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O'Hana

Chroniqueur(e) immigrer.com
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Tout ce qui a été posté par O'Hana

  1. Salut la gang, Oui, les CRE (Clubs de Recherche d'Emploi si on parle bien de la même affaire, Parati) est une excellente ressource dans l'aide et à la recherche d'emploi. Le réseau des CRE au Québec ont tous la même formule : c'est du béhaviorisme à fond la caisse. En clair, c'est dans l'action soutenue et intensive que se fait ta recherche d'emploi et ils t'encadrent de près ; on agit ainsi sur les comportements et sur le développement d'attitudes et d'habiletés (attitude proactive, professionnalisme, rigueur, esprit entrepreneur, autonomie) pour accroître ton employabilité. L'idéal pour une personne qui a un objectif d'emploi bien défini (je sais ce que je veux faire comme job) qui a juste besoin d'un coup de pouce purement technique pour s'insérer sur le marché du travail. Un peu moins bien pour la personne qui n'aime pas ce genre de "conditionnement". Les CJE sont une bonne ressource aussi ainsi que les CLE (centre locaux d'emploi) qui proposent régulièrement des activités d'aide à la recherche d'emploi. Autour de ça, il y a un univers d'organismes communautaires intéressants aussi. O'Hana
  2. O'Hana

    Visas - leur validité

    Salut, Vu leur situation, la priorité reste la carte RP pour pouvoir revenir au Canada sans problème. Le reste peut attendre leur retour définitif comme cela a été très bien expliqué plus haut. Voici les solutions pour obtenir la carte RP : - valider son visa et attendre l'arrivée de sa carte RP à l'adresse postale fournie à l'agent lors de la validation. Problème : impossible à définir le temps nécessaire à rester ici avant de la recevoir (de deux semaines à deux mois selon les cas ...) - valider son visa et demander à CIC de garder la carte RP jusqu'à leur retour. Problème : CIC ne va la garder que 180 jours et pas un jour de plus. Sinon, c'est l'obligation de faire une nouvelle demande de carte et payer 50 CAD. Par ailleurs, il faut demander un titre de voyage à usage unique dans une ambassade canadienne à l'étranger avant de revenir au Canada - valider son visa en donnant l'adresse d'une personne de confiance qui les enverra en France. Ce n'est pas illégal : c'est le système D. L'affaire c'est que CIC n'envoie une carte RP qu'à une adresse située au Canada ; faut donc composer avec ça. Problème : si la carte se perd quelque part entre le Canada et la France, aucun recours possible (et donc, titre de voyage et nouvelle demande de carte une fois rendu de nouveau au Canada) O'Hana
  3. O'Hana

