O'Hana
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Salut la gang, Pour apporter un complément d'informations ... À ma connaissance : 1) il n'existe pas de DEP (diplôme d'études professionnelle) en laboratoire 2) les DEP sont offerts dans des centres de formation professionnelle (CFP) qui sont sous la responsabilité d'une commission scolaire (C.S.) et qui sont de l'ordre d'enseignement du secondaire 3) Le collège d'Ahuntsic est un Cégep qui relève du troisième ordre d'enseignement (après le primaire et le secondaire) juste en-dessous du quatrième, soit l'enseignement universitaire. En ce sens, le diplôme délivré par un Cégep du Québec (DEC ou Technique) correspond, en gros, entre le Baccalauréat professionnel et le BTS en France. Tout ça pour dire qu'aucun cégep au Québec n'offre de DEP car cela ne relève pas de son ordre d'enseignement : au mieux il va offrir des AEC (attestation d'études collégiales) qui se situe à mi-chemin entre le DEP et le DEC. Le Cégep d'Ahuntsic offre uneTechnique en laboratoire qui se divise en deux profils : Technique de laboratoire (Biotechnologie) Préalables : - DES (diplômes d'études secondaires) - Maths 068-526 ou l'équivalent - Physique 054-534 ou 584 ou l'équivalent - Chimie 051-534 ou 584 ou l'équivalent Technique de laboratoire (Chimie Analytique) Préalables : - DES - Maths 068-526 ou l'équivalent - Physique 054-534 ou 584 ou l'équivalent - Chimie 051-534 ou 584 ou l'équivalent Tu trouveras ici sur le site du Ministère de l'Éducation du Québec une description des mathématiques 524, 534, Chimie, Physique, etc Pour l'admission, il faut envoyer la demande au SRAM (service régional d'admission de la région montréalaise : www.sram.qc.ca) car c'est cet organisme qui centralise toutes les demandes d'admission de tous les cégeps se trouvant sur son territoire (dont fait partie le cégep d'Ahuntsic). Il s'y trouve une rubrique expliquant l'admission pour les étudiants ayant une formation hors-Québec. Pour une rentrée en septembre 2005, il faut envoyer sa demande au plus tard le 1er mars 2005 (et au plus tard le 1er novembre 2004 pour une rentrée à la session d'hiver de janvier 2005 s'il y a de la place). La technique en question est contigentée : cela veut dire qu'il y a un nombre limité de places disponibles. Voici les contingentements pour la technique : Contingentement Biotechnologie En 2004 : 61 demandes d'admission au 1er tour SRAM 64 places disponibles Contingentement Chimie Analytique En 2004 : 28 demandes d'admission au 1er tour SRAM 40 places disponibles Il y a trois tours d'admission pour les cégeps : si toutes les places disponibles sont comblées au premier tour, il n'y a pas de second ni de troisième tour. En se fiant ainsi aux statistiques d'admission dans ce programme à Ahuntsic, on s'aperçoit que le premier tour n'a pas comblé toutes les places disponibles, ce qui est une bonne chose en soi. Pour ce qui est du tableau d'équivalences du Cégep de Laurendeau trouvé par Zogu, je trouve qu'il a ben de l'allure pour deux raisons : - le c.o. de ce cégep est reconnu dans notre profession pour être un excellent spécialiste en information scolaire et professionnelle au Québec - parce que c'est moi qui l'a monté ce tableau O'Hana
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Les belges par exemple, non ? O'Hana
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Salut la gang, Désolé, mais je trouve cela tellement facile à dire : la France est un pays chargé d'histoire, au carrefour de toutes les migrations européennes et indo-européennes. Le Canada, en comparaison (si on tient tellement à faire des comparaisons) est un pays beaucoup plus jeune relativement à l'abri des migrations étant entouré par deux océans, un géant et un continent arctique. En clair, le second peut gérer plus facilement ses flux migratoires que le premier et le second a pu, en outre, largement profiter des luttes et des idées que le premier a mené et engendré au nom justement des droits et de l'homme. O'Hana
