Aller au contenu

immigrer.com

Administrateurs
  • Compteur de contenus

    3 323
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    26

Messages posté(e)s par immigrer.com

  1.  

    Des immigrants n’en peuvent plus des délais les empêchant de préparer leur avenir

     

     

    CLARA LOISEAU

    Mardi, 21 février 2023 16:07

    MISE À JOUR Mardi, 21 février 2023 16:07

    Des immigrants dénoncent qu’ils poireautent depuis six mois à attendre une simple carte en plastique prouvant leur résidence permanente, alors que le gouvernement fédéral promet des délais de 15 jours

     

     

    « J’ai tout ce qui atteste que je vis au Canada depuis quatre ans, que j’ai une société au Canada, que je suis résident permanent, que j’ai tout là-bas, mais juste parce que je n’ai pas cette petite carte en plastique, je ne peux pas prendre l’avion et rentrer chez moi au Québec », déplore Jordan Fernandes, un immigrant de 30 ans, qui est en voyage en France, son pays d’origine.

     

     

    Ce chef d’entreprise dans le domaine de la finance, qui vit dans la ville de Québec, a entamé son processus de résidence permanente (RP) depuis plus d’un an et demi maintenant.

    suite et source: https://www.journaldemontreal.com/2023/02/21/pres-de-six-mois-dattente-pour-une-carte-de-resident-permanent

  2. Radio-Canada
     

    Une famille de Saguenay originaire du Maroc subit un véritable casse-tête avec la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ). Le couple a hérité d’une facture de plusieurs milliers de dollars après la naissance de son fils.

    Le père Abdessamad Aziz, qui est citoyen canadien, a accès à la RAMQ, mais son épouse Latifa, qui a un statut de visiteuse, a dû accoucher au pays sans couverture médicale.

    Tu as du tracas parce que tu te demandes si tu vas arriver..., a laissé tomber M. Aziz lorsque rencontré samedi après-midi.

    Abdessamad Aziz est arrivé au Saguenay–Lac-Saint-Jean en 2004 et a ensuite obtenu sa citoyenneté canadienne.

    En 2019, sa femme Latifa est venue le visiter. Avec la pandémie, son séjour s'est prolongé. Elle est tombée enceinte et a dû accoucher au Québec, mais la situation s’est avérée plus compliquée que prévu.

    Sa grossesse n'était pas couverte par la RAMQ, par l'entremise de

    son mari, ni par son assurance privée. Ce n'est qu'une fois au monde que le bébé a été couvert par les assurances de son père.

    « Un Québécois citoyen qui est né ici, qui vit ici et qui va se marier avec une étrangère, il va vivre le même problème que moi. Je ne dirais pas que c'est discriminatoire, mais c'est un peu injuste envers les papas, parce que c'est mon bébé autant que c'est le bébé de la maman. C'est elle qui le porte, mais il vient de moi. Pourquoi il ne compte pas sur moi? »

    — Une citation de  Abdessamad Aziz, citoyen canadien originaire du Maroc

    Une facture de plus de 11 000 $

    Des examens jusqu'à l'accouchement, la naissance sans complications du petit Adam aura donc coûté plus de 11 000 $.

    Le couple attend un deuxième enfant en juin. Avec les délais encourus dans les dossiers d’immigration, la famille n'aura pas le choix de payer pour le second accouchement.

    suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1957466/ramq-couverture-medicale-visiteur-immigration?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

  3. 10 raisons de visiter le Québec en 2023

    Par Marco Vasco
    Publié  , mis à jour 

     

    Un charmant accent qui vous fera sourire, une population au grand cœur mais surtout, une nature grandiose, telles sont les promesses d'un voyage au Québec. En 2023, optez pour un itinéraire responsable qui vous fera découvrir des trésors d'une beauté stupéfiante.

     

    1/Québec

     
    10 raisons de visiter le Québec en 2023 Jeff Frenette Photography

    Commencez votre visite de la province de Québec par la ville éponyme. Enfourchez un vélo électrique pour sillonner les rues chargées d'histoire comme celle des Remparts. Faites une randonnée en kayak de mer et voguez sur le fleuve Saint-Laurent pour embrasser la vue sur l'Île d'Orléans.

    2/Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

     
    10 raisons de visiter le Québec en 2023 Mario Faubert

    Poursuivez votre circuit Québec dans la région de Charlevoix. Accompagné d'un guide local, laissez-vous fasciner par les eaux vives qui chutent le long des parois rocheuses, par les vallées verdoyantes et les paysages glaciaires.

    3/Essipit

     
    10 raisons de visiter le Québec en 2023 Jocelyn Praud

    Partez ensuite en territoire innu. Essipit regorge de lacs naturels et se prête volontiers à l'observation des ours ou des baleines, selon la saison. Une excursion en kayak de mer vous fera vivre une exceptionnelle symbiose avec la nature.

