Petit-Lion

J'y suis depuis le 2 juillet 1998. J'avais 29 ans quand j'ai commencé les démarches. Pas la moindre envie de retourner en France. Mes parents sont venus au début de cet été, et depuis ce temps ma mère rêve du Québec jour et nuit! Plusieurs remarques : 1) Si vous avez un rêve, quel qu'il soit, faites tout pour le réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Je veux dire, avant d'être coincé dans un pavillon de banlieue avec enfants, voitures, emprunts bancaires, chiens et chats. Ce n'est pas une question d'âge. 2) Si vous êtes deux, vous devez absolument avoir tous les deux le même rêve, ce qui est extrêmement rare. Sinon, il faudra faire un choix. Si l'un des deux semble traîner derrière l'autre, ce sera le début de la fin de votre couple. 3) Si votre besoin de sécurité est grand, restez où vous êtes. Je ne crois pas que plus vous aurez d'argent, moins vous aurez de risques, je me demande même si ce n'est pas plutôt le contraire (cf. la fable du savetier). Le minimum requis est suffisant. Pour avoir du boulot, ici, y'a qu'à se baisser. Oubliez la France!

Je ne savais même pas qu'il y avait des militants anti-éoliennes . . . Moi je trouve ça joli, une éolienne, grande ou petite. Ça tourne lentement, ça ne fait pas tellement de bruit (le vent aussi fait du bruit), quant à l'éventuelle hécatombe d'oiseaux migrateurs, mouais . . . si ce n'est que ça, des solutions devraient être trouvées à peu de frais (en forme de sifflets, par exemple). Leur seul défaut est d'être encore perfectibles, évidemment. Mais les grands programmes d'équipements servent aussi à ça, à prendre de l'expérience et à améliorer la rentabilité. C'est quand-même la forme de production d'énergie qui dévaste le moins l'environnement, je crois.

Bon anniversaire Petit-Prince! Que c'est t'as eu comme cadeaux?

Très belles photos! ce fut une très belle rencontre aussi, gromerci à Mylène et Alain

Tout ce qui monte . . . redescend Je suppose qu'il s'agit des prix de l'immobilier à Montréal, qui sont à leur plus haut. Je crois que la plus mauvaise affaire qu'on puisse faire en ce moment, c'est d'acheter un appartement neuf à Montréal. Non seulement c'est vendu à des prix aberrants (les faibles taux d'intérêt incitant les gens à payer trop cher), mais en plus on peut s'inquiéter de la qualité, vu l'effervescence du secteur de la construction et le manque de main d'oeuvre qualifiée. Acheter de l'ancien en bon état me paraît bien plus judicieux. La rentabilité locative existe, et au Québec, le neuf est taxé, pas l'ancien. Et bien sûr, là où il n'y a pas de crise du logement, c'est-à-dire partout ailleurs qu'à Montréal et Québec, il vaut mieux louer, les loyers étant exceptionnellement bas dans cette province.

Très belle soirée! Je regrette de ne pas être resté plus longtemps. Merci Alain et Mylène pour cette belle réception

Hmmm . . . dernière minute, mais j'irais bien y faire un tour pour vous voir. Il est encore temps, Alain?

Oups, j'oubliais : salut Redflag ! Et quant à ma motivation à quitter la France, elle est aussi essentiellement professionnelle, avec des motifs pas mal semblables à ce que j'ai lu : travail peu intéressant, sous-qualifié et sous-payé. Et une vague impression qu'on est trop nombreux, dans les vieux pays. De là une grande dépense d'énergie gaspillée à lutter les uns contre les autres. J'ai lu quelque chose sur les professions libérales, en France. Je peux en parler, j'ai essayé. Bonjour l'URSSAF ! Je n'avais pas fait un sou de chiffre d'affaires que j'avais déjà des milliers de francs à payer en cotisations _obligatoires_ à l'assurance maladie et à des caisses de retraite dont j'avais jamais entendu parler et dont peu de gens surveillent la gestion . . . Comme j'avais pas d'argent, j'ai été convoqué au Tribunal des affaires de sécurité sociale. Ce fut très simple : j'ai été condamné, et j'ai jamais payé. Alors le Québec et la France, pour les travailleurs autonomes, c'est très manichéen : c'est le jour et la nuit, le paradis et l'enfer, tout ce que vous voudrez!

C'est une des choses que j'ai découvertes quand je suis arrivé ici : l'Amérique est le paradis des charlatans. Mais le grand Capital, représenté par les géants de la pharmacologie, conspire contre le cartilage de requin. J'ai déjà entendu des histoires du même genre à propos du moteur à eau. Cependant rassurez-vous, il n'y a pas que les géants de la pharmacologie qui ont le pouvoir de l'argent. À vendre du sucre à 1000 $ le kilo, les laboratoires d'homéopathie sont, eux-aussi, parfaitement capables de s'acheter une légitimité scientifique, en finançant des chaires universitaires, par exemple. Ça tombe bien, les universités ont besoin d'argent. -------------------------------------------->

Bon je viens de passer quelques heures de bonne rigolade, moi! et de mettre subrepticement de côté quelques blagues . . . Pour les amateurs de chats (dont je suis), une contribution un peu narcissique, je l'avoue

Oups, trop tard . . . bon je me ferme ma trappe!

