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McGill français, de l'identité du Québec en langue française


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Moi aussi WhiteWolf ( y a des loups au Maroc, je veux dire à 4 pattes ?), ce qui m'intéresse, c'est le champ politique et ce qui fait "fraternité". J'ai beaucoup d'espoirs là-bas de refonder en moi l'identité française car je la trouve disloquée (et pas qu'en moi). Donc, je te suis dans ton parcours.

Je laisse à mon mari, qui n'est pas français et même pas francophone, le soin de penser au loyer, à l'argent...bref, les trucs du monde 'd'en-bas", comme disaient les grecs anciens...(que l'on sait peut-être grâce à Averroes..)

Que le Québec nous ouvre à nous-mêmes ! et peut*être à bien plus !!

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Moi aussi WhiteWolf ( y a des loups au Maroc, je veux dire à 4 pattes ?),

si ça existe mais c'est rare, peut être en grand atlas mais y en a beacoup de renard, lions....

J'ai vu un loup gray comme un chien de quartier lol dans mon enfance.

ce qui m'intéresse, c'est le champ politique et ce qui fait "fraternité". J'ai beaucoup d'espoirs là-bas de refonder en moi l'identité française car je la trouve disloquée (et pas qu'en moi). Donc, je te suis dans ton parcours.

JF.Kennedy a raison en disant "Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays."

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Historiquement, la France a toujours soutenu l'idée de respecter le choix du peuple québécois quant à son auto-détermination.

L'histoire pour les historiens et la réalité que la France n'a aucun interêt politique, économique, social de l'indépendance du Québec.

Donc le québec libre du général De Gaulle est dans la "poubelle de l'histoire..."

C'était valable jusqu'à la sortie de Sarkozy l'automne passé... Dans les faits, s'il s'avérait que le Québec devienne souverain, je pense que la France le reconnaîtrait; il y a trop d'enjeux économiques sur la table pour y renoncer.

Mr.Sarkosy a montré juste la partie supérieure de l'iceberg de la relation franco-québecoise. il a tiré une balle sur un canard déja mort.

La question de l'indépendance doit venir de l'intérieur et non pas de l'extérieur.

Je vous invite vraiment à lire la chronique de O'hanna sur ce m^me site, qui s'intitule "Merci M Sarkosy" et qui parle justement de ce thème de l'indépendance du Québec et de la France.

Je me demande si le souverainisme québécois, en recherchant une hypothétique approbation française, ne se repositionne pas vers une sorte de nouveau joug d'une France idéale et matricielle. Le retour aux sources, aux liens perdus, effacer les cicatrices de la déchirure originelle. Le cordon ombilical en se rompant n'est-il pas le meilleur moyen d'être soi ?

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Posté(e)

La question de l'indépendance doit venir de l'intérieur et non pas de l'extérieur.

C'est une évidence.

Je vous invite vraiment à lire la chronique de O'hanna sur ce m^me site, qui s'intitule "Merci M Sarkosy" et qui parle justement de ce thème de l'indépendance du Québec et de la France.

Je me demande si le souverainisme québécois, en recherchant une hypothétique approbation française, ne se repositionne pas vers une sorte de nouveau joug d'une France idéale et matricielle. Le retour aux sources, aux liens perdus, effacer les cicatrices de la déchirure originelle. Le cordon ombilical en se rompant n'est-il pas le meilleur moyen d'être soi ?

Bonjour popy :)

je n'oublierai pas de répondre à tes interrogations antérieures ;) La conversation va trop vite pour mes neurones, trop de pistes de réflexion en même temps! :)

Le Québec n'a certainement pas l'intention de redevenir une colonie française! Je perçois "l'hypothétique approbation française" comme l'expression d'une solidarité culturelle (au sens d'un partage encore actuel de certaines valeurs) ce qui relève bien sur d'une vision romantique et obsolète de la France... De nos jours, semblent-il, les solidarités s'expriment autrement et le coeur a ses raisons que l'économie ne partage guère d'un point de vue strictement capitaliste. Je crois aussi que rompre est le meilleur moyen d'être soi et que par la suite, tout va se poursuivre comme avant économiquement parlant...

La rupture est seulement idéologique, politique et culturelle, ce qui n'est quand même pas mince du tout.

un petite réflexion sur l'increvable identité:J FACAL

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Je me souviens du temps où l'un de nos président français disait: Le nationalisme , c'est la guerre ...et à sa suite, de nombreux penseurs racontaient que l'hymne national (la marseillaise) était un chant de guerre à bannir...ironie du sort, aujourd'hui, elle est copieusement sifflée lors de matchs de foot internationaux! C'était l'époque où les "libres-penseurs" se disaient "citoyens du monde" et voilà peu que de partout, comme un retour du refoulé, les identités (nationales, régionales, sexuelles...) explosent de partout!

