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Éducation - Différence France/Québec


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Tiens si je collais une petite phrase attribuée à ce cher Al (einstein): "... La théorie, cest quand on sait tout et que rien ne fonctionne (modèle Présidentiel (et larme à l'oeil): prof BAC+5 s'auto-dévalorisant). - La pratique, cest quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (modèle Ally :B) : prof qui fait passer le message et qui a des résultats)- Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi....(là c'est le ministre, oupssss que dis-je le Président (larme à l'oeil de rigueur) qui intervient: le foutware (pour faire NTIC)"

Il manque une catégorie de fout ... de m... dans ton récit:

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Ally tu sembles passionnée par ce que tu vis et écris... mais je ne partage pas tous tes points de vue.

Très intéressant ton point de vu, et au final on se rejoint sur beaucoup de choses ;)

Bien sur que les professeurs ne sont pas les seuls à blâmer, je le crie haut et fort aussi :)

Difficile de faire quelquechose lorsque l'on est seul au monde: les parents sur le dos, le proviseur inexistant, le principal adjoint qui sieste l'après midi, et le cpe qui a peur des élèves ... Oups, je crois que je suis en train de décrire le petit monde où je travaille (pourvu que l'un de mes collègues ne soit pas sur le forum) :lol:

Y a parfois de quoi décourager les plus motivés, c'est sur

Tiens un exemple: jeudi soir une maman d'élève m'attendait de pied ferme à la sortie du collège:

"Non non non, mon fils est un bon garçon à la maison, il n'a pas pu jeter des papiers par terre".

Il se trouve que deux heures plus tôt, j'avais fait remonter en classe son fiston qui avait fait de sa feuille de cour des confettis, disséminée sous sa chaise. Ni une ni deux, le gamin m'a ramassé tout çà.

La maman m'a menacé de téléphoner au CPE et blablabla parce que c'est pas normal qu'on puisse accuser les gens comme çà (j'ai bien pensé à prendre les empreintes mais j'avais pas mon kit des experts sur moi :lol: ).

Bon là je suis toute jeune et fraiche dans ce boulot donc j'en rigole. Le lendemain le gamin était là. Comme d'habitude il ne dit pas bonjour et ne me respecte pas plus mais je lâche pas l'affaire, j'espère réussir à lui faire lâcher un "bonjour" (avec le sourire de préférence) avant la fin de l'année :lol:

Peut-être que dans 10 ans je serais devenue aigri à force d'être usée par tout çà. Mais quand je vois des jeunes comme moi qui auraient lâché l'affaire pour pas avoir de problèmes et pour pouvoir continuer à mener sa petite vie tranquille, là je dis non !

Ces petits diables-là sont en 5ème primaire à 11 ans, 6ème à 12 et de 13-15 ans, secondaire 1 à secondaire 3.

Je t'assure que ce sont les plus difficiles (et pour cause).

Ok donc en gros il faudrait que je vise le secondaire 1. Quoi que je me demande si en FLE c'est possible :mellow:

J'adore cette tranche d'âge, je ne me vois pas du tout bosser en milieu primaire.

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Je connais que le système québécois, mais bon personnellement ce ne sera pas le système que je vais choisir pour mes enfants. Ils ironts à Stanislas ... J'ai toujours détestait notre système scolaire on est peut-être très fort en math, mais pour le reste ... Aucune culture général, rien niet ... À part l'histoire du Québec on apprends pratiquement rien ...

Tout ce que je sais, je l'ai appris parce que j'ai suis maniac d'histoire et que j'ai passé pas mal de temps dans des bibliothèques étant petites. Je me rappelle bien en secondaire 4 lors de mon cours d'histoire du Canada et du Québec, je pensais qu'on me parlait de la seconde guerre mondiale et ben non ! J'ai eu le droit de mon prof que c'était pas important que la révolution tranquille et Duplessis c'était bien mieux. Que tout ce que je devais savoir c'est que les Allemands étaient les méchants -_- Le pire c'est que ce prof enseigne toujours ...

J'ai eu des bons profs d'histoires, mais c'était au cégep et parce que j'avais choisi de prendre des cours d'histoires en option !