    Equivalences

    Salut, Pas d'ordre professionnel pour les journalistes : seulement la Fédération des journalistes professionnels du Québec (FJPQ) à ma connaissance, dont l'adhésion n'est pas obligatoire. Siences po devrait correspondre, je pense, à un bacc en sciences politiques dans une université québécoise mais comme l'écrit Zogu, difficilement exportable dans la réalité politique canado-québécoise. Les baccs en sciences politiques sont très diversifiés ici : après une formation génréale en politique, on peut se spécialiser (politique internationale, administration, droit, communication en politique, etc). O'Hana
  4. Salut El_mariachi, Je l'ai fait le tour du poteau pour valider mon visa étudiant en février 2000, aucun problème. L'important (quelque soit le visa à valider) est d'arriver de l'extérieur du Canada pour obtenir le statut demandé. O'Hana
  5. C'est un tout : ce ne sont évidemment pas juste les immigrants qui feront l'américanisation du Québec .... mais à l'inverse, les politiques d'immigration autant fédérale que provinciale insistent depuis des années sur l'importance des immigrants pour continuer d'assurer la viabilité économique-sociale-culturelle du pays (et encore, nous savons que le Canada et le Québec n'ont pas la même définition du mot "culturel" ici ). Il y a donc une contradiction à quelque part. Je ne souhaite pas non plus que cela tourne en guerre de tranchées : "convertir" des immigrants fraîchement arrivés en francophones-souverainistes pour éviter qu'ils ne deviennent des immigrants anglophones-fédéralistes. C'est une logique de guerre qui ne peut aboutir nulle part. Ce n'est pas ainsi qu'on construit un pays, que ce soit le Canada ou le Québec de son côté. C'est une question d'équilibre : continuer à construire un Québec multiethnique, ouvert sur le monde sans pour autant oublier que le Québec c'est nécessairement "quelque chose" qui a peu à voir avec le ROC. De là mon analogie du vin dilué dans l'eau dans ma chronique. Question d'équilibre n'est-ce pas ? Eddy
  6. L'océanien, i vient confirmer la règle en étant l'exception Oui, de la belle neige bien blanche à matin aussi à Sherbrooke : merci pour ta chronique Phil64qc, car elle exprime tellement bien ce que je ressens vis-à-vis de la neige (mais on s'en reparlera en mars tsé veut dire ) O'Hana
  7. Salut Peggy ! Bien content d'avoir tes commentaires, surtout si ces derniers sont en désaccord avec ma chronique car on ne prêche pas auprès de convertis, n'est-ce pas ! ... les incas avec les conquistadors en Amérique du Sud, les congolais je crois avec les italiens dans les années 30, les indiens d'Inde avec les anglais, les sud-africains avec les Bohers, les javanais avec les hollandais etc etc. D'un point de vue quantitatif, il est évident que ma "théorie" du nombre ne tient pas, mais d'un point de vue qualitatif - comme tu l'écris toi-même - les forces en présence n'étaient pas égales : aux mousquets des européens faisaient face des flèches pour paraphraser. Et tu remarqueras par ailleurs que ma chronique ne s'attarde pas aux amérindiens pour les raisons citées précédemment : le rapport de force n'était pas le même pour des raisons culturelles, biologiques (maladies apportées par les colons) et bien évidemment technologiques (mousquet encore flèche). Et tu ne réussiras pas à m'entraîner sur ce terrain Je me suis davantage concentré sur deux populations sensiblement équivalentes sur le plan qualitatif à l'origine : colons francophones et colons anglophones où le quantitatif était en faveur de ces derniers. Dans ma chronique - comme déjà nommé plus haut - je ne me fais pas le héraut d'un certain nationalisme pour ne pas dire racisme québécois : de par mes origines et ma parcours de vie, ça serait un non-sens flagrant Je suis évidemment aussi pour les mélanges ethniques et une certaine idée de la mondialisation des cultures (et non une seule culture mondialisée : tu vois de quel pays je fais référence précisément ...). Et les québécois ont entamé ce mouvement d'ouverture en devenant justement québécois avec la Révolution Tranquille. Aujourd'hui, poussé par les circonstances justement, je crois pour ma part qu'une autre révolution est nécessaire pour actualiser, encore une fois, qu'est-ce qu'être québécois pour le prochain siècle. De ce fait, être québécois aujourd'hui comme être canadien-français il y a quelques décennies, se définit selon moi notamment par la langue : dans le premier cas, on le revendique haut et fort (Loi 101, etc) après l'avoir mis en veilleuse pendant très longtemps dans le second cas. Et tu amènes ici une question intéressante : jusqu'à quel prix sommes-nous prêts à payer pour sauvegarder la langue française au Québec ? En clair - et comme je l'écris dans ma chronique - doit-on sacrifier le français pour s'assurer d'un Québec fort ou doit-on le protéger au risque d'avoir un Québec plus faible et au risque aussi de toucher aux droits sacrés de chaque individu ? Un Québec fort et en français est tout à fait possible SI on change les organisations et les méthodes de travail car plus ça va, moins il y aura de l'emploi dans la manière classique qu'on a toujours connu (le dossier de l'Actualité de cete semaine ne parle-t-il pas de la perte de 40 000 emplois avec le départ possible de Bombardier Aéronautique aux USA ou en Angleterre s'il ne reçoit pas le 700 millions CAD qu'il attend d'Ottawa pour construire son nouvel avion ?). C'est pour cela que je parle dans ma chronique de défi à la hauteur d'une société et même d'une nation, québécoise ici en l'occurence. Je n'ai jamais adhéré au chauvinisme débile et le sentiment patriotique est quelque chose qui m'est de plus en plus étranger. C'est vrai que le changement se fera qu'on le veuille ou non : mais je veux croire que j'aurai de l'influence sur ce changement car sinon, le Québec risque fortement de s'américaniser au sens états-unien du terme et personne ne s'en étonnera, à part les québécois eux-mêmes. Tourelou Eddy
  8. O'Hana

    Les philosophes canadiens...

