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  1. « On nous a vendu un faux rêve » Ils sont venus ici parce qu’on leur a fait miroiter la résidence permanente. Mais le gouvernement du Québec a changé les règles du jeu en cours de route. Si bien qu’ils lorgnent maintenant le Canada anglais, avec le sentiment d’avoir été floués. Publié le 18 novembre Suzanne Colpron, La Presse « On nous a vendu un faux rêve. Finalement, on fait toutes les démarches, on est bons, on est bien intégrés. Mais au dernier moment, on nous dit : on change les règles », témoigne Christopher Dinh-Tran, un père de famille français établi à Lévis. « Attention, dit-il, on n’est pas juste des numéros. Vous mettez en péril des projets de vie. » « Aujourd’hui, ajoute sa femme, la seule possibilité qu’on a, en gros, de rester sur le territoire, c’est de changer de province. » Christopher Dinh-Tran, 41 ans, et Tiffany Corti, 36 ans, sont arrivés au Québec en juillet 2023 avec leurs deux enfants, pour « ne pas repartir ». Lui travaille comme officier en sécurité pour Garda, à Québec. Sa femme est agente administrative. On croyait que le Canada était un bon pays, mais finalement, on nous a rejetés. Christopher Dinh-Tran Le 30 octobre, le gouvernement du Québec a déclaré un moratoire jusqu’au 30 juin 2025 sur deux programmes populaires d’immigration permanente, dont le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ), qui a permis à 25 000 personnes de s’établir au Québec en 2023. Depuis ce jour, le couple ne dort plus. « Nos permis de travail vont jusqu’au 19 juillet 2025, précise Mme Corti. En deux semaines, on n’aura jamais une situation régularisée pour pouvoir rester sur le territoire. Donc, là, on désespère de trouver une solution pour rester au Québec, quitter la province s’il le faut, mais on ne veut pas rentrer. » « Qu’est-ce qu’on peut faire de plus ? » Ces changements affectent de multiples façons les gens qui avaient amorcé un processus d’immigration au Québec. Chaque situation est différente, les règles qui ont changé ne sont pas les mêmes d’un cas à l’autre. Le point commun, c’est le virage à 180 degrés du gouvernement. Delphine Goudry et son conjoint, Anthony Léger, ont aussi perdu le sommeil. « Nous sommes dans une situation très compliquée avec ma petite famille », confie cette Française de 45 ans, qui vit ici depuis plus de trois ans avec son mari et leurs trois enfants de 15, 12 et 9 ans. On est en train de se dire qu’on ne va peut-être pas pouvoir rester au Québec parce qu’on nous ferme des portes. Delphine Goudry Dans son cas, c’est le certificat de sélection du Québec qui se fait attendre. Ce document est conditionnel à l’obtention de la résidence permanente au Canada. Mme Goudry en a fait la demande il y a 11 mois… et toujours pas de réponse. Le problème, c’est que son permis arrive à échéance le 31 décembre. « Nos enfants sont hyper bien intégrés, dit-elle. Mon mari a ouvert une société au Québec qui a des chiffres d’affaires annuels excellents. Moi, j’ai un studio de photographie. J’ai des clients, une bonne réputation. Enfin, on a tout ce qu’il faut pour être hyper bien au Québec, et là, on ne sait pas pourquoi, le dossier est bloqué. » Dans leur entourage, les gens sont stupéfaits. « Tout le monde nous dit, non, mais ce n’est pas possible, vous n’allez pas partir. On a l’impression qu’on ne veut pas de nous. Je ne comprends pas. On parle français, on a de très bons diplômes. Enfin, on apporte de la richesse au Québec. Qu’est-ce qu’il faut qu’on fasse de plus ? » suite et source : https://www.lapresse.ca/actualites/2024-11-18/residence-permanente/on-nous-a-vendu-un-faux-reve.php
  2. Bonjour, Avez-vous aussi contacté Recrutement Santé Québec https://recrutementsantequebec.ca/ et leurs évènements en France et ailleurs comme les Journées Québec ? Bon courage
  3. Un webinaire complet sur les études au Canada et au Québec a été réalisé mardi dernier afin de répondre aux nombreuses interrogations sur ce sujet et surtout sur les transformations du PEQ et du post-diplôme pour les étudiants étrangers. Il y a une période de questions à la fin qui permet de répondre à de nombreuses interrogations. À regarder ici sur la chaîne YOUTUBE d'immigrer.com :