    4/Parc national du Fjord-du-Saguenay

     
    10 raisons de visiter le Québec en 2023 4/Parc national du Fjord-du-Saguenay

    Lors de votre voyage au Canada, expérimentez la spectaculaire via ferrata donnant sur le fjord du Saguenay. Le long d'une paroi rocheuse, des installations simplifient la progression tant pour les petits que pour les grands.

    source et suite : https://www.lefigaro.fr/voyages/selection/10-raisons-de-visiter-le-quebec-en-2023-20230201

  4. Simran Purewal, Evelyn Encalada Grez, Paola Ardiles - La Conversation

    Les médecins formés à l’étranger sont mis de côté au Canada alors que six millions de Canadiens n’ont pas de médecin de famille.

    Ces professionnels de la santé, qui ont terminé leurs études à l’extérieur du Canada ou des États-Unis, constituent un groupe diversifié de praticiens formés dans diverses spécialités. Plusieurs ont été attirés au Canada pour la promesse d’une vie meilleure.

    La plupart ont même profité de l’« entrée express » dans le cadre du programme des travailleurs qualifiés en vertu de leur formation de haut niveau.

    Pourtant, ils se heurtent à de multiples obstacles tout au long du processus d’obtention du permis.

    En octobre 2021, une équipe de recherche communautaire de l’Université Simon Fraser a examiné les politiques canadiennes d’exclusion à leur endroit.

    Le projet est né de la réponse britanno-colombienne à la crise sanitaire, notamment de la campagne Trained To Save Lives sur les réseaux sociaux, qui portait sur le rôle des professionnels de la santé formés à l’étranger.

    Nos entrevues auprès de 11 médecins britanno-colombiens formés à l’étranger mettent en évidence, selon nous, les obstacles auxquels ils font face partout au Canada.

    Huit étapes

    Le processus canadien est complexe, car chaque province a son propre système de délivrance de permis. En Colombie-Britannique, les exigences sont les suivantes :

    1. Les médecins formés à l’étranger doivent être diplômés d’une école agréée figurant dans le Répertoire mondial des écoles de médecine.
    2. Ils doivent fournir un certificat de compétence linguistique si la langue de leur diplôme n’est pas l’anglais et s’ils n’ont pas pratiqué en anglais.
    3. Ils doivent réussir l’examen d’aptitude du Conseil médical du Canada, partie 1, et l’examen clinique objectif structuré de la Collaboration nationale en matière d’évaluation (CNE).
    4. Ils doivent s’inscrire à un programme d’évaluation clinique.
    5. Ils doivent compléter une résidence ou réussir au programme d’évaluation de la capacité à exercer de la CNE.
    6. S’ils font une résidence, ils doivent s’engager par contrat à fournir des années de service.
    7. Ils doivent obtenir le permis provincial (ici, du Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie-Britannique).
    8. Enfin, les omnipraticiens doivent passer par les examens de certifications du Collège des médecins et chirurgiens provincial et les spécialistes, de même au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

     

    suite et source: https://journalmetro.com/societe/3005176/pratiquer-la-medecine-au-canada-pour-les-etrangers-un-parcours-du-combattant/

  5. Le bachelor à l’étranger, stratégie payante de la jeunesse dorée : « J’ai pu échapper à Parcoursup, à la prépa, pour le même résultat »

    Bocconi à Milan, McGill à Montréal ou Esade à Barcelone : à l’étranger, les bachelors en management font le plein d’étudiants français. A terme, la plupart de ceux-ci intègrent une grande école de commerce, sans être passés par la prépa et Parcoursup.

    Par Margherita Nasi

    Publié hier à 05h00, mis à jour hier à 10h42 

     

    Pour bien commencer la journée, rentabiliser votre pause déjeuner ou souffler après une intense journée de cours, laissez-vous tenter par quelques longueurs dans la piscine olympique. Vous pourrez même bénéficier des conseils personnalisés de Filippo Magnini, deux fois champion du monde du 100 mètres nage libre. Si le coach n’est pas disponible, fiez-vous au système de lampes LED installées le long des bassins : elles donnent un repère permanent sur votre allure.

    Vous préférez le basket, le foot, le volleyball ? Vous êtes plutôt branché haltérophilie ? Aucun souci : le nouveau centre sportif de l’université Bocconi, à Milan (Italie), s’étend sur 17 000 mètres carrés et répond à toutes les envies sportives. Il comporte même une piste d’athlétisme surélevée. Matchs et entraînements sont diffusés en streaming, les parents peuvent ainsi suivre à distance les prouesses de leurs enfants. En janvier 2023, la piscine flambant neuve de la Bocconi accueillait l’équipe américaine de waterpolo de Harvard dans le cadre d’un « friendly match ».

