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Oui, on m'en a parlé à la popote roulante (y sont très progressistes, là-dedans ). J'ai fait la même remarque : ce qu'on achètera pas aujourd'hui, on l'achètera demain, à quoi ça sert? et on m'a répondu que ça servait à faire prendre conscience aux gens de la vanité de la surconsommation. Bien bien bien... Mais sans être de la gaugauche, je le savais déjà, je crois. En rentrant chez moi, j'avais complètement oublié ça et je me suis arrêté dans une épicerie à bas prix (où il y avait un monde fou, aujourd'hui) et j'ai acheté quelques produits, parmi ce qu'il y a de moins cher, sans marques et sans publicité. Comme d'habitude. J'aurais pu attendre demain, mais figurez-vous que quand on sort à vélo par temps de gel, on optimise ses déplacements! Tout ça pour dire que c'est pas un jour par an qu'on lutte contre la surconsommation. C'est une attitude de tous les jours, et c'est purement rationnel. Ça commence par se rendre imperméable à la publicité, par exemple. Vous vous rappelez le phénomène du hard discount (en France, comme son nom l'indique) ? On avait remarqué que la clientèle de ces magasins comptait autant de RMistes que d'ingénieurs. (Ce message est certifié biologique et équitable, protège la couche d'ozone, et a été écrit avec Mozilla Firefox?)
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J'entends par là, « improviser un orchestre » ?¿? (de jazz, le plus souvent)
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"Le dollar canadien va baisser"....en 2005
Petit-Lion a répondu à un(e) sujet de vansteph dans Québec
'fectivement, question prévisions économiques, qu'on soit sérieux ou non, les chances d'avoir raison ou tort sont à peu près les mêmes. serais intéressé! -
En effet... je viens d'y passer deux heures, mais là faut que j'dorme... bah, je l'ai bookmarké ! Merci pour tes lumières, Meiji
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Sans aucun problème ! Les Québécois ne distinguent généralement pas les accents des différentes régions de France... à l'exception de l'accent du Midi Chanceuse...
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Il faut avant tout savoir qu'ici au Canada, les cartes de crédit (Visa, Mastercard, etc.) sont des comptes séparés du compte courant, alors qu'en France, les paiements par carte de crédit sont débités à même le compte courant (immédiatement ou en différé). On peut donc avoir un compte courant à la caisse populaire et un compte Mastercard dans n'importe quelle autre banque. On peut même avoir plusieurs cartes Visa et plusieurs cartes Mastercard dans différentes banques, sans même parler des cartes des grands magasins. Ce ne sont pas les sollicitations qui manquent. Autre différence majeure : en France, on paye des frais annuels non négligeables même pour une carte de crédit de base, à débit immédiat. Ici, les cartes de crédit de base sont sans aucuns frais, ni d'ouverture, ni annuels, et permettent de payer les achats une fois par mois, généralement le vingtième jour du mois suivant, comme on paye une facture d'électricité ou de téléphone. Sans frais d'intérêts. C'est encore mieux que le débit différé. De plus, certaines cartes de crédit de luxe sont également proposées gratuitement à certains clients ($$$). Bref, c'est gratuit et ça fait du crédit gratuit... il y a de quoi être sceptique. De quoi vivent les compagnies de cartes de crédit ? 1) Des commissions payées par les commerçants. Ça ne se voit pas dans le grand commerce (supermarchés, grands magasins, stations-services) qui bénéficient d'accords particuliers, mais certains petits commerces vous chargeront 4 à 5 % en plus si vous insistez pour payer avec une carte de crédit. 2) Des gens endettés ! Si vous faites l'erreur de ne pas payer en totalité votre facture du mois (le paiement minimum dû est très bas), les intérêts commencent à courir, et à des taux invraisemblables : de l'ordre de 19 % par an. Avec les cartes privatives des grands magasins, c'est encore pire : dans les 28 %. Le taux légal de l'usure au Canada est de... 60 % !! Malgré cela, le nombre de gens endettés jusqu'au plafond de leurs nombreuses cartes de crédits est surprenant... Donc si vous savez vous en servir, la carte de crédit est le moyen de paiement le moins cher : c'est la seule dont les transactions sont gratuites et en nombre illimité. Veiller simplement à payer le solde au complet à l'échéance, une fois par mois. Ce paiement à partir de votre compte courant fera une seule transaction payante. L'inconvénient pour Peterpan, c'est qu'une carte de crédit est difficile à obtenir pour un court séjour. S'il y en a qui y sont arrivés...
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Et n'oubliez pas ce classique québécois : la dinde au whisky.