  4. Le déménageur québécois refait le coup de 2016. Publié le 8 novembre 2024 à 11h01Mis à jour le 8 novembre 2024 à 11h05 «Vous cherchez comment déménager au Canada? Nous sommes la solution! *Encore», a écrit le Clan Panneton sur cette pub dans laqu Pour déménager des États-Unis au Canada, faut signaler le 937-0707: le Clan Panneton offre un rabais de 200 $ pour les Américains qui voudraient quitter leur pays à la suite de l’élection de Donald Trump comme président cette semaine. Noovo Info a aperçu une publicité affichée dans le Journal de Montréal vendredi. Les références à Trump y sont nombreuses. «Vous cherchez comment déménager au Canada? Nous sommes la solution! *Encore», a écrit le Clan Panneton sur cette pub dans laquelle on voit un camion de l’entreprise attriqué d’une perruque qui fait penser à la chevelure blonde du président élu. «Profitez d’une offre présidentielle qui a du toupet!» Le Clan Panneton refait le coup qu’il avait fait en 2016, quand le déménageur québécois avait offert 10% de rabais aux Américains qui voulaient déménager au Canada après la première victoire électorale de Trump. Cette fois, il y a une différence: Trump fait sa deuxième entrée à la Maison-Blanche en tant que personne condamnée au criminel, étant donné qu’il a falsifié des documents commerciaux liés à des paiements occultes versés avant l'élection de 2016 à la vedette de films pour adulte Stormy Daniels. Sa sentence est attendue le 26 novembre prochain. Le Clan Panneton ne manque pas de faire référence à cette affaire dans sa publicité, avec un clin d’œil au jeu Monopoly. «Chance: sors de prison gratuitement. Conservez cette carte en cas de besoin», a-t-on écrit à la blague en imitant une carte de Monopoly sur laquelle on voit un Trump caricatural habillé en prisonnier se faire botter le derrière. «Faites affaires (sic) avec la plus HUGE compagnie de déménagement au Canada. THE BEST déménageurs. INCREDIBLE service garanti !» écrit-on en reprenant des termes que Trump utilise souvent lors d’allocutions et entrevues. elle on voit un camion de l’entreprise attriqué d’une perruque qui fait penser à la chevelure blonde du président élu. «Profitez d’une offre présidentielle qui a du toupet!» Le Clan Panneton refait le coup qu’il avait fait en 2016, quand le déménageur québécois avait offert 10% de rabais aux Américains qui voulaient déménager au Canada après la première victoire électorale de Trump. Cette fois, il y a une différence: Trump fait sa deuxième entrée à la Maison-Blanche en tant que personne condamnée au criminel, étant donné qu’il a falsifié des documents commerciaux liés à des paiements occultes versés avant l'élection de 2016 à la vedette de films pour adulte Stormy Daniels. Sa sentence est attendue le 26 novembre prochain. Le Clan Panneton ne manque pas de faire référence à cette affaire dans sa publicité, avec un clin d’œil au jeu Monopoly. Le Clan Panneton refait le coup qu’il avait fait en 2016, quand le déménageur québécois avait offert 10% de rabais aux Américains qui voulaient déménager au Canada après la première victoire électorale de Trump. Cette fois, il y a une différence: Trump fait sa deuxième entrée à la Maison-Blanche en tant que personne condamnée au criminel, étant donné qu’il a falsifié des documents commerciaux liés à des paiements occultes versés avant l'élection de 2016 à la vedette de films pour adulte Stormy Daniels. Sa sentence est attendue le 26 novembre prochain. https://www.noovo.info/nouvelle/make-demenagement-great-again-le-clan-panneton-offre-encore-un-rabais-aux-americains-qui-veulent-demenager-au-canada-apres-lelection-de-trump.html
  5. Quelques liens vers le logement étudiant : https://www.immigrer.com/logements-pour-etudiants/
  6. Bonjour, Il y a plusieurs récits d'entrevue de sélection sur le forum au fil des ans. Vous pouvez utiliser le moteur de recherche du forum pour en trouver. Voici un témoignage qui date mais qui pourrait être encore utile ;
  7. Bonjour, Voici un témoignage qui pourrait vous intéresser : https://www.immigrer.com/bonne-nouvelle-ne-perdez-pas-espoir-les-amises-parrainage-parents/ D'autres nouvelles sur le parrainage ici : https://www.immigrer.com/categorie/faq/Parrainage/
  8. Merci pour ce premier et court bilan. Nous l'avons partagé sur le réseau. Nous avons hâte de lire la suite. En espérant qu'elle soit à la hauteur !