C'est vrai que je continue d'avoir les mêmes interrogations:

* est-ce que l'élite au Québec est anglo-saxone ?

* j'apprends qu'il y a une rupture idéologique, politique, culturelle et qu'en plus, il y a un contentieux franco-québécois et je ne sais toujours pas de quoi il retourne .... :unsure:

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la France déconne un peu coté francophonie car je pense qu'elle n'accepte pas les différents français qui existent... il faudrait peut-être que les membres de l'union francophone menacent de la "sanctionner", comme les anglais ont failli l'être par les membres du commonwealth (un comble !!) de par son soutient à l'Afrique du Sud.

Exacte, la réunion de la franco-folie est devenue un sommet de protocole et de réglement de compte entre la France et ses anciennes colonies

...Il n'existe pas un effort culturel, politique, économique français pour aider l'afrique...tout le monde est opssedé par l'anglais " outils de travail" et de relationnalisme international.

s'il y a un règlement de compte entre France et ancienne colonies, comment ensuite faire un effort politique ou économique ou culturel sans passer pour un post-colonialiste ? :blush:

  • Habitués
Posté(e)
Je me souviens du temps où l'un de nos président français disait: Le nationalisme , c'est la guerre ...et à sa suite, de nombreux penseurs racontaient que l'hymne national (la marseillaise) était un chant de guerre à bannir...ironie du sort, aujourd'hui, elle est copieusement sifflée lors de matchs de foot internationaux! C'était l'époque où les "libres-penseurs" se disaient "citoyens du monde" et voilà peu que de partout, comme un retour du refoulé, les identités (nationales, régionales, sexuelles...) explosent de partout!

C'est vrai que je continue d'avoir les mêmes interrogations:

* est-ce que l'élite au Québec est anglo-saxone ?

* j'apprends qu'il y a une rupture idéologique, politique, culturelle et qu'en plus, il y a un contentieux franco-québécois et je ne sais toujours pas de quoi il retourne .... :unsure:

Non, l'élite n'est plus strictement anglo-saxone au Québec.

À propos de la domination anglo-saxone:

Une observation du Français Alexis de Tocqueville en voyage au Bas-Canada:

De Tocqueville demeura inquiet quant à la survie des Canadiens français. Dans une lettre du 26 novembre 1831, il dit avoir trouvé un «peuple conquis»:

Je viens de voir dans le Canada un million de Français braves, intelligents, faits pour former un jour une grande nation française en Amérique, qui vivent en quelque sorte en étrangers dans leur pays. Le peuple conquérant tient le commerce, les emplois, la richesse, le pouvoir. Il forme les hautes classes et domine la société entière. Le peuple conquis, partout où il na pas limmense supériorité numérique, perd peu à peu ses murs, sa langue et son caractère national.

Une pensée très "british" à propos du peuple Canadien-français:

député conservateur D'Alton McCarthy, grand-maître des Loges d'Orange du Canada-Ouest (Ontario) en 1888:

Il s'agit de savoir si c'est la reine ou le pape qui règne sur le Canada. Il s'agit de savoir si ce pays sera anglais ou français. [...] Nous sommes ici en pays britannique et plus nous nous hâterons d'angliciser les Canadiens français, de leur enseigner à parler l'anglais, moins nous aurons d'ennuis à surmonter dans l'avenir. C'est maintenant que le scrutin doit apporter une solution à ce grave problème; s'il n'apporte pas le remède en cette génération, la génération suivante devra avoir recours à la baïonnette.

Jusqu'à la fin des années 50, la langue anglaise dominait à l'Assemblée nationale au Québec:

Plus encore: le législateur québécois était totalement dépendant de la langue anglaise elle-même dans la rédaction de ses propres lois. En effet, toutes les lois québécoises étaient d'abord rédigées en anglais ou calquées sur des textes votés antérieurement par des législatures canadiennes-anglaises ou anglo-américaines. La version anglaise des lois pouvait être rédigée dans un français tellement incorrect ou confus qu'il valait mieux, pour comprendre le sens des textes de loi, recourir à la version anglaise, écrite dans une langue grammaticalement plus correcte. Il ne faut pas oublier que, jusqu'à la fin des années 1950, beaucoup de fonctionnaires du gouvernement du Québec étaient unilingues anglais, particulièrement les juristes, les hauts fonctionnaires et les économistes du «Département de la trésorerie». Cette dépendance linguistique ne faisait que refléter un état de dépendance généralisée, dont la subordination économique.

