O'Hana

Toujours sur RDI, le président du PQ d'une circonscription à Montréal disait que le problème du chef du parti est qu'il a toujours eu affaire à des militants exigeants. L'ombre de René Lévesque n'est jamais très loin. O'Hana

Parce que c'est uniquement dans le temps que peut se vérifier la confiance en un(e) forumiste : en effet, seul le temps permet de poster plusieurs messages dont le contenu permet d'évaluer la "solvabilité" d'une personne. Comme un historique de crédit finalement. Personnellement, je n'ai pas trouvé de meilleure solution que celle proposé par les administrateurs : de ce fait, j'accepte celle en vigueur et je fais mon deuil de ses inconvénients qui, somme toute, sont temporaires de toute façon. O'Hana

Tout à fait d'accord. Et c'est d'ailleurs le même principe en stratégie militaire : l'important n'est pas de disposer la plus grosse armée la mieux équipée mais de maîtriser l'information du terrain pour procéder à une utilisation optimale des forces armées. J'en fais d'ailleurs référence dans une de mes chroniques dans la mesure où les pays occidentaux ont compris - ou se sont résignés à comprendre - qu'ils ne pouvaient rester compétitifs désormais que sur le plan du savoir. La force productive (fabriquer à coûts réduits) s'est déplacée ailleurs, la Chine en tête. D'un point de vue éthique, ce qui me dérange dans tout cela c'est que les fameux ingénieurs indiens, chinois ou autre ne bénéficient pas, à ma connaissance, de droits en terme de législation du travail pour les protéger. Ils sont devenus en quelque sorte ces nouveaux paysans devenus ouvriers comme ceux durant la Révolution Industrielle en Angleterre il y a quelques siècles. O'Hana

Si tu fais référence à Joseph Facal JJay, je suis tout à fait de ton avis : personnellement, je suis tiraillé car il me manque beaucoup à mon sens au PQ mais il s'est retiré pour des raisons que je valorise beaucoup (passer plus de temps avec sa famille). Concernant Gilles Duceppe, je le vois plus utile à la cause souverainiste à Ottawa qu'à Québec ... pour l'instant. Sur RDI, un député bloquiste disait que le BQ ne doit plus servir d'incubateur de leaders pour le PQ, je trouve que ça a du bon sens son affaire. O'Hana

Normalement, c'est automatique : cependant, une fois au Québec, je te suggère de te rendre au service du Registraire de ton université pour confirmer le tout. Sinon, au pire aller, lorsque tu recevras par la poste ton premier relevé de frais de scolarité, tu le constateras s'ils ne t'ont pas oublié dans l'exemption des frais forfaitaires. O'Hana

Je ne le nie pas, bien au contraire, je le reconnais. Et c'est justement là le problème : cela crée un flux d'immigration généralisé vers les pays économiquement développés, ce qui n'est pas nécessairement une bonne chose tant pour les pays d'accueil que pour les pays qui voient leur main-d'oeuvre qualifiée partir. Car ce flux est à un sens unique. Et, à ma connaissance, aucun pays économiquement développé n'a les moyens de soutenir indéfiniment un afflux soutenu d'immigrants, légaux ou illégaux. Et comme il est à sens unique, cela perpétue la concentration de la richesse économique au Nord et maintient ainsi la dépendance du Sud. Je préfère immigrer pour des raisons endogènes (parce que moi-même j'ai envie de bouger, ce qui est encore un luxe que seuls les immigrants de pays développés peuvent se permettre) que pour des raisons exogènes (mon environnement d'origine ne me permettant pas de m'épanouir, je n'ai pratiquement pas le choix que de bouger). O'Hana

Hé bien, ironiquement, nous ne sommes donc pas sortis de l'auberge alors O'Hana

C'est une question récurrente : en tant que parent, ma priorité est-elle le bonheur de mon enfant en-dehors de toute autre considération ou ma priorité est-elle le bonheur de mon enfant en étant convaincu que son bonheur doit être à l'image de l'idée que je m'en fais comme parent ? En clair : ai-je le droit de projeter mes aspirations personnelles sur mon enfant en étant naïvement convaincu que "c'est pour son bien" ? Facile de crier sur tous les toits que mon enfant est épanoui et bien dans sa peau lorsqu'à 13 ans elle va étudier en biologie à l'université. Il y a évidemment un certain prestige à en retirer dans le monde de performance où on vit. Mais la pression, elle, c'est uniquement l'enfant qui va la porter. Que se serait-il passé si la petite avait voulu faire un baccalauréat en arts visuels, en littérature ? Le risque est qu'elle tombe dans un décalage total entre son développement cognitif très précoce et son développement affectif qui, lui, ne semble pas si précoce que cela. O'Hana

Moi aussi j'ai un doute. Je partais simplement de l'idée que je pouvais minimalement faire confiance aux paroles de sa mère qui connaît sa fille beaucoup mieux que moi Après, la carte ne fait pas le territoire comme on dit ... O'Hana