Ma soeur est un bon exemple du manque de culture général au Québec. Elle est entrain de faire son MBA et elle va l'avoir avec mention. Elle est inteligente, mais aucune culture général. Quand je lui dis cet après-midi on va voir la demeure du Roi Soleil, elle m'a sorti :" Pourquoi on va voir une troupe de danse " -_-

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Tiens si je collais une petite phrase attribuée à ce cher Al (einstein): "... La théorie, cest quand on sait tout et que rien ne fonctionne (modèle Présidentiel (et larme à l'oeil): prof BAC+5 s'auto-dévalorisant). - La pratique, cest quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (modèle Ally :B) : prof qui fait passer le message et qui a des résultats)- Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi....(là c'est le ministre, oupssss que dis-je le Président (larme à l'oeil de rigueur) qui intervient: le foutware (pour faire NTIC)"

Il manque une catégorie de fout ... de m... dans ton récit:

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Kweli ... tssss, ils y sont mais c'est plus soft chez moi: ils sont cités à la fin: Minitre et/ou Président (Larme à l'oeil ... etc ...etc) :lol:

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Ok donc en gros il faudrait que je vise le secondaire 1. Quoi que je me demande si en FLE c'est possible :mellow:

J'adore cette tranche d'âge, je ne me vois pas du tout bosser en milieu primaire.

Au Québec, on parle de langue seconde plutôt que de FLE. Et les clientèles ne sont pas si nombreuses: ce sont de jeunes immigrants qui sont en classe d'accueil qui apprennent le français langue seconde (et les jeunes autochtones aussi, mais je ne crois pas que tu es si tenté que ça d'enseigner dans une communauté autochtone). Comme les jeunes immigrants sont de plus en plus nombreux à être bons en français, les clientèles baissent. Même si c'est un peu absurde, étant donné qu'un jeune tunisien ou sénégalais, même maîtrisant le français, aura tout de même un peu de misère au début avec le français d'ici. Cas vécu.

Sinon tu peux toujours enseigner au Canada anglais, beaucoup d'écoles donnent des cours de français langue seconde aux jeunes.

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Tiens si je collais une petite phrase attribuée à ce cher Al (einstein): "... La théorie, cest quand on sait tout et que rien ne fonctionne (modèle Présidentiel (et larme à l'oeil): prof BAC+5 s'auto-dévalorisant). - La pratique, cest quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (modèle Ally :B) : prof qui fait passer le message et qui a des résultats)- Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi....(là c'est le ministre, oupssss que dis-je le Président (larme à l'oeil de rigueur) qui intervient: le foutware (pour faire NTIC)"

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Je garde çà bien précieusement :lol: E.C.X.E.L.L.E.N.T :D

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Ma soeur est un bon exemple du manque de culture général au Québec. Elle est entrain de faire son MBA et elle va l'avoir avec mention. Elle est inteligente, mais aucune culture général. Quand je lui dis cet après-midi on va voir la demeure du Roi Soleil, elle m'a sorti :" Pourquoi on va voir une troupe de danse " -_-

:lol:

Je fais ma maîtrise avec des gens super intelligents, souvent hauts cadres dans la fonction publique ou qui aspirent à le devenir. Ils me sortent aussi des âneries incroyables. Des choses du genre: Ah! Le Bangladesh, c'est en Amérique Latine, n'est-ce pas? Et ça ne semble pas les gêner du tout. C'est peut-être ça le plus important: se sentir bien avec ce qu'on sait, ne pas ressentir un vide ni une honte avec ce qu'on ne sait pas.

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Posté(e)
Ok donc en gros il faudrait que je vise le secondaire 1. Quoi que je me demande si en FLE c'est possible :mellow:

J'adore cette tranche d'âge, je ne me vois pas du tout bosser en milieu primaire.

Au Québec, on parle de langue seconde plutôt que de FLE. Et les clientèles ne sont pas si nombreuses: ce sont de jeunes immigrants qui sont en classe d'accueil qui apprennent le français langue seconde (et les jeunes autochtones aussi, mais je ne crois pas que tu es si tenté que ça d'enseigner dans une communauté autochtone). Comme les jeunes immigrants sont de plus en plus nombreux à être bons en français, les clientèles baissent. Même si c'est un peu absurde, étant donné qu'un jeune tunisien ou sénégalais, même maîtrisant le français, aura tout de même un peu de misère au début avec le français d'ici. Cas vécu.

Sinon tu peux toujours enseigner au Canada anglais, beaucoup d'écoles donnent des cours de français langue seconde aux jeunes.

J'y ai pensé. Mon idéal serait de trouver un équivalent de notre section "anglais européenne". Enfin, j'ai encore le temps de peaufiner mon projet, puis tout va dépendre des perspectives d'emploi à ce moment là ...