....et ceci:

En 1951, la présence des cadres francophones dans les entreprises n'était encore que de 6,7 %. Les grandes compagnies réservaient ordinairement leurs principaux emplois aux Canadians. L'historien Michel Brunet rappelle que certaines compagnies du début du XXe siècle allaient même jusqu'à afficher l'avis suivant: French need not to apply («Les francophones n'ont pas besoin de postuler un emploi»). La discrimination se poursuivit avec plus de discrétion par la suite, mais elle n'en demeura pas moins efficace.

...et dans la société civile:

Dans la plupart des villes du Québec, l'anglais s'imposa comme la langue de laffichage, du travail, du commerce, de l'innovation, donc de la promotion sociale. C'est aussi naturellement vers l'anglais que se dirigèrent les milliers d'immigrants qui arrivaient chaque année au Québec (un demi-million entre 1900 et 1950). À force de vivre dans un univers qui ne leur appartenait pas et qu'ils ne contrôlaient pas, les Canadiens français en arrivèrent à ne plus pouvoir nommer cet univers. Les termes anglais s'introduisirent massivement dans la langue de la population ouvrière urbanisée, qui ne connaissait pas les équivalents français.

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Vinrent l'industrialisation, vers la fin du XIXe siècle, et la formation véritable des villes. Les ruraux français devinrent en grand nombre prolétaires citadins, employés des usines appartenant à des anglophones, travaillant selon des techniques apprises d'anglophones, se servant d'outils de machines fabriqués et nommés par des anglophones. Procédés, techniques, méthodes, outils, machines, tout portait des appellations anglophones. Personne ne songeait à les désigner en français. Cela atteignit le paroxysme avec la diffusion de l'auto. La langue professionnelle des ouvriers est anglaise (sauf dans les métiers traditionnels peu mécanisés). La vogue des sports exerça une influence analogue. Ce fut la naissance du parler populaire des villes.

Selon le linguiste Jean-Claude Corbeil, l'industrialisation a implanté au Québec une langue technique, semi-technique et scientifique très anglicisée. Il décrit ainsi l'ampleur de cette anglicisation:

Il importe de noter qu'il ne s'agit pas, effectivement, de mots isolés, mais de vocabulaires entiers. À l'intérieur de l'usine, le vocabulaire anglais est omniprésent tant sur les plans de la fabrication et sur les cartes de travail des employés que sur les modes d'emploi ou d'entretien des machines, outils ou encore dans les catalogues de pièces et d'accessoires et sur les tableaux de contrôle.

En situation industrielle, de nombreux ouvriers ou techniciens francophones étaient incapables de dire en français ce qu'ils faisaient, de nommer en français les outils qu'ils manipulaient ou les opérations qu'ils exécutaient. Il s'agissait d'une anglicisation totale des secteurs entiers de l'activité humaine. Comme le souligne Jean-Claude Corbeil: «La notion d'emprunt ne peut plus désigner ce phénomène.»

Il en fut ainsi parce que c'était un milieu que les francophones n'avaient jamais contrôlé ni dominé eux-mêmes. Durant toute cette période, les gouvernements ne sont jamais intervenus et n'ont jamais compris que l'industrialisation anglicisait la population. Ils ont simplement abandonné la classe ouvrière urbaine à son sort. Dailleurs, laffichage unilingue anglais ne faisait que refléter cette situation. Partout, même dans des villes où les francophones étaient majoritaires, langlais était omniprésent, le français boiteux, le bilinguisme rare. En effet, des photos datant de 1900 à 1950 montrant des affiches des villes telles que Québec, Montréal, Trois-Rivières, Drummondville, etc., révélèrent lomniprésence de lunilinguisme anglais dans laffichage. Même la plupart des marchands canadiens-français affichaient en anglais, tellement le commerce était associé à la langue anglaise. De plus, létiquetage était à 95 % en anglais, sans compter les modes demploi, les catalogues, etc.

1.5 La domination socio-économique de l'anglais

La Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (Commission Laurendeau-Dunton), instituée par le gouvernement fédéral, publia un Rapport préliminaire en 1965, après avoir reçu au-delà de 400 mémoires; les autres tranches du rapport s'échelonnèrent jusqu'en 1970. Certaines révélations eurent l'effet d'une véritable douche froide sur les francophones. Tout le monde savait que l'anglais était la véritable langue du travail au Québec, de même que celle de la promotion sociale, du commerce, des affaires et de l'affichage: la Commission ne révéla rien de neuf à ce sujet. Mais on ignorait que:

- 83 % des administrateurs et cadres du Québec étaient anglophones;

- les francophones du Québec avaient un revenu moyen inférieur de 35 % à celui des anglophones;

- les francophones arrivaient au 12e rang dans l'échelle des revenus selon l'origine ethnique, avant les Italiens et les Amérindiens;

- à instruction égale, les francophones gagnaient moins que tous les autres groupes linguistiques;

- les anglophones unilingues gagnaient plus que les bilingues anglophones ou francophones;

- même assimilé, un francophone ne réussissait pas mieux;

- depuis 30 ans, la situation n'avait fait qu'empirer.