    Entièrement d'accord avec toi JayJay : d'ailleurs, lorsque je vais sur le campus de l'Université de Sherbrooke, je ne peux m'empêcher à chaque fois de grincer des dents lorsque je vois les facultés flambants neuves du Génie et de l'Administration et celles décrépies des Lettres et des Sciences Humaines ... O'Hana
  9. Salut Petitblanc, Tout à fait Au Québec en particulier, toute personne qui chercher à s'orienter ou se réorienter sur le plan professionnel ou scolaire ou qui estime avoir besoin d'aide dans sa recherche d'emploi peut faire appel à un conseiller(e) en orientation ; voici un résumé très très succinct de mon boulot. Pour plus de détails, je te pointe la définition que propose l'ordre professionnel des conseillers en orientation du Québec. L'équivalent de l'ANPE au Québec est le Centre Local d'Emploi (CLE) qui est l'antenne d'Emploi-Québec (anciennement la SQDM) dans toutes les régions administratives. C'est la ressource publique en besoin d'orientation ou d'aide à la recherche d'emploi : autour d'elle, gravite une multitude de ressources communautaires financées par Emploi-Québec qui ont l'avantage de proposer des services plus ciblés (ex : aide à la recherche d'emploi aux personnes de 45 ans et +, aide aux immigrants, etc). N'ayant jamais connu le système ANPE en France, la "comparaison" s'arrête malheureusement ici me concernant, désolé. Si tu as d'autres questions, n'hésites surtout pas ! O'Hana
  10. Salut la gang ! Arslan, je ne puis faire autrement que d'utiliser le verbe vu que nous sommes sur un forum de discussion : en ce sens, je maintiens en effet le même discours car c'est dans la lignée de ma chronique. Ceci dit, le nombre doit être important même pour le Québec, malgré le rapport de : Sinon, si les immigrants n'étaient pas nécessaires aux yeux du Québec, ils n'ouvriraient pas aussi massivement (toutes proportions gardées bien entendu) ses portes à l'immigration. Salut PetitBlanc : là, tu soulignes un passage de ma chronique avec justesse et j'espérais bien que quelqu'un le fasse Puis-je te dire que j'ai eu beaucoup de difficultés à trouver le mot qui me conviendrait et même si je me suis résolu à choisir celui de "filtration", je n'en suis toujours pas satisfait. Je trouvais en effet "fermeture" beaucoup trop fort car le Québec ne peut pas se permettre cela (et ne le souhaite d'ailleurs pas) et l'idée de filtration m'est paru intéressante car elle invoquait l'idée de passage et d'ouverture quand même mais à certaines conditions. Bref, tout cela pour dire que non je n'évoque pas un renforcement des mesures de sélection : je trouve le système (autant au niveau fédéral que provincial) pertinent dans sa globalité. J'exprimais surtout l'idée de mieux accueillir ces immigrants afin de leur donner le goût de rester au Québec malgré les obstacles qu'ils peuvent y rencontrer (ordre professionnel, reconnaissance des acquis, etc) et éviter ainsi leur mobilité vers le Canada anglophone. Cela veut dire concrètement : - augmenter les classes de francisation pour les immigrants allophones - faire s'asseoir les ordres professionnels en face de l'Office des Professions et le MRCI pour assouplir les règles d'admission des immigrants ingénieurs, infirmiers, etc - même travail d'assouplissement auprès des universités, collèges et commissions scolaires pour faciliter le retour aux études des immigrants qui le désirent Mené avec rigueur et en concertation, je ne crois pas que ce processus peut mettre en péril la qualité de l'éducation ni la qualité des services rendu à la population québécoise ; au contraire, cette dernière aurait tout à gagner. C'est surtout au niveau de l'aspect francophone que je suis préoccupé dans la mesure où une personne peut vivre et travailler en anglais à Montréal par exemple. Cette situation ne me dérange pas si cette personne est anglophone de naissance : cela me préoccupe beaucoup si cette personne était allophone au départ mais que pour diverses raisons, elle a choisi l'anglais et surtout qu'elle soit persuadée qu'elle peut parler anglais en faisant toute sa vie au Québec. Qu'on se comprenne bien : ce n'est pas tant cette personne que j'accuse mais plutôt l'environnement (politique, social, économique) qui n'a pas su lui offrir toutes les conditions nécessaires à ses yeux pour qu'elle choisisse de devenir francophone. O'Hana
  11. O'Hana