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Salut la gang, Pour ma part, je confirme aussi le 730 jours (consécutifs ou non) de résidence obligatoire au Canada pour chaque période quinquennale pour ne pas perdre son statut de résident permanent. La nouvelle LIPR (Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés) entrée en vigueur en juin 2002 est en effet beaucoup plus souple à ce niveau-là que l'ancienne LIPR. J'irai dans le même sens que Lizzie : rien ne t'oblige à rester au Canada tant que tu n'as pas reçu ta carte de RP. Et l'agent des douanes à Dorval ne t'empêchera pas non plus partir si tu n'as pas ta carte. C'est au retour que cela peut poser problème car la carte RP est le seul document reconnu par CIC pour autoriser l'entrée du RP au Canada. À côté de cela, en effet, si on a pas sa carte RP, on peut demander un titre de voyage à usage unique pour résident permanent dans une ambassade canadienne au coût de 50 CAD. Il s'agit cependant d'un formulaire à remplir, de preuves à fournir non seulement son statut de RP mais aussi son respect de l'obligation de résidence au Canada ... Dans ce cas, les quelques semaines que ça prend pour obtenir sa carte (délivrée uniquement à une adresse au Canada) valent bien plus la peine que la paperasse administrative du titre de voyage à mon sens ... Ben personnellement, je trouve que tu t'en viens pas pire pantoute Lizzie O'Hana
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Salut Nalc, Selon moi, la société de consommation n'a rien à voir dans tout cela : ce sont tout simplement les hivers québécois et donc la sécurité qui est nécessaire d'avoir qui constituent de puissants incitatifs Mon avis est simple : des pneux d'hiver sans hésiter. Je ne dis pas qu'ils m'ont été utile à chaque fois que j'ai pris la route durant tout l'hiver mais j'ai été bien content de les avoir à l'occasion des 3-4 petites frayeurs que je me paye annuellement (ex : bus scolaire qui déboule devant moi alors que je suis dans une descente ...) En ville, c'est vrai que les rues sont bien dégagées mais si vous vous attendez à faire de la route, les pneux d'hiver me semblent alors impératifs (bourrasques de neige, glace noire). Mais à côté de ça, la conduite du chauffeur est tout aussi importante bien évidemment : j'ai déjà vu d'excellents conducteurs avec des pneux quatre-saisons et des conducteurs inconscients avec des pneux d'hiver. Bref, ce qui compte, c'est l'utilisation qu'on en fait et comme on ne peut pas s'assurer d'une vigilance à toute épreuve pendant tout l'hiver, les pneux d'hiver sont alors les bienvenus En faisant une recherche dans le FAQ, tu devrais retrouver un message récent à ce sujet. O'Hana
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Bonjour mesdames, J'ai reçu une demande à peu près similaire par une cliente dans le cadre de mon travail il y a un mois et j'avais trouvé les infos ci-dessous et elle semblait en avoir été très satisfaite : le site de l'Association Québécoise des Centres de la Petite Enfance (AQCPE) et je vous ai ciblé la page traitant de la profession de responsable de service de garde en milieu familial. Je vous suggère cependant de vous promener dans tout le site car il s'y trouve des infos certainement pertinentes pour vous Une publication du Ministère de l'Emploi, de la Solidarité Sociale et de la Famille (MESSF) sur la procédure à suivre pour ouvrir une garderie en milieu familial En espérant que cela vous aidera O'Hana
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Salut la gang, Effectivement, un projet d'immigration peut être l'occasion "idéale" de bouger professionnellement : explorer un secteur, se réorienter, etc. Remettre les compteurs à zéro, cela peut être ça aussi. La particularité du Québec, ce sont les ordres professionnels qui verrouillent les espaces professionnels, au propre comme au figuré : occuper une profession dont le titre est réservé apparaît donc davantage comme un obstacle que comme un atout dans la majorité des cas de ce que je peux en voir malheureusement ... En ce sens, une mise à niveau (complète ou partielle), au lieu de constituer un investissement, représente souvent une nécessité avec les coûts que cela implique. Je ne le répéterai jamais assez : il est encore plus naïf de croire que seuls les paliers gouvernementaux ont un rôle à jouer dans la reconnaissance des diplômes et des expériences outre-mer. Leur pouvoir d'influence est plus limité qu'on ne peut le croire (à moins qu'on ne souhaite immigrer dans un pays totalitaire) et on ne peut vraiment pas leur reprocher une attitude d'inactivité : les entreprises, mais aussi les ordres, les associations et les syndicats doivent fournir un effort aussi significatif que les gouvernements. Dans mon cas, oui, j'ai changé de métier : je suis passé d'une carrière pré-établie de gestionnaire (sup de co Toulouse) à conseiller en orientation au Québec. Mais cela a constitué une suite logique dans ma carrière dans la mesure où ce qui avait été implicite avant mon immigration s'est révélé clairement une fois au Québec : bref, je n'ai fait que concrétiser quelque chose qui existait déjà en moi. Pour ce qui est de savoir si c'était facile ou pas, cela dépend de la profession : dans mon cas, ça a été un retour automatique aux études car je visais une profession protégée. O'Hana