    En tribune, 600 personnes ont chanté les hymnes nationaux de leurs équipes respectives et observé les chorégraphies des pom-pom girls. Le gymnase est la pointe de diamant du campus de la Bocconi, un projet à 150 millions d’euros conçu par la prestigieuse agence japonaise d’architecture SANAA. Inauguré fin 2019, le nouveau siège de l’université italienne s’étale sur près de 35 000 mètres carrés. La piazza del Duomo, cœur de Milan, est à quinze minutes en tramway, et le quartier des navigli (« canaux »), où les jeunes aiment se retrouver en soirée, à quelques minutes à pied.

    suite et source: https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/02/09/bachelor-a-l-etranger-la-jeunesse-doree-s-offre-une-strategie-pour-contourner-parcoursup_6161087_4401467.html?

  6. Radio-Canada
     

    Une enquête de l'émission Marketplace, de CBC, à propos des coûts des services de télécommunications au Canada a permis de révéler que les excuses souvent invoquées par l'industrie pour justifier les prix plus élevés qu'ailleurs – des marges d'exploitation coûteuses et une population éparpillée sur un vaste territoire, par exemple – ne suffisent pas pour expliquer les forfaits plus abordables offerts non seulement dans d'autres pays mais aussi dans certaines provinces canadiennes.

    Rewheel, une firme de recherche indépendante dans le domaine des télécommunications sise en Finlande, publie des études sur les coûts des données mobiles dans 50 pays différents, et ce, deux fois par année.

    La plus récente version de cette enquête, parue en mai de l'an dernier, a de nouveau classé le Canada parmi les pays où on offre les forfaits les moins abordables.

    Par gigaoctet de données, il en coûte ainsi 7 fois plus cher au Canada qu'en Australie, 25 fois plus cher qu'en Irlande et en France et 1000 fois plus cher qu'en Finlande, selon cette analyse.

    Le Canada n'était pas un des pays les plus chers [en matière de téléphonie mobile] lorsque j'ai commencé à effectuer mes mesures, il y a environ 10 ans, mentionne Antonios Drossos, un des responsables et des chercheurs chez Rewheel. Selon lui, bien que les prix soient en baisse au Canada, cette diminution est bien plus lente que dans la plupart des autres pays.

    Et le coût du gigaoctet de données n'est pas la seule façon de comparer l'abordabilité de la téléphonie sans fil dans divers pays. Plusieurs experts, au Canada comme à l'étranger, ont mesuré le coût de l'utilisation des données mobiles selon diverses méthodes et avec plusieurs ensembles de données, mais peu importe les outils employés : le Canada est presque toujours le pays où ce service est le plus cher.

    suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1948436/communications-cellulaire-tarifs-forfaits-marketplace

     

  7. BRIGITTE TRAHAN
    Le Nouvelliste
    6 février 2023
    Ils sont partis d’Europe, du continent africain, d’Amérique du Sud ou d’Asie pour venir se tailler, avec courage, une vie au Canada. Il leur a fallu apprendre une nouvelle langue et apprivoiser une nouvelle culture. Chaque lundi, Le Nouvelliste vous présente l’histoire de Betzayda, de Thomas, de Zhi Qiang, de Maad, et d’autres nouveaux arrivants qui ont choisi la Mauricie pour se faire de nouvelles racines en apportant avec eux toute la richesse de leur culture. Voici l’histoire de leur remarquable détermination.

    Une femme africaine, immigrée en 2007 au Canada, a permis à de nombreuses femmes de son continent devenues citoyennes de la Mauricie de se rassembler pour améliorer leur intégration socioprofessionnelle et développer de la confiance en elles dans leur projet respectif d’entrepreneuriat.

    Cette femme, c’est Elvire Toffa qui s’est fait connaître à Trois-Rivières grâce à son entreprise, Casafriq sur la rue des Forges, qui a ensuite fermé ses portes dans la foulée des travaux de rénovation de la salle J.-A.-Thompson en 2018

    Elvire Toffa est une entrepreneure dans l’âme. Originaire de la Côte d’Ivoire avec la double nationalité du Bénin et maintenant la triple nationalité canadienne, elle est la huitième d’une famille de dix enfants, dont huit filles et deux garçons.

    Titulaire d’un diplôme en informatique de gestion obtenu das son pays, Elvire Toffa s’était beaucoup impliquée aussi dans des œuvres humanitaires et coopératives que dirigeaient là-bas les Ursulines.

    Avec ses sœurs, elle avait démarré une entreprise en événementiel.

    À son arrivée au Québec, en 2007, Elvire Toffa a suivi des formations en communication sociale à l’UQTR. Sa grande force, en effet, c’est l’écriture et la communication.

    L’idée de démarrer une boutique lui est venue tout naturellement après son arrivée au Québec, un projet qu’elle ne pouvait toutefois pas réaliser avec ses sœurs cette fois, évidemment. Elle a donc invité des femmes africaines à venir travailler chez elle. Cette boutique, Casafriq, qu’elle appelait aussi la Case à Elvire, ouvre donc ses portes sur la rue Sainte-Madeleine. Très vite toutefois, Mme Toffa veut se rapprocher du centre-ville, puisque la plupart des clientes qu’elle cible n’ont en effet pas de voiture. Elle s’installe donc sur la rue des Forges.