    cumul de jobs

    Salut Cheyenne, Oui, sans problème à ma connaissance : je suis dans cette situation professionnelle d'ailleurs. Le tit point noir c'est quand vient le temps de faire ton rapport d'impôt : chaque employeur te prélève en effet durant toute l'année sur ton salaire le montant d'impôt proportionnel au revenu qu'il te verse (impôt progressif) sauf que - et c'est bien normal - tu as d'autres sources de revenus à côté vu que tu as plusieurs emplois. Résultat : je dois garder un certain montant d'argent de mes salaires "net" pour pouvoir payer le réajustement que les ministères du Revenu (fédéral et provincial) vont me demander de payer vu qu'ils vont considérer mon revenu global de la dernière année fiscale. O'Hana
  12. Je l'aimais beaucoup moi Stéphane Et je suis content de retrouver Gougeon à l'émission 5 sur 5, il y est excellent à mon avis O'Hana
  13. O'Hana

    Etudes

    Salut Ludmilla, Le DES (diplôme d'études secondaires) équivaut grosso modo au baccalauréat dans le système français : je sais que c'est le diplôme minimal demandé aux étudiants français qui veulent étudier au Cégep de Sherbrooke. Je te pointe une page du SRAM concernant les directives pour les étudiants en provenance de l'étranger. Concernant les préalables (Chimie 534 et Physique 436), ils correspondent respectivement à des cours de chimie en secondaire 5 et de physique de secondaire 4 (le secondaire général dure 5 ans au Québec). Donc, plus le nombre après le cours est élevé, plus le niveau de complexité l'est (514, 524, 534, 584, etc). Je te pointe la page du Ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) où tu vas pouvoir avoir une description de ces deux cours du secondaire préalables. À noter que le cours de Chimie 534 peut se faire actuellement durant la formation en technique de soins infirmiers (durée : 3 ans) mais qu'à partir de l'automne 2006, il sera obligatoire avant l'admission (comme c'est le cas actuellement pour Physique 436). Finalement, je te suggère de trouver le site internet du cégep qui t'intéresse et d'y trouver ensuite les coordonnées des API (Aide Pédagogique Individuelle) : un API est le conseiller chargé de l'admission dans les programmes collégiaux. Cette personne est donc la mieux placée pour donner une suite précise à tes questions. O'Hana
  14. Oups, Petit ajout : Comme le souligne Scanlolo (et je sais qu'il sait de quoi il parle car il a vécu en Nouvelle-Calédonie), je ne suis pas issu d'une culture qui s'adapte aisément à celle existant au Québec actuellement. Je suis un mélange de culture océanienne et asiatique (par mes parents et mon lieu de naissance) et occidental (la Calédonie étant française). Ainsi, si un rapprochement peut être fait entre la Calédonie et le Québec, c'est au niveau économique (système d'économie de marché) mais peut-on dire que la France, la Belgique, la Suisse, la Calédonie et le Québec ont des cultures si semblables que passer d'un pays à l'autre parmi ceux nommés ci-haut est facile et coule naturellement ? Certainement pas. Le forum le démontre clairement et quotidiennement. L'an dernier je crois, il y a eu un message sur le forum où on proposait l'interdiction du bien-être social aux immigrants pendant la première année : je m'étais élevé contre cette idée car je préfère payer vivre dans une société où existe un filet social universel (même si certains en abusent) plutôt que dans une société où c'est chacun pour soi (le marche ou crève à la mode USA). Je n'ai pas changé d'avis à ce sujet. De fait, je n'ai pas le sentiment de considérer l'immigrant comme un objet car si je parle du nombre dans ma chronique, je fais autant référence au quantitatif qu'au qualitatif (donc à l'être humain derrière les statistiques). Et dernière raison (elle vaut ce qu'elle vaut) : je suis conseiller en orientation, donc en relation d'aide. Considérer autrui comme un objet alors que je veux l'aider, je ferai dure en maudit ... O'Hana
