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Tout ce qui a été posté par Zogu
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http://www.complexedesjardins.com/
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Oui, mais en saison seulement Sinon, le biscuit, il se gèle la crème à l'érable!!!
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Euh, le même prof de philo nous disait qu'il y a sur Terre de la place pour 2 milliards de personnes, pas une de plus. Si l'on dépasse ce chiffre, alors il faut forcément commencer à appauvrir les sols, à vider les océans, à exploiter les forêts plus vite qu'elles ne se renouvellent, à exporter des déchets vers les pays moins privilégiés. Ce calcul avait été obtenu de manière très pragmatique par un économiste indien. Il a divisé la planète en plusieurs centaines de régions naturelles (bordées d'océans ou de montagnes) et il a ensuite calculé la capacité de chacune de ces régions à nourrir les gens qui y habitent. En gros, il suffit de calculer le point d'équilibre au niveau agricole pour chaque région, comme si chacune était parfaitement cloisonnée. On interdit l'import-export de marchandises. Par exemple, la capacité agricole et énergétique réelle du Québec serait peut-être de 1 million d'habitants sans les importations de matières brutes (aluminium) et de denrées agricoles. Ca donne à réfléchir...
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Tout à fait d'accord. J'ai eu un prof de philosophie qui nous avait dit quelque chose de très choquant, à l'époque. Il disait: "Toutes les grandes villes du monde ont leurs bidonvilles et leur misère. Quoi? Vous ne les voyez pas à Montréal? C'est normal. Nous les avons fait construire dans d'autres pays. Mais ils sont à nous, et nous en sommes responsables." Ca m'avait donné froid dans le dos. J'essaie de ne pas être cynique. Je recycle mes déchets durs. Je composte mes déchets mous. Et j'essaie d'acheter "le moins pire des produits", autant que possible. Évidemment, tout cela n'est clairement pas suffisant pour réduire la souffrance dont nous avons besoin, à travers le reste du monde, pour "produire notre sucre" (comme disait l'ami Voltaire dans Candide). De toute manière, il n'est pas dit que cet équilibre mondial soit permanent. Les indiens se réveillent, la Chine ("contenue" par la puissance américaine) pourrait bien finir par se mettre en marche, la Thaïlande fait ses réformes, le Brésil est déjà un empire... peut-être devrons-nous un de ces jours faire un partage de la misère...
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Oui, PP, j'avais compris ce que tu faisais valoir. Il est en effet très difficile de garder "les mains propre", parce que la production manufacturière est très dispersée, aujourd'hui. C'est pour cela que j'ai plutôt proposé le duo Thaïlande - Inde, comme exemple plus probable d'esclavage des enfants dans le textile, qui serait "camouflé" par l'assemblage des vêtements dans un tiers pays. La pratique est courante dans le textile (vêtements "fait en Turquie", notamment) et dans les chaussures sportives (celles qui portent la mention "made in USA" ont parfois simplement été mises en boîte aux USA). Un film à voir: "The corporation"
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Vu l'état des relations commerciales entre l'Inde et la Chine, je dirais que c'est très peu probable. Peut-être Thaïlande - Inde, à la limite. De plus, l'Inde est un pays très fier de produire, transformer et exporter ses produits. J'ai visité un importateur de sari et de textiles à Montréal en juin, et ses ballots portaient l'étiquette "Made in India from genuine Indian silk."
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Ouaip! J'ai acheté une table de cuisine et 6 chaises chez Tanguay... du très beau travail, en merisier teint et verni!!!! Et c'est signé Shermag.
