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Posté(e)

Bonjour à tous,

après des mois de procédure, me voici enfin à la porte du canada. J'ai obtenu mon visa et il a fallu démissionner de mon emploi ici à paris. Décision très difficile à prendre, étant donné que je suis cadre avec un plutôt bon salaire (48 K). Mais étant donné que je n'en peux plus de la vie en région parisienne trop chère et trop contraignante, mais aussi de la mentalité alarmiste en france, j'ai très envie de changer d'air. Et il se trouve que mes différents séjours au canada ont été assez convaincants (sans trop idéaliser en eldorado non plus).

Ds mon entourage personne ne comprend vraiment ma décision de démisionner ainsi pour l'aventure. Et faut dire que moi aussi je commence du coup à flipper. Alors parmi vous, y aurait-il des personnes ds ma situation qui ont osé quitter une bonne situation pour réaliser leur rêve d'expatriation sans rien derrière ? Comment ça s'est passé psychologiquement une fois au canada de se dire un lundi matin kon a pas de job ? Comment s'est passé la recherche d'emploi et au bout de combien de tps avez vous fini par vous trouver ds votre domaine ?

J'ai essayé de prospecter ds mon domaine au canada, ('montreal, toronto et calgary) et au final je crois que je pourrai trouver un job, mais pas aussi bien rémunéré de suite comme mon emploi actuel. Par contre, si je réussi en 3 mois à passer une certification, je pourrai très bien me positionner.

Mais le plus dure me semble aujourd'hui de gérer cette période transitoire (préavis de démission sans aucun emploi derrière et recherche ultérieur d'emploi ds un nouvel environnement qui sera montreal). Et ce facteur psychologique, je pense que je l'avais sous estimé un peu :(

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je te comprend ça ne doit pas être facile. Moi aussi je serai sûrement dans la même situation que toi et je me poserai les mêmes questions. Pourquoi partir alors qu'on a un travail et qu'on gagne plutôt bien notre vie. Après tout on n'est pas si mal ici en France (douce France)...

Mais bon ce n'est peut être pas le seul but dans la vie de se retrouver au même endroit avec sa petit situation "stable" et "confortable", si à un certain moment t'as émis le souhait de partir c'est que quelque chose manquait à ta vie et c'est un peu le propre de l'homme de vouloir voir ce qu'il y a derrière l'horizon. Néandertal et Cromagnon l'ont fait avant nous en quittant l'Afrique et en montant en Europe alors qu'il n'y avait pas de raisons à priori de le faire.

Donc n'ait pas peur, t'as de l'appréhension c'est normal, t'as surement été habituée au salaire qui tombe tous les mois donc ça te fait un changement ça bouscule tes habitudes.

Je pense que professionnellement ça sera un plus pour toi d'avoir une expérience en Amérique du Nord après avoir eu une autre en France.

Tu n'es donc pas seule à prendre les même décisions. Je dirais même que d'autres ont pris des décision encore plus délicates et je pense ainsi aux immigrés venus de pays dits "pauvres". C'est vrai qu'en tant que cadre travaillant en France on peut se permettre de débarquer avec un petit pécule d'argent suffisant pour faire un bon démarrage. Quand on sait que dans certains pays on gagne 10 fois voire 20 fois moins qu'en Europe, c'est beaucoup plus hasardeux.

Je te souhaite un bon voyage, une bonne installation et une vie bien remplie au Québec. ;)

Posté(e)

Bonjour à tous,

après des mois de procédure, me voici enfin à la porte du canada. J'ai obtenu mon visa et il a fallu démissionner de mon emploi ici à paris. Décision très difficile à prendre, étant donné que je suis cadre avec un plutôt bon salaire (48 K€). Mais étant donné que je n'en peux plus de la vie en région parisienne trop chère et trop contraignante, mais aussi de la mentalité alarmiste en france, j'ai très envie de changer d'air. Et il se trouve que mes différents séjours au canada ont été assez convaincants (sans trop idéaliser en eldorado non plus).