Ces faits étalés et révélés par une enquête fédérale furent considérés comme une véritable provocation chez les francophones, qui constataient que le Québec représentait, au point de vue du revenu, un «paradis» pour les anglophones. Même le bilinguisme tant exalté ne paraissait pas avoir une forte influence sur les revenus. La connaissance du français ne présentait aucun avantage économique pour les anglophones; la connaissance de l'anglais, pour un francophone, entraînait un très faible avantage financier, et celui-ci était dû au fait que les bilingues étaient plus instruits et exerçaient des professions mieux rémunérées.

Nous voici à l'aube de la Révolution tranquille sous le gouvernement libéral (et fédéraliste) de Jean Lesage:

La modernisation du Québec constitue un phénomène à la fois politique, économique, social, culturel et, comme il se doit, linguistique. À partir de 1960, le Québec passa du conservatisme clérico-politique et de l'immobilisme socio-culturel à l'ère du modernisme, du changement, de la revalorisation politique, en fonction des intérêts économiques de la nation. Ces changements n'avaient rien de révolutionnaire en soi, mais ils permirent au Québec de rattraper son retard et de prendre place au sein des sociétés industrialisées et post-industrielles. L'État québécois mit ainsi fin à une longue tradition de non-interventionnisme et devint, au cours des deux décennies suivantes, le principal moteur du développement collectif.

La langue française, quant à elle, se transforma en une arme de combat et en symbole de libération d'une société qui n'acceptait plus son statut de minorité plus ou moins aliénée. Cette nouvelle vision de la langue, passée du stade défensif au stade offensif, a engendré «l'époque des lois linguistiques», c'est-à-dire la loi 63 (Loi pour promouvoir la langue française au Québec, 1969), la loi 22 (Loi sur la langue officielle, 1974) et la loi 101 (Charte de la langue française, 1977). Du statut de langue nationale des Canadiens français, le français accéda au statut de langue étatique, aboutissement ultime d'un long processus de libération nationale.

Concrètement, la Révolution Tranquille a été:

Profitant d'une forte croissance économique, le gouvernement de Jean Lesage remodela profondément l'État québécois en investissant massivement dans des projets publics majeurs, notamment par la nationalisation des richesses naturelles et la création des sociétés d'État. Préoccupé par l'indépendance et la compétence de l'État québécois, Jean Lesage entreprit une vaste réforme de l'enseignement public dont l'apogée fut certainement la création du ministère de l'Éducation en 1964. La période Lesage vit également la création du ministère des Affaires culturelles, du ministère du Revenu et du ministère des Affaires fédérales-provinciales. De plus, la représentation du Québec à l'étranger fut développée, avec l'inauguration des Délégations générales du Québec à Paris en 1961 et à Londres en 1963.

Le gouvernement réorganisa la fonction publique, qui vit grossir ses effectifs de 53 %, alors que le nombre des employés des secteurs parapublics (ou paragouvernementaux) s'accroissait de 93 %. L'État québécois put alors compter sur un corps de technocrates et de spécialistes pour effectuer l'entreprise de rattrapage.

Les priorités allèrent d'abord aux services sociaux et à l'éducation, lesquels se laïcisèrent au profit de l'État. Du côté des services sociaux, ce fut l'assurance-hospitalisation, le régime des rentes, l'aide sociale, le relèvement du salaire minimum, le nouveau régime d'assurance-chômage, etc. Du côté de l'éducation, ce fut la création du ministère de l'Éducation (1964) et l'institution des cégeps (1967), ce qui permit d'augmenter les effectifs scolaires de 101 % au secondaire, de 82 % au collégial et de 169 % à l'université.

L'État québécois intervint également dans l'économie. Pour stimuler la participation des francophones au développement économique, on créa des entreprises publiques telles que Hydro-Québec, la SGF (Société générale de financement), Sidbec-Dosco pour la sidérurgie, SOQUEM pour les mines, la Caisse de dépôt et de placement, etc. Ajoutons aussi la construction de l'infrastructure autoroutière et les grands projets hydro-électriques. Ces mesures témoignaient de la nouvelle conception capitaliste de l'État, devenu pourvoyeur de capitaux et créateur d'emplois pour les francophones.