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Moi aussi j'ai été étonné par toutes ces maisons en bois, au début. Et puis j'ai constaté que ça marchait, puisque tout le monde fait comme ça. Et j'ai fini par acheter une maison en bois : la charpente en bois a toujours 100 ans, mais la couverture de briques... a été refaite il y a vingt ans! Mais ça ne veut pas dire que la construction en pierre (ou en briques ou en parpaings) est moins bonne : - Il y a des régions d'Europe où l'hiver est de type québécois, on y construit en pierre, et ça marche. - On construit aussi en pierre au Canada : bâtiments industriels et administratifs, tours d'habitation et certaines maisons de grand luxe, et ça marche. Donc je pense qu'en Amérique, on construit en bois surtout pour des raisons historiques : parce qu'on avait que ça au début, qu'on a donc appris à maîtriser cette technique et que la ressource est toujours relativement abondante et bon marché de nos jours. On peut même de nos jours faire des fondations en bois traité, et ça dure 50 ans. Quand on n'a qu'un marteau, tous les problèmes ont la forme d'un clou!
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Quebec, un merveilleux pays-Une grande Democratie
Petit-Lion a répondu à un(e) sujet de karimamrani2002 dans Québec
Premier ministre véreux, industriels magouilleurs, ministres mafieux... n'est-ce pas pareil partout dans le monde ? N'est-ce pas plutôt un problème de génération ? Tant qu'ils font pas un mur pour nous empêcher de quitter le pays... -
Moi je comprends. Pourtant je ne suis pas végétarien et je ne donne pas dans la sensiblerie anthropomorphique. C'est juste l'attitude, qui est inacceptable : tous les criminels psychopathes commencent par torturer des animaux. C'est pour ça qu'on ne doit pas laisser de tels actes impunis.
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Oui, mais comme technicienne de laboratoire seulement. Malgré son appellation, c'est une profession non réglementée et peu qualifiée : ça consiste essentiellement à trouver les médicaments dans le stock et à compter les pilules (car ici on vend la quantité exacte de pilules, comme en Grande-Bretagne), et le pharmacien en titre doit vérifier le contenu avant de remettre les médicaments au client. De plus, c'est mal payé : dans les 10 $ de l'heure. Les employés des chaînes à haut débit sont syndiqués. Évidemment, aucune possibilité de promotion au rang de pharmacienne (même en épousant un pharmacien ). En fait, ça intéresse seulement les étudiants en pharmacie, qui peuvent ainsi se familiariser avec les produits et avec la clientèle. Ce n'est pas une question de parts. Les pharmaciens salariés ne sont pas obligés de détenir des parts dans la pharmacie. En revanche, plusieurs pharmaciens peuvent s'associer pour exploiter une pharmacie en copropriété. Mais comme dit Toursette, l'industrie pharmaceutique n'a pas de contraintes de diplôme, mais je pense qu'il vaut mieux avoir de l'expérience dans l'industrie.
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On en a déjà parlé ici, mais en gros : - Prêt immobilier (hypothèque) : taux fixe sur 5 ans, environ 5 %. Consulter www.multiprets.ca et marchander honteusement avec les banques, ça paye! - Frais d'agence : éviter autant que possible les agents immobiliers, mais ça vous le saviez déjà ;-) Il suffit de se promener dans les quartiers qui vous intéressent et de repérer les panneaux « À vendre ». Si vous y tenez, l'agent immobilier prend 6 à 8 %, mais c'est compris dans le prix demandé par le vendeur. - Inspection (indispensable dans l'ancien) : environ 500 $. Ne pas se faire recommander un inspecteur par l'agent immobilier. - Taxes : pas de TPS/TVQ (TVA d'ici) sur les immeubles anciens à usage résidentiel. 15 % de taxes sur le neuf et sur le rénové. - Honoraires du notaire : environ 1000 $. - Taxe dite de Bienvenue (du nom de son génial inventeur) : environ 1 % du montant de la vente, à payer une fois pour toutes (équivalent des droits de mutation). - Impôts fonciers (taxes scolaire et municipale) : à Montréal, environ 2,5 % de l'évaluation municipale, chaque année. Ailleurs, souvent moins cher. L'évaluation municipale est généralement inférieure au prix d'achat. - Assurance habitation (imposée par le créancier) : 500 $ par an pour une maison moyenne. - Marge de négociation : à la hausse, ces temps-ci : de 5 à 15 %, surtout sur les offres d'agences immobilières (ils ont du talent pour persuader le vendeur qu'il demande trop cher si ça ne se vend pas tout seul en deux semaines).
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CTP : Classification type des professions http://www.statcan.ca/francais/Subjects/St...c91-index_f.htm De rien, ça f'ra cent sous !
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Meuh non ! moi je travaillais ! Je ne crois pas que je perdrai mon accent du Nord. Il est tenace, celui-là ! Et de toutes façons, je ne ferai rien pour ça
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N'ai-je pas entendu quelque part que les stages d'étude en entreprise peuvent être comptés dans l'expérience de travail?