    Casafriq offrait une foule de produits et de services que les femmes d’origine africaine apprécient grandement, dont des soins et des produits capillaires spécialisés pour la texture des cheveux afros ou afrométissés. Le commerce contenait donc un salon de coiffure de même qu’une boutique de vêtements d’inspiration africaine et un studio de danse africaine.

    Mme Toffa a d’ailleurs très souvent enseigné la danse africaine dans les écoles de la région et l’enseignait même gratuitement dans les écoles que fréquentent ses trois enfants.

    Pour les autres produits et services de Casafriq, ils étaient dispensés et vendus par des femmes issues de l’immigration et le commerce de Mme Toffa est devenu une espèce de croisement entre un Etsy et un incubateur de petites entreprises.

     

    source et suite : https://www.lenouvelliste.ca/2023/02/06/lentrepreneure-immigrante-qui-vient-en-aide-aux-immigrantes-video-7ebee9fed556f2fd8263205a76ae93cf

    Pour lire ces chroniques : https://www.immigrer.com/auteur/elvire/

  8. Pomme : « Ado, j’aurais aimé qu’on me dise : “Tu peux aimer qui tu veux” »

    Par Annick Cojean

    Publié hier à 05h30, mis à jour à 12h54

    Entretien« Je ne serais pas arrivée là si…  »

     

    Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. La chanteuse Pomme revient sur son premier voyage au Québec, qui lui a permis d’assumer son homosexualité et de se libérer d’une éducation corsetée.
     

    A 26 ans, elle a déjà sorti trois albums, remporté deux Victoires de la musique, tandis que son dernier disque, Consolation, est de nouveau nommé pour les Victoires 2023, décernées le 10 février. Chanteuse, autrice et compositrice, Claire Pommet, alias Pomme, vient également de terminer le tournage d’un premier film dont elle est l’actrice principale, et repart en tournée sur les routes de France, décidée à utiliser sa notoriété pour défendre l’écologie et le féminisme.

    Je ne serais pas arrivée là si…

    … Si je n’étais pas allée au Québec, l’année de mes 19 ans. Ce fut le tournant majeur de ma vie. Je m’y suis rencontrée et révélée à moi-même, à un moment décisif : la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte.

    Le Québec est tellement en avance sur les questions de féminisme, de sexualité, d’identité de genre ! Alors j’ai fait un vrai saut dans le temps et gagné des années sur mes propres questionnements identitaires. Il régnait là-bas une telle bienveillance, une telle décontraction. Je me suis dit : c’est donc uniquement en France que c’est compliqué d’être soi. J’étais estomaquée.

    L’impression de débarquer sur une autre planète ?

    Carrément. Tout y était si différent. Le rapport au corps, aux vêtements, à l’apparence, à l’amitié et même à la tendresse, qu’on manifeste là-bas avec tellement plus de chaleur et de spontanéité. J’ai redécouvert les câlins ! Les Québécois n’ont pas peur de se faire de vrais câlins alors que nos bises à la française, désinvoltes, dénuées de sens, sont une convention tellement désuète.

     

     

    suite et source: https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/02/05/pomme-j-aurais-aime-qu-on-me-dise-tu-peux-aimer-qui-tu-veux_6160591_3246.html

  9. Un peu tard, je voulais préciser, qu'il y a une telle pénurie au Québec que maintenant certains sont engagés avec beaucoup moins de formation. 

     

    Voici un article qui en dit long sur la situation. 

     

    ---------

    Des enseignants avec un simple diplôme d’études secondaires
     

    Avec un diplôme d’études secondaires, il est possible de devenir… enseignant. Quatre personnes n’ayant qu’un DES ont obtenu l’an dernier une autorisation de Québec pour enseigner dans une école primaire ou secondaire. Une situation qui montre à quel point les écoles sont « mal prises », disent les directions.

    Publié le 16 juin 2022
     
     

    Au cours de l’année scolaire 2020-2021, la pénurie d’enseignants a amené plus de 3700 personnes sans brevet d’enseignement dans les classes en vertu d’une « tolérance d’engagement » accordée par le ministère de l’Éducation.

    Dix l’ont obtenue sur la base de leur seul diplôme d’études secondaires (DES), a appris La Presse à la suite d’une demande d’accès à l’information. Six ont été embauchées à la formation professionnelle, quatre à la formation générale des jeunes, précise le Ministère.

    Voilà qui prouve à quel point « on est mal pris » dans les écoles, dit Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE).

    « Je l’ai déjà vu : des étudiants qui ont fini leur secondaire l’année d’avant, qui étudient au collégial et qui viennent donner leur nom. Souvent, ça va être pour des suppléances à court terme, pas des contrats à long terme. Mais ça arrive. On en est là », dit M. Prévost.

    De quoi donner lieu à des scènes inusitées. « Tu peux te retrouver à gérer tes amis, qui étaient en troisième ou quatrième secondaire l’année d’avant et qui sont en cinquième. Et toi, t’es au cégep », illustre le président de la FQDE.