Cet effort de modernisation accélérée exigea cependant de nouvelles sources de revenus. Après d'intenses négociations avec le gouvernement fédéral, le Québec obtint certains avantages fiscaux lui permettant de poursuivre ses objectifs sociaux et économiques.

Désolée pour la longueur! :)

  • Habitués
Posté(e)

Super ! Je comprends mieux les enjeux...ce bon Tocqueville est toujours aussi pertinent !

Voici ce qui m'intéresse : La langue française, quant à elle, se transforma en une arme de combat et en symbole de libération d'une société qui n'acceptait plus son statut de minorité plus ou moins aliénée. Cette nouvelle vision de la langue, passée du stade défensif au stade offensif, a engendré «l'époque des lois linguistiques»,

En retraversant l'Atlantique, ça me fait penser à ce que j'ai ressenti en Irlande où le catholicisme est vécu comme une "fraternité" de combat contre l'envahisseur britannique...

Dans un précédent lien, Kobico, je lisais "les défis de l'immigration", les chiffres sont un peu anciens mais on voit bien effectivement l'enjeu de la langue et de l'apport des migrants francophones ou non.

Et pour le contentieux franco-québécois ????????

  • Habitués
Posté(e)
* j'apprends qu'il y a une rupture idéologique, politique, culturelle et qu'en plus, il y a un contentieux franco-québécois et je ne sais toujours pas de quoi il retourne ....

s'il y a un règlement de compte entre France et ancienne colonies, comment ensuite faire un effort politique ou économique ou culturel sans passer pour un post-colonialiste ? :blush:

Salut tohonu,

Je ne crois pas que le "règlement de compte" soit à ce niveau concernant les relations France-Québec. je crois que ces relations sont plutôt bonnes au niveau "étatique" malgré les petites "chicanes" de famille dans le trio France-Québec-Canada. Il y a trop longtemps que la France ne possède plus sa colonie française en Amérique du nord pour qu'il en soit autrement. De plus, le Québec ne s'est pas affranchi de la France comme cela se trouve dans certaines ex-colonies françaises. Le rapport est tout à fait différent au plan politique.

Le contentieux auquel je réfère est celui qui se vit au Québec entre les Québécois de souche et les immigrants Français. Il se cristallise par l'expression "maudits français" qui, selon le point de vue, résume soit les préjugés des Québécois ou celui des Français.... :unsure:

  • Habitués
Posté(e)
la France déconne un peu coté francophonie car je pense qu'elle n'accepte pas les différents français qui existent... il faudrait peut-être que les membres de l'union francophone menacent de la "sanctionner", comme les anglais ont failli l'être par les membres du commonwealth (un comble !!) de par son soutient à l'Afrique du Sud.

Exacte, la réunion de la franco-folie est devenue un sommet de protocole et de réglement de compte entre la France et ses anciennes colonies

...Il n'existe pas un effort culturel, politique, économique français pour aider l'afrique...tout le monde est opssedé par l'anglais " outils de travail" et de relationnalisme international.

s'il y a un règlement de compte entre France et ancienne colonies, comment ensuite faire un effort politique ou économique ou culturel sans passer pour un post-colonialiste ? :blush:

Les malentendus, les blessures, les attentes frustrées, le non-dit, les émotions cachées, les inconscients collectifs et nationaux parasitent malheureusement les relations internationales...et alimentent les préjugés entre les communautés.

D'ailleurs, quand j'entends "préjugés", je vois en-dessous des attentes frustrés, des non-dits...une histoire mal digérée

  • Habitués
Posté(e)
* j'apprends qu'il y a une rupture idéologique, politique, culturelle et qu'en plus, il y a un contentieux franco-québécois et je ne sais toujours pas de quoi il retourne ....

s'il y a un règlement de compte entre France et ancienne colonies, comment ensuite faire un effort politique ou économique ou culturel sans passer pour un post-colonialiste ? :blush:

Salut tohonu,

Je ne crois pas que le "règlement de compte" soit à ce niveau concernant les relations France-Québec. je crois que ces relations sont plutôt bonnes au niveau "étatique" malgré les petites "chicanes" de famille dans le trio France-Québec-Canada. Il y a trop longtemps que la France ne possède plus sa colonie française en Amérique du nord pour qu'il en soit autrement. De plus, le Québec ne s'est pas affranchi de la France comme cela se trouve dans certaines ex-colonies françaises. Le rapport est tout à fait différent au plan politique.

