O'Hana
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Salut la gang, Habitant depuis plus de six ans à Sherbrooke et passant des dizaines de fois dans le coin, ce n'est qu'aujourd'hui que je l'ai remarqué : Pour aller de Sherbrooke à Magog, on peut passer soit par l'autoroute 10 soit par le Boulevard Bourque. Ce faisant, on traverse deux petites villes : en venant de Magog, on croise d'abord Omerville puis ensuite Deauville. Et là, ça a fait clic dans ma tête : Omerville pour Homer et Deauville pour Doh ! ville Ma petite niaiserie de la semaine ... O'Hana
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Salut Arslan, Tu peux avoir les détails sur la loi C-20 sur le lien ci-dessous : Loi sur la clarté référendaire Tu y trouveras également la réplique du gouvernement de l'époque (gouvernement péquiste) à cette loi : loi n° 99, Loi sur l?exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l?État du Québec. O'Hana
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Il aurait peut-être eu plus sa place dans le forum du ROC ton message Nicoco Okay, je connais le chemin de la sortie ... hi hi O'Hana
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Je la cherchais justement cette citation Zogu, merci. Elle correspond tout à fait à l'esprit des derniers messages de ce fil. Ma variante personnelle et en toute humilité concerne les prestataires de l'assistance-emploi (bien-être social) dont on a fait nos esclaves des temps modernes : on les paie pour rester dans la nécessité. C'est bien, ça nous permet de nous déculpabiliser. O'Hana
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Ça peut cohabiter ensemble sans se chicaner les deux ? Je ne peux être qu'en accord avec toi. Tout tourne autour de la redistribution des formidables richesses que nous sommes capables de produire aujourd'hui. O'Hana
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Dans ce cas, le gouvernement libéral de Chrétien à l'époque a dû avoir la même déduction que toi car suite au référendum de 95, il a passé la loi C-20 sur la clarté référendaire qui, en substance, impose plus que la simple majorité (50% + une voix) pour que le fédéral reconnaisse un désir de souveraineté du Québec. Bref, selon de quel côté on se trouve de la rivière Outaouais, on a pas la même définition du terme "majorité". O'Hana
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Comme l'écrit Stadak, Paul Martin le PDG du Canada ... En bon homme d'affaires, il donne pour mieux reprendre par la suite. O'Hana
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Exaaactement ... Le campus sherbrookois de Longueuil est encore jeune mais avec un tel potentiel montréalais, je crains qu'à terme que l'Université de Sherbrooke soit aux prises avec la même tendance que celle que tu cites Zogu pour Rimouski et Levis. Cela va renforcer alors la prépondérance des deux principaux pôles urbains québécois (Montréal et Québec), invalider le processus fragile de décentralisation vers les régions et favoriser la concentration urbaine. Bref, vaste question ... O'Hana
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La difficulté que je vois cependant est qu'un référendum a un aspect exceptionnel : le gouvernement s'adresse directement à la population sur une question sur laquelle il juge important de se prononcer, importance justifiant à elle seule le choix référendaire comme voie de consultation. De fait, après deux référendums perdus (si on se met dans la perspective souverainiste), le troisième doit être la bonne car, après, un référendum sur la souveraineté perdra de son caractère exceptionnel. Les souverainistes à venir devront donc tenir compte du facteur crédibilité d'un référendum sur cette question si elle se banalise au sein de la population. D'autant plus que de ce que je constate, je note une nette différence sur la question souverainiste selon les générations : les personnes d'un certain âge, pour avoir vécu l'influence anglophone directement dans leurs vies quotidienne saisissent immédiatement la pertinence de l'indépendance. D'autres plus jeunes sont plus pragmatiques : certes la souveraineté, mais pourquoi faire ? Qu'est-ce que ça va m'apporter ? O'Hana