    En octobre 2020, le quotidien Le Droit avait rapporté qu’un récent diplômé du secondaire avait été embauché pour donner des cours de mathématiques dans une école secondaire du centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées (CSSCV), en Outaouais.

    « Avant cette année, généralement, nous n’embauchions pas de gens qui n’avaient pas minimalement un [diplôme d’études collégiales] pour enseigner. Pour la première fois, on a dû réviser à la baisse notre critère », avait alors expliqué le secrétaire général du CSSCV, Jasmin Bellavance, au journaliste Daniel Leblanc.

    suite et source: https://www.lapresse.ca/actualites/education/2022-06-16/des-enseignants-avec-un-simple-diplome-d-etudes-secondaires.php

  10. Halin06f4c975-ae0d-44c2-b7f7-bb6f68ce0b3
    MISE À JOUR 

    Alors que des compagnies de transport québécoises dénoncent la « concurrence déloyale » de chauffeurs ontariens sous-payés sur nos routes, Le Journal est allé à la rencontre de ces travailleurs précaires qui payent souvent le prix de cette course aux profits. 

    En mai dernier, Le Journal avait rapporté que ces « salariés déguisés » ontariens, qui coûtent jusqu’à 40 % moins cher, dérangent l’industrie.

    Or, d’après Daniel Bérard, président de Systèmes Danfreight (DFS), dont les revenus dépassent les 100 millions de dollars, la situation s’est dégradée.

     

    Ottawa « assis sur son steak » 

    « Il y a une invasion des compagnies ontariennes », lance l’actionnaire de DFS. « Le gouvernement fédéral est assis sur son steak », soupire-t-il.

    Ce qui choque Daniel Bérard, c’est que pendant qu’il paye un bon six millions par année d’avantages sociaux, ses compétiteurs ontariens recrutent des camionneurs au rabais, les « Chauffeurs inc. », pour éviter de payer les charges.

    En gros, il y a ceux qui sont de vrais travailleurs autonomes et qui possèdent leur propre camion et les autres qui se disent « Chauffeurs inc. », mais qui travaillent en réalité pour une entreprise de transport.

    « «Chauffeur inc." est un stratagème frauduleux qui dispense les entreprises de transport routier de l’obligation de payer leurs impôts et retenues à la source », estime l’Alliance canadienne du camionnage (ACC).

     
    PHOTO FRANCIS HALIN
    Amrik Singh Brainch, un camionneur québécois qui apporte des repas aux Chauffeurs inc. ontariens.

    « Faciles à exploiter »

    Congés de maladie, vacances payées, heures supplémentaires... non seulement les camionneurs sont pénalisés, mais « le stratagème détourne plus d’un milliard de dollars en recettes fiscales », selon l’ACC.

    « Souvent, les nouveaux immigrants sont faciles à exploiter », observe Omar Burgan, directeur de la recherche chez Teamsters Canada, qui représente environ 50 000 chauffeurs professionnels au pays.

    « Ils s’enrichissent sur le dos des travailleurs. Ça n’a ni queue ni tête », souffle Marcel Massé, assistant-directeur de la division des transports, du syndicat.

    Ces derniers jours, Le Journal a rencontré le camionneur lavallois Amrik Singh Brainch, propriétaire de son camion, à Saint-Bernard-de-Lacolle, qui vient en aide chaque jour à ces chauffeurs ontariens sur nos routes.

    Au Journal, il a raconté que lorsque lui et son fils mécanicien vont dépanner ces chauffeurs, ils tombent souvent face à des travailleurs qui ont le ventre creux. Pour les aider, ils leur préparent donc des plats gratuitement.

    « Dans plus de 75 % des cas quand ils font appel à nous, ils n’ont pas de nourriture, alors je suis fier, je leur en amène. C’est une question d’humanité », confie Amrik Singh Brainch, les yeux humides.

    « Il y a aussi le problème des toilettes. Beaucoup d’entreprises les empêchent même d’utiliser leurs toilettes », ajoute-t-il.

     

    source et suite: https://www.journaldemontreal.com/2023/01/28/encore-plus-de-chauffeurs-au-rabais

  11. On manque de psychologues au Québec. Le système public craque de partout. Les besoins en santé mentale sont immenses.

     
    •  

    Mais contre toute logique, la formation d’un psychologue est l’une des plus inaccessibles parmi toutes les professions universitaires. C’est au moins aussi difficile – et probablement plus difficile – de devenir psychologue que médecin de famille ou pharmacien au Québec.

    Le système actuel est absurde pour la société et injuste pour les étudiants en psycho, démontre l’excellent reportage de notre collègue Louise Leduc.

    Depuis 2006, il faut un baccalauréat et un doctorat en psychologie pour devenir psychologue (avant, il fallait un bac et une maîtrise). Comme c’est le cas en Ontario et aux États-Unis. Jusqu’ici, ça va.

