O'Hana

Très intéressant Hebus ! À choisir cependant, je préfère le concept des principes féminins et masculins du psychanalyste Carl Jung. En gros, il part de l'idée que chaque être humain a en lui ses deux principes mais que l'un domine l'autre selon le vécu de la personne. Ainsi, une femme peut avoir un principe masculin dominant et un homme l'inverse. L'affaire est que ces principes n'ont rien à voir avec la sexualité "physique" : le principe féminin se caractérise par la réflexion, la capacité d'écoute, la compréhension, l'accueil (ex : un homme infirmier). Alors que le principe masculin repose sur l'action, trouver des solutions, être pro-actif (ex : une femme chauffeure de camion). Le but de la game est donc de connaître son principe dominant et de découvrir, en entrant en relation avec la personne de sexe opposé (cela me permet de revenir sur le sujet initial ), le principe qui s'exprime moins en soi. Donc, ce n'est pas chercher la complémentarité avec autrui mais bien avec soi-même. Kaput le mythe de l'âme soeur. Cela n'enlève pas pour autant "l'utilité" du sexe opposé dans cette découverte de soi et, surtout, les sensations agréables qui y sont reliées O'Hana

... Parce que j'ai constaté que pour beaucoup de gens, tout cela va ensemble Le fait même que tu me poses cette question JJay m'indique que tu n'es pas dans cette catégorie de personnes, car tes priorités sont ailleurs C'est un peu l'image de la vie parfaite : la petite famille, la petite maison en banlieue, le BBQ le dimanche, l'épicerie le jeudi soir et la vie est un long fleuve tranquille (remplacer tranquille par le mot plate). Attention : je ne dis pas qu'un couple qui a cette vie-là se trompe complètement et qu'il n'a rien compris à l'amour. Je dis seulement que, parfois, avoir cette vie-là est un échappatoire pour certains couples (mieux vaut ça que d'être seul), taire ainsi certaines interrogations sous un tas de "bonnes raisons" (on a une hypothèque ensemble, le char à payer, les enfants à l'école), voilàà couché Médor ... Ceci dit, je suis pour la paix dans les ménages O'Hana

Ce qui est paradoxal dans une société où prime, justement, l'individualisme Les préjugés ont la vie dure : j'avais lu un article où les producteurs de la série James Bond avaient envisagé de faire une version féminime de l'espion britannique. Ils avaient finalement abandonné le projet car un homme qui couchent avec plusieurs femmes, il paraît que c'est normal et même valorisé (sic) ... alors qu'une femme qui couche avec plusieurs hommes, c'est apparemment pas très valorisant !! Personne n'avait réagi à cet argument, édifiant. O'Hana

Ben j'ai rien contre Nath C'est seulement que je me demande - parfois - si les gens n'en arrivent pas à se convaincre de l'idée qu'il FAUT avoir famille/maison/chalet/etc pour être heureux ... autrement dit : que si on a pas ça, ben on est pas heureux. C'est contre une sorte de l'etablishment imposé à l'amour que je me questionne. Or, s'il y a bien une chose qui ne devrait pas être ainsi ritualisé, c'est ben l'amour tsé veut dire O'Hana

Haaa ... Etienne Daho, trop bon surtout ses premiers albums ! Et aussi Mano Negra (avant que Manu Chao fasse cavalier seul) Sans oublier les Rita Mitsuko et Niagara O'Hana

Je ne sais pas si l'amour est une question de culture individuelle ou pas mais ce que je constate, c'est que partout où j'ai traîné dans ce monde, la plupart des gens recherchent l'âme soeur. Ça doit prendre ses racines dans l'imaginaire collectif car je ne trouve aucune justification rationnelle ou émotionnelle dans cette quête qui m'apparaît illusoire à bien des égards. Cela ne veut pas dire que je n'aspire pas à fonder une famille et tout le kit qui va avec mais cette idée de l'âme soeur me donne l'impression de figer dans quelque chose de statique l'amour. Genre, une fois l'âme soeur trouvé, hop, on se décide à faire sa vie avec : maison, famille, chalet, etc bref, on ritualise l'amour, on l'enferme dans une déprimante routine quotidienne dont on se défend pourtant de le faire en revanche. Rien de tel qu'un conditionnement aux dessins animés de Walt Disney (ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ...) pour s'imprimer cette idée dans la tête. Au contraire ! C'est justement lorsqu'un couple se forme que là ça devient intéressant O'Hana