Bon aller, je vous souhaite une bonne semaine à tous.

Je vous copie/colle des petites anecdotes du collège foufou où je travaille :lol: :

Ally: "Simon va t'assoir, çà n'a pas sonné"

Simon, sur la ligne de départ: "Eh oh toi t'es nouvelle ici, c'est moi le boss dans ce trou donc tu me donne pas d'ordre ok??"

Ally: :blink: "Très bien, on va aller regler çà chez le principal"

Simon:"Ouai rien a foutre, c'est mon copain !"

Mon tout premier rapport disciplinaire, le gamin a dû s'excuser, fin de l'histoire :mellow:

Ally: Magalie, tu veux bien sortir tes devoirs ?

Magalie: "Oh c'est bon j'ai rien à faire je discute avec mes copines"

Ally:"Tu es en aide au devoirs, pas dans un salon de thé. Donc tu te retournes, tu sors tes cahiers et je suis là pour vous aider"

Magalie:"Ouai ta mère c'est mooort, c'quoi cette heure de merde, si c'est comme çà j'me caaaaaasse"

Magalie part donc en trombes vers la sortie, pousse la porte, me lance un regard noir et un merveilleux "connasse" :)

Rapport numéro huuum je compte plus, convocation des parents, exclusion 3 jours

Julien: "Dis Alisson, tu viens avec nous au futuroscope ?

Ally: Euuh non, ce sont les professeurs de technologies qui vous accompagnent."

Quelques jours plus tard ...

Proviseur foufou: "Dîtes moi Alisson, paraît-il que vous voudriez vous joindre à la sortie du futuroscope ?

Ally:" :wacko: Euuh non, qui vous a dit çà ?

Proviseur foufou: Julien est venu dans mon bureau lundi, il m'a demandé si vous pouvez vous joindre à eux."

Leçon de morale pour le gamin, pas de sortie au futuroscope pour moi (zut!) :lol:

(le pire dans cette histoire c'est que le proviseur ne semblait pas choqué le moins du monde)

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Pas mal :D

Et cette pratique reste au secondaire ?

J'aimerais bosser avec des élèves de la tranche d'âge 11 - 15 ans (l'équivalent de notre collège français quoi). Je galère pas mal avec les équivalences de niveau France / Québec :D

ça je pourrais pas te dire, désolée...

  • Habitués
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C'est ce qui arrive à un ami à moi aussi, qui est passioné, qui est assistant pédé et qui n'a pas le concours pour la 5ème fois! Et je suis à chaque fois désolée pour lui mais chaque fois je sais qu'il ne l'aura pas, et je pense que lui aussi le sait! Parceque les jurys voient qu'ils n'est pas CAPABLE d'avoir une classe. C'est comme ça, la PASSION n'a rien à voir là dedans!

Malheureusement, elle n'est jamais allé jusque l'oral. Et tu ne va pas me dire que les épreuves écrites définissent si tu va être oui ou non capable de prendre une classe en charge ...

Et tu ne m'enlèvera pas cette idée de la tête: les métiers tels que profs, infirmiers and co, demandent un minimum de passion ! On est pas à l'usine, il ne suffit pas de se contenter de préparer ses cours, déverser son savoir et rentrer regarder un bon film à la maison :innocent:

C'est ton point de vue et je respecte ça.

Moi je ne vois pas mon travail comme une passion: je ne jouais pas à la maitresse petite, je ne passe pas la majorité de mon temps libre à préparer des choses supplémentaires pour mon travail, je ne me suis jamais dit " ce sera ça et rien d'autre"...

Il n'empêche que je fais mon travail consciencieusement, que je le prépare comme il se doit, que je tente le plus possible effectivement de donner tant bien que mal à mes élèves l'envie d'apprendre, de connaitre, le goût de l'effort (et on vit dans un monde où tout étant à portée de main c'est pas évident...)... J'ai de bon retour des parents sur mon travail, des enfants aussi, mon inspection s'est très bien passée et mon rapport est axcellent.

Et comme je l'ai dit, ce que j'en sais et ce que je vois, ce sont les jeunes profs passionés qui pensent qu'ils vont révolutionner le système qui déchantent généralement le plus vite...

  • Habitués
Posté(e)
C'est ton point de vue et je respecte ça.

