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Aloane

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  1. J'aime
    Aloane a réagi à flowmtl dans On commence la 8e année déjà ! (L'age de la raison)   
    Bonjour à tous.

    Un ami vient de me poser la question ce soir... "mais t'es arrivé quand toi au Québec?" en revenant d'aller voter pour les élections municipales.
    OMG (oh my god) ! Je viens pour la première fois cette année de passer tout droit... j'ai oublié ma date de fête d'arrivée. C'était le 12 octobre 2006. A croire que cela ne vaut plus la peine d'être soulevé dans ma nouvelle vie (plus si nouvelle).
    Petit moment nostalgie, allez hop immigrer.com ! Une petite recherche sur mes anciens posts avec mon ancien pseudo "ti-flow" et là, c'est le drame lol. Coup de vieux ! (et je me suis même fait rire en relisant certains messages H2O VAC...)

    7 ans passés derrière moi dans cette merveilleuse province du Québec qui m'a tant apporté.

    Je me pose quand même la question : si c'était à refaire en 2013, est ce que ca serait pareil ? Les opportunités seraient elles les mêmes? (sans vouloir faire peur aux nouveaux arrivants )

    Une chose est sûre, mes amis sont ici, mes collègues sont ici, mes derniers souvenirs sont ici. Il y a eu les joies et l'excitation des débuts, les remises en question et les déprimes passagères (mais sérieusement... une seule visite en France remédiait à la situation...), le grand saut de la citoyenneté il y a 3 ans, le rapatriement de tous mes derniers avoirs au Canada en 2011, l'achat d'un condo ici l'année dernière... mais tout de même un sentiment de : "et maintenant ?"

    C'est bizarre j'étais parti de Paris pour m'installer ici au bout de 7 ans aussi.

    Je pense que intérieurement j'en ai un peu marre de Montréal, même si je suis toujours autant en amour avec le Québec et les Québecois. J'essaye de plus en plus dès que je peux de m'éclipser en région, c'est tellement autre chose. Aller voir aussi un peu ce qui se passe en Ontario, aux États-Unis...

    Le milieu du travail reste toujours aussi passionnant et plein de défis (dans l'informatique), et sérieusement pour les nouveaux arrivants humbles, dynamiques, impliqués et créatifs il y a encore d'excellentes opportunités.

    J'ai plus ou moins commencé à couper les ponts avec mes anciens amis Français, qui pour certains même après plusieurs années continuent de cultiver un communautarisme profond, qui ne correspond plus à mes valeurs d'immigration, sans vouloir les juger.

    J'ai aussi eu mes déceptions amoureuses

    Bref la vie continue au Québec et je suis toujours aussi reconnaissant envers ce forum et les créateurs de ce site qui m'avaient accompagné il y a 7 ans, et ca fait plaisir en lisant certains témoignages de se revoir en eux

    Bonne chance à tous ceux qui commencent leur grande aventure, et n'oubliez pas qu'en venant au Québec vous acceptez de plonger dans un nouvel environnement avec ses codes, et dans une optique de découvertes et d'échanges. Ce n'est pas un déménagement de Paris à Marseille


    DÉPÔT DCS: 11-08-2005
    AR DCS: 03-09-2005
    CSQ: 01-11-2005 (Délais CSQ: 82 jours)
    DÉPÔT FÉDÉRAL: 09-12-2005
    Inst. VM: 07-03-2006
    VM: 13-04-2006
    Lettre VISA: 04-05-2006
    VISA: 22-06-2006
    Total: 315 jours



  2. J'aime
    Aloane a réagi à immigrer.com dans Boucar Diouf, immigrant sénégalais au Québec qui parle d'immigrati   
    Boucar Diouf, immigrant sénégalais au Québec, professeur d'université à Rimouski et humoriste au Québec parle d'immigration à l'émission de débat Francs Tireurs. Émission du 16 octobre 2013

    http://lesfrancstireurs.telequebec.tv/episode.aspx?id=114

  3. J'aime
    Aloane a réagi à laetimathis dans 4 mois de passés au Québec... Nous ne voyons plus notre vie ailleurs   
    Bonjour
    à tous,

    Bon
    voilà je me lance enfin après 4 mois passés au Québec, je trouve enfin un peu
    de temps pour venir vous expliquer un peu ce que nous vivons au quotidien...
    nous
    sommes arrivés le 11 juin à Montréal dans le cadre de notre PVT obtenu en
    décembre 2012 avec mon mari et nos 2 enfants âgés de 3 et 13 ans.