Malheureux, ne dis pas ça ! Jimmy va en attraper des boutons : il va croire qu'on remet sur le tapis la question des autochtones hi hi Sérieusement, très bonne idée que ce thème pour l'émission de ce soir mais malgré les excellentes commentaires de Cherry plus haut, ce sont des québécois "vendus" à l'immigration : un Zogu qui a voyagé, une JJay et une Dariane qui ont passé plusieurs années en France et un Jimmy qui est longtemps resté avec une française Bon okay je sors O'Hana

En fait, l'AFE veut connaître ta situation financière afin de connaître ta capacité à assumer ou non le financement des études que tu as choisi de faire. Ex : un étudiant qui a choisi de travailler à temps partiel à côté de ses études recevra moins d'argent que celui qui a choisi de se consacrer à temps plein à ses études. Parce que le premier dispose de ressources financières supplémentaires que le second : c'est un choix en fait. En travaillant, je dispose moins de temps pour étudier mais j'aurai moins de prêt à rembourser après mes études. En ne travaillant pas, tout mon temps est disponible pour les études mais j'aurai plus de prêt à rembourser à la fin. O'Hana

Salut, Le mieux est encore de vous adresser au centre d'Aide Financière de l'établissement d'enseignement où vous désirez étudier : ils sont là justement pour cela, alors n'hésitez pas Les conditions d'obtention d'aide financière sont simples : avoir besoin d'argent pour financer ses études. Tout le monde en principe y a droit (j'entend une personne citoyenne canadienne ou résidente permanente au Canada qui réside au Québec), la différence se fera ensuite sur le montant d'aide financière accordé car ce dernier est calculé sur la base de plusieurs facteurs : durée du programme choisi, sous quel régime (temps plein ou temps partiel), combien de personnes à charge, montant des ressources financières personnelles, possibilité ou non d'occuper un emploi à côté, etc. Il est donc impossible de dire à combien se montera l'aide financière auquel vous aurez droit car la situation varie d'une personne à l'autre. Vous pouvez choisir le nombre d'années pour rembourser vos prêts : comme tout prêt, plus vous mettrez de temps à rembourser, plus vous paierez d'intérêts ... Cela dépend donc de vos priorités personnelles suite à vos études. Durant la durée de vos études, vos prêts sont garantis par le gouvernement qui paie les intérêts à votre place. Dès la fin de vos études, vous payez les intérêts et six mois après, vous commencez à rembourser intérêts + capital. Pour un Ph.D., le montant accordé est plus élevé car cela exige au minimum trois années pour obtenir ce diplôme. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas. O'Hana

C'est le principe même du capitalisme : créer un besoin là où il n'y en a pas initialement O'Hana

Très belle chronique Katy, elle se laisse lire toute seule en toute simplicité Eddy

Toujours dans un souci d'égalité, nous pourrions poser la même réflexion concernant la relation de la femme avec son père Ex : si le père est absent, la femme ne pourra pas résoudre son complexe d'Electre (amour platonique avec Pôpa) et ainsi rester dans une illusion de l'amour du prince charmant toute sa vie ; soit le père est trop présent et la femme ne pourra pas dissocier amour paternel (platonique) et amour tout court (incluant l'aspect sexualité) et risque de se perdre dans des confusions psycho-sentimentales. Enfin, cela ne reste bien entendu que des hypothèses ... O'Hana