  9. Bienvenue parmi nous !
  10. Le Québec ne recrute plus d’infirmiers marocains 11 septembre 2024 - 22h00 - Maroc - Ecrit par : P. A La note précise que les autorités québécoises et marocaines ont récemment convenu de ne pas procéder au recrutement de nouveaux infirmiers marocains afin de préserver le marché du travail et le système de santé marocains. Selon le message, les autorités des deux pays ont également conclu un accord en vue du recrutement d’aides-soignants. Le gouvernement du Québec avait alloué un budget de 64 millions de dollars pour recruter plus d’un millier d’infirmiers marocains afin de combler le déficit en ressources humaines et faire face au vieillissement de la population. source et suite: https://www.bladi.net/quebec-recrute-plus-infirmiers-marocains,110432.html
  11. Quelques organismes d'aide : https://www.infoentrepreneurs.org/fr/info-guide---demarrer-votre-entreprise/ Conseil québécois de la Franchise https://cqf.ca/ Expo Franchise Montréal https://www.franchiseshowinfo.com/visiteur-automne-montrealais Notre lien : https://www.immigrer.com/entreprendre-au-canada/
  12. Un spécial Québec dans l'édition Géo France d'août 2024 Plusieurs articles dont : https://www.geo.fr/voyage/que-faire-a-montreal-les-coups-de-coeur-de-notre-reporter-221389 https://www.youtube.com/watch?v=DrPVQpYBo-Y
  13. Étudiants étrangers Un élève dépité, son cégep « préoccupé » Simon ne comprend pas. Ses parents ne comprennent pas. Son cégep ne comprend pas. Mais s’il n’en tient qu’au gouvernement du Québec, cet étudiant en soins infirmiers devra retourner en France après trois années d’études conclues avec de très bonnes notes. Publié à 5h00 Suzanne Colpron La Presse Pourquoi ? Parce qu’il est victime des efforts du gouvernement québécois pour réduire le nombre d’étudiants étrangers. « J’ai le moral dans les chaussettes », confie Simon Moreau, au bout du fil, à Matane. Cet étudiant de 22 ans, originaire de Nantes, en France, étudie au cégep de Matane, en Gaspésie, depuis 2021. En mars, il a entrepris des procédures pour prolonger son permis d’études, qui était de trois ans. Pour ce faire, il a demandé au ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) un nouveau certificat d’acceptation du Québec (CAQ), un document préalable à la délivrance du permis d’études par le fédéral, réservé aux étrangers souhaitant étudier au Québec. Mais, surprise, le MIFI a refusé de le lui accorder parce qu’il n’avait pas fait des études sa principale activité pendant toute la période de validité de son premier CAQ. À la session d’automne, Simon a suivi trois cours. Il aurait dû en suivre au moins quatre pour répondre aux exigences, selon le MIFI. Résultat : à moins d’une décision contraire, il ne pourra pas terminer son DEC en soins infirmiers et devra quitter sa résidence du cégep d’ici la mi-septembre. Le problème, c’est que Simon ignorait qu’il devait faire au moins quatre cours par session pour obtenir un nouveau CAQ. Même son cégep n’était pas au courant ! « Ce refus est une première pour nous », affirme Francis Turcotte, coordonnateur au service des communications et du développement international du cégep de Matane. « Il faut savoir qu’on accueille des étudiants étrangers depuis plus de 20 ans. On est parmi les cégeps, au Québec, qui accueillent le plus grand nombre d’étudiants étrangers. » suite et source : https://www.lapresse.ca/actualites/education/nous-avons-cru-a-ce-reve-quebecois/2024-09-09/etudiants-etrangers/un-eleve-depite-son-cegep-preoccupe.php
  14. Un rapport présente la métropole québécoise comme l’une des meilleures villes du monde. Une journaliste montréalaise met en garde les expats et les invite à voir l’envers de la médaille. Courrier Expat Lecture 1 min. Publié le 9 septembre 2024 à 09h18 La Presse remarquait en juin que Montréal se retrouvait désormais au 118e rang dans le nouveau palmarès de la firme Mercer des 226 villes les moins abordables de la planète, un bond de 17 positions par rapport à 2023. Si le quotidien local constate que “le coût de la vie à Montréal est moins abordable… que l’année dernière”, il ajoute qu’“heureusement il fait bon y vivre”, relevant que la ville canadienne “figure parmi les villes où le coût de la vie est le plus