  15. Cool, le débat se poursuit ! Salut Arslan ! Bon, je vais tenter une réponse en espérant que cela puisse mieux éclairer mes intentions derrière ma dernière chronique : Sois assuré que je suis exactement à la même place que toi dans la prudence et la lucidité quant à mes limites concernant le sujet qui nous concerne ici. Sur la base stricte des critères administratifs établis et par le MRCI et par CIC, je pense raisonnablement que j'ai en effet un bon profil d'immigrant (âge, niveau de formation atteint, connaissance d'une des langues officielles au Canada, etc). Mais ça s'arrête là : car l'immigration - et tu seras d'accord avec moi - est une aventure s'inscrivant bien au-delà de simples critères administratifs ; critères qui ne satisfont que les autorités d'immigration. Il y a la capacité d'adaptation, le choc culturel et climatique, l'humilité, etc qui ne peuvent être définis de manière quantitative. Ceci pour dire que je ne suis pas "le prototype même de la réussite" : les cinq ans passés ici, je les ai sentis passer en termes de doute, d'échecs, de souffrances morales, etc comme en espoir, en joie et en réussite personnelle comme tout immigrant. Bref, je ne m'excuserai certainement pas d'avoir eu un "bon profil" dans mon processus d'immigration : cela n'a aucune incidence concernant ma chronique et je ne crois pas souffrir de la suffisance de celui qui "a réussi". On peut, selon le point de vue, y voir un mouvement de panique dans ma chronique. Et heureusement d'ailleurs car je ne veux pas assister à un évolution de ce mouvement en une réalité bien tangible de panique. D'autres raisons motivent le sujet de ma chronique : ce n'est pas normal, par exemple, que la femme de 62 ans mise à pied de son emploi pour "restructuration" que j'ai rencontré la semaine dernière soit encore obligé de travailler malgré son arthrite. Ce n'est pas normal que le jeune de 20 ans que j'ai vu il y a deux mois voit plus d'avantages à rester sur l'assistance-emploi (bien-être social) plutôt que de travailler et réaliser ainsi ses projets de vie. En clair : il y a quelque chose qui ne marche pas et ce n'est pas quelque chose de sain et juste pour ces deux personnes que j'ai cité, C'EST la panique pour eux. Dans ma chronique, je précise bien que SI RIEN N'EST FAIT, l'immigration à outrance peut en effet représenter un danger pour la société québécoise : aucun sous-entendu nationaliste ou extrémiste dans mon discours. Je cherche seulement à éveiller les consciences au phénomène d'immigration qui doit être géré efficacement en assurant des balises : meilleure application de la loi 101, éviter l'américanisation du Québec, repenser l'organisation du travail, etc ceci afin que le Québec puisse continuer à offrir une place au soleil à chaque immigrant et québécois pendant des décennies et des décennies et, pourquoi pas, pour l'éternité Tout dépend de la conception qu'on a du temps et du destin Le temps n'est qu'une construction de l'esprit humain et le destin, pour ma part, n'est qu'un livre dont les pages blanches sont à écrire jour après jour par chacune et chacun d'entre nous. Je m'oppose fermement à un certain déterminisme : si ce dernier était tout-puissant, l'Inde serait encore probablement dans l'empire britannique ou l'Afrique du Sud subirait encore l'apartheid. Et j'ai cette même conviction de non-déterminisme pour le Québec en particulier. Non, pas vraiment : la réplique foudroyante n'est pas mon genre (à moins que tu ne considères ma présente réponse comme en étant une). Quant à ma plume, ne lui accorde pas autant d'importance : l'important, c'est que le message passe. Et merci de me rappeler l'origine historique ou littéraire du vers de Corneille : tu as donc très bien fait de tenter le coup ! À la prochaine ! O'Hana
  16. Salut les gars, Merci pour vos commentaires et remarques D'où le paragraphe dans ma chronique concernant le nombre pouvant créer de la promiscuité susceptible d'engendrer des tensions sociales : le Québec, même dans ses centres urbains principaux m'apparaît encore relativement à l'abri de cela si l'on regarde ce qui arrive en Europe et même aux États-Unis à ce niveau. C'est pour cela qu'implicitement dans ma chronique, je sous-entends le fait que le Québec risque de frapper un mur à moyen terme si rien n'est fait : l'effet conjugué de la mondialisation et de la lutte pour le français va créer, là aussi, des tensions. Mon intention n'est pas pour autant de jouer les oiseaux de mauvais augure, au contraire, simplement participer à continuer de faire du Québec un lieu aussi attractif dans le futur qu'il l'est déjà actuellement Eddy
  17. O'Hana