Le contentieux auquel je réfère est celui qui se vit au Québec entre les Québécois de souche et les immigrants Français. Il se cristallise par l'expression "maudits français" qui, selon le point de vue, résume soit les préjugés des Québécois ou celui des Français.... :unsure:

J'ai envie Kobico de te poser une question :

à quoi s'attend un québécois quand il voit un migrant français, à ton avis ? Je veux dire deux choses : la première qu'est-ce qu'il est sûr de voir ; la deuxième, qu'est-ce qu'il espèrerait (en tout idéal) -ceci pour répondre aux blessures, attentes frustrée qui sont génératrices de préjugés négatifs -

Pour ma part, ce que j'attend du québécois : un mode de vie dynamique ouvert sur l'avenir, une inventivité langagière , pas trop de ressentiments sur les affaires de la France qui aurait abandonné le Québec ou à tout le moins, la possibilité d'en parler sur un mode constructif

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Super ! Je comprends mieux les enjeux...ce bon Tocqueville est toujours aussi pertinent !

Voici ce qui m'intéresse : La langue française, quant à elle, se transforma en une arme de combat et en symbole de libération d'une société qui n'acceptait plus son statut de minorité plus ou moins aliénée. Cette nouvelle vision de la langue, passée du stade défensif au stade offensif, a engendré «l'époque des lois linguistiques»,

En retraversant l'Atlantique, ça me fait penser à ce que j'ai ressenti en Irlande où le catholicisme est vécu comme une "fraternité" de combat contre l'envahisseur britannique...

Dans un précédent lien, Kobico, je lisais "les défis de l'immigration", les chiffres sont un peu anciens mais on voit bien effectivement l'enjeu de la langue et de l'apport des migrants francophones ou non.

Et pour le contentieux franco-québécois ????????

Des fraternités, il y en a beaucoup, l'islam est une grande fraternité...

Les Irlandais ont choisi comme facteur distinctif la religion et nous la langue et la spécificité culturelle qui en découle. Il est amusant de constater que l'immigration irlandaise au Canada s'est répartie entre la communauté anglophone par l'usage commun de la langue anglaise et la communauté francophone à cause de cette religion catholique en commun.

Ceci dit, le peuple Québécois a viré les curés et préféré la laïcisation comme valeur structurante de la société.

La domination socio-économique par les anglophones a été très "facilitée" par le discours dominant et conservateur du clergé québécois et de l'élite francophone traditionnelle:

Louis-Joseph Papineau:

Nos gens ne veulent ni des Anglais ni du capital anglais, ils n'ont aucune ambition au-delà de leurs possessions actuelles, ils ne veulent jamais aller plus loin que le son des cloches de leurs propres églises.

Après la Loi de l'Union, ils assistèrent, impuissants, au déterminisme qui jouait contre eux. Aidés par une attitude de soumission entretenue par le clergé, les francophones croyaient à leur destinée spirituelle grandiose pendant que les anglophones accaparaient l'économie et les capitaux pour réaliser le processus d'industrialisation et d'urbanisation.

Mgr Louis-Adolph Paquet:

Notre mission est moins de manier des capitaux que de remuer des idées; elle consiste moins à allumer le feu des usines qu'à entretenir et à faire rayonner au loin le foyer lumineux de la religion et de la pensée. Pendant que vos rivaux revendiquent, sans doute dans des luttes courtoises, l'hégémonie de l'industrie et de la finance, nous ambitionnons avant tout l'honneur de la doctrine et les palmes de l'apostolat.

L'Église est l'instance suprême qui légitime les idéologies, le lieu où la nation se définit, la police qui freine la transformation des murs engendrée par l'industrialisation. Elle a un projet de société centré sur un Canada biculturel, un Québec transformé en une chrétienté hiérarchisée suivant l'ordre naturel des choses, où un peuple composé d'une majorité d'agriculteurs s'épanouirait dans la ligne de son destin catholique et français.

..........................

On ne peut être plus clair: aux Anglais l'économie et la richesse matérielle, aux Canadiens français la possession de la vie céleste. Dans cette perspective, la langue française était considérée comme une protection contre l'hérésie protestante liée à l'anglais.

et encore ceci:

Cette province de Québec est catholique et française, et elle restera catholique et française. [...] Nous ne renoncerons jamais aux droits qui nous sont garantis par les traités, par la loi et la Constitution.

Henri Bourassa

(1868-1952)

Honoré Mercier faisait sans doute allusion à l'article 93 de la Constitution canadienne, qui garantissait l'enseignement religieux aux minorités catholiques et protestantes. Dans sa brochure intitulée La langue, gardienne de la foi (1918), Henri Bourassa, le fondateur du Devoir (1910), associait étroitement lui aussi la langue et la religion en terre d'Amérique:

Si nous voulons défendre notre patrimoine intellectuel et national [...], nous devons le faire selon l'ordre harmonieux de nos devoirs sociaux et de notre vocation providentielle. Ne luttons pas seulement pour garder la langue et la foi; luttons pour la langue afin de mieux garder la foi.