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Phil, à nous lire, on croirait que je suis payé par Ameublement Tanguay et que toi, tu reçois une commission sur les ventes de Lespac!!!! MDRRRR
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En effet... nous avons droit à un été vraiment frais et pluvieux, cette année. Pendant tout le mois de juin, j'ai été obligé de rentrer mes jardinières suspendues pour la nuit, car la température descendait à 4 degrés celcius! Et certains de mes semis n'ont pas pris. Les voisins, découragés, nous ont dit maintes fois que ce froid n'est pas normal. Heureusement, les autres fleurs comme les lupins, les iris et les hostas ne semblent pas trop malheureux. Et les carottes et le cresson poussent bien. Ouf! Normalement, sur la côte gaspésienne (entre Sainte-Flavie et la pointe Forillon, avant Gaspé), il faut s'attendre à des hivers longs et venteux. La banquise se forme rapidement et râpe les berges, faisant parfois grimper de gros blocs de glace sur les terrains du bord de l'eau. Il tombe une quantité phénoménale de neige: 4 mètres en moyenne. Et cette neige ne fond pas, elle s'accumule souvent tout l'hiver. Les gens doivent déneiger la toiture de leur maison. Par contre pour le ski de fond, la raquette et la construction d'iglou, c'est super. Le printemps est long et capricieux. Par contre, NORMALEMENT (lire: pas cette année), l'été est doux et très agréable. La température oscille entre 20 et 25 degrés, et atteint parfois 30. Le petit vent peut être très agréable ou très agaçant, au goût. Et aussi, ici il y a deux climats: du bord de l'eau jusqu'au premier côteau, c'est frais et venteux. Sur les terrasses et dans les vallées, c'est chaud et calme. D'ailleurs, nous avons trouvé un très beau lac, autour duquel est bâti le village de Lac-Saint-Mathieu. J'en parlerai plus longuement dans un autre message! Puisque l'estuaire maritime allonge le printemps, au point où l'été est en retard de 3 semaines sur Montréal (si on prend la route en mai, judicieusement, on peut voir fleurir les pommiers à Montréal et ensuite à Rimouski!)... eh bien, l'automne est relativement doux et les grands froids arrivent tardivement. C'est l'effet maritime. On se baigne peu dans le Saint-Laurent, sur la côte gaspésienne. Il y a quelques plages modérément chaudes (Sainte-Luce, par exemple), mais ce sont surtout les lacs dans la vallée, qui attirent les baigneurs. L'eau se réchauffe seulement à partir de Gaspé et en allant vers Percé et la Baie des Chaleurs. L'eau de l'estuaire du Saint-Laurent sert aux vacanciers qui font de la voile ou du kayak de mer. Ici, l'air n'est pas pollué... en fait, toute pollution atmosphérique arrête brusquement à Rivière-Ouelle... quand on retourne vers Montréal, on voit la couleur de l'air changer, littéralement!!! L'air de la péninsule gaspésienne est frais et propre (préservé par le froid?), la nuit on voit une pléthore d'étoiles. Il y a beaucoup d'agriculture bio ici... des élevages de moutons, de lamas, de chèvres (surtout entre La Pocatière et la vallée de la Matapédia)... tout est bon et frais, ça flaire bon les champs. Bref, la Côte-du-Sud (fronton maritime de la région de Chaudière-Appalaches), le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie sont des régions qu'il faut bien connaîte avant de savoir les apprivoiser. Certaines personnes ne vont jamais arriver à apprécier le climat ou l'absence de très grosses villes. Cependant, côté gastronomie, hôtellerie et culture (spectacles et festivals), il n'y a plus ici les lacunes d'autrefois... ceux qui choisissent d'habiter ici, que ce soit à Rimouski, à Matane ou dans d'autres villes ou villages, ne sont pas condamnés à manger des frites et à écouter la TV!!! Il y a tant de choses à faire!