Ds mon entourage personne ne comprend vraiment ma décision de démisionner ainsi pour l'aventure. Et faut dire que moi aussi je commence du coup à flipper. Alors parmi vous, y aurait-il des personnes ds ma situation qui ont osé quitter une bonne situation pour réaliser leur rêve d'expatriation sans rien derrière ? Comment ça s'est passé psychologiquement une fois au canada de se dire un lundi matin kon a pas de job ? Comment s'est passé la recherche d'emploi et au bout de combien de tps avez vous fini par vous trouver ds votre domaine ?

J'ai essayé de prospecter ds mon domaine au canada, ('montreal, toronto et calgary) et au final je crois que je pourrai trouver un job, mais pas aussi bien rémunéré de suite comme mon emploi actuel. Par contre, si je réussi en 3 mois à passer une certification, je pourrai très bien me positionner.

Mais le plus dure me semble aujourd'hui de gérer cette période transitoire (préavis de démission sans aucun emploi derrière et recherche ultérieur d'emploi ds un nouvel environnement qui sera montreal). Et ce facteur psychologique, je pense que je l'avais sous estimé un peu :(

Bonjour Panamena et merci de partager ton expérience.

J'ai le même age que toi et je suis dans une situation identique, toujours à Paris. J'ai fait plusieurs voyages au Québec et en Ontario et je commence à bien connaitre le Canada culturellement et dans toute sa diversité.

Après un départ, repasser par la case départ est inévitable.

Ta situation personnelle au travail est peut être particulière. Ce que je sais maintenant c'est qu'une situation personnelle ne doit pas être confondue avec une situation générale d'un pays. Il y a des contraintes de stress partout. Nous vivons une situation économique vraiment particulière, et ceci dans le monde entier.

Perso je reste encore travailler quelques mois en France dans une autre entreprise.

Amicalement, 

  • Habitués
Posté(e)

Que dire... Cela est le cas de la majorité d'entre nous. Certains retrouvent une bonne situation très vite, d'autres mettent plus de temps et enfin d'autres n'y arrivent jamais!

Des personnes compétentes qui font la plonge dans les restaurants, ça n'existe pas qu'en France, malheureusement.

Je ne sais pas quoi ajouter hormis que je comprends ton stress, que tu joues un peu au poker sur le coup mais que si tu ne tentes pas, tu le regretteras fort...

Pour nous, mon mari a mis 4 mois à trouver un emploi bien rémunéré et dans son domaine de compétence mais il vient juste de décrocher un poste à la hauteur de ce qu'il faisait en France. Son salaire est supérieur à celui qu'il avait auparavant mais il n'a obtenu que 4 semaines de congés payés (ce qui est déjà bien).

Pour ma part, j'ai mis 3 ans à sortir du cercle vicieux de la "jobine". Jobine que j'ai faite pendant 2 ans puis 8 mois de chômage car je voulais absolument travailler dans mon domaine de compétence et mon salaire n'était pas vital dans notre couple. Il faut savoir qu'une jobine a quand même tendance à t'enfermer dans ce domaine là (enfin ça, c'est mon avis, certains pensent que cela t'apporte l'expérience québécoise, ce qui n'est pas faux non plus).

N'oublie pas que les succès ne sont pas plus rares que les échecs et déceptions.

Ton choix sera le meilleur. :-)

  • Habitués
Posté(e)

J'étais dans le même cas que toi (bonne situation en France). Quand j'ai démissionné, j'ai eu cette même inquiétude de savoir que ce serait sans retour. Quand on démissionne, on peut difficilement retrouver son poste et on n'est pas sûr de retrouver sa situation. C'est un défis à soi-même que de tout recommencer. En est-on capable ? Cela dit, je suis parti en tourant la page et en sachant qu'une époque de ma vie était terminée.

Au Québec, j'ai retrouvé rapidement un poste équivalent. Le salaire était un cran en dessous de ce que je valais mais on peut facilement en vivre au début avec des logements et des restos moins chers. Comme tu le soulignes, c'est surtout le vertige de partir avec quelques valises sans rien. C'est un sentiment normal et une fois dans l'avion, il a complétement disparu pour moi. Il faut profiter de l'aventure et bien souvent cela s'avére profitable.

