Zogu

C'est un accord qui a été signé au début des années '90. Les trois pays signataires s'engageaient à simplifier la circulation des produits manufacturiers, à éliminer la plupart des barrières tarifaires et à faciliter l'échange des travailleurs. Au niveau des résultats, eh bien les trois pays en ont évidemment profité au niveau économique. Par exemple, le Canada a retrouvé la santé économique, a rendu sa balance commerciale positive, et a réussi à mieux développer certains secteurs de son éconimie. J'ai tenu dans mes mains un document confidentiel du "NAFTA Institute" à Washington, lors d'une visite là-bas en 1997. Ne me demandez pas comment je l'ai obtenu, c'est compliqué. J'y ai lu des détails parfois encourageants, et parfois horribles. Voici les points négatifs de l'application de l'ALENA: - Dépendance accrue du Canada envers l'économie américaine: nous exportons maintenant 80% de nos produits aux États-Unis. - Installation des maquiladoras au Mexique. Ce sont des usines hyper polluantes qui se sont installées dans les zones franches, dans la bande de 40 km au sud de la frontière américaine. Les coûts sociaux (dégradation de l'environnement, pollution de l'eau et de l'air, maladies, cancers, malformations congénitales) sont énormes. - Utilisation de la cour d'arbitrage de l'ALENA par les États-Unis, afin d'appliquer des mesures protectionnistes déguisées (surtaxes de produits canadiens ou mexicains, subventions aux agriculteurs américains, etc). - Aux USA: croissance des importations alimentaires en provenance du Mexique (produits maraîchers, légumes, etc). Ces produits sont malheureusement cultivés et transformés dans des conditions pas toujours bonnes (pollution au plomb et au mercure, bactéries dans les bassins de nettoyage des fruits, etc). Bref, cet accord de libre-échange a toujours suscité la controverse, même si ça s'est grandement calmé depuis 5 ans environ. La signature de l'accord avait rendu le gouvernement de Brian Mulroney encore plus impopulaire qu'il ne l'était, à cette époque. D'ailleurs, Jean Chrétien avait promis de faire briser cet accord... mais lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il a "oublié" cette promesse. Gageons qu'il n'aurait pas pu y changer grand chose, de toute manière.

Voici un exemple de la renaissance culturelle et économique des Inuit québécois: http://www.airinuit.com/

OUI. Ils sont des droits spéciaux et exclusifs dans: la pêche, la chasse, la foresterie et l'exploitation des ressources naturelles de très larges pans du territoire canadien. Enfin... surtout au Québec et dans les territoires au nord. Ils ont des exemptions de taxes. Mais c'est pas les exemptions de taxes qui font un peuple fort et fier. Certains groupes autochtones au Québec sont allés beaucoup plus loin et peuvent marcher la tête haute aujourd'hui. Par exemple les Huron et les Inuit.

Ouais! Je n'ai jamais entendu les immigrants chiliens ou italiens que j'ai rencontrés râler et s'inquiéter du % de leurs compatriotes qui restent au Canada après 5 ans!!! Ils semblent heureux de leur sort et travaillent à leur propre bonheur, sans s'inquiéter de "faire comme les autres".

Je crois au contraire que c'est encore d'actualité. Ce discours d'assimilation ethnique et culturelle est encore en vogue dans certains milieux politico-économiques.

Ah, désolé Whywhy... à te lire on croirait réellement que tu dénigres les indépendantistes. Pourquoi as-tu parlé de "chauvinisme"? C'est un terme très péjoratif.

Pourquoi un 4x4? Vous aurez besoin d'aller dans la brousse?