    Nous
    avons habité pendant 3 semaines chez nos amis qui ont un condo sur le plateau.
    nous
    avons pu ainsi profité d'eux que je n'avais pas vu depuis 6 ans lors de ma
    dernière visite et commencé à réaliser que nous n'étions plus des touristes
    mais des nouveaux arrivants.
    Nos
    premières journées ont été consacrées aux démarches administratives comme le
    permis québécois, le nas (obtenu en 5 minutes montre en main!!!!), le
    cellulaire (Fido était vraiment le plus intéressant après quelques heures de
    magasinage). Nous en avons aussi profité pour aller voir ce qui allait être
    notre future ville, Granby... Nous avions vraiment très peur d'être déçus par
    cette ville car nous avions tout qui nous attendait là-bas sans jamais y être
    allés. Lorsque nous arrivées sur Granby, une émotion très particulière m’a fait
    sentir que j’,arrivais à la maison….
    Très
    vite nous avons aimé ce que nous avons vu et avions hâte de pouvoir nous
    installer et enfin commencer notre nouvelle vie.
    Après
    3 semaines passées chez nos amis, nous avions enfin une voiture (le Dodge dont
    rêvait mon mari depuis de longs mois) que nous avons acheté 3500$ et étions fins
    prêts pour notre départ pour Granby.
    Nous allions passer quelques jours encore chez la future gardienne de ma
    fille (une garderie familiale subventionnée donc à 7$ par jour) qui était alors
    devenue une amie tout au long de ces longs mois de préparation. Cette amie en question qui était il y a
    encore un an une parfaite étrangère à l’autre bout de la planète nous a aidés
    comme si elle était de la même famille que nous. Elle a visité des appartements pour nous
    afin que nous ayons un logement dès notre arrivée, elle nous a renseignés sur
    la ville, sur les coins à éviter, les enseignes à retenir pour nos prochains
    achats, etc…. Bref elle est devenue une personne super importante pour nous car
    notre repère sur place… et tout ça, sans rien avoir à demander!!!!!!!
    Nous
    avons donc vécu chez elle et sa famille avant de nous installer dans notre
    appartement libre que quelques jours plus tard.
    Nous
    avons passé des moments fabuleux de partage avec son mari ses enfants et son
    entourage. Des « 5 à 7 »
    improvisés (5 à 7 ici veut dire Apéritif je précise…).
    Nous
    nous sentions bien entourés, un peu perdus mais entourés. Cela nous a fait
    beaucoup de bien de pouvoir compter sur des gens car notre famille si proche
    depuis des années était bien loin à présent…
    Je
    dois dire que cette période n’a pas été simple car nous voyions nos économies
    fondre à vue d’œil et pour l’instant nous n’avions pas d’emploi. Cette passe n’a heureusement pas duré
    longtemps car nous allions bientôt trouver du travail malgré tout ce que nous
    avions lu sur l’aspect précaire du statut de PVT vis-à-vis d’un employeur.
    A aucun moment on nous a demandé quel était notre statut, à partir du moment où
    vous avez un numéro d’assurance sociale c’est que vous avez le droit de
    travailler.
    C’est
    après une soirée de « panique » que nous sommes mis en quête de
    trouver cet emploi qui nous permettrait de ne plus autant puiser sur nos
    économies qui n’en étaient plus du tout d’ailleurs car très réduites. Aussi, nous sommes partis mon mari et moi
    acheter une imprimante afin d’imprimer nos 50 CV respectifs et nous nous sommes
    mis à l’assaut des galeries de Granby (Grand centre d’achat dans lequel se
    situent bon nombre de magasins de la ville).
    Les
    résultats furent que nous avons rempli un tas de renseignements préalables à
    une embauche mais rien de très sérieux avant de décrocher une entrevue pour moi
    dans une enseigne de prêt-à-porter pour enfants très connue et vraiment belle.
    J’étais
    vraiment contente car je voyais pour nous l’occasion de faire rentrer un peu
    d’argent en attendant « mieux ».
    Tout
    se bousculait alors car entre déménagement, achat d’équipement, prospection
    d’emplois et enfants excités au milieu, cela faisait beaucoup… Un petit coup de
    blues se fit sentir quelques jours après notre emménagement car je n’arrivais
    pas à me sentir chez moi dans cet appartement que nous avions récupéré dans un
    piteux état de saleté avancée mais avec un peu d’huile de coude et des amis
    vraiment aidants nous avons pu faire avec un peu de temps un petit nid douillet
    de cette porcherie sans nom que nous avions louée (et oui les québécois ne sont
    pas tous des anges!!!)
    Après
    une entrevue pour moi et quelques annonces d’emplois plus tard, nous voilà
    embauchés mon mari et moi; moi à la boutique d’enfants en question dirigé par
    une française et lui en tant que
    Directeur d’un petit magasin très prometteur (il n’avait jamais eu
    l’opportunité d’en être un en France et était resté 6 ans au poste de vendeur
    sans possibilités d’évolution notoire) chapeauté par un français installé au
    Québec depuis de nombreuses années (Eh oui les français à l’étranger sont très
    solidaires et connaissent notre goût du travail).
    Les
    choses commençaient peu à peu à se stabiliser même si des tensions se faisaient
    sentir dans notre couple pour différentes raisons mais toutes liées à nos
    façons de gérer tous ces changements. Il ne faut pas oublier qu’une immigration
    est une très bonne chose pour tous puisque nous sommes des milliers à
    l’attendre avec impatience mais c’est aussi une période très forte émotionnellement
    parlant et bon nombre de personnes ne la vivent pas de la même façon ce qui
    fait qu’il faut vraiment y mettre du sien pour que les choses ne dégénèrent pas
    dans un couple. Heureusement pour nous,
    après quelques jours de tension énorme et une grosse dispute nous avons fini
    par nous parler et nous comprendre.
    La
    peur de ne pas y arriver, de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de nos
    enfants, culpabiliser par moment de les avoir « embarqués » dans
    cette galère même si au fond de nous nous étions persuadés de l’évidence de la
    chose.
    Bref,
    ce fut sportif les premiers temps.
    Puis
    tout commencèrent à rentrer dans l’ordre, notre fils s’était inscrit courant de
    l’été dans un association qui occupe les jeunes en les faisant travailler un
    peu sur des manifestations de la ville et qui permettait un peu de sortir de
    l’appartement car essayant un peu d’apprivoiser son environnement, il ne
    sortait pas vraiment et restait dans sa chambre sur Internet. Nous ne voulions surtout pas qu’il se
    renferme sur lui-même car il arrive à un âge critique de l’adolescence où un
    enfant peut vite basculer dans le mal être et ça il en était pas question