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ha HA, aurai-je touché un point sensible dans ta réflexion May_line ?? hi hi C'est sûr que tu ne peux présumer de rien mais peut-être pourrais-tu faire une demande de certificat de sélection du Québec avant ton départ en mars prochain, histoire d'anticiper au-cas-où-sait-on-jamais ?? Pour ce que cela va te coûter, je crois que c'est un prix bien faible à payer que l'histoire d'amour possible entre le Canada et toi se fasse ou pas finalement. Après, il ne te restera plus qu'à entamer les démarches au fédéral depuis le Canada si tu as envie de rester. O'Hana
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Salut Boudhette ! J'aurai tendance à réagir comme Zogu au niveau du désert culturel sherbrookois : Tout dépend de la définition qu'on attribue au mot culture ... C'est sûr que comparativement à Montréal, il y a encore des efforts à faire mais je trouve l'état culturel sherbrookois significatif comparativement à la taille de la ville et surtout considérant la proximité de Montréal comme tu l'écris justement J'ai toujours pensé que la caractéristique de Sherbrooke était que son principal intérêt se trouvait à l'extérieur de la ville et non dans la ville en tant que telle. Ainsi, la ville fournit les commodités administratives (réseau scolaire complet, services publics, transport en commun, etc) ce qui évite de se rendre jusqu'à Montréal pour en disposer. Cela pourrait d'ailleurs expliquer le faible intérêt du centre-ville sherbrookois et de son avenue principale (la rue King) dans la mesure où, personnellement, je trouve plus intéressant d'aller prendre une bière sur une terrasse à Magog ou à North Hatley qu'au Liverpool (bar du centre-ville) Pour tes études dans le domaine interculturel, il faut savoir aussi que chaque université se "spécialise" dans certains domaines : de ma propre expérience, il est connu par exemple qu'en communication et journalisme, les universités montréalaises sont plus réputées. Qu'en sciences politiques, l'Université du Québec en Outaouais est probablement plus intéressante (du fait de sa proximité avec la colline parlementaire d'Ottawa). Et qu'en sciences humaines (en particulier orientation et enseignement), Sherbrooke s'est taillée une belle place au Québec. En outre, l'Université Laval (plus ancienne université francophone en Amérique du Nord) est une très grosse université : pratiquement rien ne se fait au Québec dans la recherche universitaire sans que Laval ne soit concernée directement ou pas ... Pour le campus de Longueuil de l'université de Sherbrooke, j'ai le sentiment que c'est davantage un choix stratégique : tenter de récupérer une partie de la clientèle universitaire montréalaise intéressée par l'approche sherbrookoise mais qui n'est pas prête à "s'expatrier" à Sherbrooke pendant 3 ou 4 ans. Tout en comprenant ce choix, je le déplore car c'est justement le caractère régional de l'Université de Sherbrooke qui la rend si séduisante selon moi. O'Hana
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Limpide comme explication qui vient d'ailleurs expliquer beaucoup de choses à la situation (le fait que ta supérieur et toi soyez très proches), merci beaucoup Certes, je crois comprendre toutefois que tu pars seulement pour un PVT, cela signifiant un retour probable : peut-être ta PDG peut-elle y voir une ouverture autant pour elle que pour toi après ton PVT. Bien sûr, je ne tiens pas compte dans l'équation de la possibilité que tu tombes en amour avec le Canada hi hi O'Hana
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Salut May_line, Question probablement indiscrète : comment cela se fait-il que cela soit une de tes collègues qui aie informé ta boss de ton départ ? En tout cas, bonne préparation de départ - même si c'est dans plusieurs mois - il est vrai qu'annoncer son départ de son travail enclenche souvent un processus pas facile à gérer des deux côtés (employeur et futur ex-employé). O'Hana
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Hi hi D'abord c'est pas fayot mais têteux qu'on dit ici O'Hana
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72% pour ma boss O'Hana
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Comme l'écrit Zogu, ce sont les restes d'une supernova : bref, une étoile qui s'est effondrée sur elle-même (gravité) et qui a explosé laissant ce magnifique nuage de poussière et de gaz .. matériau de base pour créer la vie partout dans l'univers Entéka, si l'oeil de Dieu de Caïn ressemblait à ça, je comprend son stress maintenant hi hi O'Hana, astrophysicien amateur