bas et la qualité de vie la plus élevée, aux côtés de Varsovie, de Budapest et de Kuala Lumpur”. Une ville “magnifique”… Une collaboratrice montréalaise du site new-yorkais Business Insider apporte toutefois un important bémol pour ceux qui seraient tentés de s’y installer : “J’adore [cette ville], mais cela ne veut pas dire que déménager ici est une bonne idée.” Helen Wolkowicz distribue d’abord les bons points : “Montréal est une ville magnifique : elle est sûre et accessible à pied, dotée d’une vie nocturne animée et d’un calendrier culturel rempli d’événements […]. J’aime flâner dans ses différents quartiers, chacun ayant sa propre histoire, son charme, son architecture et ses délices culinaires distinctifs.” Celle qui habite la métropole québécoise avec sa famille depuis plus de cinquante ans ajoute : “C’est aussi l’une des villes qui connaît la croissance la plus rapide au Canada, alors pourquoi ne pas en profiter ?” … qui a son lot de problèmes Mais “cette notion d’une ville magique et miraculeuse où ‘tout le monde devrait déménager’ est un mirage”, tempère Helen Wolkowicz. Elle aborde des facteurs moins reluisants de Montréal. Premièrement, trouver un logement peut se révéler être “extrêmement difficile”. Avant la pandémie, avance le courtier en immobilier Michael Fadulto, on pouvait dénicher un condo luxueux pour environ 1 000 euros par mois. Aujourd’hui, pour le même prix, dit-il, on obtient un appartement de deux chambres à coucher, et le prix d’une première maison y a bondi de 40 % depuis 2020. source et suite : https://www.courrierinternational.com/article/canada-la-qualite-de-vie-de-montreal-un-mirage_221909
  15. Lisa-Marie Gervais Publié à 0h00 Le Devoir Un immigrant sans statut qui vit au Québec depuis une dizaine d’années a été arnaqué par un locataire et risque maintenant l’expulsion. Moussa, qui tait son nom pour ne pas nuire à sa situation précaire, a versé 1200 $, soit environ deux mois de loyer, à une personne louant une chambre dans un immeuble de Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal. Non seulement il n’a jamais eu les clés de l’appartement, mais il ne reverra vraisemblablement jamais la couleur de son argent. « Ça ne m’était jamais arrivé de me faire arnaquer comme ça. Ça m’a brisé », a confié Moussa au Devoir. Originaire d’Afrique, Moussa s’est vu refuser sa demande d’asile il y a dix ans. Après une série d’infortunes, dont l’échec d’un parrainage par sa conjointe de l’époque, il a perdu son permis de travail et a fait le choix de rester au pays pour demeurer près de ses proches. Même si cela signifiait qu’il allait devoir vivre sans statut, il avait espoir de pouvoir déposer une demande de résidence permanente pour motifs humanitaires, ce qu’il est d’ailleurs en train de faire. « Ma vie est ici maintenant », a-t-il dit. Il y a deux semaines, Moussa a répondu à une annonce sur Kijiji pour une chambre dans un appartement de la rue Saint-Jacques. La personne qui louait, qui n’est pas propriétaire selon les vérifications du Devoir, a demandé le versement en argent comptant de deux mois de loyer, ce qui est illégal. N’ayant pas d’historique de crédit ni de références, Moussa n’a eu d’autre choix que de s’exécuter s’il voulait un toit. « Je n’ai jamais dit à cet homme que je n’avais pas de papiers, mais je pense qu’il l’a compris, explique l’immigrant africain. Il a bien vu que j’étais désespéré. » Au moment de la transaction en personne, Moussa était avec une militante de Solidarité sans frontières, qui l’avait aidé à transporter ses rares effets : un sac, une boîte de carton et un téléviseur. L’homme louant le logement lui aurait dit de revenir dans deux jours, acceptant toutefois de garder les affaires de Moussa. Méfiant, ce dernier a réécrit à ce locataire dès le lendemain pour se rassurer sur le marché qu’ils avaient conclu. L’homme lui aurait alors dit qu’il était parti pour Toronto. « Je n’avais plus confiance », explique Moussa, qui s’est aussitôt rendu à l’appartement. « Je voulais qu’il arrête son jeu et me redonne mes affaires et mon argent. » suite et source : https://www.ledevoir.com/societe/819348/immigrant-menace-expulsion-apres-avoir-ete-arnaque-locataire
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