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Justement, c'est ça que tu n'as pas compris, Stadak. En fait, ils font du darwinisme social. On massacre l'éducation, et seuls les enfants qui ont des parents capables de leur apprendre à lire à la maison (par la méthode traditionnelle) s'en sortent! ------------------------------>
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J'ai vécu six ans à Montréal sans voiture. N'oubliez pas qu'en plus du métro, des trains, des autocars et des voitures de location, il y a aussi les voitures... des autres! dans le sens où vos amis vous emmèneront voir des bouts de pays. J'ai acheté une voiture cette année pour promener mes parents en visite au Québec, justement. Depuis qu'ils sont repartis, elle ne me sert pratiquement à rien, si ce n'est prendre des contraventions de stationnement. C'était une erreur. Même pour six semaines, j'aurais dû choisir Communauto. Par contre, pour ma moto, je ne regrette pas ! <----- (y'a plus de moucherons)
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Cinq clichés en trois lignes, ça commence mal. Mais bon, c'est le Nouvel Obs, l'hebdo des « bobos » (vous savez, la nouvelle gauche caviar) ------------------------------------->
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Ah oui, je sais quand-même quelques petites choses, puisque j'ai eu une blonde pharmacienne pendant un certain temps (j'aurais dû l'épouser, peut-être qu'on m'aurait appelé Monsieur le pharmacien, en France ). Donc pour être pharmacienne, le diplôme requis est le baccalauréat (le bac du Québec : quatre années d'études supérieures), en plus de quoi il faut passer l'examen de l'Ordre des pharmaciens du Québec. On peut exercer comme salarié d'un pharmacien propriétaire ou comme pharmacien propriétaire. En prime, on peut exercer au Québec seulement. Comme c'est un ordre québécois, les diplômes étrangers ne sont évidemment pas reconnus, en dépit du manque criant de pharmaciens : les salaires d'embauche atteignent 100 000 dollars par an dans les régions. Ce métier est une vraie caricature du problème des ordres québécois. Donc en attendant que quelque chose bouge, ce qui sera long vu le conservatisme dont fait preuve cette profession (faut dire qu'en France l'appellation n'est même pas officiellement féminisée), il n'y a pas d'autre solution que de refaire les études dans une faculté de pharmacie québécoise. On peut peut-être faire l'économie de la première année, mais il faut négocier avec la direction des études, donc être sur place. À savoir aussi qu'il vaut mieux éviter de travailler dans les grandes chaînes de pharmacies-bazars (Jean Coutu, Pharmaprix...) où les pharmaciens travaillent à peu près comme chez McDo : jusqu'à 800 prescriptions par jour par pharmacien. C'est un bon moyen de s'écoeurer rapidement de cette profession. Il existe des réseaux plus petits ainsi que des pharmacies indépendantes, dites d'officine, où les pharmaciens ont le temps de faire leur devoir de donner aux clients les explications nécessaires. Chose étonnante, quand on vient de France : les pharmacies sont souvent au rez-de-chaussée des cabinets médicaux, et les pharmaciens s'attendent naturellement à ce que les médecins du dessus leur envoient leurs clients. Il y a même dans l'actualité une affaire de pharmacien qui a attaqué les médecins du dessus parce qu'ils ne lui envoyaient pas assez de clients, alors qu'ils bénéficiaient gratuitement des locaux appartenant au pharmacien. Revue professionnelle : Québec Pharmacie Quelques chaîne de pharmacies à haut débit : Jean Coutu, Pharmaprix, Uniprix Quelques chaîne de pharmacies d'officine : Obonsoins et Santé Services, Essaim Note : le masculin est employé pour alléger le texte.
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[HUMEUR] Petite précision : femme de pharmacien, c'est pas un métier. Au moins au Québec, ta femme sera pharmacienne, du moins je le lui souhaite. La profession est féminisée à 80 %, ici. Autant vous habituer maintenant ! [/HUMEUR] (Désolé, je n'avais pas de réponse technique à ta question).
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Attention... ici, Stadak est un peu "2e degré". Disons que les québécois vont comprendre à quoi il fait référence. C'est comme un certain ministre de la Kulture qui avait déclaré « le 10 mai 1981, la France est passée des ténèbres à la lumière » ---------------------------------->
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Tiens, peut-être qu'on va reparler de seuil de tolérance !
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Cherchez les erreurs.-------------------------------------> Bon, à part ça, ce fil de discussion est passionnant, bravo !
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Heu... Je ne devrais pas le dire, mais le seul logiciel de compta que j'utilise s'appelle Excel... J'ai un nombre de clients réduit, je fais moins de dix factures par mois, je n'ai pas d'inventaire puisque je vends des services, et mes dépenses professionnelles sont minimales. Facturation, Grand Livre, taxes, amortissements, revenus locatifs, impôts... je fais tout ça à la main. Peut-être que je programmerai quelques macros d'Excel quand ça deviendra trop lourd. Faut dire que j'étais informaticien avant, alors j'aime ça Il existe de nombreux logiciels de compta spécialement conçus pour les travailleurs autonomes, mais je ne pourrais pas en recommander un. Lire cet article très intéressant sur le sujet
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Plan détaillé du réseau d'autobus (fichier PDF de 2,6 Mo)