On pellete des nuages, là! (on se pose des faux problèmes)

Je viens de voir ça (en QuickTime), beau boulot. Beau monde aussi, et Mathias a une aisance de pro à l'antenne! Et jolie ville que Sherbrooke, aussi :-)

*MDR* Je ne vais pas répondre... Je ne vais pas répondre... Je ne vais pas répondre... . . . Ah pis si, tiens! Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, voilà!

Un ordi portatif, c'est une machine fragile, et qu'on transporte partout. Il faut absolument l'acheter neuf, et de grande marque, sous peine de mauvaise surprise. Même un modèle de démo avec garantie, c'est pas une bonne idée, sur le mien j'ai dû remplacer le clavier un mois après la fin de la garantie (heureusement, Toshiba a gentiment accepté de couvrir la réparation). Se méfier des machines d'occasion, même « réusinées ». Qui peut savoir ce qu'a subi un ordinateur portatif usagé? sans oublier que ces machines sont parmi les objets les plus volés, alors . . .

Waouh ! chu convoqué le 15 septembre pour la chansonnette ! youpi ! Ô Canada . . . Ma demande date du 24 mars Anti-sèche : quel est l'emblème floral des Territoires du Nord-Ouest ?

Ayant été un adepte de la simplicité volontaire pendant un certain temps, je peux dire qu'une fois le loyer et les factures payées (électricité et téléphone), on vit très bien avec 500 $ par mois et on mange à sa faim avec 300 $ par mois, le tout pour une personne seule. Évidemment, pas de voiture, donc habiter au centre-ville et avoir un vélo. Pour une personne seule, le plus économique est la colocation : on partage un appartement pour 300 à 400 $ par mois tout compris (à Montréal). En plus c'est un excellent moyen de s'intégrer, et on ne s'ennuie pas tout seul à la maison le soir. Donc on peut s'en tirer pour 800$ par mois. Au salaire minimum (7,30 $/heure, je crois), ça représente 110 heures de travail par mois, ou 26 heures par semaine. Un 3/4 de temps, quoi. C'est facile à trouver.

Je suis résident depuis 5 ans, et j'ai demandé ma citoyenneté uniquement parce que c'était plus simple que de demander une carte de résident permanent. Si, si ! Et oui, ça me fera ch*er de prêter serment d'allégeance à la quouine. Mais bon je m'en arrangerai, comme ça se fait en groupe ils n'entendront pas nécessairement ce que je dirai exactement Par contre, chanter le Ô Canada, je trouve ça kool !

Moi j'ai trouvé un truc : je leur dis que je suis « presque Belge », vu que je viens de Lille. Et ils ne distinguent pas tellement les accents . . . En tout cas, si vous devez dire que vous êtes Français, tâchez d'ajouter que vous êtes de province, pas de Paris. Ça aide ! Petit-Lion en mode bouffon

En effet, financièrement le triplex est la solution la plus avantageuse : on habite un appartement, et les loyers des deux autres appartements payent les mensualités du prêt.

Oui Toursette, tout ce qui concerne Vancouver m'intéresse toujours, même maintenant que j'ai pris racine à Montréal :-)

Ah j'oubliais : assurance habitation (imposée par le créancier) : moi je m'en suis tiré pour 1000 $, mais on peut faire mieux, marchander férocement !

C'est kool, je viens justement d'en acheter une ! En effet, c'est beaucoup moins cher qu'en France. Mais ce qui est remarquable, c'est la simplicité. À peine deux mois entre le premier appel et la signature de l'acte de vente, et encore, c'est parce que ça a pris plus d'un mois pour rapatrier de France ce qui restait de mes économies. Le notaire, lui, a besoin d'un mois pour faire son travail. Pas de TPS/TVQ (TVA d'ici) sur les immeubles anciens à usage résidentiel. -Inspection : environ 500 $ pour un triplex (3 x 5½) -Honoraires du notaire : environ 1000 $ -Taxe dite de Bienvenue (du nom de son génial inventeur) : environ 1 % du montant de la vente, à payer une fois pour toutes (équivalent des droits de mutation). -Impôts fonciers (taxes scolaire et municipale) : à Montréal, environ 2,5 % de l'évaluation municipale, chaque année. Ailleurs, souvent moins cher. L'évaluation municipale est généralement inférieure au prix d'achat. -Prêt immobilier (hypothèque) : taux fixe sur 5 ans, environ 5 %. Consulter www.multiprets.ca et marchander honteusement avec les banques, ça paye! -Frais d'agence : éviter autant que possible les agents d'immeuble, mais ça vous le saviez déjà ;-) Il suffit de se promener dans les quartiers qui vous intéressent et de repérer les panneaux « À vendre ». Comme pour louer. Et enfin, dernier conseil récurrent : N'ACHETEZ PAS DU NEUF ! vous le payerez trop cher, le marché est au plus haut, et en plus ce sera construit trop vite et n'importe comment, vu la frénésie de construction et la pénurie de main d'oeuvre qualifiée qui règne en ce moment. Une bâtisse d'au moins trente ans, vous verrez les défauts, c'est plus sûr!

R3 : AAA R6 : AA R14 : C R20 : D 9V : 9V Les seules piles introuvables ici sont les piles plates de 4,5 V.

Super ! je me demandais justement où et quand. À bientôt !