Moi je ne vois pas mon travail comme une passion: je ne jouais pas à la maitresse petite, je ne passe pas la majorité de mon temps libre à préparer des choses supplémentaires pour mon travail, je ne me suis jamais dit " ce sera ça et rien d'autre"...

Il n'empêche que je fais mon travail consciencieusement, que je le prépare comme il se doit, que je tente le plus possible effectivement de donner tant bien que mal à mes élèves l'envie d'apprendre, de connaitre, le goût de l'effort (et on vit dans un monde où tout étant à portée de main c'est pas évident...)... J'ai de bon retour des parents sur mon travail, des enfants aussi, mon inspection s'est très bien passée et mon rapport est axcellent.

Et comme je l'ai dit, ce que j'en sais et ce que je vois, ce sont les jeunes profs passionés qui pensent qu'ils vont révolutionner le système qui déchantent généralement le plus vite...

Voilà, disons que sans parler de passion, il faut au moins aimer son boulot, et le faire conscienceusement car comme pour la santé, il y a bcp de responsabilités!

personnellement, je ne suis ni dans l'enseignement ni dans la santé mais le jour où je n'arriverais plus à me lever pour aller bosser, je changerai de boulot!

Posté(e) (modifié)
Et comme je l'ai dit, ce que j'en sais et ce que je vois, ce sont les jeunes profs passionés qui pensent qu'ils vont révolutionner le système qui déchantent généralement le plus vite...

Meuh non voyons... Je vais jouer à la vieille mamie avec vous deux :lol: . Je suis la plus vieille de vous deux (Ally et toi, Émilie66), et je peux t'assurer que non, on ne déchante pas nécessairement. J'enseigne à un autre niveau (université), mais j'ai été prof dans un lycée aussi, et puis dans des classes d'enfants plus jeunes (à partir de 11 ans - plus jeunes, le courant ne passe pas !). Bon, c'est vrai que mon expérience est "espagnole", mais, il reste que... Et je ne suis pas passée à la fac parce que je n'aimais pas les ados, c'est juste que j'aime "aussi" la recherche... et j'adore être, moi, étudiante.

Bref. Je résume. Je me sens très proche, à mes 33 ans, des idéaux d'Ally et du fait qu'elle veuille faire de son mieux pour non pas "révolutionner le système", mais plutôt, changer ce qui ne marche pas.

Un peu comme dans ce film absolument magnifique (Les Choristes). Qui n'a pas aimé ?

Ce n'est pas nécessairement à un niveau global, c'est ce petit micro-cosme qui se forme entre les étudiants et nous.

Lorsqu'on enseigne à des enfants, on a des petits-d'hommes confiés à nous qui n'aspirent qu'à comprendre et à s'en sortir, de ce monde, décidemment trop cruel pour les comprendre. Ils passent avec nous des heures de leur vie, et on a une responsabilité énorme. Établir un climat de confiance, chercher à aller au-delà d'un simple refus de saluer (pour citer Ally), sans non plus devenir psy-apprenti-sorcier (du genre, j'ai lu un livre de psy et je comprends tout :blink: ) C'est vital. Pour les enfants, et pour nous !

Il faut bien sûr apprendre à établir des distances (et je pense que tu te réfères à ça, Émilie), pour rester un bon pédagogue. Impossible autrement. Mais, rien n'empêche d'aimer beaucoup ces petits-d'hommes, ou ces adultes, simplement parce qu'ils nous donnent une partie de leur vie, en assistant si gentiment à nos cours.

Le climat, dans la classe, est tellement plus facile avec des élèves qui se sentent bien, qui on envie d'être là, à nous voir gesticuler et parler, qui on envie de "participer".

Bref. Je comprends tout à fait qu'Ally ait envie de préparer un petit-déj made in Québec à ses petits-d'hommes, pour leur apprendre à connaître d'autres cultures, et pour passer un moment de bonheur et de découvertes avec eux. C'est aussi ça, enseigner.

Une seule note vraiment négative dans cette histoire. Ce n'est JAMAIS assez bien payé. Surtout dans les petites classes.

Ah... et avant d'oublier, je conseille "Ces enfants de ma vie", de Gabrielle Roy. Très beau récit.

Modifié par Nabs
  • Habitués
Posté(e)
Une seule note vraiment négative dans cette histoire. Ce n'est JAMAIS assez bien payé. Surtout dans les petites classes.

