Classement

Quand tu vois qu'actuellement la Cote Nord au Québec a besoin de monde et les gens vont .... à Montréal. Quand tu vois que Sudbury a besoin de gens, et qu'ils vont à Ottawa ou Toronto. Depuis la nuit des temps, les gens vont autour des axes de communication naturel (fleuves, rivières), là où la terre est cultivable, là où la météo est supportable. La concentration de gens le montre dans TOUS les pays. Personne n'imagine peupler le Sahara. Ce sera pareil pour le Canada du futur. Le Nord n'attirera que quelques personnes mais rien de très important. Envoyé de mon SM-G975W en utilisant application mobile Immigrer.com

Alors là ce n'est pas souhaitable. Si notre nord se réchauffe et que le pergélisol dégèle, c'est une augmentation fulgurante des gaz à effet de serre, ce sont des glaciers qui fondront encore plus rapidement et des territoires qui disparaitront sous les eaux. C'est un véritable drame pour l'humanité.

Le début de la vidéo me semble assez juste. Les descriptions du territoire et des relations internes et externes sont plutôt justes. Je n'aime pas l'expression "problème québécois", mais c'est vrai qu'il y a une opposition entre les deux solitudes. Là où je décroche c'est sur la solution annoncée : ouvrir largement les portes à l'immigration. Le territoire est grand, on peut donc recevoir beaucoup d'immigrants ce qui augmentera notre rapport de force avec les États-Unis. Le problème c'est que les immigrants ne choisissent pas d'aller vivre en régions éloignées, ils s'installent dans les grands centres. Cette idée de développer le potentiel du grand nord avec les immigrants est donc, selon moi, une véritable lubie. Le choc thermique est déjà grand pour certains d'entre eux alors qu'ils vivent dans les grands centres où les infrastructures adoucissent la saison hivernale, alors imaginons-les dans des régions très exposées à la rudesse de l'hiver, où le froid est plus mordant, où la durée de la nuit hivernale dépasse celle du sud, où les achats du quotidiens ont des coûts prohibitifs. Tout ça est bien beau en théorie, mais en pratique... L'immigration est positive quand la société d'accueil et les nouveaux arrivants y trouvent leurs comptes. Pour cela, il faut des emplois à la hauteur des qualifications des arrivants, il faut des services d'accueil favorisant une bonne intégration au milieu. Trop souvent, ce sont les gens de la communauté d'origine qui jour ce rôle ce qui favorise le communautarisme et le "vivre à côté" plutôt que le "vivre ensemble". J'édite pour ajouter que la grandeur du territoire ne signifie pas qu'il peut être entièrement colonisé. Pense-t-on installer des personnes dans les grands déserts? Le grand nord canadien est un désert alimentaire. Dans un sol gelé en permanence on ne peut pas faire pousser d'aliments. Y installer des serres a un coût énergétique et environnemental.

Dans votre prochaine correspondance, agrafez une note pour qu’ils corrigent l’erreur.

Voilà félicitations, pour la barre de progression il ne faut pas en tenir compte pratiquement tout le monde a dépassé ce délai donc faut juste patienter peut-être que la nouvelle année sera porteuse de bonnes nouvelles à nous tous bonne fin d'année et joyeuses fêtes à tout le monde