    surtout qu’il était super content de changer de vie et de pays.
    Cette
    activité lui faisait beaucoup de bien car notre fils est un enfant très comique
    qui aime faire le clown devant ses amis et les activités de cette association
    lui ont permis de « tester » son nouvel accent québécois et a pu
    rapidement être en contact avec de vrais québécois qui adoraient son petit
    accent frenchy.
    Pour
    nous les adultes, cela était compliqué de travailler en jonglant avec nos
    enfants « livrés à eux-mêmes » car la gardienne de ma fille n’avait
    pas encore le droit de garder ma fille avant un bon mois (les mamies étant à
    6000km, elles étaient indisponibles pour le babysitting) donc c’était le grand
    frère qui exerçait avec brio le rôle de nounou!!!!
    Nous
    faisions de nombreuses activités en famille car arriver au Québec en été est un
    vrai atout pour ne pas déprimer car il y a tout le temps quelque chose à faire
    (festivals, fêtes, parcs etc…)
    Moi,
    toujours au magasin et bien apprécié de ma responsable puisque à peine un mois
    après avoir commencé mon emploi elle me proposait déjà un poste de co-gérante.
    J’ai
    refusé dans un 1er temps car j’ai eu l’opportunité de travailler
    dans une boulangerie et je dois dire que les horaires étaient plus adaptés à
    notre vie de famille.
    Mais
    très vite je me suis rendue compte que cet emploi n’était pas vraiment sérieux
    et que je préférais largement l’ambiance du magasin de fringues, j’ai alors
    accepté le poste de co-gérante pour le plus grand bonheur de ma responsable.
    Ce
    qui est important de signaler c’est qu’ici ce sont les salariés qui décident
    s’ils veulent faire des heures ou s’ils ne veulent pas travailler tel ou tel
    jour par exemple. C’est fou de se
    rendre compte que ce que je connaissais jusqu’à présent c’était « prend et
    tais-toi, si t’es pas content, il y en a 10 qui attendent derrière ». Et
    là, c’est moi qui acceptait de travailler ou pas selon mes besoins financiers
    et mes projets.
    Je
    dois dire que je n’ai pas pu tout de suite travailler dans mon domaine de
    formation à savoir assistante de direction.
    J’ai tout de même passé quelques entrevues d’embauche qui me menaient
    toutes à des 2ème puis des 3ème étapes de sélection mais je n’arrivais pas
    décrocher l’emploi au final (je n’avais pas d’expérience dans mon domaine sur
    le sol québécois), malgré des remarques très agréables sur l’excellence de ma
    personnalité et mes candidatures (oui les employeurs sont très positifs ici ce
    qui permet de faire passer la pilule plus facilement.). Mais je ne perdais pas espoir pour autant et
    continuer tous les matins d’aller sur Emploi Québec qui concentre de très
    nombreuses offres d’emploi dans tous les domaines et qui est très populaire et
    utilisé au Québec par les employeurs en manque de main-d’œuvre.
    Et
    puis, un jour, je reçois un appel de la Commission Scolaire de ma région pour
    me dire que j’étais convoquée à des examens pour rentrer comme secrétaire
    d’école; je dois tout de même préciser qu’au début de l’été juste avant les
    vacances scolaires et plus précisément 20min avant le grand départ des employés
    administratif du centre, je les avais harcelés pour qu’ils me reçoivent après
    avoir postulé à une offre d’employé de bureau… Ils ne m’avaient certes pas
    reçue mais je m’étais « faite connaître ».
    Je
    me présente donc aux examens français et comptabilité avec 26 autres candidates
    et me rappellent les années étudiantes où je remplissais un dossier
    candidat. Je reçois quelques jours plus
    tard un coup de fil qui me dit que je suis reçue aux examens et que je suis
    convoquée à la 2ème partie de sélection à savoir Word et Excel. Je me rends donc à cette 2ème
    partie et constate que nous ne sommes plus que 7. La tension monte mais je reste sereine et
    fait de mon mieux. Quelques jours plus
    tard, je reçois encore un appel qui me mentionne que je suis reçue et que je
    suis convoquée à l’entrevue qui finalise la sélection de candidate. Je passe donc mon entrevue avec toute
    l’énergie possible et sort de là très mitigée car le fait que je n’aie pas fait
    d’évaluation comparative de mes diplômes français semble poser un problème pour
    mon recrutement.
    Le
    lendemain, je reçois un coup de fil pour me dire que je suis prise et que je
    suis désormais sur la liste des secrétaires de la Commission Scolaire. Quel soulagement et quelle fierté de voir
    qu’enfin on reconnaît mes compétences et que je vais pouvoir travailler dans
    mon domaine de prédilection. Je suis
    heureuse et me dis que j’ai vraiment bien fait de venir dans ce pays qu’est le
    Québec. Je n’ai pas attendu bien
    longtemps avant de pouvoir être engagée puisque le lendemain matin, j’étais
    contactée pour faire un remplacement de longue durée dans une école maternelle
    dans une ville proche de Granby qui m’assure de figurer après non plus sur la
    liste des remplaçantes mais sur la listes des secrétaires permanentes. Aujourd’hui, je suis toujours dans cette
    école pour quelques mois et espère pouvoir obtenir un poste régulier très
    prochainement… L’avantage de travailler
    pour le Ministère de l’Éducation c’est que le taux horaire est vraiment très
    bon (environ le double de ce que je touchais dans le commerce) et que nous
    sommes formées très efficacement avec de bons moyens. Mon mari a quant à lui était augmenté
    d’environ 160$ par mois après 3 mois de travail seulement et s’est vu offrir
    une voiture de fonction pour pouvoir aller démarcher de nouveaux clients sur
    lesquels il se verra verser des commissions en plus de son salaire fixe déjà
    très bon…Nous sommes vraiment heureux de pouvoir nous projeter désormais sur du
    long terme car pour couronner le tout, nous venons de recevoir notre CSQ qui
    nous assure de pouvoir rester au Québec à la fin de notre PVT. Il est évident que tout n’est pas rose tous
    les jours parce que le Québec n’est pas le pays des bisounours mais je suis
    obligée de souligner que ce pays est vraiment un pays où tout est encore
    possible comparé à notre pays d’origine où nous n’avons pu arriver à ce
    résultat malgré les nombreuses années d’efforts et d’acharnement. Prochaine étape maintenant, acheter une
    maison… Pour cela, nous devons nous constituer un historique de crédit grâce à
    une carte de débit que nous aurons incessamment sous peu car acceptée qu’après
    l’obtention d’un CSQ.
    Je
    tiens tout de même à dresser une liste de ce que nous trouvons positif et
    négatif et essayer de faire partager notre ressenti par rapport à ce qu’il nous
    arrive au quotidien, en toute objectivité.