    enquête securité?

    Moralité : on ne peut pas rester indifférent aux USA lorsqu'on est au Canada, mais on peut rester différent ... O'Hana
  18. O'Hana

    enquête securité?

    Ils vérifient plusieurs éléments : - impliqué ou non dans des activités terroristes - impliqué ou non dans des activités subversives (manifestations, propagande, etc) - impliqué ou non dans un délit qui serait considéré comme une infraction au Canada C'est sûr que dans un certain pays, la demande de renseignements du CIC peut prendre du temps (mauvaise organisation des services de police du pays concerné) ou ne jamais aboutir (le pays refusant de divulguer quelque renseignement que ce soit au Canada). CIC doit donc évaluer tes antécédents judiciaires dans sa globalité : si rien dans ton parcours de vie ne démontre aucun soupçon raisonnable d'activités illégales, ils accèdent positivement à ta demande. O'Hana
  19. O'Hana

    Assurance emploi

    Salut, J'avais posé exactement la même question au centre DRHC de Sherbrooke lorsque j'étais sous visa travail il y a deux ans. L'on m'avait alors répondu que "le permis de travail qu'on m'avait délivré, dans ses conditions, indiquait clairement que je ne pouvais être mis à pied et donc recevoir d'assurance-emploi". En clair : un visa de travail est délivré à un étranger seulement s'il s'agit d'un emploi aux conditions claires (durée, fonctions, salaires, etc) au point que les chances que tu connaisses du chôamge sont quasi-inexistantes ... sinon, ils ne t'auraient pas délivré un visa de travail. CQFD. Dans ce cas, rétorquai-je, pourquoi me prélever de l'assurance-emploi ? Réponse : parce que tout travailleur au Canada doit contribuer à son assurance-emploi en cas de perte d'emploi. Mais vous venez de me dire que les chances que je perde mon emploi sont presques nulles il y a deux secondes ... Rien à faire. Ca s'est terminé comme ça : la madame m'a donné encore un de ces numéro 1-800 où je me suis perdu et j'ai abandonné. O'Hana
  20. Salut Irenee, Pour ma part, je dirai que ton bacc pro français se situe au niveau des études collégiales : au mieux un DEC de deux ans, au pire un AEC (attestation d'études collégiales) qui est un diplôme à mi-chemin entre le DEP (secondaire professionnel) et le DEC (collégial pré-universitaire ou technique). Dans les circonstances, je ne connais pas meilleure équivalence. O'Hana
  21. Salut Mfera, Cela dépend de la citoyenneté des personnes que tu souhaites faire venir au Canada : à ce niveau, ton statut de résident permanent n'a aucune influence. Ainsi, dépendamment de la nationalité de la personne, elle aura besoin d'un visa de résidence temporaire (VTR) à obtenir auprès d'un service canadien des visas (ambassade ou consulat) avant de venir au Canada : voici la liste des pays dont les ressortissants ont besoin d'un VRT pour venir au Canada. Après, de ton côté, tu auras peut-être besoin de fournir une lettre d'invitation dont la personne aura besoin pour obtenir son VRT : les détails ici. Alors, le fait que tu sois résident permanent peut avoir une certaine influence dans l'obtention du VRT. O'Hana
  22. O'Hana