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Vendredi dernier, il faisait un beau gros soleil, alors j'ai décidé de faire un petit tour à Matane, une ville que je n'ai pas visité depuis au moins 15 ans. Comme j'habite à 100 km de Matane maintenant, je n'ai plus vraiment d'excuse pour ne pas y aller, surtout que Mel m'avait demandé d'y jeter un coup d'oeil si j'y mets les pieds. Alors voici mes observations sur Matane, un peu dans le désordre. Commençons pas une description du trajet Montréal-Matane, pour ceux qui voudraient faire 650 km de route juste pour le plaisir (masochiste?)! TRAJET MONTRÉAL-MATANE (en voiture) On arrive à Matane par la route 132. De Montréal, voici les points importants du trajet. On peut prendre l'autoroute 20 ou l'autoroute 40 jusqu'à la ville de Québec. Personnellement, je préfère toujours prendre la 40, qui longe le lac Saint-Pierre près de Trois-Rivières (joli paysage!), et qui traverse moins de grosses exploitations agricoles (because le purin). Arrivé à Québec, de toute manière, il faut impérativement prendre l'autoroute 20, car la 40 finit là. Peu importe le chemin choisi, ça se fait en 2h15 ou 2h30. Ensuite, on longe le fleuve le long de l'île d'Orléans, puis de l'île aux Grues, jusqu'à Rivière-du-Loup. C'est une très belle région, avec des petits villages et de grands paysages. N'oubliez pas d'acheter du chocolat artisanal et de la bière belge à Kamouraska! Peu après Rivière-du-Loup, à Cacouna (un port de mer important), l'autoroute 20 se termine. On voit Tadoussac et les grandes dunes, de l'autre côté du fleuve; celui-ci devient un estuaire maritime, profond et salé. L'air s'est déjà refroidi de manière perceptible à partir de La Pocatière; en entrant dans la région de l'estuaire maritime, l'air se refroidit encore plus, et le vent du large souffle en permanence. Ce vent ne vous lâchera pas d'une semelle. De Cacouna à Rimouski, la route 132 est généralement large et bien droite, malgré quelques sections visiblement endommagées (à l'Ile-Verte, par exemple, la route longe le rivage et est soumise aux rudesses de l'hiver). Rien de bien spécial à rapporter, à part le musée des Basques à Trois-Pistoles et le parc du Bic (où j'habite!). Au Bic il y a un excellent bistro français tenu par un cannois, si ça vous chante. De Cacouna à Rimouski, donc, c'est encore 1h30 de route, mais un peu plus difficile car il s'agit d'une route provinciale et non d'une autoroute à voies séparées. Notez qu'à Rimouski, un tronçon de l'autoroute 20 a été construit, ce qui permet d'éviter le centre-ville et de se rendre très rapidement à Luceville. En 2006 "au plus tard", ce tronçon devrait rejointe Mont Joli, sur une distance de 55 km. Jean Charest a des comptes à rendre. Près de Rimouski, l'estuaire maritime atteint graduellement 40 km de large, puis 50. Les battures font place aux rochers nus. On atteint Rimouski, grande ville universitaire; puis, Sainte-Flavie et Mont-Joli, un noeud de transports très important (aéroport national, intersection entre la route 132 et la route 132, bref, la boucle du "lasso" de la Gaspésie). On entre en Gaspésie!!! Après Métis et ses jardins célèbres, l'institut maritime, quelques jetées de pierre et deux villages pittoresque (dont l'un est nommé "Les Boules"), on arrive enfin à Matane. De Rimouski à Matane, on a roulé pendant environ 1h15. Ici, l'estuaire maritime est large de plus de 50 km. On voit à peine la Côte-Nord. SITUATION Matane est la ville la plus populeuse et la plus industrieuse de Gaspésie. Elle est aussi située en un point très venteux et froid de la côte gaspésienne (les courants arctiques maintiennent l'eau de l'estuaire à 6 degrés l'été, ce qui a un effet sur le climat). Du point de vue administratif, ce n'est pas la plus importante (Sainte-Anne-des-Monts compte plus de bureaux de ministères). Du point de vue touristique non plus (Gaspé et Percé lui dament le pion). Et même du point de vue des transports, Matane n'est pas en tête de classement (Sainte-Flavie / Mont-Joli sont beaucoup plus importants). Alors, qu'est-ce qui fait de Matane une ville si importante, malgré tout? HISTORIQUE ET DÉVELOPPEMENT Eh bien, Matane est une ville qui s'est développée tardivement. Puisqu'il n'y avait là qu'un petit village et une seigneurerie en faillite sous le régime français, aucun évêché ne s'y est installé. Puisque les "villes à évêché" sont devenus les centres administratifs plus tard, Matane a été un peu laissée de côté entre 1750 et 1850. La ville s'est plutôt développée grâce à l'industrie du bois, dont les billots descendaient