    Anecdotes et points positifs du Québec :

    La gentillesse et le sens de l’entraide des québécois
    Il est arrivé à mon mari de ne pas mettre le parcomètre par un
    stationnement de quelques minutes, grossière erreur au Québec car il semblerait
    que les agents soient partout!!! Au bout
    de quelques minutes, mon mari ressort de la banque dans laquelle il était entré
    quelques minutes plus tôt et là il voit une dame en train de discuter avec un
    policier, elle venait de lui payer le parcomètre pour éviter qu’il ne prenne un
    ticket… et ce n’était pas la 1 ère fois!!!
    Il m’est arrivé de me retrouver trop chargée avec mes courses et
    qu’un gars s’arrête en voiture, descende et m’aide à tout charger dans ma
    voiture!!!
    Je me suis retrouvée avec un pneu dans lequel était planté un clou
    ne me permettant pas de faire les 15 km qui me séparaient de mon domicile, il
    était 12h30 en pleine pause déjeuner alors qu’il était fermé, un garagiste a
    ouvert son garage pour m’aider pour un petit 10$ de réparation!!!!
    La façon que les québécois ont pour prendre les choses toujours
    du bon côté font que rien ne semble grave, ils parlent toujours en employant
    des mots qui suscitent la compréhension et la compassion. Les québécois ne s’énervent jamais et préfère discuter et
    apaiser les conflits.