Voici des extraits du RAPPORT DURHAM (1839), le document qui est à l'origine des mouvements politiques ayant mené à la confédération du Canada en 1867. Ce document prône la destruction de la culture canadienne-française, et l'assimilation du peuple francophone dans la "race supérieure" britannique. (J'ai surligné les passages les plus forts) : Les institutions de France durant la colonisation du Canada étaient peut-être plus que celles de n'importe quelle autre nation d'Europe propres à étouffer l'intelligence et la liberté du peuple. Ces institutions traversèrent l'Atlantique avec le colon canadien. Le même despotisme centralisateur, incompétent, stationnaire et répressif s'étendit sur lui. (...) Placés dans de telles circonstances, ils ne firent aucun autre progrès que la largesse de la terre leur prodigua ; ils demeurèrent sous les mêmes institutions le même peuple ignare, apathique et rétrograde. Le long des rives du Saint-Laurent et de ses tributaires, ils ont défriché deux ou trois bandes de terre ; ils les ont cultivées d'après les plus mauvaises méthodes de petite culture. Ils ont érigé une suite ininterrompue de villages qui donne au pays des seigneurs l'apparence d'une rue sans fin. Outre les villes, qui étaient les sièges du Gouvernement, on n'en fonda pas d'autres. A la maison, la famille de l'habitant fabriquait, elle le fait encore, les étoffes grossières du pays. Une partie minime de la population tirait sa subsistance de l'industrie à peine visible de la province. (...) Je n'entretiens aucun doute sur le caractère national qui doit être donné au Bas-Canada ; ce doit être celui de l'Empire britannique, celui de la majorité de la population de l'Amérique britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord. Sans opérer le changement ni trop vite ni trop rudement pour ne pas froisser les esprits et ne pas sacrifier le bien-être de la génération actuelle, la fin première et ferme du Gouvernement britannique doit à l'avenir consister à établir dans la province une population de lois et de langue anglaises, et de n'en confier le gouvernement qu'à une Assemblée décidément anglaise. (...) La question qui se pose est celle-ci : quelle race devra vraisemblablement convertir par la suite en un pays habitable et florissant le désert qui couvre aujourd'hui les riches et vastes régions qui environnent les circonscriptions plutôt étroites où vivent les Canadiens français ? Si cela doit s'accomplir dans les dominions britanniques, comme dans le reste de l'Amérique du Nord, par un procédé plus rapide que la croissance naturelle de la population, ce doit l'être au moyen de l'immigration des Iles britanniques ou des Etats-Unis : ce sont les seuls pays qui donnent les colons qui sont entrés ou entreront en grand nombre dans les Canadas. On ne peut pas empêcher l'immigration de passer par le Bas-Canada, ni même de s'y fixer, tout l'intérieur des dominions britanniques avant longtemps devant se remplir d'une population anglaise, qui augmentera rapidement chaque année sa supériorité numérique sur les Français. Est-ce justice que la prospérité de cette grande majorité et de cette vaste étendue de pays soit pour toujours, ou même pour un temps, tenue en échec par l'obstacle artificiel que la civilisation et les lois rétrogrades d'une partie seulement du Bas-Canada élèveraient entre elles et l'océan ? Peut-on supposer que cette population anglaise se soumettra à jamais à un pareil sacrifice de ses intérêts ? (...) Les Canadiens-français ne sont que le résidu d'une colonisation ancienne. Ils sont destinés à rester toujours isolés au milieu d'un monde anglo-saxon. Quoi qu'il arrive, quel que soit leur gouvernement futur, britannique ou américain, ils ne peuvent espérer aucunement dans la survie de leur nationalité. Ils ne pourront jamais se séparer de l'Empire britannique, à moins d'attendre que quelque cause de mécontentement ne les en détache, eux et les colonies limitrophes, et les laisse partie d'une confédération anglaise, ou encore, s'ils en sont capables, en effectuant seuls une séparation : se réunir ainsi à l'Union américaine ou maintenir quelques années durant un simulacre misérable de faible indépendance, qui les exposerait plus que jamais à l'intrusion de la population environnante (...) On ne peut guère concevoir nationalité plus dépourvue de tout ce qui peut vivifier et élever un peuple que les descendants des Français dans le Bas-Canada, du fait qu'ils ont gardé leur langue et leurs coutumes particulières. C'est un peuple sans histoire et sans littérature. (...)

Ne vous arrêtez pas aux propos réducteurs et, ma foi, très méprisants de Whywhy. L'indépendance ou le désir d'autonomie politique n'est pas un désir purement émotionnel... il y a des raisons économiques, politiques, historiques, culturelles. Après tout, le Canada a été fondé avec le désir d'éliminer la culture francophone d'Amérique. Voir le Rapport Durham. Bref... Ce sujet a été traité maintes fois sur le forum. Faites une recherche et vous trouverez de nombreuses réponses.