la rivière Matane du centre de la Gaspésie jusqu'à la côte, où les scieries faisaient le travail d'équarrissage. Des moulins à bois et des scieries s'installèrent donc à Matane dès le milieu du XIXe sècle. Un pont fut construit sur la rivière. Malheureusement, à cause du caractère très imprévisible de ce cours d'eau, le pont fut détruit et reconstruit quatre fois! La rivière Matane pouvait se gonfler très rapidement au printemps; aujourd'hui, des barrages construits en quatre points de la rivière (sur plus de 400 km) suffisent à normaliser son cours. Parallèlement à l'industrie de la foresterie, la pêche artisanale au saumon s'est aussi développée au XIXe siècle, grâce à un seigneur irlandais catholique qui avait acheté les droits de pêche. Malheureusement, les barrages construits sur la rivière ont pendant longtemps nui aux saumons, et leur nombre a fortement décliné pendant les années 1850-1950. Aujourd'hui, nous comprenons mieux les moeurs de ce beau poisson, et sur chaque barrage, une passe migratoire à saumons a été construite. Parfois il s'agit d'un "sas" (au centre-ville de Matane, on peut visiter la passe et le sas à saumons est vitré, pour la plus grande joie des visiteurs). Plus haut sur la rivière, au second barrage, un escalier à saumons a été construit. Il s'agit d'une suite de bassins, chacun plus haut d'environ un mètre. Le saumon n'a qu'à sauter d'un à l'autre. Le capricieux poisson peut parfois prendre une journée entière pour remonter une passe. Enfin, la plus haute passse sur la rivière Matane fonctionne d'une manière inusitée. Une "trappe à saumons", un bassin en entonnoir, piège les poissons. Ils sont ensuite aspirés dans un camion-citerne, qui va les relâcher en haut du barrage. Comme vous pouvez le constater, l'Homme doit ajuster ses activités pour ne pas trop nuire aux espèces animales; cela est coûteux, mais à Matane c'est une réussite, puisque le nombre de poissons atteint maintenant les niveaux du début du XIXe siècle, avant la pêche intensive et les barrages. Aujourd'hui, Matane est surtout célèbre pour son industrie de la pêche à la crevette, qui s'est développée au milieu du XXe siècle. Ressource toujours abondante, la fameuse crevette nordique est savoureuse, de taille moyenne et un peu sucrée au goût. Et surtout, nous n'avons pas encouragé la surpêche (comme nos voisins du sud) et donc, la crevette est là pour rester! On trouve à Matane, littéralement, des poissonneries à tous les coins de rue. Les poissons et fruits de mer sont abondants, frais et hygiéniques. INDUSTRIE ET EMPLOI A Matane, donc, on vit autant pour la forêt que pour les rivières et la mer. Ces trois axes définissent les industries primaires les plus développées dans la région. Ajoutez à cela les activités de conservation dans les grands parcs de l'arrière-pays (réserve faunique de Matane-Dunière, le royaume de l'orignal), et vous avez une image assez précise des types d'emploi qui prévalent dans cette région. Je vais d'ailleurs faire une incursion de pêche (et d'observation d'orignal) en juillet, je vous posterai des photos. Une autre industrie s'est développée à Matane depuis le début du XXIe siècle: l'énergie éolienne. Juste avant Matane, à Saint-Ulric, 57 éoliennes, chacune faisant 55 mètres de haut, ponctuent le paysage de la vallée. Puisque les câbles de transmission sont souterrains, les éoliennes semblent avoir poussé là, au beau milieu des champs et des boisés. Matane profite donc d'une énergie propre, et est plutôt à l'abri des grosses pannes d'électricité puisque les éoliennes et les barrages hydroélectriques sont situés à proximité de la ville! Côté indutries, on apprenait récemment l'établissement d'une usine de taille diamantaire. Comme quoi Matane réussit à diversifier ses industries! Liste des entreprises à Matane (en format PDF et XLS): http://www.ville.matane.qc.ca/index.php?page=parc_industriel En entrant dans Matane, il y a un gros parc industriel, où on trouve des industries importantes dans plusieurs domaines assez lourds: mécanique, cimenteries, bois d'oeuvre, fer forgé, traitement et ensachage de la terre et des engrais, etc. Le secteur tertiaire est peu développé. La zone portuaire regroupe des industries de fret et de containers, ainsi que la pêche, la transformation du poisson et l'entretien de bateaux. Un terminal ferroviaire vient desservir la jetée portuaire, dont le chenal a été creusé à 10m de profondeur. HÉBERGEMENT ET RESTAURANTION Le tourisme, dans la ville de Matane, est à peu près au point mort, si l'on exclut la passe migratoire à saumons. C'est