    Il m’est arrivé aussi d’avoir une sciatique et d’en parler avec
    une collègue. Une cliente qui avait
    entendu notre conversation est venue me voir pour me donner des conseils sur
    les soins à prendre pour être soulagée et est partie à la
    « pharmacie » me chercher de la documentation sur mon problème!!!
    Tout est possible et simple tant au niveau administratif que
    professionnel, il ne faut pas se mettre de barrière en arrivant ici car si tu
    montres que tu sais ce que tu veux et que tu sais où tu vas, on t’ouvre les portes
    et tu obtiens de l’admiration facilement.
    Les horaires de travail (boutiques fermées pour la plupart à
    17h30 sauf le jeudi et le vendredi à 21h) et les activités sont toujours
    tournés vers l’équilibre familial et les enfants. Ici les enfants sont rois; si ton enfant est
    malade, il est contre nature d’aller au travail, tu dois rester avec ton enfant
    et tout le monde le comprend. Je me suis demandée ce qu’était cette petite boîte aux lettres
    au milieu d’un par cet me suis rendue compte que c’était une bibliothèque
    ouverte à tous où tout le monde pouvait prendre un livre et le ramener une fois
    terminé. Ainsi, les personnes pouvaient
    se promener en allant chercher un bon livre gratuitement et en déposer un autre
    à l’attention de quelqu’un d’autre, et ainsi de suite.

    Le prix de l’immobilier est bien en dessous de celui que nous
    connaissons en Europe. Tu peux avoir
    une maison immense avec une forêt en guise de terrain pour l’équivalent de
    230 000 euros (en région bien sûr car à Montréal, pour le même prix tu
    auras un condo).
    Le système des stops, chacun démarre en fonction de son arrivée
    chronologique. Le 1er arrivé
    est le 1er parti et ainsi de suite… Et tout le monde le respecte!!!
    Les files d’attentes respectées, les mots gentils entre de
    parfaits inconnus, les sourires gratuits
    Le respect des limitations de vitesse ( la police étant partout,
    il faut faire très attention, elle sort on ne sait d’où, on ne la voit pas mais
    elle est là)
    Le temps que prennent les gens pour vivre et se prélasser, il y
    a toujours des gens au parc avec ou sans enfant qui lisent un livre, font du
    sport seul ou entre amis, des mamans en train de faire de la gym avec leurs
    bébés en poussette ou en écharpe.
    Les couleurs de l’automne qui sont de milliers de couleurs
    différentes et qui donnent au paysage des allures de dessins animés tellement
    cela paraît irréel.
    Les grands espaces et les magnifiques maisons avec leurs
    pelouses bien entretenues et sans clôture.
    Elles sont vraiment le repère de la famille avec leurs sous-sols
    Les expressions et vocabulaires vraiment très vite prises car
    utilisées et entendues au quotidien.
    Les saisons bien prononcées qui font que les paysages changent
    du tout au tout en quelques mois.
    Des employeurs qui viennent te débaucher en te proposant mieux
    que ce que tu gagnes actuellement.
    La sécurité au quotidien est vraiment un aspect agréable du
    Québec. Il nous est arrivé de laisser nos affaires sans surveillance dans un
    grand parc d’attraction où il y avait foule et lorsque nous sommes revenus,
    rien n’avait bougé!!! Ça m’avait vraiment choqué de voir que l’on pouvait
    encore faire confiance. Ici, ce n’est
    pas rare que les voitures restent ouvertes sans qu’il arrive quoique ce soit. Un petit exemple de ce qui peut arriver
    fréquemment, ce jour-là nous étions allés jouer au parc et notre fils avait
    oublié son nouveau ballon de soccer et s’en était aperçu genre 3h plus tard, il
    y est retourné en vélo et son ballon n’avait pas bougé d’un pouce alors que de
    nombreuses personnes étaient passées par ce parc depuis!!!
    Les parcs avec leurs jeux d’eau (très agréables en été) et les
    petits écureuils qui sont quasiment apprivoisés et qui viennent vous chercher
    de la nourriture (ils sont vraiment cute).
    La gentillesse et la disponibilité des personnes dans le
    commerce ou dans les administrations qui ne regardent pas la montre si vous
    leur demandez un renseignement ou un conseil.
    Vous avez presque l’impression que ce sont vos amis tellement vous
    pouvez « jaser » (et oui, comme je vous le disais on s’habitue tellement
    vite au vocabulaire qu’on finit même par ne plus trouver les mots qu’on
    utilisait avant…) Mésaventures et points négatifs du Québec :