Mais comme le dit E.nia, chaque expérience est unique.

  • Habitués
Posté(e)

Bonsoir

Vos récits ne me laissent pas de marbre......les aspirations et les peurs de uns sont généralement bien fondés lorsqu'il sagit de tout quitter pour aller tenter l'aventure ! :unsure:

Je ne suis peut être pas a paris pour apporter une meilleur vue, je suis en Algérie, et je peut vous dire qu'ici, on a peur de se faire éjecter alors qu'ont travaillent deja!.....Comment sera la peur si on veut démissionner...ça je vous dit pas ! :wacko:

En 2006, j'avais vécu une telle pression au bureau que j'ai fini par céder et démissionner, je suis resté 4 mois sans emploi dans ma ville, le retoure a la réstauration ma été un peut difficile a accepter! et j'ai fini encore par céder et reprendre mon poste après avoir eu un conseil déciplinaire ! :blush:

Auj : ont me dit souvent que la meilleur solution, reste le congé sans solde de 6 mois ! Histoire de garder un oeil sur son poste, le temps de bien mettre les pieds dans le terrain au Quebec, 6 mois je pense que c'est suffisant pour savoir ou non, si on est apte a rester ou rentrer au bercail ! :unsure:

En tout cas : rendez vous sur la plage (Bonne Chance) ;)

  • Habitués
Posté(e)

Que dire... Cela est le cas de la majorité d'entre nous. Certains retrouvent une bonne situation très vite, d'autres mettent plus de temps et enfin d'autres n'y arrivent jamais!

Des personnes compétentes qui font la plonge dans les restaurants, ça n'existe pas qu'en France, malheureusement.

Je ne sais pas quoi ajouter hormis que je comprends ton stress, que tu joues un peu au poker sur le coup mais que si tu ne tentes pas, tu le regretteras fort...

Pour nous, mon mari a mis 4 mois à trouver un emploi bien rémunéré et dans son domaine de compétence mais il vient juste de décrocher un poste à la hauteur de ce qu'il faisait en France. Son salaire est supérieur à celui qu'il avait auparavant mais il n'a obtenu que 4 semaines de congés payés (ce qui est déjà bien).

Pour ma part, j'ai mis 3 ans à sortir du cercle vicieux de la "jobine". Jobine que j'ai faite pendant 2 ans puis 8 mois de chômage car je voulais absolument travailler dans mon domaine de compétence et mon salaire n'était pas vital dans notre couple. Il faut savoir qu'une jobine a quand même tendance à t'enfermer dans ce domaine là (enfin ça, c'est mon avis, certains pensent que cela t'apporte l'expérience québécoise, ce qui n'est pas faux non plus).

N'oublie pas que les succès ne sont pas plus rares que les échecs et déceptions.

Ton choix sera le meilleur. :-)

En.ia a très bien répondu. D'autre part, il apparait clairement dans ce que tu écris que si tu ne tentes pas le coup, tu vas le regretter :B)

Démissionner d'un emploi stable et pas trop mal payé en France te fait passer pour une sorte d'extra-terrestre inconscient, mais il faut bien savoir ce que l'on veut.

Dans mon cas, j'ai immigré au Québec en avril 2006 avec mon épouse et nos 2.5 enfants (tous canadiens, sauf moi, monépouse ayant la double nationalité). Un mois plus tard, notre petit 3eme naissait et un mois et demi après notre arrivé nous achetions une maison et je trouvai un emploi. J'ai débuté avec un poste avec des responsabilités légerement inférieures à celui que j'avais quitté en France (mais mieux payé). Tout est rentré dans l'ordre en 2-3 mois et aujourd'hui j'ai beaucoup plus progressé (en responsabilité et revenu) que je ne le croyais possible.

Maintenant, comme l'a bien dit En.ia, chaque cas est différent. Mais "recommencer à zéro" est loin d'être une obligation ou une généralité :B)

Bon courage !

Posté(e)

Merci à tous pour vos réponses...

C'est vrai que au fond de moi, je sais bien que si je ne tente pas cette expérience, je risque de le regretter toute ma vie. En fait juskà il y a quelq jours, j'étais plutôt sereine et courageuse ds mon projet. C'est après avoir annoncé ma démission autour de moi que certains ont commencé à semer le doute ds mon esprit.

Pr bcp, c'est inconcient de quitter un bon boulot ds une ville comme paris pour aller "ds le froid canadien", lol. Et aussi le fait qu'au canada, la loi du travail ne protège pas le travailleur autant qu'en france, donc je pourrai me faire virer du jour au lendemain...

Du coup, je commence à gérer cette période de transition avec peur...Je crois que tout va rentrer ds l'ordre une fois un bon emploi signé à Mtl. :)

  • Habitués
Posté(e)
Merci à tous pour vos réponses...

C'est vrai que au fond de moi, je sais bien que si je ne tente pas cette expérience, je risque de le regretter toute ma vie. En fait juskà il y a quelq jours, j'étais plutôt sereine et courageuse ds mon projet. C'est après avoir annoncé ma démission autour de moi que certains ont commencé à semer le doute ds mon esprit.

Pr bcp, c'est inconcient de quitter un bon boulot ds une ville comme paris pour aller "ds le froid canadien", lol. Et aussi le fait qu'au canada, la loi du travail ne protège pas le travailleur autant qu'en france, donc je pourrai me faire virer du jour au lendemain...

Du coup, je commence à gérer cette période de transition avec peur...Je crois que tout va rentrer ds l'ordre une fois un bon emploi signé à Mtl. :)

C'est vrai que l'on peut perdre rapidement son travail mais on peut aussi rapidement rebondir et/ou changer de voie. C'est une façon de travailler différente qui n'est pas moins bien mais qui assoupli le marché de l'emploi. Et ça, c'est bon pour l'immigrant. Faut pas en avoir peur.

  • Habitués
Posté(e)

Merci à tous pour vos réponses...

C'est vrai que au fond de moi, je sais bien que si je ne tente pas cette expérience, je risque de le regretter toute ma vie. En fait juskà il y a quelq jours, j'étais plutôt sereine et courageuse ds mon projet. C'est après avoir annoncé ma démission autour de moi que certains ont commencé à semer le doute ds mon esprit.

Pr bcp, c'est inconcient de quitter un bon boulot ds une ville comme paris pour aller "ds le froid canadien", lol. Et aussi le fait qu'au canada, la loi du travail ne protège pas le travailleur autant qu'en france, donc je pourrai me faire virer du jour au lendemain...

Du coup, je commence à gérer cette période de transition avec peur...Je crois que tout va rentrer ds l'ordre une fois un bon emploi signé à Mtl. :)

C'est vrai que l'on peut perdre rapidement son travail mais on peut aussi rapidement rebondir et/ou changer de voie. C'est une façon de travailler différente qui n'est pas moins bien mais qui assoupli le marché de l'emploi. Et ça, c'est bon pour l'immigrant. Faut pas en avoir peur.

Ben zut alors ! Je suis à 100% d'accord avec Apple :P

J'ajouterai que c'est un des arguments que l'on m'a répété à l'envi lorsque j'ai annoncé ma demmission en France.

Mon épouse trouve que je n'ai jamais été aussi serein face au risque de chomage que depuis que nous sommes ici :)

Posté(e)

J'ajouterai que c'est un des arguments que l'on m'a répété à l'envi lorsque j'ai annoncé ma demmission en France.

Mon épouse trouve que je n'ai jamais été aussi serein face au risque de chomage que depuis que nous sommes ici smile.gif

C'est vrai que c'est ce qui revient le plus svt, et au final ça fout la pétoche koi :

- mais tu sais que tu peux perdre ton emploi du jour au lendemain ?

- Et le froid canadien ? Tu vas le supporter ?

Et puis de tps en tps j'ai droit à mais c'est loin de la france, tu auras la nostalgie de l'europe...Mais bon, qd j'étais étudiante, je suis allée pas mal en échange et stage très loin, donc ça je sais gérer...

  • Habitués
Posté(e)

Toujours les mêmes rengaines :lol:

Je me souviens avoir répondu une fois que je supportai bien les conneries que l'on me sortait en boucle et que a coté de cela, le reste serait d'une facilité déconcertante :ph34r::innocent:

  • Habitués
Posté(e)

J'ajouterai que c'est un des arguments que l'on m'a répété à l'envi lorsque j'ai annoncé ma demmission en France.

Mon épouse trouve que je n'ai jamais été aussi serein face au risque de chomage que depuis que nous sommes ici smile.gif

C'est vrai que c'est ce qui revient le plus svt, et au final ça fout la pétoche koi :

- mais tu sais que tu peux perdre ton emploi du jour au lendemain ?

- Et le froid canadien ? Tu vas le supporter ?

Et puis de tps en tps j'ai droit à mais c'est loin de la france, tu auras la nostalgie de l'europe...Mais bon, qd j'étais étudiante, je suis allée pas mal en échange et stage très loin, donc ça je sais gérer...

Je crois que ta dernière pensée est une grossière erreur. Non, tu ne sais pas parce que partir 2 moi, 6 mois, même un an, c'est très très différent que de partir pour "je sais pas combien de temps", tu vois la nuance?

  • Habitués
Posté(e)

Je crois que ta dernière pensée est une grossière erreur. Non, tu ne sais pas parce que partir 2 moi, 6 mois, même un an, c'est très très différent que de partir pour "je sais pas combien de temps", tu vois la nuance?

En même temps, c'est pas non plus comme si on était à la préhistoire, sans moyen de transport. Le canada et la france, qd on travaille, on peut tjrs voyager ou faire voyager sa famille. Donc je pense que si elle a déjà géré des séparations de plusieurs mois, ça iravient justement plus dela force mentale face à la décision de laisser un bon job pour l'incertain. Mais je dirai que squi ne tente rien n'a rien...so...

  • Habitués
Posté(e)

Je crois que ta dernière pensée est une grossière erreur. Non, tu ne sais pas parce que partir 2 moi, 6 mois, même un an, c'est très très différent que de partir pour "je sais pas combien de temps", tu vois la nuance?

En même temps, c'est pas non plus comme si on était à la préhistoire, sans moyen de transport. Le canada et la france, qd on travaille, on peut tjrs voyager ou faire voyager sa famille. Donc je pense que si elle a déjà géré des séparations de plusieurs mois, ça iravient justement plus dela force mentale face à la décision de laisser un bon job pour l'incertain. Mais je dirai que squi ne tente rien n'a rien...so...

Mais je n'ai jamais dit qu'elle n'en serait pas capable! Mais il ne faut pas sous-estimer la difficulté de l'éloignement long terme.

PS : j'aurais pu développer beaucoup plus mais je n'ai pas aimé la teneur de ta réponse. Si tu penses que tout sera simple, tant mieux pour toi!

Posté(e)

Je crois que ta dernière pensée est une grossière erreur. Non, tu ne sais pas parce que partir 2 moi, 6 mois, même un an, c'est très très différent que de partir pour "je sais pas combien de temps", tu vois la nuance?

En même temps, c'est pas non plus comme si on était à la préhistoire, sans moyen de transport. Le canada et la france, qd on travaille, on peut tjrs voyager ou faire voyager sa famille. Donc je pense que si elle a déjà géré des séparations de plusieurs mois, ça iravient justement plus dela force mentale face à la décision de laisser un bon job pour l'incertain. Mais je dirai que squi ne tente rien n'a rien...so...

Mais je n'ai jamais dit qu'elle n'en serait pas capable! Mais il ne faut pas sous-estimer la difficulté de l'éloignement long terme.

PS : j'aurais pu développer beaucoup plus mais je n'ai pas aimé la teneur de ta réponse. Si tu penses que tout sera simple, tant mieux pour toi!

le mérite de notre ami est d'avoir souligné l'état d'ame dans lequel il se trouve actuellement.

C'est inévitablement la situation de tous ceux qui laissent derrière eux un poste de travail qu'ils ne retrouveraient plus meme s'ils décidaient de faire marche arrière. On ne peut pas s'empecher d'y penser. Le tout c'est de se dire que notre aventure ne nous échappera pas par notre faute. Le terrain est difficile. Beaucoup réussissent immédiatement, d'autres un peu plus tard, d'autres encore font choux blanc. Il y en a qui se battent pour s'en sortir et sont à cet effet irréprochables malgré l'échec. Le tout c'est de se dire qu'on donne le meilleur de soi-meme pour etre parmi la tranche qui réussit; surtout, on peut choisir de hisser la barre à hauteur d'homme et savourer chaque petite victoire comme si elle était la dernière.

Surtout, à toi de voir et de te dire comme ont dit des forumistes, que tu n'es pas seul dans cette situation.

Bonne chance et surtout beaucoup de courage.wub.gif

  • Habitués
Posté(e)

Ah le titre de ce sujet m'a tout de suite interpellée car je suis un peu dans la meme situation, sur le point de lacher une situation confortable pour l'aventure...C'est vrai que pour nos entourages, notre démarche et le fait de tout laisser pour tout recommencer n'entre pas dans le cours "normal" des choses, mais j'ai envie de dire que ceux qui émettent le plus de réserves et de doutes, sont souvent ceux qui aimeraient bien avoir le courage de faire ce pas mais ont beaucoup trop d'insécurités pour le faire...enfin je prefere penser cela, car qui a dit que la vie devait se resumer à être toujours dans un petit confort ronronnant ? Chacun son chemin !

Si toutes ces voix negatives arrivent quand même à nous faire poser des questions, c'est aussi une bonne chose de s'en poser, car cela permet de confirmer ce choix de vie. Oui c'est un risque, oui il faudra renoncer à certains conforts matériels, mais au final si on ne tente pas cette aventure, le poids des regrets sera bien plus lourd à porter, que le fait de devoir renoncer à la course a la consommation et au metro-boulot-dodo !

  • Habitués
Posté(e)

Je crois que ta dernière pensée est une grossière erreur. Non, tu ne sais pas parce que partir 2 moi, 6 mois, même un an, c'est très très différent que de partir pour "je sais pas combien de temps", tu vois la nuance?

En même temps, c'est pas non plus comme si on était à la préhistoire, sans moyen de transport. Le canada et la france, qd on travaille, on peut tjrs voyager ou faire voyager sa famille. Donc je pense que si elle a déjà géré des séparations de plusieurs mois, ça iravient justement plus dela force mentale face à la décision de laisser un bon job pour l'incertain. Mais je dirai que squi ne tente rien n'a rien...so...

J'ai un emploi, suffisamment d'argent pour vivre...et je ne suis pas rentrée en France depuis 2 ans ! Ce n'est pas tout le monde qui peut rentrer fréquemment rendre visite à sa famille, malgré toute l'envie qu'on peut avoir.

@panamena : de toute façon c'est quasiment tout le monde qui quitte un emploi stable pour venir ici, tu n'es pas le premier et tu ne seras pas le dernier. Et c'est quasiment tout le monde qui a eu des doutes avant de partir, c'est normal et sain. Il n'y a aucune raison pour que ton expérience soit catastrophique, mais il est très probable que tu rencontres quelques difficultés, qui évolueront au fil du temps.

Posté(e)

Ah le titre de ce sujet m'a tout de suite interpellée car je suis un peu dans la meme situation, sur le point de lacher une situation confortable pour l'aventure...C'est vrai que pour nos entourages, notre démarche et le fait de tout laisser pour tout recommencer n'entre pas dans le cours "normal" des choses, mais j'ai envie de dire que ceux qui émettent le plus de réserves et de doutes, sont souvent ceux qui aimeraient bien avoir le courage de faire ce pas mais ont beaucoup trop d'insécurités pour le faire...enfin je prefere penser cela, car qui a dit que la vie devait se resumer à être toujours dans un petit confort ronronnant ? Chacun son chemin !

Si toutes ces voix negatives arrivent quand même à nous faire poser des questions, c'est aussi une bonne chose de s'en poser, car cela permet de confirmer ce choix de vie. Oui c'est un risque, oui il faudra renoncer à certains conforts matériels, mais au final si on ne tente pas cette aventure, le poids des regrets sera bien plus lourd à porter, que le fait de devoir renoncer à la course a la consommation et au metro-boulot-dodo !

Tu es sales à london ??? Eh bah, j'admire encore plus ton courage...et ça me donne du courage aussi, je ne suis donc pas si tombé sur la tête que ça, lol. C'est clair que qd le désir de changement et de nouvelles expériences vous tape tous les jours ds les idées, même le plus grand des conforts devient soûlant...Allé, on va y arriver, on va se battre, on va retrouver de nouveaux boulots, passer les certifications nécessaires s'il le faut...lol, je me motive comme je peux en fait.

Sinon à force de flipper, j'ai demandé à mon compagnon de ne pas démissionner de suite, vu que cette idée d'immigration est à la base la mienne de ne pas démissionner de suite...Il attendra que je sois installée là bas...

Pour la séparation, comme j'ai dit plus haut, je pense que ce ne sera pas du tout un pb. J'ai déjà connu ds le passé, dès l'âge 9 ans où je suis allé passer 3 mois au Gabon, en passant par une année de césure à singapour où j'ai failli y rester travailler...Donc l'éloignement de la famille, je sais...Et puis vraiment, Paris est certes une très belle ville, la plus belle du monde d'ailleurs selon moi, mais y vivre c'est une autre histoire...Et puis franchement, pense à tous les étudiants étrangers d'afrique et d'asie qui viennent étudier ds nos pays, y en a certains qui passent bien 3 ans, 5 ans sans rentrer chez eux, alors je ne vais pas faire ma timorée alors que ma famille et moi pouvons traverser souvent l'atlantique...

Pas facile comme décision, mais la vie est un choix...

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à tous,

après des mois de procédure, me voici enfin à la porte du canada. J'ai obtenu mon visa et il a fallu démissionner de mon emploi ici à paris. Décision très difficile à prendre, étant donné que je suis cadre avec un plutôt bon salaire (48 K). Mais étant donné que je n'en peux plus de la vie en région parisienne trop chère et trop contraignante, mais aussi de la mentalité alarmiste en france, j'ai très envie de changer d'air. Et il se trouve que mes différents séjours au canada ont été assez convaincants (sans trop idéaliser en eldorado non plus).

Ds mon entourage personne ne comprend vraiment ma décision de démisionner ainsi pour l'aventure. Et faut dire que moi aussi je commence du coup à flipper. Alors parmi vous, y aurait-il des personnes ds ma situation qui ont osé quitter une bonne situation pour réaliser leur rêve d'expatriation sans rien derrière ? Comment ça s'est passé psychologiquement une fois au canada de se dire un lundi matin kon a pas de job ? Comment s'est passé la recherche d'emploi et au bout de combien de tps avez vous fini par vous trouver ds votre domaine ?

J'ai essayé de prospecter ds mon domaine au canada, ('montreal, toronto et calgary) et au final je crois que je pourrai trouver un job, mais pas aussi bien rémunéré de suite comme mon emploi actuel. Par contre, si je réussi en 3 mois à passer une certification, je pourrai très bien me positionner.

Mais le plus dure me semble aujourd'hui de gérer cette période transitoire (préavis de démission sans aucun emploi derrière et recherche ultérieur d'emploi ds un nouvel environnement qui sera montreal). Et ce facteur psychologique, je pense que je l'avais sous estimé un peu :(

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On ne vit pas deux fois.

Fais toi plaisir et surtout ne regrette rien.

Il vaut toujours mieux faire quelque chose pour améliorer sa condition que de subir bêtement.

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