Salut encore! Il n'y a pas vraiment de "petites maisons" à Montréal, disons que n'importe quelle maison (cottage, bungalow ou autre) serait trop grosse pour tes besoins. Tu chercheras donc un "appartement meublé". (Quand on parle d'un "semi meublé", cela signifie que seuls le frigo, la cuisinière électrique et les placards sont fournis.) Donc selon tes explications, tu cherches à louer un appartement "3 1/2" ou un "4 1/2". Cela devrait t'aider dans tes recherches. Voici comment les pièces sont comptées dans un 3 1/2. - 1/2 pièce: la salle de bain (incluant bain ou bain-douche, lavabo et toilette) - 1 pièce: cuisine - 1 pièce: salon ou salon+salle à manger - 1 pièce: chambre fermée (avec une porte) TOTAL: 3 1/2 pièces Dans un 4 1/2, tu peux ajouter une seconde chambre fermée avec une porte. Cette chambre peut aussi servir de bureau, de chambre d'enfant ou de chambre pour les invités. La superficie réelle de l'appartement est rarement calculée. En général cela se fait non pas en mètres carrés mais bien en pieds carrés; la superficie varie donc de 600 à 1100 pieds carrés en général pour les appartements. Note bien que la plupart des immeubles sont en bois et non en béton (donc l'isolation aux bruits est moindre). Ce sont souvent des maisons en rangée. Note aussi que beaucoup d'appartements ont des escaliers extérieurs, et que l'hiver cela peut être périlleux de grimper au 3e étage! Un autre détail important est donc de savoir à quel étage se trouve l'appartement en question. La plupart des petits immeubles montréalais font 3 étages. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. 1er étage: C'est avantageux d'être au niveau de la rue (pas d'escalier à monter l'hiver). Cependant ces appartements coûtent plus cher et sont moins souvent mis en location. 2e étage: Réduit les coûts de chauffage (). De plus, les appartements au 2e coûtent souvent moins cher. 3e étage: Si c'est le dernier étage de l'immeuble, alors c'est moins bruyant car personne ne vous marche sur la tête. Par contre cela va vous coûter plus cher de chauffage l'hiver.

NAFTA / SEC / ALENA Accord de libre-échange de l'Amérique du Nord, entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. http://www.nafta-sec-alena.org/

Pour certains québécois c'est la France, pour d'autres les USA, pour d'autres encore c'est l'Espagne, le Japon ou la Nouvelle-Zélande. J'ai même un ami qui rêve de la Finlande. A chacun son idée du paradis!!! Tant que ça demeure un idéal et qu'on ne se fait pas trop d'illusions.

Je lis régulièrement le Monde Diplomatique (en fait, je l'achète presque à chaque mois)... eh oui, il est disponible un peu partout au Québec... et c'est l'une de mes publications favorites... Et en général ils écrivent d'excellents articules (même si je trouve que parfois Ramonet en met un peu trop). Mais quand ils s'attaquent aux problèmes sociaux canadiens, ils font souvent de grosses erreurs... et ce, même quand ils vont chercher des correspondants au Canada. Enfin bref, aucun journal n'est parfait, et surtout pas le Monde Diplomatique. Pourquoi certaines personnes le mettent-ils sur un piédestral? Ce que je veux dire par "sensationnalisme", c'est qu'à chaque fois qu'un journal français s'intéresse aux autochtones québécois, c'est pour faire le procès de notre société... Mais demandez à un québécois ce qu'il en pense! Les autochtones du Québec ont signé de nombreuses ententes avec le gouvernement, et souvent d'égal à égal (la Paix des Braves, la Convention de la Baie James, etc)... ils n'ont pas été massacrés par NOUS, ils récupèrent une bonne partie de leurs territoires et de leurs droits ancestraux... Les Inuit sont scolarisés dans LEUR langue (parlée ET écrite), et ils l'utilisent pour l'affichage commercial et pour leurs publications... Le Nunavik jouit d'une bonne autonomie. Quant aux Hurons, ils développent leur propre industrie touristique, ils ont fait élire leur député bloquiste, ils ont une relation cordiale avec les gouvernements provinciaux et fédéraux. (Exception notoire: les Mohawks, un petit peuple guerrier et, à mon avis, difficilement récupérable. Ils revendiquent encore l'île de Montréal en entier et font une mauvaise réputation aux autres nations autochtones.) Bref, LES cultures autochtones du Québec sont bien vivantes pour la plupart, et malgré certains problèmes sociaux, il y a une forte hausse de l'entreprenariat et de l'expression culturelle. Ça paraît tellement mieux de s'apitoyer sur leur sort, hein? Mais le Québec ce n'est pas le Chiapas et la guerre sale, ce n'est pas la Floride et le massacre des Semioles. Loin de là.