    Certains employeurs ne disent pas réellement ce qu’ils pensent
    ou ce qu’ils veulent pour nous, ils se contentent de ne pas rappeler ou de
    faire le mort
    Tous les accès aux forêts ou endroits sauvages sont règlementés
    ou payants.
    Il est difficile de distinguer un vrai OUI d’un oui de politesse.
    Les taxes non incluses dans les prix affichés et qui faussent un
    peu l’idée qu’on se fait de la dépense avant le passage en caisse.
    Il est difficile parfois de savoir si les personnes qu’on côtoie
    sont vraiment des gens sincères ou s’ils ont un intérêt quelconque à être
    gentilles.
    Le passage aux douanes qui est très long et où les personnes ne
    sont pas toujours très accueillantes.
    Les baux qui te retiennent dans un logement pendant 1 an sauf si
    tu as une raison valable ( quelques raisons sont acceptées mais très
    particulières donc rares.)
    Les médicaments que l’on doit acheter au
    « supermarché » et qui coûtent très chers.
    Les médecins pratiquement inapprochables car tous complets, il
    faut donc se rendre à l’hôpital passer des heures à attendre que l’on veuille
    bien se préoccuper de votre cas. Voilà, je pense avoir faire le tour de ces 4 mois d’aventure
    québécoise…


    C’est une expérience unique que tout le monde vit à sa manière,
    il n’y a pas de recette miracle ni de potion magique, il faut juste être
    soi-même et s’imprégner de toute cette nouvelle culture, cette nouvelle façon
    de vivre bref cette nouvelle vie… Il
    faut être ouvert aux autres et montrer notre volonté de relever ce défi avec
    force et courage, les québécois apprécient les gens ambitieux et
    volontaires. S’émerveiller d’un rien,
    rester zen en toute circonstance et garder que le meilleur de notre éducation
    (politesse, respect et sourire), voilà ce que je conseille à toutes les
    personnes désireuses de venir s’installer au Québec… Il ne faut pas non plus
    partir avec des a priori qui vont plus vous empêcher de faire votre propre
    expérience, on peut lire tout et n’importe quoi mais il faut je pense juste
    laisser le temps au temps et attendre de vivre les choses par soi-même… Et
    surtout, il faut se rappeler en permanence les raisons qui nous ont poussées à
    partir… Il est clair que les démarches sont longues et difficiles, et que
    parfois certains ont envie de tout bazarder et abandonner, mais je vous assure
    que cela en vaut vraiment la peine. C’est
    vraiment une meilleure vie qui vous attend ici… Bon courage à tous!





  4. J'aime
    Aloane a réagi à laetieric dans Qu'êtes-vous devenus ?   
    alors pour nous, ça ne fait que 4 mois que nous sommes arrivés à Montréal. En france, je m'occupais de mon bébé, on vivait dans un 2 pièces dans le Var qu'on louait 750 euros par mois et mon mari avait un temps plein dans sa branche, un CDI payé une misère au vu de 6 années d'études. On est aujourd'hui à Montréal, je m'occupe toujours de notre puce, on vit dans un 3 1/2 (donc un 2 pièces) qu'on loue 450 euros par mois et mon mari finit son stage cette semaine. Il pourra donc s'inscrire à son ordre vendredi et chercher un poste dans son domaine. Sinon à côté il bosse 2 soirs par semaine comme plongeur et il fait serveur les samedis/dimanche. Il bosse 26h/semaine et avec les pourboires on peut avoir la même vie qu'en france. C'est hallucinant! Pour ce qui est du salaire dans son domaine, il commencera avec 900 euros par mois en plus que son salaire français, au minimum (sauf qu'en france on déduisait en plus les impôts et les taxes d'habitation, audiovisuelle et poubelles...).
  5. J'aime
    Aloane a réagi à vista dans Qu'êtes-vous devenus ?   
    En France, après 3 ans d'interim et de chomage j'avais fini par décrocher un job plus ou moins dans ma branche. Avec un DESS spécialisé en sécurité industrielle je gagnais 200 euros de plus que le SMIC sans espoir d'amélioration. J'avais fin vingtaine et l'envie de voir du pays. Une de mes amies d'enfance croisée dans un bar vivait au Québec, elle m'a vendu l'idée et me voilà Québec. C'était il y a 10 ans.

    En 10 ans, j'ai dégoté un boulôt dans mes cordes, payé un salaire tout à fait correct, avec perspective d'améliorations régulières. Mais attention, pour en arriver là, j'ai du passer par 2 ans de petits boulots, et 2 autres années d'étude et de petits jobs pour survivre. J'ai du refaire une formation québécoise équivalente à ce que j'avais en France pour faire reconnaitre mes compétences. Pourtant je ne suis pas une profession protégée.

    J'ai perdu environ 4 ans par rapport à ma situation professionnelle en France, mais aujourd'hui je suis mieux loti et avec de meilleures perspectives que ce que j'aurai pu avoir en France. C'était un pari loin d'être gagné d'avance.
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    Aloane a réagi à Blueberry dans Qu'êtes-vous devenus ?   
    Pour ma part en France, j'alternais CDD et périodes de chômage -celles-ci devenaient d'ailleurs de plus en plus longues-. Quand je trouvais un emploi, je gagnais à peine plus que le smic, et avec aucune perspective d’évolution, que ce soit en termes de salaire ou de carrière. Comme j’étais toujours en CDD, impossible de me loger ailleurs que chez mes parents. Dans la vingtaine bien sonnée, j'avais vraiment envie d'autre chose. J'avais vécu en Grande-Bretagne et le reste de l'Europe ne me tentait pas.