Ma réponse se situe à deux niveaux : - au niveau de l'individu, je considère l'éthique sauve dans la mesure où un immigrant prend une décision libre (non contraint) et éclairé (décide en connaissance de cause) lorsqu'il immigre - au niveau des états, l'éthique est encore à travailler en mettant davantage l'accent sur la coopération internationale et la redistribution des richesses du nord vers le sud pour justement inciter les travailleurs qualifiés à rester chez eux pour qu'ils contribuent au développement de leur propre pays O'Hana

Uniquement deux éléments ont retenu mon attention : J'avoue que cela m'inquiète. La socialisation est une expérience importante dans le développement d'un individu et devenir trop rapidement un adulte sans réellement explorer ses joies enfantines, sa spontanéité et son insouciance laissent souvent des marques indélébiles chez l'adulte, fût-il très doué intellectuellement. Alors tant mieux dans ce cas : c'est ce qui compte le plus à mes yeux. O'Hana

Se pogner le beigne c'est rien foutre durant ses heures de travail (shift = chiffre) O'Hana

Ouuuh ça brasse ici Disons que pour ma part, je trouvais cet article intéressant car voilà enfin quelque chose qui détonnait dans l'ambiance générale concernant la relève. Je suis fatigué de ce doigt accusateur constamment pointé sur les baby-boomers, bientôt on mettra leur tête à prix pour crime - économique - contre l'Humanité Une fois les problèmes relevés (dont parle notamment Cherry : précarité, clause orphelin, développement de l'atypisme au travail, explosion des frais de santé, etc), mon attitude à titre de citoyen et de contribuable et de me dire : bon, le constat est là, je n'ai pas de temps à perdre pour m'acharner sur les présumés coupables et je préfère m'investir sur ce qu'il est possible de faire maintenant Qu'arrivera-t-il dans 40 ou 50 ans lorsque mes petits-enfants se tourneront vers ma génération en disant : "c'est rien que de votre faute tout ça !" ? La solution facile serait de répondre :"wow minute, c'est pas de ma faute, c'est celle des baby-boomers de mon époque". À ce rythme-là, on peut remonter jusqu'au Big Bang ou Adam et Eve (rayer la mention inutile) ... À 30 ans, au lieu d'avoir l'attitude de certaines personnes âgées aigries qui ressassent à longueur de journée leur amertume, je me dis que je suis exactement dans la période où je peux faire quelque chose. Avant, j'étais trop niaiseux et après, je serai sur les green à jouer au golf O'Hana

Salut la gang de futurs vieux Je te recopie les arguments de Richard Lefrançois, chercheur au centre de recherche sur le vieillissement de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke : - les personnes âgées (p.a.) peuvent jouer désormais le rôle de pilier de famille dans des sociétés occidentales de plus en plus fracturées socialement, une sorte de rôle rassembleur et de lien entre les générations (d'un côté les enfants en garderie et de l'autre les parents qui se tuent au travail) - les p.a. apportent maturité, sagesse, connaissances et expérience : en ce sens, ils peuvent assurer une sorte de rôle compensateur aux folies guerrières des sociétés occidentales. L'auteur parle de l'ère de l'Homo Senectus (vieillesse). - les p.a. sont cette première génération dans nos sociétés à pouvoir espérer passer plus d'années à la retraite qu'au travail grâce à l'augmentation de l'espérance de vie : en ce sens, ils pourront permettre de briser le mythe bien ancré du travail comme seule source de valorisation dans la vie - en lien avec le point précédent, la possibilité de profiter réellement de sa retraite (faire ce que j'aime) permettra de transformer la perception traditionnelle de la vieillesse comme étant un désert stérile d'inactivité en un terrain fertile aux réalisations - ils pourront renforcer la conscience sociale en proposant d'autres alternatives que l'apparence physique à tout prix, la performance ou encore l'argent - et spécifiquement à la société québécoise, ce sont les p.a. d'aujourd'hui qui ont participé à la Révolution Tranquille, événement qui a tout de même apporté beaucoup de bénéfices au Québec de l'époque, d'aujourd'hui et même de demain (cet argument est de moi) L'auteur reconnaît cependant la vigilance face aux coûts de la santé mais refuse catégoriquement que les aînés soient les bouc émissaires des maux actuels que vivent nos sociétés occidentales (avis que je partage) : les choc pétroliers, les compressions budgétaires, la mauvaise gestion des fonds publics, l'endettement ont également contribué aux difficultés actuelles. En conclusion toute personnelle, je ne nie pas tes arguments qui sont légitimes : je dis simplement que les responsabilités sont partagées. O'Hana

Il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé. C'est ce que disait en substance Albert Einstein. O'Hana

Le magazine l'Actualité consacre depuis plusieurs mois dans ses lignes un grand dossier sur le défi démographique : des lecteurs ont pu notamment poser des questions et proposer des pistes de solution. La Ministre québécoise en charge de l'immigration a même répondu à ses lecteurs. Toujours dans l'Actualité, dans le numéro du mois dernier, il y a avait un article très intéressant au titre évocateur "les vieux, ça rapporte !" Ou comment afficher clairement un bémol à l'ambiance générale qui semble "tasser les vieux" ... O'Hana