Dans cette perspective, l'anglais devenait «la langue de l'erreur, de l'hérésie, de la révolte, de la division, de l'anarchie dogmatique et morale». Pour sa part, l'abbé Lionel Groulx, directeur de la revue L'Action nationale en 1920, développa largement cette idéologie: le «bouclier de la langue» permet de résister à la puissance envahissante du protestantisme anglo-américain. Dans un article daté de 1936 et reprenant ce même thème développé par Henri Bourassa, Mgr Paul-Émile Gosselin, du Conseil de la survivance française, associait ainsi la survivance linguistique à la survivance religieuse:

La langue française est chez nous gardienne de la foi en cet autre sens plutôt négatif celui-là qu'elle nous maintient dans une atmosphère entièrement, sinon intensément catholique: le climat religieux de la race à laquelle nous appartenons, alors que l'anglais présente ce danger de nous mettre en relation avec les cent millions de protestants et de libre penseurs qui vous entourent sur ce continent.

Voilà pour l'exemple d'obscurantisme religieux qui a tant retardé le progrès économique au Québec.

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)
J'ai envie Kobico de te poser une question :

à quoi s'attend un québécois quand il voit un migrant français, à ton avis ? Je veux dire deux choses : la première qu'est-ce qu'il est sûr de voir ; la deuxième, qu'est-ce qu'il espèrerait (en tout idéal) -ceci pour répondre aux blessures, attentes frustrée qui sont génératrices de préjugés négatifs -

Pour ma part, ce que j'attend du québécois : un mode de vie dynamique ouvert sur l'avenir, une inventivité langagière , pas trop de ressentiments sur les affaires de la France qui aurait abandonné le Québec ou à tout le moins, la possibilité d'en parler sur un mode constructif

Je ne peux répondre que pour moi-même et je ne suis pas un cas difficile! :)

J'aime la France et les Français! :) Je n'ai jamais eu de difficultés dans mes relations interpersonnelles qui soient causées par nos différences.

Je ne crois pas à la théorie du sentiment d'abandon par la France pour justifier je ne sais trop quoi.

Par contre, depuis que je fréquente ce forum, je relève certains traits culturels français que je trouve très déplaisants. Je l'ai dit! :)

Oui, je crois bien que tu trouveras amplement ce que tu cherches.

  • Habitués
Posté(e)

J'avais compris sur la laïcité , c'est pour cela qu'en contrepoint, j'évoquais l'histoire irlandaise...

Mais, dis moi Kobico, lorsqu'un québécois traite un français de "maudit"(partant du principe psycho-sociologique qu'une insulte parle toujours de celui qui la lance), qu'est*ce qu'il exprime comme attente décue ? Si tu as pensé ça un jour d'un français, quel était le besoin non exprimé ou inconscient que tu voulais exprimer , en vrai au fond de toi ? Comme dès fois je dis à mon mari, un peu agacée, qui est devant sa télé : << oh, toi, tu es toujours devant ta télé>>, juste parce que j'aimerais qu'il soit plus avec moi, à me caliner; et j'ai juste râté de lui dire , tout simplement: <<Aimes moi>>. Du coup, il s'énerve et pam, on est dans un jeu de pouvoirs..

  • Habitués
Posté(e)
J'ai envie Kobico de te poser une question :

à quoi s'attend un québécois quand il voit un migrant français, à ton avis ? Je veux dire deux choses : la première qu'est-ce qu'il est sûr de voir ; la deuxième, qu'est-ce qu'il espèrerait (en tout idéal) -ceci pour répondre aux blessures, attentes frustrée qui sont génératrices de préjugés négatifs -

Pour ma part, ce que j'attend du québécois : un mode de vie dynamique ouvert sur l'avenir, une inventivité langagière , pas trop de ressentiments sur les affaires de la France qui aurait abandonné le Québec ou à tout le moins, la possibilité d'en parler sur un mode constructif

Je ne peux répondre que pour moi-même et je ne suis pas un cas difficile! :)

J'aime la France et les Français! :) Je n'ai jamais eu de difficultés dans mes relations interpersonnelles qui soient causées par nos différences.

Je ne crois pas à la théorie du sentiment d'abandon par la France pour justifier je ne sais trop quoi.

Par contre, depuis que je fréquente ce forum, je relève certains traits culturels français que je trouve très déplaisants. Je l'ai dit! :)

Oui, je crois bien que tu trouveras amplement ce que tu cherches.

Je te rassure, je trouve aussi des aspects déplaisants chez mes compatriotes...sinon, je ne souhaiterais pas m'établir ailleurs ! :blink:

Cela dit, est ce vraiment "culturel"?