    Ici, j'ai toujours bossé dans mes domaines de compétences. J'ai d'ailleurs toujours bossé en fait, sauf début 2009 au plus fort de la crise. J'ai pu louer un appart sans problème alors que j’étais en CDD. J'ai pu évoluer professionnellement. Tout n'a pas été facile, mais depuis 3 ans j'ai un salaire largement supérieur à ce que je pouvais espérer en France et le niveau de mon emploi ici aurait probablement été celui que j'aurais eu en France en fin de carrière.

    Pas de retour prévu pour le moment sauf en vacances....
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    Aloane a réagi à Aaahahum dans Qu'êtes-vous devenus ?   
    Avant de partir, j’étudiais en biologie cellulaire et physiologie animale. En parallèle, j’avais aussi un peu d’expérience en gestion/administration. Pour payer mes études, quand on est parti, j’étais « hôtesse de caisse »…

    En arrivant, (après trois mois de vacances-intégration ), après les sondages par téléphone, et après les réceptions d’hôtel, j’ai trouvé un poste d’administrateur dans un organisme qui faisait la promotion des sciences pour les enfants. Puis j’ai été travailleur autonome pour aider les organismes à but non lucratif à se structurer et faire leur administration, compta, subvention, etc. Par la bande, j’ai accroché le milieu culturel et j’ai travaillé pour des théâtres québécois. Je suis maintenant directeur administratif dans un théâtre de Montréal.

    Mon chum, parcours semblable : master en biologie cellulaire et physiologie animale. Quand on est parti de France, il travaill-ô-tait dans un laboratoire départemental. Pis en arrivant ici, sondage par téléphone, réceptionniste via une agence de placement temporaire dans une compagnie d’assurance et de fonds de pension. Il a évolué et changé de poste tous les ans, et il est toujours dans cette compagnie, comme permanent et à un poste plus intéressant.

    On vivait déjà ensemble avant de partir, mais comme nous ne travaillions pas dans la même région, nous ne nous voyions pas beaucoup pendant la semaine. Maintenant, c’est au poil

    Tout ça en 9 ans. Sinon, mon chat était chat d’appartement en France, et est resté chat d’appartement au Québec pendant des années.
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    Aloane a réagi à LaserGuillaume dans Qu'êtes-vous devenus ?   
    Bonjour!

    Nous avions avec ma conjointe de bonnes jobs en France. Mais en 2009, nous avons décidé de tout quitter (appartements, voitures, boulots...) pour voyager 1 an en sac à dos, principalement en Asie. De retour, nous avons immigré en 2011 à Montréal où notre année de voyage n'a posé aucun problème aux employeurs (ils ont vu cela comme une expérience enrichissante), pas plus que nos PVT.

    2 ans et demi plus tard, nous avons doublé de salaires et attendons un enfant! Ma conjointe est fonctionnaire et je travaille dans la gestion de projet et l'informatique à Québec.

    Autant dire qu'il aurait fallu attendre 10 ans de plus pour en arriver là en France. Nous nous réjouissons donc chaque jour de notre décision! Nous adorons la France, mais seulement pour les vacances!
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    Aloane a réagi à angel et oliv dans opinion sur l'immigration   
    Allo je viens de fêter mes 4 mois ici et je ne veux pas faire un débat mais seulement partager mes émotions. Pour mon mari et moi ça n'a a pas été un choc culturel car une bonne préparation de 2 ans ça aide!!
    Je travaille depuis 1 mois dans le commerce en librairie et ce qui ressort de mes pensées c'est que mon cerveau travaille 2 fois plus car j'apprend ma nouvelle job et en plus les expressions et accents des différents clients, j'aime ça mais c'est ce que je trouve le plus dur ici en fait, on doit reconstruire ses bases et apprendre un vocabulaire. C'est bête mais je pensais avoir du mal sur mes factures, ou mes courses mais c'est ça qui me pose des soucis et pourtant je m'amuse et j'aime apprendre des nouvelles phrases et expressions. Je me sens ici comme chez moi alors que c'est récent, jamais je n'aurais crue ressentir ça, même en le disant ou l'écrivant ça me paraît tôt et pourtant je me sens si bien dans cette culture et depuis que je travaille les liens se font sans difficultés, j'ai des gens qui m'apprécient même mes clients et me posent plein de question sur mon pays, qui pourtant me semble plus tant mon pays que ça maintenant, me demandent ce que je mangeais, mes loisirs, me proposent des soupers entre couples, je suis vraiment bien accepter et j'en suis toute retournée!! La vie au travail est vraiment moins stressante, mon boss blague avec moi pendant le travail et me laisse une semaine pour faire du rangement en arrière!!
    Franchement je me faisais une montagne de l'immigration en France et tout se passe à merveille, j'espère que tout ira pour vous.
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    Aloane a réagi à isabelle04 dans Bye Bye Québec   
    comment j'aurais pu écrire la même chose quand tout va mal ou que je renonce.
    Je pourrais aussi faire le même genre de paragraphe sur la France avant mon départ mais ce n'est qu'un côté du miroir, il y a d'autres raisons qui nous font rester et elles en valent la peine.