... Ou une carte qui permet d'avoir un historique de crédit d'un an, pouf comme ça par magie ou une carte qui permet de devenir membre de l'ordre professionnel de son choix au Québec ou une carte qui permet d'avoir de la danette dans son frigo ou une carte qui obligera à cocher OUI au prochain référendum sur la souveraineté (désolé pas pu m'empêcher hi hi) O'Hana PS : je trouve que les chroniqueurs du site devraient l'avoir automatiquement ... même si je sais pas pentoute à quoi elle va servir

Ben moi j'invite toujours la demoiselle à prendre un verre d'abord avant de lui proposer une invitation à dîner (souper). Comme ça, si le courant passe bien, on peut poursuivre sur un souper et si y'a aucun feeling positive réciproque, on reste le temps de prendre le verre alors qu'un souper, faut "teufer" et c'est pas évident dans ce cas-là alors O'Hana

Merci PP pour tes commentaires, m'a aller le voir ... Pour les Invasions Barbares, j'avoue que ma perception des baby-boomers a significativement changé le jour où j'ai lu cette réponse d'un futur retraité dans la rubrique "réponse aux lecteurs" dans un magazine. Il disait qu'il était tanné de se faire dire que sa génération était responsable quasiment de tous les maux actuels de la terre : sa génération - au Québec en tout cas - avait voulu le changement et ils l'on fait. Et que ces changements avait bénéficié non seulement à sa génération mais à celles qui ont suivi (dont la mienne par exemple). Il reconnaissait cependant qu'il faisait une exception pour le système de santé et finissait en disant qu'il n'aurait aucune culpabilité à toucher très prochainement son premier chèque de pension vieillesse. Pour contrebalancer, dans un reportage récent de L'Actualité sur l'économie états-unienne, un économiste disait que "Bush offrait depuis quelques années le plus gros party du siècle aux baby-boomers et qu'il allait laisser les générations suivantes faire la vaisselle" en référence aux déficits astronomiques du gouvernement fédéral. Bref, pour les Invasions Barbares, sur un plan purement émotionnel, j'en retiens que la relation père-fils J'ai adoré "la moitié gauche du frigo" !! O'Hana

PP, Ton feeling entre ce film et les Invasions Barbares s'il te plaît ? J'ai vu le film d'Arcand et, personnellement, je suis resté marqué par la relation père-fils (Girard et Rousseau) et lorsque je vois le titre du film dont tu parles ... Merci d'avance ! O'Hana

Quelques mesures de "réinsertion forte" qu'applique Emploi-Québec et le Ministère du Revenu actuellement : - projet Solidarité Jeunesse pour aider les personnes à se doter d'un projet professionnel en recevant une indemnisation supplémentaire : ce projet s'adresse aux personnes de 18 ans qui font leur première demande d'assistance-emploi (bien-être social). Une clientèle particulièrement vulnérable souvent victime du phénomène "BS héréditaire" (car ces jeunes sont souvent issus de parents prestataires de l'assistance-emploi). Il s'agit donc de briser ce cercle vicieux - l'obligation de suivre des activités reliées à la recherche d'emploi pour les personnes prestataires de l'assurance-emploi (en chômage), sinon elles courent le risque de se voir couper dans leurs prestations À noter que que le projet Solidarité Jeunesse a été mis en place sous le gouvernement Landry (PQ) et qu'il a été confié au réseau des Carrefours Jeunesse-Emploi, réseau lui-même issu d'une propostion de Parizeau en 96 je crois. Par ailleurs, le dernier budget du Québec (présenté hier par le ministre libéral des finances, Michel Audet) fait de grands perdants sur le plan social : - rien de plus pour les familles excepté les congés parentaux déjà annoncés - les groupes sociaux qui n'ont aucune mesure donnant suivre au plan de lutte contre la pauvreté - la diminution des budgets des MICC et du MESSF (respectivement Immigration et Solidarité Sociale) - pas de services supplémentaires pour le soutien professionnel aux études (orthopédagogues, travailleurs sociaux, psychologues) Toutefois, hausse significative pour les postes budgétaires de la Santé et de l'Éducation (près des 2/3 du budget provincial à eux deux seulement). On peut aussi rajouter le milliard par année pour le réseau routier (entretien et construction) en se disant que ça pourra, socialement parlant, certainement réduire le nombre d'accident ou les cas de rage au volant Il existe déjà une certaine économie sociale au Québec mais elle est très marginale à mon sens et ne produit que des emplois précaires. Elle doit par ailleurs s'autofinancer ce qui l'oblige à imposer une tarification auprès de ses bénéficiaires. O'Hana

