

Ceux qui travaillent au salaire minimum, ou comme vendeur à commission, ont tout intérêt à vivre en colocation. Du moins, tant que leur salaire est inférieur à 10$/heure. Avec un peu de chance, les plus travaillants obtiendront des promotions ou des hausses salariales. A partir de 10$/heure, il est possible de vivre seul en appartement et de ne pas trop en arracher. A partir de 15-20$/heure, c'est la joie. Tout emploi le moindrement qualifié, que ce soit dans l'assemblage de boîtes de carton, l'emballage de sous-vêtements ou le comptage de pilules, offre un salaire horaire de 10$ et plus. J'ai des amis qui ont justement commencé dans ces petits emplois: manoeuvre dans une usine de pain Multi-Marques ou de boîtes de carton chez CanZip, ouvrière dans un entrepôt de lunettes, emballeur de sous-vêtements féminins chez Canadelle (wow!), etc. Tous ont monté en grade ou en salaire, et gagnent plus de 15$/heure maintenant. Ca prend du travail et de la patience, voilà tout. Mon ami Sylvain a commencé comme manoeuvre dans une usine de produits alimentaires; maintenant il est testeur en laboratoire (qualité des produits)... tout cela, sans avoir terminé son secondaire 4. Pourtant il s'agit d'un emploi qualifié; mais dans l'industrie, l'expérience accumulée compte souvent plus que les diplômes. Donc si vous choisissez la "voie industrielle", attendez-vous à commencer à un salaire très bas... mais il y a des possibilités pour les gens travaillants et qui ont une tête sur les épaules.