    Visa fédéral

    Salut Soliléo, Pour une résidence au Québec après plusieurs années au Canada comme résident permanent (et à plus forte raison comme citoyen canadien naturalisé), je ne crois pas que tu devrais rencontrer de difficultés si tu n'as pas de CSQ. Pour une résidence au Québec quelques temps après ton arrivée au Canada, je crois que cela devrait te prendre un CSQ : il te faut faire la demande, à ma connaissance, au MRCI qui traitera ta demande et cela devrait ensuite te faciliter ton installation au Québec, en principe. Je réserve cependant mon propos car j'ai une amie citoyenne canadienne mais arrivée au Canada comme RP il y a 15 ans et elle s'est fait demander ses papiers d'immigration (CSQ et visa fédéral) lorsqu'elle s'est inscrit à l'université l'automne dernier ... O'Hana
  23. O'Hana

    L'arrivée de Bouh

    Très belle chronique Katy C'est un beau départ au Québec en effet pour toi mais je comprend pas que tu sois si pressée de retrouver ton Sears et ton Dollarama du Mt-Laurier Eddy
  24. Salut Arslan, Merci pour ton message de clarification En fait, c'est le communisme à la sauce soviétique qui a été supplanté et non l'idéologie communiste prôné par Hegel et Marx : en effet, le communisme appliqué dans l'ex-URSS a démontré qu'il était impossible (à tout le moins, très difficile) de rendre la propriété collective à tous les travailleurs. Qu'il fallait donc une centralisation pour rendre le tout cohérent, comme le fait le système capitaliste. La seule différence réside cependant que le communisme version ex-URSS a vécu dans le culte de la personne (Lénine, Staline, etc) et le capitalisme a vécu et vit toujours dans le culte de l'idéologie (poursuite du bonheur individuel). Non, évidemment et je suis bien d'accord avec toi je crois cependant que l'universalité est encore plus difficile à atteindre dans un système d'économie de marché car c'est l'individualité qui y est valorisée : pas celle au sens humaniste (découvrir son potentiel) mais celle néo-libérale (chacun pour soi et Dieu pour tous). Bref, ce n'est pas tant une véritable recherche d'épanouissement de ses citoyens qui a poussé une nation à leur accorder le droit de vote, etc mais bien une façon de réguler cette masse pour en tirer le maximum (ex : la gestion dite renouvelée des ressources humaines en entreprise valorise le bien-être des employés - sauna, salle de pool, garderie, etc - dans une perspective uniquement instrumentale, soit les rendre plus productifs). Tout à fait et cela me fait davantage penser à la pyramide des besoins de Maslow : une fois les besoins primaires satisfaits (manger, boire, dormir, etc), l'être humain peut chercher à satisfaire les besoins suivants (réalisation de soi, épanouissement, etc ce qui se concrétise par le droit de vote, égalité sociale, etc). La seule chose est que les sociétés occidentales, dans une recherche initiale de bien-être commun, ont fini par oublier cette raison primordiale pour vendre leur âme. Ce n'est pas par hasard que beaucoup d'occidentaux font des voyages en Asie ou en Afrique par exemple pour retrouver cette simplicité de l'hospitalité, de la spontanéité ou de l'authenticité que les sociétés de ces continents ont su garder. Un équilibre est à trouver et cela pourrait peut-être se concrétiser dans les paroles de Ghandi :"vivre simplement pour que d'autres puissent tout simplement vivre" O'Hana
  25. O'Hana

    Enseigner au québec

    Je crois qu'il y a un petit malentendu qu'il est important de clarifier : - avant la réforme, un futur enseignant au secondaire pouvait enseigner deux voire trois matières d'après ce que je sais (ex : choisir enseignement au secondaire Français / Histoire ou Français / Géographie). - maintenant, un futur enseignant doit choisir l'un des quatre volets nommés dans mon dernier message et se perfectionner dans l'un des quatre seulement : soit français, soit univers social, etc. Concrètement, si tu aimes le français et l'histoire, tu ne pourras plus enseigner les deux mais devoir choisir l'un des deux volets concernés (soit français, soit univers social sachant que dans ce dernier, tu devras aussi apprendre et enseigner la géographie aussi). O'Hana
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