    Le problème, c’est que le doctorat en psychologie est le programme le plus contingenté au Québec : pour cinq diplômés au bac en psycho, il y a seulement une place au doctorat. On répète : seulement 20 % des finissants au bac en psycho peuvent devenir psychologues (en étant admis au doctorat). C’est plus sévère que la médecine de famille, la pharmacie et le droit.

    Actuellement, on remplit les auditoriums au bac en psycho en sachant que seulement un finissant sur cinq pourra devenir psychologue. C’est l’un des rares programmes où on contingente après trois ans à l’université, et non à l’entrée comme en médecine. Plusieurs universités exigent une moyenne minimale d’environ A- (3,5 ou 3,7 sur 4,3) seulement pour regarder un dossier.

    Cette concurrence (trop) intense affecte la santé mentale des étudiants, qui n’en font jamais assez pour tenter de dénicher l’une des rares places au doctorat.

    « Si tu n’as pas des A partout, tu pleures ta vie », résumait l’ex-ministre Hélène David, ancienne professeure en psychologie, à notre collègue Louise Leduc.

    Tout ça alors qu’il manque des centaines de psychologues dans le réseau public québécois (140 selon le ministère de la Santé, mais un rapport prévoit qu’il en manquera 860 d’ici 2024).

    La solution à notre pénurie de psychologues est simple : il faut en former davantage. Arrêter de restreindre autant l’accès à la profession.

    Ce serait facile de désigner les universités comme seules coupables. Oui, c’est leur responsabilité de former des psychologues. Mais elles n’opèrent pas en vase clos.

    Les universités dépendent des fonds de Québec pour engager des profs, doivent trouver des psychologues du réseau public pour agir comme superviseurs de stages et doivent arrimer leur formation avec les critères de l’Ordre des psychologues.

    En réalité, les universités, Québec et l’Ordre détiennent chacun une partie de la solution. La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, doit réunir rapidement tout ce beau monde.

    Québec doit donner des fonds supplémentaires aux universités pour engager davantage de professeurs en psychologie.

    En contrepartie, avec ces fonds, les universités doivent admettre davantage d’étudiants au doctorat en psychologie clinique.

    source et suite: https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2022-11-03/on-manque-de-psys-mais-les-portes-sont-quasi-fermees.php

  12. La pénurie de pilotes ébranle les voyages commerciaux

    • Radio-Canada
     

    Après deux ans de perturbations, la demande pour des vols commerciaux est de retour à un niveau prépandémique, celui de 2019. Mais les compagnies aériennes peinent à recruter du personnel, en particulier les pilotes expérimentés, et donc à assurer leurs vols.

    Selon les données de Transports Canada, environ 1100 licences de pilotage étaient délivrées au Canada dans une année typique, avant la pandémie : un nombre tout à fait suffisant pour remplir les différents besoins des transporteurs au pays.

    En 2020, alors que la demande a considérablement chuté, le nombre de pilotes obtenant leur permis est passé sous le palier des 500. En 2021, ils n’étaient que 300, et l'an dernier 238.

     

     

    Pendant le temps des Fêtes, Sunwing a dû supprimer près de 70 vols en raison d’un manque de personnel et a reçu au moins 7000 plaintes de clients mécontents. À l’automne, le transporteur avait fait une demande pour embaucher 64 pilotes étrangers, mais elle lui a été refusée par le gouvernement fédéral.

    Dans un communiqué envoyé à CBC, Transports Canada affirme que la pénurie de personnel est considérée comme un domaine d'action prioritaire. Le gouvernement n’a pas pour autant l’intention de rendre la réglementation plus permissive.

    suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1952314/vol-avion-pilotage-manque-personnel-demande

  13.  

     

    Places en garderie : priorité aux enfants handicapés et défavorisés

    Québec centralisera dès 2024 l’attribution des places pour favoriser « l’égalité des chances ». Autisme, troubles de la parole et situations familiales fragiles figureront parmi les facteurs qui permettront à certains enfants d’avoir la priorité sur d’autres.

     
     

    C'est une petite révolution dans le milieu des services de garde et même une « deuxième », en quelque sorte, après la mise sur pied des centres de la petite enfance (CPE), en 1997.

    Depuis 25 ans, les garderies subventionnées sont presque entièrement autonomes. Elles peuvent ainsi admettre des enfants selon leurs propres critères, ce qui entraîne parfois des situations inégalitaires et discriminatoires.

    Une minorité de gestionnaires choisissent par exemple des enfants en fonction de leur appartenance religieuse ou même parfois selon leur degré de propreté.

    Après des années de laisser-aller, le ministère de la Famille prend les choses en main. Fort de nouveaux pouvoirs depuis avril 2022, Québec veut centraliser l'attribution des places en garderie. Le ministère prévoit ainsi serrer la vis aux gestionnaires douteux et, du même souffle, assurer une plus grande accessibilité de ces places aux enfants à besoins particuliers, comme le recommandait le Vérificateur général en 2020(Nouvelle fenêtre) dans son rapport sur les services de garde.