dommage, mais il semble y avoir de belles auberges partout au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, sauf à Matane. Côté restaurants, c'est très ordinaire, mais trois adresses se démarquent: - Cafés du Monde (crêperie, panninis, cafés, desserts) - Chez la mère Berteau (cuisine française, gibiers, froie gras) - Un coin d'Italie (pâtes, fruits de mer, et le meilleur espresso de la Gaspésie!) Pour l'hébergement en auberge, en gite ou en hôtel, vaut mieux chercher du côté de Métis ou de Sainte-Flavie. Par contre, il y a plusieurs campings très intéressants autour de Matane (le camping Annie, à Métis, ainsi que le camping de la Rivière-Matane à 3km du centre-ville). Ce sont des campings semi-boisés avec tous les services. URBANISME L'architecture, maintenant... le noeud! Matane n'est PAS une ville belle. J'y suis allé en 1988 et j'en garde un souvenir très mitigé. J'y suis retourné en 2004, et je constate que la ville a quelque peu changé. Elle n'est toujours pas très jolie, mais comme pour beaucoup de villes québécoises, le centre-ville et le fronton maritime ont été réaménagés avec goût. Dans la rivière Matane, en plein coeur de la ville, des îles ont été reliées par des ponts piétonniers, formant un grand parc franchement très intéressant. Au bord de l'eau, une marina accueille ceux qui aiment les sports nautiques. Et le long de la rivière, près de la passe à saumon et sur le barrage, une jolie promenade a été aménagée. Mais je le répète, ne vous attendez pas à trouver à Matane des chefs-d'oeuvres architecturaux ou de superbes aménagements d'urbanisme. La ville est toute hérissés de pôteaux électriques et les boulevards sont agrémentés de maisons pas toujours très jolies. SERVICES Du côté des services, on trouve à Matane un gros hôpital, un centre commercial, des banques, des bureaux gouvernementaux, une gare, deux traversiers vers la Côte-Nord (Baie-Comeau et Godbout), un bureau d'information touristique, un CEGEP, un terminus d'autocar Orléans Express, etc. CONCLUSION Voilà pour les infos sur Matane. Après avoir visité cette ville pendant l'après-midi et la soirée, je suis retourné chez moi dans un brouillard abominable, qui s'est abattu sur la région pour 3 journées consécutives. On n'y voyait pas à 10 mètres. Au Bic, nous n'avons pas vu le soleil pendant toute la fin de semaine! Heureusement, ce gros embrun lourdaud a aussi amené du temps chaud, qui fait cruellement défaut cet été. Vous l'avais-je dit? Ici, il fait froid (7 à 10 degrés de moins qu'à Montréal)!!! http://www.ville.matane.qc.ca/ A SUIVRE! (dans le prochain message, je parlerai des vallées agricoles, des lacs, des réserves fauniques et des élevages de moutons et de lamas!)
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Ah ouais, et comment comptes-tu t'y prendre?
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Ca dépend dans quel domaine tu travailles. Pas question de dire qu'une ville est meilleure qu'une autre!!! Si c'était vrai, tout le monde habiterait à Montréal et le reste du Québec serait vide. Alors, il doit y avoir quelque chose de bon dans chaque ville et village. Ce qui nous ramène à la question d'origine... que recherches-tu et dans quel domaine travailles-tu?
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Hihihi! Ca me rappelle le fameux épisode "L'or du Québec" des Tuniques bleues! Avec un coureur des bois taré et des villes 100% bois rond... vraiment désopilant!!!
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Il y a Tanguay. Ils vendent des meubles fabriqués au Québec (à Sherbrooke) et ils ont 4 magasins dans la région métropolitaine de Québec. http://www.tanguay.ca/ En passant, je suis allé à un magasin Brick qui vient d'ouvrir... j'ai trouvé ça joli en général, mais les vendeurs étaient plutôt agressifs (ils sont payés à la commission seulement), et les prix étaient pas mal élevés. Bref, à éviter... sauf peut-être pour se rincer l'oeil dans les salles de montre. http://www.thebrick.com/
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Nicoco, tu peux aller voir le site de Equiterre, en français: http://www.equiterre.qc.ca/ Et il y a la boutique Dix mille villages, sur la rue Saint-Denis, à Montréal; ils vendent de nombreux produits et ils ont beaucoup d'information sur le commerce équitable. En plus, tout le monde que j'ai rencontré dans cette boutique était très sympathique; de grands voyageurs, infatigables mais souriants! De plus, ils organisent parfois des activités (dégustation de cafés équitables, participation à des festivals montréalais, etc).