Le grand mythe des grands espaces « Les pays dits "surpeuplés" du Tiers-Monde observe-t-il, ont une densité démographique généralement inférieure à celle de la Grande-Bretagne. Or "les Anglais ne sont pas sous-alimentés ; et ils n’ont pas non plus le sentiment d’être trop nombreux sur leur île ». (James Lovelock, cité par Guy Sorman dans "Les vrais penseurs de notre temps") L’une des pires conneries, des pires imbécillités qu’on nous raconte dans le dogme l’immigration, c’est sans doute celle des grands espaces. « Le Sud déborde et va continuer à déborder avec le réchauffement de la planète. Nous autres, au Québec icitte, on a d’la place. Emmenez-en du monde, on peut en accueillir. » C’est vrai, y’a de place au Québec. Beaucoup de place. Le Québec est un immense pays ; il fait 1,667,441 de km carrés. http://www.stat.gouv.qc.ca/jeunesse/territoire/compa_superf_pays.htm Si le Québec était un pays indépendant, il serait le 17e plus grand au monde, à égalité avec l’Iran d’Amir. http://www.nationmaster.com/graph/geo_sur_are_sq_km-geography-surface-area-sq-km En ajoutant le Labrador qui fait 269,073 km carrés, le Québec serait le 15e plus grand pays au monde, juste derrière le Mexique. Le Québec est peu peuplé. La densité est de 4,67 hab par km carré. Oui, y ’a de la place icitte. Pourtant, 80% des immigrants s’établissent dans la région montréalaise. Personne ne débarque à Dorval avec son pic et sa pelle pour aller développer les terres en friche de Gaspésie, prospecter des mines en Abitibi, bravant ours et mouches noires, ou partir des PME au Lac St-Jean. C’est une insulte à l’intelligence que d’entretenir le mythe de l’immigrant qui vient créer de nouvelles frontières, à la sueur de son front...et je ne les blâme pas...je ferais pareil....cependant il faut arrêter ce mythe de l'immigration comme solution a tous nos problèmes. Idem au Canada. Quatre immigrants sur cinq débarquent à Montréal, Toronto et Vancouver. Personne vient développer de nouvelles frontières. Ils viennent rejoindre leur famille en ville. Loin de se dispercer dans l’espace à la recherche de nouvelles richesses, les immigrants s’entassent dans les quartiers ethniques des grandes villes. Ils viennent coloniser le Canada urbain. A Toronto, 43% des habitants n’y sont pas nés ! A Vancouver c’est 37%. Dans les années 50, Toronto était une ville WASP à 90% et blanche à 98%. Dans les années 70, la majorité WASP a été renversée. Et dans les années 2000, la majorité blanche a été renversée. Deux générations à peine ont suffi pour transformer la métropole du Canada de ville WASP en ville la plus multiethnique au monde. Les tentatives de régionalisation de l’immigration ont pratiquement toutes échouées au Québec. Y restent pas. Des échecs comme celui-là on pourrait en citer des tas, de Rimouski à Chicoutimi. Les immigrants ne viennent pas pour développer le pays, comme dans le grand mythe américain. Ils viennent à Montréal rejoindre leur famille et leur communauté. L’avenir des Tremblay d’Amérique qui cherchent des alliés contre (les Anglos) l’ennemi héréditaire ? C’est le dernier de leurs soucils. Y’a que les naifs icitte pour acheter pareil discours qui fait bien rire de St-Michel à Côte-des-Neiges. L’Angola et la Bolivie ont 12,8 habitants au km carré, le Congo 11,7, la Arabie Saoudite 11,6, le Mali et le Niger 11, le Turkenistan 10,3, la Russie 8,8, la Bolivie 8,5, Oman 8,3, le Tchad 7,7, la République Centre-Africaine 6,5, le Kazakhstan 5,6 et le Gabon 5,37. La Guyana 3,8, la Libye 3,3, le Botswana 3,1, la Namibie 3,0, la Mauritanie 3,0, le Surinam 2,9 et la Mongolie 1,67 ont tous des densités inférieures au Québec ! Pas beaucoup de clients attirés par les avantages sociaux du Mali, la carte-soleil du Niger, la charte des droits du Congo, les congés de parentalité de la Mauritanie ou la vie nocture de l’Arabie Saoudite. De toute façon, même s’ils s’y pressaient, on les virerait muni militari sans même entendre leur histoire. Convention de Genève ou pas. A l’inverse, la "France raciste" a une densité de 110 habitants au km carré, le "Danemark raciste" 127, la "Suisse raciste" 185, l’"Italie raciste" 199, l’"Allemagne raciste" 236, le "Royaume-Uni raciste" 248 , les "Pays-Bas ultraracistes" 481 ! On est prêt à mourir, noyés dans l’eau froide de la Méditerranée, et à subir tout le "racisme" du monde pour aller vivre en Europe. Ou en Amérique du Nord. Bref, l’immigration n’a absolument rien à voir avec les grands espaces. C’est la richesse des pays qui attire les immigrants -comme on disait dans les textes précédents- la charte des droits et les programmes sociaux. Jamais l’espace. inspiré d'un texte de Jacques Noel