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Salut Milky, Ton BTS devrait correspondre à la Technique en design d'intérieur au Québec. Je te colle ci-dessous le résumé que j'ai pu trouver : "Ce programme vise à former des personnes capables de concevoir des solutions créatives, pour des problèmes d'aménagement d'espaces intérieurs, visant l'amélioration de la qualité de vie et de travail. Au terme de leur formation, les diplômées et diplômés seront en mesure de : - comprendre les besoins d'un client en termes d'aménagement d'espaces intérieurs; - concevoir des solutions; - dessiner des croquis et des plans d'un espace intérieur aménagé en fonction des solutions choisies et en conformité avec les codes; - conseiller la clientèle sur le choix des couleurs, des matériaux et du mobilier; - s'assurer de l'exécution du projet en conformité avec les plans et devis." Est-ce que cela correspond à ta formation française ? Je ne sais pas si c'est reconnu mais d'après les infos que j'ai, il existe une Société des designer d'intérieur du Québec où l'adhésion n'est pas obligatoire mais apparemment fortement recommandée. En allant sur le site ou en les contactant, peut-être qu'ils pourront répondre à tes questions, voici l'adresse de leur site web : http://www.apdiq.com/index_fichiers/frame.htm O'Hana
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Salut Hochelaga80, À ma connaissance, tu peux : - te rendre dans un centre CIC pour demander la procédure à suivre pour annuler ton permis d'étudiant et celle à suivre pour obtenir un visa de travail - envoyer une demande de modification des conditions de ton séjour à titre de résident temporaire à Vegreville en Alberta en incluant les pièces nécessaires à l'obtention de ton permis de travail et en mentionnant tes raisons sachant que tu n'iras pas jusqu'au bout de ton permis d'études (voir ce lien). - rentrer en France et faire une demande de PVT : mais là, il faudra régulariser ta situation avec ton visa d'études car ils vont nécessairement savoir que tu es déjà titulaire d'un permis de séjour au Canada encore valide Si d'autres forumistes voient d'autres solutions, ils sont les bienvenues ! O'Hana
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Salut Arslan, Tes propos sont très intéressants mais je me permettrai quelques remarques si tu me le permets : Tout à fait d'accord et tant mieux qu'ils le fassent. Cependant, ils peuvent tirer la sonnette d'alarme (et dieu sait que les instances publiques le font depuis des années concernant la relève de la main-d'oeuvre au Canada) mais les entreprises continueront à faire ce qu'elles veulent avec leurs ressources humaines. Et ça, je le vois tous les jours dans mon travail de consultant en entreprise. C'est toujours le même refrain :"oui, je sais ben que le 1/4 de mon effectif s'en va à la retraite d'ici 6 ans mais rien ne presse ..". En clair, entre le discours officiel où tout le monde s'accorde à dire qu'il faut remplacer les futurs retraités (notamment par l'immigration), dans les faits, beaucoup d'entreprises travaillent chacune de leur côtés, parce qu'on le veuille ou non, business is business. Je crois aussi à la libre détermination des individus et aussi au fait d'assumer ses choix. Pour autant, je ne resterai pas les bras croisés en partant de ce seul principe lorsque je vois des compétences précieuses pour le Canada (ingénieurs, médecins, infirmiers, etc) se gaspiller littéralement parce que les entreprises canadiennes sont frileuses par rapport à cette main-d'oeuvre et parce que les ordres professionnels ont organisé les espaces professionnels de telle sorte qu'il faille presque systématiquement retourner à l'école pour se décrocher un emploi. Et c'est là une autre incohérence : CIC veut des travailleurs mais les entreprises et les ordres disent, au contraire, que ça prend des étudiants-travailleurs Pour ma part, je ne vois pas deux parties mais trois parties : le Canada, mes futurs enfants et moi-même. Et au risque de paraître égoïste - et même si