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Salut! Comme tu le demandes si gentiment, voici quelques pistes: 1. Étudier le climat de Trois-Rivières. Sur Météomédia tu peux toujours obtenir la météo actuelle pour cette ville: http://www.meteomedia.com/Meteo/Villes/can...es/CAQC0759.htm Et les statistiques annuelles des villes de Montréal et de Québec peuvent te donner une petite idée (malheureusement, Environnement Canada ne compile plus de données pour Trois-Rivières): http://www.meteomedia.com/Meteo/Stats/Pages/C02030.htm 2. Étudier la ville (site municipal officiel). http://www.v3r.net/ 3. Étudier les établissement d'études post-secondaires: Université http://www.uqtr.ca/ CEGEP http://www.cegeptr.qc.ca/ 4. Les journaux de Trois-Rivières (ici, Le Nouvelliste): http://www.cyberpresse.ca/nouvelliste/ 5. Particularités La ville est l'hôte du Festival international de poésie http://www.aiqnet.com/fiptr/ La ville est un port maritime: http://www.porttr.com/ Festival d'art vocal: http://www.artvocal.com/ Elle a un orchestre symphonique: http://www.ostr.qc.ca/ Sanctuaire religieux très important et célèbre au Cap de la Madeleine: http://www.patrimoine-religieux.qc.ca/pele...elerinage2f.htm 6. Faire une rechercher sur Immigrer.com (beaucoup de gens ont déjà parlé de cette ville!!!) LE petit détail que tout le monde doit savoir: Trois-Rivière a déjà été un centre important de papeterie et de transformation du bois, qui était amené par flottage par la rivière Saint-Maurice. Aujourd'hui, cette industrie est moins importante pour la ville, et les mauvaises odeur ont presque disparu. (Aussi: Trois-Rivières est la porte d'accès de la région de la Mauricie, très appréciée pour les parcs, la nature, le camping, etc) Et pour finir, voici un portail commercial pour la région, avec des liens intéressants: http://www.troisrivieresplus.net/
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"C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe." (Candide, de Voltaire)
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Voyez-vous ça... des gens qui défendent le droit qu'on les enfants à fabriquer des babioles dans des usines, à raison de 14 heures par jour, et de dormir dans d'immondes dortoir, sans droit de sortie. Que de beaux arguments rhétorique pour défendre la libre-entreprise dans des pays qui ne reconnaissent pas les droits des enfants!!!! Quant à la Chine... eh bien, nous avons appris l'an dernier qu'un école primaire avait explosé pendant les heures de classe. Les enfants assemblaient des pétards et des feux d'artifice sur des chaînes de montage au lieu d'apprendre à lire et à écrire. J'aime mieux acheter des objets d'artisanat fabriqués en Inde... au moins là-bas, les gens ont le droit de s'organiser en coopératives et d'exporter des objets moralement propres. Je ne dis pas que tous les objets exporte de l'Inde sont exempts d'exploitation... mais j'aime mieux encourager un pays qui encourage l'espoir et un capitalisme propre. PS: Avant que certaines personnes m'accusent de parler de l'Inde à tort et à travers... eh bien, ma soeur y est allée et elle a pu constater sur place l'ampleur des projets de développement de petites entreprises. Projets surtout dirigés par des femmes.