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Salut la gang, Vraiment sympas vos commentaires ! Tomcamp, j'avais commencé ma chronique en parlant de l'Eldorado car - de ma propre expérience bien évidemment - je constate qu'il y a une part significative d'immigrants qui ont développé une certaine illusion face au Québec : D'un côté, il y a les entrepreneurs en herbe qui croient que parce que le Québec est en Amérique du Nord, ils n'auront plus aucune contrainte, que le Québec comprend "nécessairement" l'esprit d'entreprise vu que géographiquement, on est à la porte des États-Unis (mais à des années-lumières sur le plan culturel). De l'autre côté, il y a les immigrants qui pensent à l'inverse que le particularisme québécois en fait un havre de paix sur le plan des avancées sociales. Erreur monumentale de part et d'autre selon moi. Il y a des Lois et des Normes du Travail ici pour la première catégorie d'immigrants et à l'inverse, il y a des mises à pied que je qualifie de sauvage également au Québec pour la seconde catégorie. Un "bel" exemple, c'est le départ du jour au lendemain il y a un mois environ de la compagnie ACI Telecentrics du Québec : l'employeur s'est enfui aux États-Unis et Emploi-Québecv a dû passer une annonce dans le journal de Sherbrooke pour pouvoir informer les employés qu'ils avaient droit à des services gratuits de reclassement (car ils n'avaient même pas le listing des employés avec leurs coordonnées). En conclusion, je comprend que ma chronique ne soit pas si "accessible" que cela car cela prend une certaine connaissance de la société québécoise pour comprendre les liens que je fais et je m'en excuse. Mais comme me l'a écrit Laurence, ça prend de tout pour faire un monde d'immigration O'Hana
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Cool que vous ayez accroché Ça du bon sens ce que tu écris PP ... Pour ma part, je conçois cela selon le principe du moyen et de la fin : le néo-libéralisme est à l'extrême dans la fin justifie les moyens. Alors que la sociale-démocratie ne perds jamais de vue (ou tente du moins) que la fin reste l'individu redonnant ainsi plus de légitimité éthique au moyen utilisé qu'est l'économie de marché. Oui pis non : tu auras remarqué que dans ma chronique je parle des États-Unis comme l'unique ancienne colonie britannique de langue anglaise complètement affranchie de l'empire britannique. L'Inde (ou Union Indienne : titre officiel) a 22 langues officielles mais l'hindi est la langue officielle principale - celle utilisée par l'administration centrale - .... et l'anglais comme langue officielle "associée". O'Hana
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Essaie-toi pas Jolly : tu la paieras comme tout le monde ta carte Immigrer.com Ça commence à devenir un running gag cette carte Laurence hi hi Un peu frais pour la saison, mais ça va sinon Sans rancune Jolly O'Hana, taquin
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Salut la néo-calédonienne Malheureusement, cela lui coûtera le même prix que n'importe quel candidat à l'immigration qui ferait sa demande à l'extérieur du Canada. En plus, il devra attendre un an avant la fin prévue de sa maîtrise avant de pouvoir faire une demande de résidence permanente : c'est le temps moyen prévu pour obtenir ce statut. S'il doit faire des stages prévus dans le cadre de sa formation, CIC lui délivrera un permis de travail gratuitement mais qui est obligatoire. Pour l'emploi, j'ai cru comprendre que le programme pilote de permettre aux étudiants de travailler hors campus ne s'appliquait qu'aux universités hors de Montréal et de Québec. Je laisse les autres étudiants du forum me corriger et compléter. O'Hana
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Cela peut en effet changer beaucoup de choses : être Réaliste ou Investigateur n'est pas vraiment la même chose selon la lettre qui domine. La personne Réaliste aime les choses concrètes, travailler de ses mains, voir un résultat tangible à ses efforts (ex : personne qui travaille sur la construction). Alors que la personne Investigateur aime généralement l'analyse, chercher les détails, définir une cohérence et une logique (ex : un comptable ou un chercheur universitaire). Mais faut pas non plus tout couper au couteau : c'est l'intensité atteinte par chaque lettre qu'il est important de regarder. S'il y a beaucoup de différence entre ton I et ton R, ça serait important de regarder cela car cela pourrait indiquer que tu as une préférence marquée pour l'un plus que pour l'autre. O'Hana