ce que je fais dans ma vie, je veux que cela serve à rendre meilleure celle de mes futurs enfants - je voudrai être gagnant aussi dans l'histoire, c'est-à-dire dans ma propre vie en tant que personne pas en tant que futur parent Personnellement, l'amour (qu'il soit conjugal, familiale, etc), ce n'est certainement pas un sacrifice. Et pour répondre à Reda2004 : N'oublies pas que les autorités publiques ne font qu'informer des besoins en main-d'oeuvre : elles ne peuvent en aucun cas imposer aux entreprises une main-d'oeuvre, qu'elle soit canadienne ou immigrante. Par exemple, une entreprise va dire à DRHC ou Emploi-Québec :"j'ai besoin de cinq ingénieurs" mais elle se réserve le droit de choisir les candidats qu'elle veut et c'est normal. Rajoute à cela l'ordre professionnel des ingénieurs qui va imposer des règles d'admission et cela complique un peu plus l'affaire ... O'Hana
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Salut Linuxum, Techniquement, tu n'as pas besoin de ta carte de résident permanent lorsque tu quittes le Canada quelque soit la destination où tu vas : la carte n'a aucune valeur en effet une fois sorti du pays et aucun douanier canadien ne t'empêchera de quitter le pays. C'est au retour qu'elle est nécessaire (pour ne pas dire obligatoire). Pour ce qui est d'aller aux États-Unis, c'est un peu particulier lorsque tu t'y rends par la voie terrestre : par ce chemin-là en effet, tu arrives directement à la frontière états-unienne. Et là, c'est limite selon le douanier que tu vas rencontrer : certains accorderont de l'importance au fait que tu sois résident permanent, d'autres s'en foutent carrément. Mais pour tous ces douaniers, ce qui compte avant tout c'est ta citoyenneté (surtout lorsque tu arrives aux États-Unis d'un pays dont tu n'es pas encore citoyen comme c'est le cas d'un résident permanent au Canada). J'avais posté un message (qui a fini - et avec raison - dans le forum USA) concernant le passeport français pour l'entrée aux États-Unis, il serait peut-être intéressant que tu ailles le lire dépendamment du type de passeport que tu as : clique ici. O'Hana
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Benn non, il contribue à augmenter notre FNB (Fun National Brut) Tsé veut dire O'Hana
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Peanut ma tannante, m'a t'en faire moué des plates à mort !!!! C'est l'âge (t'es quand même une des doyennes du forum) qui te rend si au-dessus de tes affaires hein ? O'Hana
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Salut la gang, Pour ma part, j'ai acheté une auto neuve fin 2002 (Honda Civic) et à l'époque, j'étais sous visa de travail qui expirait en août 2003. Le concessionnaire Honda n'a pas réagi : c'est seulement quand il a vu que mon NAS commençait pas un 9 (réservé aux résidents temporaires) qu'il a alors exigé un endosseur. Il craignait que je quitte le Canada sans prévenir en leur laissant l'auto sur les bras (ce qui, techniquement, était tout à fait compréhensible si je me met à leur place deux secondes). Pour l'assurance et l'immatriculation, aucun problème : j'avais déjà une auto avant sous visa d'étudiant mais que j'avais payé comptant. O'Hana, toujours au Canada
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Salut Reda2004, god, ça prendrai des pages et des pages pour répondre à ta question à mon avis ... Je vais tenter une réponse en étant le plus synthétique et le plus clair qu'il me soit possible de l'être : 1 - d'un côté, il y a Développement Ressources Humaines Canada (au fédéral) et Emploi-Québec (au provincial) dont la job ici en l'occurence est de déterminer les besoins en main-d'oeuvre au pays et dans la province : que ce soit quantitativement (nombre de travailleurs) ou qualitativement (professions en pénurie cela indiquant les niveaux de compétences recherchés). Ces deux instances publiques peuvent proposer des mesures d'aide (ex : emplois subventionnés, aide au reclassement) mais ils ont surtout un rôle informatif dans un certain sens 2 - de l'autre côté, on a les employeurs en tant que tels : même si ces derniers sont soumis à une réglementation (Lois et Normes du travail, salaire minimum, charte des droits et libertés, etc), ils sont souverains, à ma connaissance, dans les candidats qu'ils décident d'embaucher sur les critères de formation ou de compétences Ainsi, juste en prenant ces deux acteurs (gouvernement et entreprise), on a déjà une incohérence : l'immigration dit aux immigrants qu'on a besoin d'eux (ce qui est vrai) et les entreprises ont besoin de main-d'oeuvre ... mais pas à n'importe quelles conditions (d'où la nécessité d'avoir une première expérience professionnelle au pays par exemple) 3 - rajoute à cela les ordres professionnels au Québec qui instaurent des règles d'admission à plusieurs professions (médecins, psychologues, ingénieurs, etc) qui sont telles qu'elles "obligent" presque l'immigrant à se chercher un diplôme québécois malgré une formation déjà présente et une solide expérience. Certains diront que ces ordres ont une mission presque sacrée de protéger le public (ce qui n'est pas faux dans un sens), d'autres diront que c'est une mafia organisée (ce qui n'est pas faux non plus dans un sens) 4 - tout cela aboutit à la situation absurde que tu as soulevé soit des médecins ou des cadres qui se retrouvent chauffeurs de taxis : la contradiction se trouve entre la relation entre le gouvernement et les entreprises (et les ordres) dans la mesure où le premier affiche les priorités publiques (besoin de main-d'oeuvre) et le second protège ses intérêts personnels (protection du public, protection de ses travailleurs en réglementant les espaces professionnels) C'est pas mal schématisé mais ça pourrait résumer ma compréhension de la situation en gros. O'Hana
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Bienvenue au Québec Nina Bientôt viendra ton tour Abouzyad ! Eddy
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Salut la gang, Comme proposé précédemment, je me tournerai également vers la corporation des maîtres électriciens du Québec. Sinon, un autre site intéressant est celui de la Commission de la Construction du Québec (CCQ) : cliquer ici. La CCQ est en quelque sorte "l'ordre professionnel" des métiers de la construction avec la fameuse carte de compétence obligatoire pour pouvoir travailler dans ce domaine au Québec. Bon, sérieusement, la profession d'électricien relève de l'ordre du secondaire professionnel avec deux DEP : l'un en électricité d'entretien et l'autre en électricité de construction et c'est ce dernier qu'il faut avoir pour pouvoir travailler en construction (plus de détail ici). Bref, comme c'est de l'ordre du secondaire professionnel, ce sont les CFP (centres de formation professionnelle) des commissions scolaires qui gèrent ces programmes et ils ont des normes d'admission ou de reconnaissance assez strictes. Petite suggestion : contacter d'abord la CCQ ou la corporation des maîtres électriciens (avec cette dernière, il est possible de passer des examens d'admission) avant de songer à une reconnaissance de diplômes. O'Hana
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Salut la gang, Entièrement d'accord avec toi PP Toutefois, où se situe la frontière entre jugement réaliste et objectif et jugement généralisé et stéréotypé ? Faire de la sociologie de comptoir, tout le monde peut en faire et tout le monde en fait, et ça, ça ne m'intéresse pas. Et parfois, ce que peut penser plusieurs personnes de plusieurs pays n'est pas nécessairement à prendre comme un fait établi sans preuve scientifiques : si on le fait quand même sans garder un esprit critique, on retombe encore dans de la sociologie de comptoir avec les dérives que cela peut créer. Et je ne t'apprendrai rien sur l'influence que peut avoir l'effet de groupe sur une seule personne. Les réponses à ce post en est un très bon exemple. De mon côté, j'essaie de rester vigilant : bien sûr, cela m'est d'autant plus facile lorsque cela concerne des choses, situations ou événements qui vont dans le même sens de ma perception. Mais cela est beaucoup plus admirable lorsque cela concerne des choses qui infirment ma perception. Et ici en l'occurence, même si en tant que "Dom Tomien", j'ai grandi dans un environnement où le métropolitain de France était dans le meilleur des cas raillé, je n'achète vraiment pas l'idée qu'un français soit juste chialeux, etc ... Même si le monde entier l'affirme O'Hana