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C'est pas trop mal comme ville, Trois-Rivières. A écoute certaines personnes, il n'y a que Montréal qui soit intéressant au Québec! Comme pour beaucoup de villes au Québec, Trois-Rivières a longtemps été une ville laide, industrielle, une ville coupée de son bord de rivière par des grosses usines à cheminées. A ce compte-là, Barcelone a déjà été affreuse aussi (le fronton maritime a été rénové à la fin des années 80 seulement... avant cela, la ville était coupée de la mer par une grosse zone portuaire laide) Comme Sherbrooke ou Rimouski, Trois-Rivière a commencé à mettre en valeur son vieux centre-ville. Des boutiques, des cafés et de beaux petits restaurants ont ouvert les portes. Le bord du fleuve a été réaménagé. Il y a des pistes cyclables, et les usines qui puaient tant la pâte à papier ont presque toutes fermées. Aujourd'hui, Trois-Rivières est une ville qui a réorienté son industrie: l'aéronautique (entretien d'avions) se développe, le centre universitaire prend de l'expansion... et un fait qui ne trompe pas: les jeunes y reviennent! Est-ce que les jeunes dans la vingtaine retourneraient dans une ville si elle était si ennuyante et laide? Bref, Trois-Rivière a bien changé; j'y suis allé en 1988, j'y suis retourné en 2004... et j'ai vu l'ampleur du changement!!! PS: Rares sont les villes où vous pouvez faire du canot rabaska (canot large) en plein centre! Eh oui, l'île Saint Quentin est un beau parc au coeur de la ville, et la rivière Saint-Maurice est canotable!
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Pour les questions d'ordre géographique (distance Trois-Rivières - Montréal), je te recommande de consulter une simple carte routière. Ensuite, fais un peu de recherche sur Internet, je suis certain que tu trouveras le site de la Ville de Trois-Rivière et le site de tourisme de sa région (Mauricie).
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Salut! J'achète peu chez Dollarama, car je sais qu'une partie des produits de leur inventaire ont été fabriqués par des enfants dans des pays du Tiers-Monde (Malaisie, Indonésie, Chine). Aussi, certains produits sont là en liquidation parce qu'ils ont échoué des tests de qualité ou de conformité. Par exemple, il y a eu récemment des avis de rappel de suces et de jouets pour bébés venud chez Dollarama, car ils étaient dangereux. Ces objets n'auraient jamais dû être mis en vente au Canada! La seule fois où j'ai acheté de la nourriture chez Dollarama, c'était une boîte de saumon, d'une marque douteuse. J'ai failli y laisser ma peau. La boîte ne contenait que peau et arêtes, et commes elles étaient peu cuites, elles étaient rigides et dangereuse. La bouchée s'est prise en travers de ma gorge et je me suis étouffé. Heureusement, j'ai pu recracher le morceau. Bref, il vaut mieux faire preuve de discernement, et ne pas acheter de produits d'un usage critique (nourriture, jouets pour jeunes enfants). J'évite aussi l'achat de produits en plastique ou en PVC destinés à la nourriture (cruche à jus, plats de style "tupperware") car souvent ils laissent partir leur couleur ou ils s'écaillent rapidement, ce qui laisse deviner des risques pour la santé (qui voudrait manger des PVC dégradés... qui libèrent des phtalates, produits toxiques). Ce que j'achète chez Dollarama? Des moules à gâteau en métal, des cuillères en bois naturel (pour cuisiner), des crayons à mine, des décorations de Noël, des emballages à cadeaux, des plats en vitre, des verres à eau, etc. Avec parcimonie, toujours... pour ne pas trop défavoriser les commerces qui vendent de la qualité
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En passant, la fameuse faille géologique, elle suit le fond du fleuve Saint-Laurent jusqu'à la vallée du Richelieu, puis descend cette rivière jusqu'au lac Champlain et au sud jusqu'à New-York (vallée de l'Hudson). Il me semble que son nom est "faille de Logan" mais je ne suis plus certain; ma mémoire flanche parfois. En passant, vous saviez que la région de Charlevoix est un cratère météorique dont le contour forme une vallée qui relie Baie-Saint-Paul à La Malbaie? Voici une photo satellite radar: L'île qu'on voit, c'est l'île aux Coudres. Épatant, non? Et le creux au centre du cercle de cratère, c'est le village des Éboulements. Sans ce cratère, la région serait un massif montagneux et serait probablement peu habitée.
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Moi je vote pour que "engraisse" remplace "all dressed" et devienne le terme officiel!!!
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Moi je vote pour qu'on envoie des paquets de café espresso à Soliléo!!!!
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Lizzie, est-ce que les services météo sont disponibles en format RSS feed? Si tel est le cas, il y aurait moyen d'utiliser Perl ou PHP pour faire des trucs intéressants!