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Je pensais à ça Loloanais, Tu as ci-dessous la liste des commissions-scolaires de la région de la Capitale-Nationale car, d'après ton premier message, il semble que vous allez immigrer dans la ville de Québec : C.S. de la Capitale-Nationale Une C.S. gère toutes les écoles primaires et secondaires d'une zone donnée : contacte celle qui t'intéresse pour en savoir plus pour Guillaume. La même chose ci-dessous pour les cégeps présents dans la région de Québec : Cégeps région de Québec O'Hana
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Merci Zogu d'avoir rendu très concret mon impression du système universitaire québécois. Je rajouterai que c'est justement la petitesse du marché québécois qui rend sa recherche universitaire très active : le réseau universitaire n'a pas le choix que d'innover et de développer pour rester compétitif. La réalité géographique québécoise fait en sorte aussi que les chercheurs québécois ont développé une aisance autant en français qu'en anglais : cela ouvre de plus grandes perspectives que ce soit dans l'accès à des recherches ou à échanger avec des collègues canadiens ou états-uniens par exemple. Lorsque j'ai fait mon mémoire de maîtrise, j'ai souvent constaté la pauvreté des recherches en français concernant mon sujet de recherche mais l'abondance lorsque je regardais celles en anglais. La distribution des programmes, essentiellement au niveau collégial, fait en sorte que souvent l'étudiant québécois doit quitter sa ville d'origine pour pouvoir suivre le programme de son choix. Ex : en techniques audiovisuelles, le Cégep de Jonquières est encore le plus réputé. Cela incite à la mobilité interregionale, ce qui prend tout son sens considérant la superficie du Québec ! O'Hana
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Salut, J'hésite entre la sixième année de primaire et la première année de secondaire au Québec. Je crois que ça serait plutôt fin de secondaire (4 ou 5) : le cégep pré-universitaire dure deux ans (donc, ça serait en gros la Première et la Terminale dans un lycée français). Et un étudiant français ayant son baccalauréat français est généralement réputé avoir le niveau collégial complété ici. Remarque : il est important ici de savoir ce que votre fille Anais compte faire comme études que ce soit au cégep ou à l'université si elle compte y aller bien entendu. Il peut en effet avoir une question de préalables à aller chercher. Ex : pour aller en Sciences de la Nature au Cégep, cela prend les maths, chimie et physique les plus avancés au secondaire. Si elle n'a pas un niveau de science consistant actuellement, des programmes au cégep pourraient lui être refusés. En clair, dépendamment de ce que tu veux faire (université ou marché du travail), des programmes seront à privilégier au détriment d'autres au cégep et de ces programmes choisis va en dépendre les préalables à aller chercher ou pas au secondaire (ça a l'air compliqué au premier abord mais une fois qu'on a pogné le principe, c'est clair ). À ma connaissance, il faut faire le doctorat en médecine vétérinaire de la faculté du même nom de l'Université de Montréal (la seule faculté dans ce domaine au Québec). Le Cégep de la Pocatière proposer la Technique en Santé Animale qui ne forme pas des vétérinaires mais des techniciens en santé animale, la différence est de taille. O'Hana
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Salut la gang, Intervention très intéressante de JOOM, cela démontre à quel point le choc culturel (et même civilisationnel !) qu'il peut exister dans un processus d'immigration. Je suis d'origine asiatique et océanienne mais éduqué à l'occidentale : je n'oublie donc pas que j'aborde et interprète chaque situation avec certaines valeurs purement occidentales. Il y a donc un relativisme culturel à garder présent à l'esprit. L'universalisme auquel a souvent prétendu l'Occident porte en son sein sa propre contradiction : comment, en effet, prétendre à l'universalisme lorsque que deux valeurs fondamentales occidentales sont l'autodétermination et la démocratie (des opinions, des principes, des croyances, etc) ? Pour autant, cela ne signifie pas que j'appuie la polygamie (ni non plus le port du voile dans les écoles ou l'excision). Peut-être aurait-il été intéressant, comme compromis, que CIC demande à JOOM de s'engager à signer un document de rejeter toute polygamie SI sa demande d'immigration aboutissait positivement. Dans le cas contraire, il n'aurait rien "perdu" : chacun serait resté dans sa culture sans se sentir lésé ... O'Hana