Ouais... Je gage qu'il n'a jamais mangé un Oka, et qu'il n'est jamais allé voir une pièce québécoise au théâtre...

Le département de traduction de l'UdeM est très flexible quant à l'admission. C'est normal, les candidats proviennent de milieux très variables et ont des formations tout aussi variables. Il y a, en plus du cours de Maîtrise, le Certificat en Localisation, qui est intéressant pour ceux qui s'intéressent à la traduction en informatique. Ce sont deux formations du 2e cycle universitaire.

Un autre qui ne sait pas écrire correctement!

A Rimouski on trouve pas mal tous les produits français côté nourriture... il y a même des petits haricots verts secs importés de France (le nom m'échappe!). Par contre côté culture (musique surtout), il n'y a pas grand chose à part la culture populaire... côté livres nous recevons à peu près tout, même ces affreuses publicités du "Dark polar pocket book"... made in France, of course!!!

Il y en a vraiment beaucoup à Montréal... de l'épicerie fine (qu'on trouve un peu partout) à la pâtisserie bretonne sur la rue Prince-Arthur (ou Duluth, j'me souviens plus!)... y'a des produits alimentaires français un peu partout. D'ailleurs, un fait rigolo: on trouve aussi facilement les produits italiens importés! Y'a aussi du viet, du thai, du grec, du libanais... on dirait que de nombreuses cultures importent leurs produits, à Montréal! Pour les produits culturels, eh bien nous recevons les CD et les livres ausitôt publiés, et ils sont disponibles dans les magasins de grandes surfaces comme Renaud-Bray (livres) ou Archambault (CD). Fait intéressant: les livres et CDs français doivent partager l'étalage avec leurs contreparties québécoises. Eh oui, les deux cultures francophones sont au nez-à-nez ici!!!

Extrait du document en question: Comme le Québec s?occupe lui-même de nombreux aspects de son programme d?immigration, le présent guide n?aborde pas les services offerts dans cette province. Si vous prévoyez y emménager, vous pouvez vous procurer le guide de la province à l?intention des nouveaux arrivants, intitulé Vivre au QUÉBEC! Bref, ceux qui s'établissent au Québec ont intérêt à obtenir l'autre guide dont il est question ici!

Salut! Le terme "studio" est peu utilisé à Montréal. Il faudrait que tu nous explique ce que tu cherches (nombre de pièces, meublé ou non, location au mois ou bail annuel).

Encore du sensationnalisme français à propos des autochtones!!!!

Pas mauvais du tout comme coin!!! C'est le début du quartier Rosemont, donc tu es près du centre-ville et du Plateau. Et t'as les lignes de bus et le métro pas loin. Sans compter la piste cyclable!!! Seul inconvénient (si je me souviens bien)... n'y a-t-il pas une ligne de chemin de fer qui pas tout près?

Pour les aficionado il y a aussi: Épicerie en ligne chez IGA (attention: certains produits ne seront pas disponibles... pain frais, fruits & légumes, charcuteries, etc) http://www.iga.ca/ Canadian Tire (LE magasin des machins de jardin, de camping et de rénovation): http://www.canadiantire.ca/

Vous parlez de l' ALENA, bien entendu

Salut! Le vieux quartier de Montmagny est bien joli, tout de brique rouge. Mais le reste de la ville n'est pas très joli, personnellement je trouve que ça ressemble à une grosse banlieue. L'avantage d'habiter là? La région est très belle, et tu n'es pas loin de la ville de Québec.