    Pour ce faire, Québec propose de créer une grille de points qui serait gérée par un système central administré par le ministère de la Famille. Des points seraient attribués à chaque enfant en fonction de critères prioritaires définis par le gouvernement. Chaque fois qu'une place se libérerait, le système indiquerait au gestionnaire de garderie quel enfant devrait être admis.

    Dans le but de favoriser l'égalité des chances, le plan de travail du gouvernement, obtenu par Radio-Canada, prévoit que les enfants handicapés et ceux qui vivent dans un contexte de précarité socioéconomique aient priorité sur les autres.

     

    Dans le réseau de la petite enfance, le terme handicapé désigne tous les enfants à réalités particulières, qu'il s'agisse d'un besoin d'accompagnement à la suite d'une séparation parentale, de retards de la parole ou d'un trouble du spectre de l'autisme, par exemple.

    Le ministère de la Famille propose par ailleurs de définir la précarité économique selon le revenu familial. Québec effectuerait les analyses nécessaires afin de ne pas alourdir la tâche des gestionnaires.

    Quant à la précarité sociale, Québec suggère d'utiliser notamment les facteurs suivants : la sous-scolarité des parents, leur jeune âge, la monoparentalité, l'immigration et l'identité autochtone.

    Ainsi, un enfant issu de l'immigration avec des parents en bas âge et à revenus faibles aurait beaucoup de points, et il en aurait davantage s'il souffrait d'un handicap.

    Afin d'éviter une course à l'inscription et de désavantager les parents moins informés, la date d'inscription ne serait plus prise en compte. C'est la date de naissance des enfants qui aurait préséance. Le ministère de la Famille imposerait donc aux gestionnaires de choisir les enfants plus vieux avant les plus jeunes.

    La proximité géographique, c'est-à-dire le fait que les parents vivent dans le quartier où se trouve la garderie, ne ferait pas partie des critères prioritaires retenus.

    suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1938258/nouvelles-politiques-admissions-reforme-petite-revolution-garderies-cpe-services-de-garde-ministere-de-la-famille-caq

  14. Linda1975, je vous suggère fortement d'écouter les webinaires d'immigrer.com avec l'invité et l'avocat Stéphane Minson qui aborde ces questions:

     

     

     

    Le 2022-12-10 à 15:20, Linda1975 a dit :

    Bonjour,

    Je viens de déménager à Moncton NB depuis août dernier avec mon mari et mes deux enfants avec le statut de résident permanent. Mon employeur en France a accepté de travailler avec moi à distance pour le moment. Cependant, j'ai quelques doutes si je peux continuer à faire cela pendant une longue période de 2 ans, 3 ans par exemple. J'ai cherché sur Internet et j'ai trouvé des réponses contradictoires. Il y a des réponses qui disent que je peux continuer à travailler avec une entreprise située en France ou en Europe si je déclare mes revenus et paye mes impôts au Canada. J'ai d'autres réponses disant que je ne suis pas autorisé à travailler pour une entreprise à l'étranger pendant une longue période et que je dois travailler en tant qu'indépendant ou que mon employeur doit payer des frais à une société de ressources humaines pour gérer toutes les questions administratives ici en Canada. En gros, je voudrais savoir s'il est possible de continuer à travailler pour mon employeur actuel en France tout en y restant salarié selon la réglementation canadienne et française. Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui est dans la même situation que moi ou qui connaît les lois et règlements concernant ce sujet ? Merci beaucoup d'avance.

     

     

     

     

     

     

  15. «Homme trappeur canadien recherché»: ruée de commentaires sous une annonce pour un film français

    | Publié le - Mis à jour 

     

     

    De braves producteurs de cinéma français sont tombés dans une trappe en publiant une annonce de casting sur Facebook.

    Probablement non-conscients de l’exaspération des Québécois face à l’image stéréotypée du bûcheron qui habite dans un igloo et qui mange de la poutine en disant «Tabernacle de caribou!» qui est souvent véhiculée dans les médias hexagonaux (comme par exemple ICI, ICI, ICI et ICI), ces responsables du casting d’un long-métrage français ont pondu un chef-d’oeuvre de naïveté.

     

    Dans l’annonce publiée mardi, on peut lire: «Nous cherchons UNIQUEMENT le rôle suivant: VIC - Homme Trappeur Canadien de 30/80 ans, parlant français avec un accent Canadien».

    Il n’en fallait pas plus que dans les commentaires, plusieurs internautes québécois réagissent avec humour.

    «J'espère qu'il y a aussi des vrais Français avec moustache, béret et baguette dans ce film», a écrit une commentatrice.

     

    source et suite: https://www.tvanouvelles.ca/2023/02/01/homme-trappeur-canadien-recherche-ruee-de-commentaire-sous-une-annonce-pour-un-film-francais

  16. «On était prêts à abandonner»: des immigrants pourront finalement acheter leur maison

    MISE À JOUR 

    Des immigrants pénalisés par une loi fédérale qui leur interdisait d’acheter une propriété pourront finalement obtenir la maison de leur rêve puisqu’un jugement de la Cour supérieure a tranché en leur faveur. 