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Salut la gang, Probablement ai-je été trop impulsif dans mon jugement à l'égard de cette remarque de Mr Coderre mais même après une nuit de sommeil (censée me porter conseil ), je continue de la trouver quelque peu cynique. Le Canada doit être un pays bien riche pour pouvoir "se payer" des chauffeurs de taxis ayant des formations universitaires ! Bon, moi aussi je peux être cynique, à tout le moins sarcastique Exactement. Et en disant cela, loin de moi l'idée de banaliser la situation difficile que peuvent vivre les immigrants maghrébins, loin de là : je ne suis pas très porté à penser le "chacun doit porter sa croix, that's it that's all". Et c'est CERTAIN qu'il faut faire quelque chose pour remédier à cela. C'est seulement le focus un peu trop porté sur ce que ces immigrants en particulier peuvent vivre comme s'ils étaient les seuls marginaux ou laissés-pour-compte de l'immigration au Canada qui me dérange un peu. O'Hana
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Salut Moulys, J'aimerai reprendre quelques éléments de l'article en question : Cette situation n'est pas particulière aux immigrants algériens : beaucoup de cadres d'autres pays connaissent cela aussi en arrivant ici. Même commentaire que précédemment : c'est une constatation généralisable à tout immigrant quelque soit son origine et le forum exprime régulièrement ce genre de situation. Là, ça devient plus délicat mais - malheureusement d'ailleurs - les immigrants d'origine maghrébine ne sont pas les seuls à souffrir de discrimination. Ici, l'opinion que tu attends varie selon les valeurs de la personne qui donne son opinion : au sens strict (donc, hors du contexte), et dans mon système de valeurs, j'applaudis des deux mains que des divorces puissent se faire sur la base d'une recherche d'égalité de sexe de la part de la femme dans le couple. Je ne vois donc rien de cauchemardesque ici, bien au contraire. Cela est dit en nuançant pour la tragédie que cela peut représenter pour les enfants issus du couple bien entendu. Ici, je rejoins Didtrezegol : je reconnais sans peine que certains immigrants, de par leurs origines ou leurs cultures, partent de "plus loin" que d'autres immigrants. Ex : un européen devrait généralement avoir plus de facilité à s'adapter à la société nord-américaine et occidentale du Québec qu'un asiatique par exemple. Et je reconnais également qu'il y a un travail d'intégration à faire de la part des autorités publiques. Et c'est là où je me positionne en disant que la responsabilité est de part et d'autre : autant il appartient à l'immigrant de reconnaître la société dans laquelle il a immigré, autant il appartient à la société d'accueil de faciliter l'intégration dudit immigrant. Ca, je reconnais aussi sans peine qu'il s'agit d'un commentaire extrêmement bas et dégueulasse d'un membre aussi haut placé dans le pouvoir politique du Canada. O'Hana
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Salut la gang, C'est cool FortSympa : même animé de très bonnes intentions, on peut faire de petits faux-pas à l'occasion Ha ha ha, ça c'est bien vrai que dans les Dom Tom, on a nos petits noms envers le français de France qui se la joue trop On a même une BD locale dont l'un des héros est Joinville, le métro "qui sait tout, a tout vu, tout connu et qui a même touché la prime" (car c'est un fonctionnaire expatrié dans le Pacifique), c'est pour dire ... Mais ça, c'était pour la joke. Maintenant, en étant sérieux, n'oublie pas PP que tu parles des Dom Tom qui ont pour point commun la même métropole, soit la France. De fait, il est donc tout à fait normal que 1) beaucoup de métropolitains s'y rendent et s'y installent et 2) que des expressions colorées pour ne pas dire péjoratives leur soient attribuées par les "autochotones". J'ai eu l'occasion de me rendre dans d'anciennes colonies de d'autres métropoles (ex : Australie et Nouvelle-Zélande avec l'Angleterre, l'Indonésie avec les Pays-Bas) et je puis t'assurer que là-bas, les anglais et les hollandais subissent le même étiquetage que les français dans les anciennes colonies françaises. Moralité : oui, jusqu'à une certaine mesure, on peut attribuer au français certaines caractéristiques (positives ou non) mais il ne faut pas non plus en faire une généralisation à la grandeur de la planète Et pour répondre à la question initiale à l'origine de ce post, je pourrai bien évidemment suggérer à la personne qui pose la question d'être humble, ouverte d'esprit, etc etc. Mais je n'ai pas envie de lui dire ça car je prône davantage l'authenticité : si la personne est humble et ouverte naturellement, il n'y aura aucun problème. Si la personne ne l'est pas et qu'elle ne ressent pas le besoin de l'être, ben son environement lui fera comprendre qu'elle n'est plus la bienvenue et cette personne posera les gestes en conséquence (soit se replier sur elle-même, soit chercher son bonheur ailleurs). O'Hana