Salut la gang, Question intéressante que je me pose souvent depuis que je suis chroniqueur sur immigrer.com : ai-je un devoir d'objectivité à respecter comme devrait le faire un journaliste ? Pas de réponse précise si ce n'est que ça dépend des sujets que je traite dans chacune des mes chroniques. Ex : dans ma réflexion sur la sociale-démocratie, il m'est apparu nécessaire de l'appuyer sur des éléments objectifs. Au contraire, dans ma chronique de retour de vacances en février dernier, le côté affectif était dominant, pas d'objectivité pentoute. En clair : selon l'esprit que je veux véhiculer dans ma chronique va en découler l'objectivité à avoir ou pas selon moi. Il est seulement important que je prévienne les lecteurs que la vision incarnée dans ma chronique n'engage que moi et ne peut se généraliser. Je ne suis pas là pour donner des conseils et encore moins pour prétendre détenir la science infuse : comme l'écrit très bien Cam, je ne fais que partager mon vécu. Après, ce qu'en fait le lecteur ne m'appartient pas du tout. Toutefois, objectivité et neutralité sont deux éléments différents : je peux être objectif (amener l'opinion de deux points de vue opposés) tout en étant partial (être pour la souveraineté du Québec par exemple). O'Hana

Désolé Guille, Scanlolo en parle déjà ici. Mais c'est l'intention qui compte O'Hana

Il est vrai que le principe est un peu ardu à saisir au début mais une fois que tu en as compris la logique, tout va bien après. L'idée tourne essentiellement autour du crédit universitaire : Un crédit signifie que tu vas avoir 3 heures de cours par semaine pendant cinq semaines durant une session (qui, elle, dure 15 semaines) Deux crédits : 3 heures de cours par semaine pendant dix semaines Trois crédits : 3 heures de cours par semaines pendant 15 semaines Cela n'inclue pas la charge de travail personnel à fournir en-dehors des heures de cours (évalué environ à 10 heures de travail personnel pour un crédit). Bref, les Majeur, mineure et autre certificats sont basés sur le principe du 1/3 dont parle zogu : 2/3 pour une majeure (60 crédits), 1/3 pour une mineure (30 crédits) et idem pour le certificat. Un baccalauréat compte 90 crédits ou trois certificats ou encore une majeur et une mineure. O'Hana

Heu ... les femmes ? C't'une joke O'Hana

Ben moi, j'aime la définition de l'extraordinaire humoriste québécois Yvon Deschamps : "En fait, le vrai Québécois, c?est un socialiste d?esprit, un communiste de c?ur et un capitaliste de poche." O'Hana

Comme l'écrit Idelom, si tes photos sont jugées satisfaisantes, tu n'as pas à les refaire. L'agent au poste frontière envoie ensuite ta signature apposé sur le CRP pour qu'elle soit scannée sur ta carte de résident permanent. Le tout t'est ensuite envoyé automatiquement à l'adresse que tu auras préalablement fourni lors de la validation de ton visa. Coût : 50 CAD (intégré dans le DERP) O'Hana

Le jeu en coulisses est aussi passionnant que le show que nous donne le gouvernement minoritaire depuis son élection. Et que dire du saupoudrage de milliards de dollars canadiens auquel s'adonne Paul Martin auprès de plusieurs provinces violant ainsi la sacro-sainte loi de la péréquation disant que plus une province est pauvre, plus elle recevra de transfert fédéraux. Et donc que les provinces les plus riches ne recevront rien. CQFD. Pourtant, l'Ontario - une des deux provinces les plus riches du Canada avec l'Alberta - vient de recevoir six milliards de bidoux. Vraiment passionnant, surtout que le show est monté avec mes impôts. O'Hana

Bienvenue à Sherby ! C'est très rafraîchissant tout ce beau monde qui continue de s'installer en Estrie O'Hana

Salut la gang, Je crois que le thème central de ce débat tourne autour de la notion de liberté au sens large. La civilisation occidentale valorise et sacralise même le concept de liberté individuelle que ce soit au niveau économique (capitalisme), psychologique (humanisme), religieux (laïcité) et même social (égalité). C'est probablement pour cela que l'individualisme est une des caractéristiques les plus évidentes de la civilisation occidentale comparativement aux autres civilisations (en vrac : civilisations confucéenne, slave, arabe, indienne). De fait, il est donc logique que la loi coranique vienne autant chercher les occidentaux car elle semble supprimer toute notion de liberté individuelle en remettant la destinée de chaque être humain entre les mains d'autrui. Comme la civilisation occidentale vient chercher les non-occidentaux par ses prétentions à l'universalisme de ses valeurs (ce qui est une prétention absurde lorsqu'on valorise la liberté). Il y a donc un manque de crédibilité perçu tant chez l'un que chez l'autre. Pourtant, on croit tous en quelque chose : si l'un va à la mosquée, l'autre va au Wal-Mart. O'Hana