    Je ne suis pas du genre à fermer les yeux sur ce qui ne va pas mais je déteste l'idée de fuir. Je suis parti de la France pour donner une chance à mes enfants avant tout. ce pays est peut-être encore jeune mais il apprend de ses erreurs et avance doucement. Nous pouvons déplorer certaines choses surtout financièrement mais nous avons des salaires et des augmentations en constante augmentation. au final, on vit bien si on a pas trop de besoins matériels et qu'on est pas un consommateur compulsif.

    Je préfère aussi l'esprit positif général d'ici. Tout est beau, tout va bien... c'est de loin bien plus porteur que tout est pourrit et tout va mal. Il suffit toutefois de rester vigilant comme n'importe où ailleurs.

    Je suis presque convaincu que je partirais un jour d'ici mais pas maintenant parce que ce n'est pas le bon moment pour moi. ceci dit, je ne penserais jamais que ces années furent une erreur, que j'ai perdu mon temps. J'ai évoluée positivement, j'ai vu autre chose, je me sens citoyenne du monde un peu plus...

    Voilà, je voulais juste montrer qu'on peut être lucide sans pour autant avoir le sentiment d'avoir été dupé ou d'avoir perdu son temps.
  11. J'aime
    Aloane a reçu une réaction de angel et oliv dans 2 mois ici du bonheur et des coups de blues!   
    Félicitations, plein de bonheur pour vous deux, il y a des hauts et des bas, c'est la vie ! en France comme au Québec mais rien est immuable, pleins de pensées positives pour vous deux

    Aloane
  12. J'aime
    Aloane a réagi à angel et oliv dans 2 mois ici du bonheur et des coups de blues!   
    Bonjour à tous je vais pouvoir reformuler mon titre car ça y est j'ai un premier emploi!!! Entretien vendredi dernier dans la librairie Renaud-Bray derrière chez moi et appel ce lundi pour me proposer un poste en papeterie cadeau, génial pour moi car j'ai une formation de libraire et j'avais fait livre et presse et pratiquement pas de papeterie donc encore une expérience sur mon CV.
    Je suis super contente, je reviens à mes premiers amours Mon mari aussi va avoir une opportunité dans sa boîte j'en dit pas plus tant que ce n'est pas fait.
    En tout cas ça fait du bien et nous donne encore d'autres objectifs.

    J'ai de moins en moins de coups de blues, je prends mes marques de plus en plus.
    Le moral est bon et je suis vraiment heureuse de vivre ici et j'ai hâte de compter en années et plus en mois!!
  13. J'aime
    Aloane a réagi à angel et oliv dans 2 mois ici du bonheur et des coups de blues!   
    Bonne nouvelle pour nous mon mari à trouver sa première job chez home depot en tant que manutentionnaire mais possibilité d'intégrer le service de sécurité!!
    C'est un début
  14. J'aime
    Aloane a réagi à Laurent dans Conseils de Laurence Nadeau sur Radio Centre-Ville à l'instant &#3   
    Voici l'entrevue de Laurence Nadeau sur Radio Centre-Ville de ce matin :

    http://www.immigrer.com/audio/LaurenceNadeauRadioCentreVille_20130910.mp3
  15. J'aime
    Aloane a réagi à immigrer.com dans Premier billet de notre nouvelle blogueuse !   
    Notre nouvelle blogueuse vous offre son premier billet en page d'accueil.

    Bienvenue à toi !

    Bonne lecture.
  16. J'aime
    Aloane a réagi à caroline77 dans Avoir quitté la France c'était une grosse erreur   
    De Lorraine.
  17. J'aime
    Aloane a réagi à qwintine dans Avoir quitté la France c'était une grosse erreur   
    Je pense que si ce n'était pas un troll. Vu tout les commentaires, on l'a tous un peu "basher".
    Je pense que ce serait bien de l'inviter à reparler et l'aider! À relativiser et prendre les choses plus positivement,
    Y a t il des gens (français) sur place qui pourrait le rencontrer ne fusse ce que 2 h pour l aider à faire le point?

    Cordialement
    Q


    Envoyé par l'application mobile Forum IC
  18. J'aime
    Aloane a réagi à sophie.1940 dans Avoir quitté la France c'était une grosse erreur   
    Dans 10 jours..... MAIS mon amie c'est le sixième pays d'immigration pour moi, pour le boulot de mon père j'ai voyagé beaucoup... je sais de quoi je parle.... Je ne connais pas le Canada, ben oui 5 pays ou j'habité et travaillé........
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