    • À lire aussi: Victime de la loi fédérale, une famille française bloquée dans l'achat d'une maison

     

    • À lire aussi: Interdiction d'acheter une maison: le rêve d'immigrants à l’eau à cause d’Ottawa

    «On a du mal à croire que c’est vrai, qu’on a vraiment le droit d’acheter notre maison et de finaliser tout ça. On était très pessimistes, notre monde s’effondrait», laisse tomber, avec soulagement, Charlotte Cance Beneito, une immigrante française de 36 ans qui vit depuis près de trois ans à Québec.  

    Avec son mari, Nathan Beneito, et leurs deux filles de treize et neuf ans, Emma et Lola, elle prévoyait s’acheter une maison dans la Capitale-Nationale. Après avoir trouvé leur propriété, les deux parents ont signé une promesse d’achat le 15 décembre et devaient conclure la transaction chez le notaire le 1er février.  

    Mais le 1er janvier, l’entrée en vigueur de la Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens a bien failli briser l’achat de leur cocon familial.  

    Cette mesure empêche les étrangers qui ne sont pas résidents permanents d’acheter une propriété au pays. Cela vise à éviter, pendant au moins deux ans, la spéculation immobilière des investisseurs étrangers qui fait monter considérablement les prix des logements, soutient le gouvernement fédéral.  

    Prêts à tout quitter 

    Pour eux, ce rêve qui a viré au cauchemar les a presque poussés à tout quitter ici et retourner en France.  

    «On était prêts à abandonner et repartir en France, mais là, on va s’accrocher», explique M. Beneito.  

    Mais un jugement de la Cour supérieure rendu mardi est venu tout changer. La haute instance a conclu que la loi ne s’applique finalement pas à un acte de vente signé après le 1er janvier 2023, si la promesse d’achat a été signée avant cette date butoir.  

    Heureusement pour la famille, le vendeur avait décidé d’attendre que le jugement soit rendu avant d’annuler la promesse d’achat et de se tourner vers un autre acheteur.  

    «On est vraiment chanceux qu’ils aient accepté de patienter», ajoute le couple.  

     

    suite et source: https://www.journaldemontreal.com/2023/02/02/on-etait-pret-a-abandonner-des-immigrants-pourront-finalement-acheter-leur-maison

  17. (Ottawa) Des travailleurs étrangers temporaires recrutés à grands frais par des entreprises établies dans les régions du Québec se font courtiser et embaucher par des entreprises qui brassent des affaires à Montréal ou ailleurs au pays.

    Partager
    •  
    •  
    •  
    •  
    •  
    •  
    •  

    Ce phénomène a pris une telle ampleur depuis quelques mois que des propriétaires d’entreprises de Sept-Îles et de Trois-Rivières, entre autres, dénoncent ce « maraudage » qui frise le « cannibalisme économique ».

    Cette situation, qui accentue la pénurie de main-d’œuvre déjà aiguë dans les régions, a vu le jour quelques mois après l’adoption d’une directive ministérielle du gouvernement Trudeau qui permet aux travailleurs étrangers temporaires ayant perdu leur emploi à cause de la pandémie de COVID-19 de dénicher un autre boulot ailleurs plus rapidement.

    Or, cette directive ministérielle, qui est toujours en vigueur, a donné lieu à de l’abus, soutiennent Guillaume Harvey, président et directeur général de l’entreprise Le Groupe Nordique, à Sept-Îles, et David Guilbert, propriétaire de LTR Location, à Trois-Rivières. Ils réclament qu’Ottawa abroge cette directive le plus rapidement possible afin de mettre fin à « cet exode de travailleurs » qui fait mal aux régions.

    Des départs par dizaines

    Le président fondateur de RM Recrutement International, Régis Michaud, qui recrute des travailleurs à l’étranger pour des entreprises d’ici, s’insurge aussi contre le maintien de cette directive, qui a donné naissance, selon lui, à un réseau parallèle d’agences de recrutement. Ces dernières courtisent des travailleurs étrangers temporaires à peu de frais en leur faisant miroiter une sorte de Klondike à Montréal ou dans d’autres grandes villes du pays.

    « Essentiellement, tous les travailleurs étrangers temporaires sont libres de changer d’emploi en ce moment à cause de cette directive », a affirmé M. Michaud. Auparavant, il a souligné qu’une entreprise devait attendre l’approbation des études d’impact sur le marché du travail (EIMT) par Ottawa avant d’embaucher un travailleur étranger. Aujourd’hui, l’entreprise doit simplement attendre de recevoir un accusé de réception de sa demande pour une EIMT pour procéder à l’embauche.

    source et suite: https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2023-02-01/maraudage-de-travailleurs-etrangers-temporaires/une-directive-ministerielle-denoncee.php

×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement