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Choix d'une école primaire française à montréal


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Tiens je t'invite, Laurent, à nous donner ta définition du mot "Intégration", de façon globale ... En plusieurs lignes !!

Une espèce de chronique, mais ici ! Quand tu auras le temps !!

"L'intégration peut être définie comme le processus par lequel des individus ayant des appartenances professionnelles, sociales, religieuses, linguistiques ou culturelles très diverses en viennent à se reconnaître comme les membres d'une même société. En ce sens, la langue est un moyen d'intégration sociale, un vecteur privilégié du sentiment d'identité culturelle, en somme l'occasion d'affirmer ou de nier, volontairement ou malgré soi son appartenance à un groupe."

2 choses : Le sentiment d'appartenance à un groupe, et la langue comme outil. Les français de france possèdent déjà l'outil pour s'intégrer, reste le sentiment d'appartement, et à cet égard, l'école est un excellent moyen pour lier les 2. Pourquoi chercher une école française de france au Québec alors que la langue est commune et que les opportunités y seront meilleures pour les enfants de d'intégrer la culture du Québec ?

Ma fille est scolarisée à Stanislas. Il y a 54 nationalités différentes et la moitié des élèves sont Québecois ! Mon fils est dans le système public québécois.

Tous les 2 ont des amis de toutes origines, y compris des Québécois pure laine. Ils se sentent ici chez eux comme il le sont aussi en France. Quand on est avec des gens qu'on aime et réciproquement, peu importe l'environnement...On ne choisit pas ses relations en fonction du pédigrée...On ne choisi pas non plus une école en fonction de sa capacité à faire de ses élèves de parfaits petits Québécois ! Enfin, la culture ne se développe pas seulement à l'école...Et ces choix ne sont pas des obstacles à l'intégration...Bref, ton raisonnement ne tient pas...

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Mon conjoint a fait toute sa scolarité dans un établissement franco-allemand parce qu'à la maison on parlait aussi l,allemand... est ce que ça fait de lui un mauvais français? je ne crois pas.

Tu as tout à fait bien résumé la situation et le fait que l'école n'est qu'une petite partie de tout un processus :) Ton conjoint a bénéficié d'une double culture ultra-enrichissante, j'en suis persuadée !

Posté(e)
Enfin, la culture ne se développe pas seulement à l'école...Et ces choix ne sont pas des obstacles à l'intégration...Bref, ton raisonnement ne tient pas...

Tu as raison, c'est pour ça que lorsque les 2 parents ne sont pas Québécois, c'est d'autant plus important que les enfants fréquentent un milieu scolaire représentatif de la culture québécoise. De ce que j'ai pu constater, Stan est loin de livrer la marchandise.

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Posté(e)
Enfin, la culture ne se développe pas seulement à l'école...Et ces choix ne sont pas des obstacles à l'intégration...Bref, ton raisonnement ne tient pas...

Tu as raison, c'est pour ça que lorsque les 2 parents ne sont pas Québécois, c'est d'autant plus important que les enfants fréquentent un milieu scolaire représentatif de la culture québécoise. De ce que j'ai pu constater, Stan est loin de livrer la marchandise.

Et donc tu n'as pas mis tes enfants à Stanislas ou à Marie de France puisqu'il n'y avait pas dans ces écoles ce que tu y recherchais en venant ici. Par contre j'imagine que tu as trouvé pour tes enfants une école correspondant à tes souhaits d'éducation.

C'est l'avantage ici la pluralité des choix et le multi communautarisme permet à chacun de magasiner selon ses propres désirs et ses propres centres d'intérêt. Tu sembles en profiter pleinement, rassures-toi les autres aussi en profitent pleinement en faisant des choix différents simplement parce que le vécu et le ressenti sont différents.

Posté(e)
Et donc tu n'as pas mis tes enfants à Stanislas ou à Marie de France puisqu'il n'y avait pas dans ces écoles ce que tu y recherchais en venant ici. Par contre j'imagine que tu as trouvé pour tes enfants une école correspondant à tes souhaits d'éducation.

Pour moi, le système d'éducation au Québec reflète la société Québécoise, la question de Stan ne s'est jamais posée, par contre j'ai plusieurs amis qui ont testé Stan et ont eu des expériences peu enviables, voire édifiantes, mais chacun fait-fait-fait, c'qui lui plait-plait-plait.

Posté(e)

Nous ne sommes pas encore installés, et nous n'avons même pas d'enfant :lol: mais avec mon conjoint nous

avons discuté de l'éducation scolaire des enfants.

Sachant que l'on souhaite rester ad vitam aeternam au Québec, on pense mettre nos enfants en structure québécoise

... pourtant je suis prof dans la public !! On a la chance d'aller dans une province francophone alors profitons-en !

J'ai des collègues qui sont partis en AEFE et c'était un peu :blink: par rapport à la "vraie" vie (et encore plus dans des

pays moins occidentalisés).

Par contre je comprends parfaitement qu'une personne qui hésite quant à un éventuel retour en France souhaite mettre

son enfant en AEFE.

Par contre, rien ne dit que l'on n'inscrira pas notre enfant dans le privé. J'ai enseigné au Québec (stage de formation)

et c'est le seul endroit où je me suis fait frapper par un élève :wacko: ... après c'est vrai que tout dépend l'endroit où

nous serons.

D'ailleurs vous n'aurez pas quelques adresses de sites d'écoles privées pour voir un peu comment ça se présente

(j'ai entendu parler de St Jean de Bréboeuf mais je crois que ce sera hors moyens :blush: ) ?

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Posté(e)
Et donc tu n'as pas mis tes enfants à Stanislas ou à Marie de France puisqu'il n'y avait pas dans ces écoles ce que tu y recherchais en venant ici. Par contre j'imagine que tu as trouvé pour tes enfants une école correspondant à tes souhaits d'éducation.

Pour moi, le système d'éducation au Québec reflète la société Québécoise, la question de Stan ne s'est jamais posée, par contre j'ai plusieurs amis qui ont testé Stan et ont eu des expériences peu enviables, voire édifiantes, mais chacun fait-fait-fait, c'qui lui plait-plait-plait.

C'est sur que les 2500 élèves de Stanislas provenant de 54 nationalités y sont très mal traités ! T'es pas très sérieux dans tes remarques.

Il faut suivre ses enfants à l'école et être à l'écoute, c'est certain, les problèmes peuvent surgir n'importe où et n'importe quand.

Pour répondre à Maoria, l'entrée aux écoles privées se passe sur concours et les concours sont généralement en septembre octobre. Ce n'est donc pas qu'une question de moyen car les écoles privées sont plus ou moins abordables mais surtout une question d'accessibilité, pour septembre 2009 c'est probablement rapé !

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Posté(e)
Et donc tu n'as pas mis tes enfants à Stanislas ou à Marie de France puisqu'il n'y avait pas dans ces écoles ce que tu y recherchais en venant ici. Par contre j'imagine que tu as trouvé pour tes enfants une école correspondant à tes souhaits d'éducation.

Pour moi, le système d'éducation au Québec reflète la société Québécoise, la question de Stan ne s'est jamais posée, par contre j'ai plusieurs amis qui ont testé Stan et ont eu des expériences peu enviables, voire édifiantes, mais chacun fait-fait-fait, c'qui lui plait-plait-plait.

Te serai t il possible de nous raconter l'experience peu enviable des enfants de tes amis.

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Enfin, la culture ne se développe pas seulement à l'école...Et ces choix ne sont pas des obstacles à l'intégration...Bref, ton raisonnement ne tient pas...

Tu as raison, c'est pour ça que lorsque les 2 parents ne sont pas Québécois, c'est d'autant plus important que les enfants fréquentent un milieu scolaire représentatif de la culture québécoise. De ce que j'ai pu constater, Stan est loin de livrer la marchandise.

Tu dis une chose et son contraire...Et de quelle marchandise tu parles ? Ou qu'as-tu constaté de Stan ? Est-ce du vécu ou une opinion qui vient d'une de tes relations ?

Je pense que l'ensemble des élèves qui fréquentent Stan représentent bien (aussi) la société québécoise...Après c'est juste une question de savoir si ton enfant est capable de s'adapter à l'état d'esprit, au rythme d'apprentissage, aux méthodes d'enseignement. Ci-dessous une copie des missions du collège, qu'il remplit parfaitement même si certaines méthodes ne sont pas toutes à mon goût (on a montré "gentiment" la porte à mon fils parce que on avait pas le temps de l'aider à s'adapter et de combler un certain retard dans ses apprentissages) :

Par l'enseignement de programmes et l'emploi de méthodes pédagogiques conformes aux directives du Ministère français de l'Éducation nationale, en les adaptant au contexte québécois et aux préalables nécessaires à l'admission dans les universités québécoises,

- Apporter à chaque élève les outils de sa réussite au Collège, à l'université dans l'option de son choix, puis dans sa vie professionnelle.

- Ouvrir ses élèves sur le monde et les accompagner dans leur développement culturel, artistique et sportif, afin de les aider à devenir des individus et des citoyens responsables et autonomes.

Loin de moi l'idée de faire la promotion de ce collège. Mais si le programme est français, l'état d'esprit est bien Nord-Américain...et le paysage à l'image de la société québécoise (le sport "phare" est bien le Hockey et non le "soccer", vient ensuite le basket).

Notre fille n'est pas moins intégrée (ou n'a pas moins de chances de) que son frère parce qu'elle fréquente Stan.

Tous deux vivent et respirent le Québec comme la plupart des autres enfants du Québec.

Je dirais même plus, car au gré de nos fréquentations, nous avons constaté qu'ils avaient fait et vu bien plus de ce pays (en 2 ans et avec 1 voyage touristique d'1 mois) que la plupart de leurs amis (Québécois). Nous mêmes avons été surpris du peu de Québécois (de notre entourage sauf pour ceux issus d'un milieu "bourgeois" et qui avaient d'ailleurs fréquenté des écoles françaises ou privées québécoise fortement marquées par la culture francophone...) qui avaient visité leur propre pays ou même l'avaient quitté pour en visiter un autre (je ne parle pas d'aller s'enfermer dans un club en République Dominicaine 1 ou 2 semaines par an). Et je ne parle pas de leurs connaissances en la culture de leur propre coin de pays. Je m'aperçois chaque jour un peu plus que certains immigrants en savent parfois plus...

Tiens ! en passant, demande autour de toi (à des pures laine bien entendu) si on connait le nom de l'auteur de l'hymne national canadien. Tu pourrais être surpris...les habitants de la rue qui portent son nom à Montréal, ne le savent même pas !!

Il y a quelqu'un qui t'a posé une bonne question plus haut à laquelle tu n'as pas encore répondu : quelle est ta définition de l'intégration ?

J'y ajouterais "culture"...de quelle culture on parle et de son influence sur l'intégration ?

Mais bon ! je ne souhaite pas trop philosopher non plus, tout le monde comprend le fond de ce fil !

Il est seulement bien dommage (et étonnant aussi!) que tu sembles (à te lire) plutôt enfermé dans de trop simples clichés, ou au mieux dans une définition bien sévère et réductrice de ce que doit être une intégration réussie. Et de savoir quelle école choisir pour permettre à nos enfants de s'intégrer au mieux dans la société québécoise.

Posté(e)

Tinavire, j'ai répondu à la question de la définition un peu plus haut.

Pour vous répondre, en ce qui est de mes impressions de Stan, ce n'est pas qu'un seul témoignage ou des impressions, mais des histoires de plusieurs amis et connaissances. J'ai vu des Français nouvellement installés qui semblaient très heureux au début mais qui au fil du temps ont complètement changé d'idée et pourraient vous dire avec le recul aujourd'hui que c'était une ereur pour l'intégration de leurs enfants. Si vous êtes que de passage au Québec ou pas certain de rester, ce n'est pas un mauvais choix.

Un peu difficile de résumer en quelques phrases les récriminations mais on peut dire que c'est dans le conflit entre la réalité de la société québécoise et la bulle d'une telle école. Et on en revient à la même quetion : alors pourquoi mettre ses enfants là alors qu'il y a d'excellentes écoles québécoises. On peut choisir le privé, ce n'est pas le quartier d'Outremont qui manque de possibilités de ce côté.

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Posté(e)
Tinavire, j'ai répondu à la question de la définition un peu plus haut.

Pour vous répondre, en ce qui est de mes impressions de Stan, ce n'est pas qu'un seul témoignage ou des impressions, mais des histoires de plusieurs amis et connaissances. J'ai vu des Français nouvellement installés qui semblaient très heureux au début mais qui au fil du temps ont complètement changé d'idée et pourraient vous dire avec le recul aujourd'hui que c'était une ereur pour l'intégration de leurs enfants. Si vous êtes que de passage au Québec ou pas certain de rester, ce n'est pas un mauvais choix.

Un peu difficile de résumer en quelques phrases les récriminations mais on peut dire que c'est dans le conflit entre la réalité de la société québécoise et la bulle d'une telle école. Et on en revient à la même quetion : alors pourquoi mettre ses enfants là alors qu'il y a d'excellentes écoles québécoises. On peut choisir le privé, ce n'est pas le quartier d'Outremont qui manque de possibilités de ce côté.

(pour la définition) Dont acte !

Bien que j'aurais préféré ton propre avis, pas une citation.

Pour reprendre ton propos, le sentiment d'appartenance, c'est bien ce dont on parle. Stan n'est pas une bulle ! Ne suis-je pas en train de te le montrer au travers de l'expérience de mes enfants ? Et s'il s'avère un jour que cela ne réponde plus aux besoins, vers une autre voie ils pourront s'engager. C'est pas les possibilités qui manquent ! Quant au choix d'une telle école, je l'ai déjà expliqué...

J'affirme que le choix de l'école n'est pas la condition sine qua non au succès d'une intégration. Ou que je suis en opposition sur le fait que quelqu'un dise que de choisir une école québécoise garantit le succès d'une intégration, ou que de choisir une école française en est un obstacle !

C'est sans compter sur le caractère de l'enfant comme sur l'attitude des parents. Et ce sont là 2 points qu'on ne peut ignorer pour rester cohérent et équilibré à la fois dans ses choix et ses conclusions.

C'est très différent de ta position (ou de celle de tes amis) qui dit qu'une scolarisation à Stan (ou une école de ce type) est un frein (pour ne pas dire un obstacle incontournable) à une bonne intégration. C'est un peu trop manichéen à mon goût ! Si cela le fut pour leurs enfants, n'en déduisons pas que ce le sera pour tous les autres.

  • Habitués
Posté(e)
(...)

J'ai vu des Français nouvellement installés qui semblaient très heureux au début mais qui au fil du temps ont complètement changé d'idée et pourraient vous dire avec le recul aujourd'hui que c'était une ereur pour l'intégration de leurs enfants. Si vous êtes que de passage au Québec ou pas certain de rester, ce n'est pas un mauvais choix.

(...)

Je suis de ces français qui pensent avoir fait une erreur de scolariser un enfant à Stan et je suis de ces français qui sont heureux d'avoir scolariser un autre enfant à Stan. Les 2 s'épanouissent bien et n'ont aucun problème d'intégration !

  • Habitués
Posté(e)

Je suis nouvelle ici et franchement il y a des posts qui me font peur.

En fait, pour certains, le fait de parler francais, de travailler en francais, d'etre ouvert a la culture du Québec et de s'y intégrer sans renier ses origines et sa culture ne sont pas suffisants. Non seulement, il faudra s'autobrainwasher pour devenir plus Québécois qu'un Québécois, mais en plus il faudrait interdire à nos enfants une diversité culturelle et les préfabriqués en petit Québécois 100% labellisé par je ne sais qui.

Les deux écoles francaises dont on parle sont légales, reconnues par le ministère de l'éducation du Québec et beaucoup de Québécois pur-laines les fréquentes.

Personnellement, je pense mettre mon enfant né au Québec à STAN au début, ainsi il sera confrontés à plusieurs cultures dont les siennes (francaise et québécoise). Libre à lui d'intégrer plus tard le secondaire ou le CEGEP si tel est son désir.

L'intégration est un long chemin qui est harmonieux quand il se fait dans le respect de tous, du pays d'accueil comme de sa culture d'origine. Vouloir créer un homo quebecus par la contrainte (volontaire ou non) n'est pas une bonne chose. Ni de supposer que la culture francaise est incompatible avec la culture québécoise et qu'il faut absolument choisir son camp ...

  • Habitués
Posté(e)
C'est pourquoi, nous voulons conserver cette pluriculture soit en inscrivant nos enfants dans une école anglophone dans un environnement francophone, ou bien l'inverse.

Si je puis me permettre, ces deux choix ne sont pas équivalents. Il ne s'agit pas seulement de parler les deux langues, ce qui est facile pour tous les enfants, mais aussi de les lire et de les écrire convenablement si on a la prétention d'en faire des langues de travail, et là, il se trouve que le français est bien plus difficile à apprendre que l'anglais (n'en déplaise aux puristes qui affirment avec raison qu'apprendre à parler comme un lord britannique est très difficile). Je pense que les enfants qui fréquentent l'école francophone ont bien plus de chances de devenir et de rester bilingues que ceux qui fréquentent l'école anglophone. Bien des parents anglo-québécois le pensent aussi, d'ailleurs, lorsqu'ils inscrivent leurs enfants à l'école francophone.

Comme a dit Bencoudonc :

Pas besoin d'aller à l'école anglophone pour être bilingue, Mehcoib... pour ne pas être bilingue alors que l'anglais est maintenant enseigné dès la première année du primaire, il faut pratiquement faire exprès !

L'enseignement d'une langue, pris tout seul, ne va jamais te permettre de devenir bilingue. Il y a un effort minimal à faire pour t'exposer à la langue et l'utiliser. Et ça, même en région c'est tout à fait possible avec la télé, les journaux, les magazines... après, c'est une question de motivation ou de paresse.

Bien des parents qui ont cru bien faire en envoyant leurs enfants à l'école anglophone « pour leur avenir » s'aperçoivent qu'il y a quelque chose qui cloche quand ils entendent leurs enfants faire leurs additions et leurs multiplications en anglais... penser en anglais... dans quelle langue liront-ils leurs romans? Dans quelle langue feront-ils leur déclaration d'amour, et quelle langue parleront leurs propres enfants?

  • Habitués
Posté(e)
Je suis nouvelle ici et franchement il y a des posts qui me font peur.

En fait, pour certains, le fait de parler francais, de travailler en francais, d'etre ouvert a la culture du Québec et de s'y intégrer sans renier ses origines et sa culture ne sont pas suffisants. Non seulement, il faudra s'autobrainwasher pour devenir plus Québécois qu'un Québécois, mais en plus il faudrait interdire à nos enfants une diversité culturelle et les préfabriqués en petit Québécois 100% labellisé par je ne sais qui.

Les deux écoles francaises dont on parle sont légales, reconnues par le ministère de l'éducation du Québec et beaucoup de Québécois pur-laines les fréquentes.

Personnellement, je pense mettre mon enfant né au Québec à STAN au début, ainsi il sera confrontés à plusieurs cultures dont les siennes (francaise et québécoise). Libre à lui d'intégrer plus tard le secondaire ou le CEGEP si tel est son désir.

L'intégration est un long chemin qui est harmonieux quand il se fait dans le respect de tous, du pays d'accueil comme de sa culture d'origine. Vouloir créer un homo quebecus par la contrainte (volontaire ou non) n'est pas une bonne chose. Ni de supposer que la culture francaise est incompatible avec la culture québécoise et qu'il faut absolument choisir son camp ...

+1...De belles paroles en vérité ! :good:

  • Habitués
Posté(e)
...Il ne s'agit pas seulement de parler les deux langues, ce qui est facile pour tous les enfants, mais aussi de les lire et de les écrire convenablement si on a la prétention d'en faire des langues de travail, et là, il se trouve que le français est bien plus difficile à apprendre que l'anglais (n'en déplaise aux puristes qui affirment avec raison qu'apprendre à parler comme un lord britannique est très difficile). Je pense que les enfants qui fréquentent l'école francophone ont bien plus de chances de devenir et de rester bilingues que ceux qui fréquentent l'école anglophone. Bien des parents anglo-québécois le pensent aussi, d'ailleurs, lorsqu'ils inscrivent leurs enfants à l'école francophone...

...Bien des parents qui ont cru bien faire en envoyant leurs enfants à l'école anglophone « pour leur avenir » s'aperçoivent qu'il y a quelque chose qui cloche quand ils entendent leurs enfants faire leurs additions et leurs multiplications en anglais... penser en anglais... dans quelle langue liront-ils leurs romans? Dans quelle langue feront-ils leur déclaration d'amour, et quelle langue parleront leurs propres enfants?

Je suis tout a fait d'accord avec toi.

Notre volonté de les mettre à l'école anglophone vient surtout du fait que nous avons entendu dire que l'enseignement de l'anglais dans les écoles québécoises était un peu "light".

Mais l'option de les mettre à l'école publique québécoise est encore bien d'actualité.

Nous ne sommes pas encore arrivés, pour l'instant ce ne sont que des "plans sur la comète".

Je te rejoints bien évidemment quand tu dis que le français est bien plus difficile à apprendre.

Et je plussoie avec force et vigueur quand tu parles de l'enseignement des maths à la nord-américaine way !! Quand je vois les méthodes d'apprentissage des maths de mon fils, j'hallucine parfois ! Nous lui avons nous même appris les tables de multiplication pour qu'il soit plus à l'aise !

Bref, je pense qu'aucun enseignement soit la panacée.

Ce que nous aimons dans la méthode US, c'est la valorisation du travail, le positivisme et le fun que les enfants ont à côté. Bien que ce soit déconcertant parfois.

Ce n'est pas la rigueur à la française mais nous trouvons que c'est plus "épanouissant".

Enfin, nous verrons bien sur place si un jour nous y arrivons.

Néanmoins, si nous choisissons l'enseignement en français, ce sera dans une école publique québécoise dans un premier temps.

  • Habitués
Posté(e)
...Il ne s'agit pas seulement de parler les deux langues, ce qui est facile pour tous les enfants, mais aussi de les lire et de les écrire convenablement si on a la prétention d'en faire des langues de travail, et là, il se trouve que le français est bien plus difficile à apprendre que l'anglais (n'en déplaise aux puristes qui affirment avec raison qu'apprendre à parler comme un lord britannique est très difficile). Je pense que les enfants qui fréquentent l'école francophone ont bien plus de chances de devenir et de rester bilingues que ceux qui fréquentent l'école anglophone. Bien des parents anglo-québécois le pensent aussi, d'ailleurs, lorsqu'ils inscrivent leurs enfants à l'école francophone...

...Bien des parents qui ont cru bien faire en envoyant leurs enfants à l'école anglophone « pour leur avenir » s'aperçoivent qu'il y a quelque chose qui cloche quand ils entendent leurs enfants faire leurs additions et leurs multiplications en anglais... penser en anglais... dans quelle langue liront-ils leurs romans? Dans quelle langue feront-ils leur déclaration d'amour, et quelle langue parleront leurs propres enfants?

Je suis tout a fait d'accord avec toi.

Notre volonté de les mettre à l'école anglophone vient surtout du fait que nous avons entendu dire que l'enseignement de l'anglais dans les écoles québécoises était un peu "light".

Mais l'option de les mettre à l'école publique québécoise est encore bien d'actualité.

Nous ne sommes pas encore arrivés, pour l'instant ce ne sont que des "plans sur la comète".

Je te rejoints bien évidemment quand tu dis que le français est bien plus difficile à apprendre.

Et je plussoie avec force et vigueur quand tu parles de l'enseignement des maths à la nord-américaine way !! Quand je vois les méthodes d'apprentissage des maths de mon fils, j'hallucine parfois ! Nous lui avons nous même appris les tables de multiplication pour qu'il soit plus à l'aise !

Bref, je pense qu'aucun enseignement soit la panacée.

Ce que nous aimons dans la méthode US, c'est la valorisation du travail, le positivisme et le fun que les enfants ont à côté. Bien que ce soit déconcertant parfois.

Ce n'est pas la rigueur à la française mais nous trouvons que c'est plus "épanouissant".

Enfin, nous verrons bien sur place si un jour nous y arrivons.

Néanmoins, si nous choisissons l'enseignement en français, ce sera dans une école publique québécoise dans un premier temps.

Tu as entendu parler de la Loi 101? (chui toujours sur le cul de lire les commentaires de certains! Leur méconnaissance totale du contexte québécois!)

Une question: pourquoi tu quittes les USA? Et pourquoi tu choisis le Québec?

Posté(e)
Je suis nouvelle ici et franchement il y a des posts qui me font peur.

En fait, pour certains, le fait de parler francais, de travailler en francais, d'etre ouvert a la culture du Québec et de s'y intégrer sans renier ses origines et sa culture ne sont pas suffisants. Non seulement, il faudra s'autobrainwasher pour devenir plus Québécois qu'un Québécois, mais en plus il faudrait interdire à nos enfants une diversité culturelle et les préfabriqués en petit Québécois 100% labellisé par je ne sais qui.

Les deux écoles francaises dont on parle sont légales, reconnues par le ministère de l'éducation du Québec et beaucoup de Québécois pur-laines les fréquentes.

Personnellement, je pense mettre mon enfant né au Québec à STAN au début, ainsi il sera confrontés à plusieurs cultures dont les siennes (francaise et québécoise). Libre à lui d'intégrer plus tard le secondaire ou le CEGEP si tel est son désir.

L'intégration est un long chemin qui est harmonieux quand il se fait dans le respect de tous, du pays d'accueil comme de sa culture d'origine. Vouloir créer un homo quebecus par la contrainte (volontaire ou non) n'est pas une bonne chose. Ni de supposer que la culture francaise est incompatible avec la culture québécoise et qu'il faut absolument choisir son camp ...

Qui a parlé de faire un parfait p'tit Québécois selon certains dogmes ? Moins de diversité culturelle dans écoles québécoises ? Je crois que tu ne connais pas les écoles québécoises, surtout montréalaises. Plus divers que ça, tu meurs. L'école dont je fais la promotion dans ce fil, cad l'école québécoise, est fréquenté par plus de 95 % des immigrants et des Québécois. L'école normale à la québécoise, c'est tout.

  • Habitués
Posté(e)

Comme le sujet a déjà pas mal dévié de la question initiale de son auteur, nous allons en rester là.

merci à tous de votre participation!

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