Tout est relatif je pense!

en France avec le nbre de jours de vacances, ca se calcule! sachant que tu n'as pas a faire garder tes enfants (pour ceux qui en ont), je ne suis pas sure que cela soit si mal payer que ca! au Québec je ne sais pas je ne connais pas les salaires/avantages...

  • Habitués
Posté(e)

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Tellement vrai...

  • Habitués
Posté(e)
Pas mal ce forum, je viens de le découvrir ^_^

Je viens apporter mon point de vue ;)

Personnellement, j'ai fait des études en France jusqu'en Seconde, et je viens de terminer le Cégep. Au début, le dépaysement était garanti !!

Je devais être le plus jeune de toute l'école, certains avaient même 4 ans voire 5 de plus que moi. Le système est complètement différent et assez difficile à comprendre quand on a vécu dans un système français qui est assez simple.

L'avantage en fait de ce système c'est qu'il permet à des gens de tout âge de venir étudier, chacun a une chance de réussir (même s'il faut refaire un cours plusieurs fois) contrairement au lycée. Si on a pas son bac à 19 ans, la carrière est finie, plus le droit d'étudier au lycée, direction BEP... J'ai d'ailleurs connu des gens de 30ans en soins infirmiers qui étaient avec moi dans des cours de français par exemple. De plus, il y a une note limite à avoir (12/20) pour réussir un cours et un nombre d'absence au cours limité ce qui élimine l'absentéisme et évite d'avoir par exemple un élève qui excelle en français mais qui est pitoyable en anglais.

Autre avantage, c'est la proximité avec les profs, chaque prof a son bureau (ou presque) et on peut aller le consulter quand on veut (il est payé pour ça !). Ça évite de tomber dans un système de cours particuliers à 20euros de l'heure (et même 60 maintenant...) pour au final ne rien comprendre... Le tutoiement permet d'ailleurs d'accroître cette proximité, et ça choque vraiment surtout quand on est habitué depuis la fin du primaire à vouvoyer ! Mais ça a quand même un revers, les étudiants les plus «téteux» (en bon québécois) ont souvent les meilleures notes (à savoir pourquoi...) !

Mais le gros désavantage, c'est que les profs vont rarement au-delà de la matière, ils se contentent de résumer à la virgule près le livre qui est utilisé comme une bible ! (certains profs font exception bien sûr, mais j'en ai eu très peu) Tout se base sur le livre, depuis toujours en France, dans tous mes cours, le livre servait à peine à faire des exercices... Apparemment, ce phénomène appartiendrait aux Cégep publics, les Cégep privés seraient bien mieux mais seraient réservés aux couches les plus aisés (c'est ce qu'on m'a dit).

Autre désavantage, il est impossible d'avoir une formation générale comme en France. Ayant pris une orientation scientifique, j'ai eu très peu de cours d'anglais, très très très peu d'espagnol, aucun cours d'histoire-géographie...

Ah oui, autre point important, les lacunes sévères en français des québécois !! C'est vraiment surprenant, dans mon premier cours de français, je m'ennuyais à mort, les examens ressemblaient au commentaire composé sauf qu'on avait le plan pour le faire ! Même les profs font des fautes d'orthographe incroyables ! Ceux qui étaient bons en français venaient tous de secondaires privés...

Merci pour ce commentaire bien detaille. En plus venant d'une personne qui a fait les 2 systemes, c'est tres instructif.

  • Habitués
Posté(e)
education.jpg

Tellement vrai...

Tellement et malheureusement vrai !

  • Habitués
Posté(e)
Ma soeur est un bon exemple du manque de culture général au Québec. Elle est entrain de faire son MBA et elle va l'avoir avec mention. Elle est inteligente, mais aucune culture général. Quand je lui dis cet après-midi on va voir la demeure du Roi Soleil, elle m'a sorti :" Pourquoi on va voir une troupe de danse " -_-

Bah elle a juste confondu danse et cirque :)

jesors.gif

Posté(e)

En tk moi j'applique le "une claque chaque matin te mets dans le droit chemin"

^_^

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Et tu trouves que c'est mieux au Québec?!? Où tu fais ton premier "vrai" stage au bout de 3 ans d'étude en pédagogie!!!

3e année?

Sur quel baccalauréat de quelle université te bases-tu pour donner cette information? J'ai eu ma première prise en charge totale lors d'un stage d'enseignement en 2e année du baccalauréat(2e stage). À mon premier stage, j'ai observé 1 semaine et j'ai enseigné 4 semaines.

Modifié par Azarielle

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