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Salut Zohra-terry, Ayant été étudiant pendant trois ans à Sherbrooke il y a deux ans, peut-être que mes infos t'aideront : - Compte en banque : je n'ai eu aucun problème à ouvrir un compte (RBC) en présentant mon visa d'étudiant et ma carte d'étudiant de l'Université - assurance santé : comme étudiant étranger régulièrement inscrit dans un établissement au Québec, tu as droit automatiquement à l'assurance-maladie (RAMQ) sur présentation du visa, CAQ et bail si je me rappelle bien. Cependant, quelque soit la durée de tes études, tu devras renouveler ta carte à chaque année (ce qui est bien contraignant). Sinon, les universités proposent souvent une assurance complémentaire avec cependant des restrictions pour les étudiants étrangers (ex : pas de couverture dentaire) et les frais seront ajoutés à tes frais de scolarité - logement sur campus : à Sherbrooke, il faut s'y prendre à l'avance pour avoir accès aux résidences universitaires. Je crois que c'est premier arrivé, premier servi. Pour une session d'automne (en septembre), se renseigner dès avril je crois bien Si tu as d'autres questions, n'hésites pas ! O'Hana
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Salut Elhid, À ma connaissance, la formation au Québec qui s'apparente le plus à ce que tu aspires serait la Technique en comptabilité et de gestion qui serait l'équivalent du Bacc Pro / BTS en France grosso modo. La technique est une formation de l'ordre collégiale (équivalent du lycée en France) et elle dure trois ans : à son terme, tu auras acquis les compétences nécessaires pour travailler comme technicien en comptabilité, commis à la fiscalité, etc Je te suggère d'aller sur le site du Service Régional d'Admission de la région Montréalaise (SRAM) qui est l'organisme qui centralise toutes les demandes d'admission dans tous les cégeps ou collèges de la région montréalaise (www.sram.qc.ca) : tu y trouveras les établissements qui offrent cette technique, les conditions d'admission, la procédure à suivre comme étudiant étranger, les documents à fournir, etc Bonne lecture ! O'Hana
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Salut la gang, Je suis un peu mal à l'aise par rapport à ce bout-là je vous dirais ... C'est vraiment caractériser toute une identité par rapport à une seule attitude (ici en l'occurence d'être prétentieux qui est un opposé parmi tant d'autres de la modestie). Je pense très bien comprendre que là n'était pas du tout ton intention FortSympa mais j'estime que dans ce genre de situation, nous devrions rester vigilant face à la généralisation (surtout considérant le sujet de ce post ) O'Hana
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Salut la gang, Selon l'entente Canada-Québec en termes d'immigration, le Québec via le MRCI ne peut que recommander fortement la candidature de telle personne au travers du CSQ, mais son pouvoir de sélection s'arrête là car c'est le fédéral via CIC qui a systématiquement le dernier mot car c'est lui qui décide de l'entrée ou pas du candidat au pays. Et cela, sur la base de deux arguments de poids : la santé (visite médicale) et la sécurité (antécédents judicaires). En clair, avoir le CSQ est un excellent atout en soi mais ne peut jamais déterminer positivement un processus d'immigration : le cas présent nous en montre un bon exemple. S'il est aisé de faire preuve d'empathie pour les personnes concernées par ce genre de situation (j'ai signé la lettre pétition), il est bon parfois d'en avoir aussi pour CIC : sa mission est d'assurer le bien-être de la population canadienne par le biais de l'immigration. En clair, ses priorités publiques transcendent les intérêts individuels et, par le fait même, faire preuve d'indulgence pour l'un c'est parfois souvent léser l'autre. En ce sens, l'équité est une responsabilité bien difficile à assumer. Ainsi, je comprend la décision de CIC mais comprendre ne signifie pas nécessairement être en accord avec. D'ailleurs - toujours en se mettant dans la peau de CIC - comment gérer une décision positive si un citoyen canadien ne peut pas bénéficier de tel service du système de santé parce que j'ai autorisé l'entrée au pays d'immigrants qui peuvent représenter un fardeau excessif pour ce même système de santé ? C'est l'éternel débat entre priorités globales et désirs individuels ... O'Hana