Salut la gang des phaseux Pour ma part, je crois en toute subjectivité que je suis intermédiaire entre les phases 3 et 4 : après six ans ici, plus rien ne m'étonne dans le sens de choc culturel car chaque nouvelle chose que je découvre encore ici s'insère finalement avec logique dans la culture d'ici. À la différence du début où chaque découverte était comme une pièce que je devais inclure dans un puzzle en pleine construction (ex : les cigarettes vendues dans les pharmacies à une époque). Cela ne veut pas dire que je suis blasé, bien au contraire. J'ai fini par faire mienne en partie de cette culture comme une sorte de seconde peau. Totalement en accord avec ce point : à 24 ans, j'étais dans une période de découverte totale du monde (et donc, de moi-même aussi par la même occasion), sans contraintes. Ma perspective ne serait pas vraiment la même aujourd'hui, à 30 ans, où je cherche plus de cohérence et de consistance dans ma vie. O'Hana

Bienvenue au Québec Olyssa, Très bel exemple de jonc qui plie avec sagesse en effet Merci pour tes bons mots, O'Hana

Sur le site de SRC, il y a une section réservée spécialement au scandale des commandites : pourquoi le programme des commandites, comment cela a été découvert, la commission Gomery, les principaux acteurs du scandale, les répercussions politiques, etc O'Hana qui suit ça de très près aussi ...

Le tout est de s'entendre à quel prix se fera ce prétendu enrichissement. Certes. Ceci dit, la technologisation des moyens de production et les "progrès" effectuées dans la baisse des coûts de production exigent de moins en moins de monde. C'est justement la redistribution de la richesse produite de manière égalitaire qui permettra de ne pas mettre sur le carreau des milliers de travailleurs. C'est ce que préconisent des sociologues tels Gorz ou Rifkin en faisant la promotion de la fin du travail. N'est-ce pas à cela, justement, que devait servir le travail au départ : libérer l'homme de ce même travail ? O'Hana

Je seconde !! O'Hana

Salut la gang, Je suis évidemment en accord complet avec le message de Zogu : confirmation supplémentaire pas plus tard qu'hier soir mardi dans le documentaire diffusé sur SRC "l'empire du sucre". Des conditions de travail et de vie absolument effroyables pour ces haïtiens dans les champs de cannes à sucre. Même lecture de mon côté, ce qui me donne une impression pessimiste pour le Québec. Il n'y aura plus que des cols blancs (les services) au Québec à ce rythme avec un tas de cols bleus (les manuels) laissés pour compte. Bref, si les entreprises réussissent bien au Québec (parce qu'elles finissent par conquérir des marchés outre-mer), elles finissent par s'en aller pour respecter la sacro-sainte loi de la rentabilité. Il suffit de voir le quasi-chantage auquel se livre Bombardier Aéronautique auprès d'Ottawa et de Québec pour que la construction de l'avion série C se fasse au Canada. O'Hana

Bonne fête Katy ! Eddy

Maudit tannant C'est sympa comme commentaire pour les travailleurs des autres pays ça ... Faut pas s'étonner après que "us border patrol" soient débordés avec l'immigration illégale en provenance du Mexique Attention : je suis en effet pour une démocratisation inconditionnelle de l'éducation ... Mais ça ne veut forcément pas dire que tout le monde VEUT être "éduqué" (i.e. aller le plus loin possible dans les études). Ce monde de Lefko, Saargummi, etc la plupart aime leur job et ne cherche pas nécessairement à étudier plus. O'Hana, maudit tannant itou