Posté(e)

Est-ce que je peux m'immicer dans votre conversation?

Les (ou certains ) Québécois nous reprochent (plus ou moins consciemment...):

-le fait que la France a abandonné le Québec, ou au moins la colonie. En oubliant, qu'à l'époque le roi ne demandait pas trop son avis à la population... J'imagine que beaucoup de familles ont été déchirées d'apprendre que leurs parents étaient tombés aux mains des Anglais.

-le fait que les Français ne soient pas plus impliqués dans la lutte pour la défense du français, en oubliant que le français n'est pas menacé en France (sauf sa qualité) et que donc ça n'est pas une priorité pour nous...

-le fait que les Français ne soient pas plus impliqués dans la création d'un état souverain au Québec: mais est-ce vraiment aux Français qu'il appartient de s'impliquer la dedans? Non. Aucun état, aucun peuple ne devrait s'immiscer dans les affaires d'un autre (exepté dans les cas graves de violation des droits de l'homme). C'est aux Québecois de se battre pour leur indépendance, s'ils la veulent vraiment.

Finalement, je suis toujours étonné quand on compare la colonie "québécoise" avec les colonies en Afrique ou en orient. Rien à voir...

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Lucille :

-le fait que les Français ne soient pas plus impliqués dans la création d'un état souverain au Québec: mais est-ce vraiment aux Français qu'il appartient de s'impliquer la dedans? Non. Aucun état, aucun peuple ne devrait s'immiscer dans les affaires d'un autre (exepté dans les cas graves de violation des droits de l'homme). C'est aux Québecois de se battre pour leur indépendance, s'ils la veulent vraiment.

et

Kobico :

Je n'en veux aucunement aux Français qui s'installent dans le ROC. C'est un choix personnel. Je ne pense pas plus à leurs petits-enfants.

A mon tour de m'immicer (et probablement de foutre la paguaille <_< ).

J'aimerais nuancer ici; évidemment que tout le monde est libre de faire ce qu'il veut, si des Francais veulent s'installer dans le Roc c'est bien de leur maudite affaires.

Évidemment aussi qu'il est difficle de blamer les immigrants Francais de ne pas s'impliquer activement dans la souveraineté du Québec.

Bon maintenant que cela est dit, la ou il y a un ÉNORME contentieux, ce sont ces mêmes immigramts Francais (je parle de certains, pas tous, (mais un maudit paquet sur ce forum) qui immigre dans le Roc en obtenant le CSQ, utilisant ainsi le privilège, oui le privilège que le Québec leur donne en favorisant l'immigration francophone..et qui évidemment une fois rendu dans le Roc chient sur le Québec a qui mieux mieux.

Pensez vous une seule minute que sans la lutte pour la survie de la langue et la culture Québécoise que nous faisons depuis 400 ans, vous obtiendriez le moindre petit privilège de la part du Canada anglais en tant que Francais de France ? Vous n'auriez aucun avantage, aucun points supplémentaire, aucun passe droit (par exemple au Québec on va vous donner plus de points parce que vous parlez francais, alors qu'au Canada anglais ils vous en donneront moins, mais plus de point si par exemple vous avez un diplome quelconque mais qui est bien recherché dans le Roc).

Alors vous obtenez des points supplémentaire, des privilèges supplémentaire en tant que francophone parce que le Québec a un furieux besoin d'immigants francophone...et une fois rentré, certains d'entre vous disent : ah on s'en fout de votre lutte pour la langue c'est pas notre problème !

Quoi ??????? Ciboire vous ne seriez même pas rentré dans ce pays si ce n'était de cette lutte depuis 400 ans...tabarnak :angry:

C'est facile de dire que ce n'est pas votre problème, mais ciboire vous êtes inconscient.

jimmy

Modifié par jimmy
  • Habitués
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Les (ou certains ) Québécois nous reprochent (plus ou moins consciemment...):

-le fait que la France a abandonné le Québec, ou au moins la colonie. En oubliant, qu'à l'époque le roi ne demandait pas trop son avis à la population... J'imagine que beaucoup de familles ont été déchirées d'apprendre que leurs parents étaient tombés aux mains des Anglais.

-le fait que les Français ne soient pas plus impliqués dans la lutte pour la défense du français, en oubliant que le français n'est pas menacé en France (sauf sa qualité) et que donc ça n'est pas une priorité pour nous...

-le fait que les Français ne soient pas plus impliqués dans la création d'un état souverain au Québec: mais est-ce vraiment aux Français qu'il appartient de s'impliquer la dedans? Non. Aucun état, aucun peuple ne devrait s'immiscer dans les affaires d'un autre (exepté dans les cas graves de violation des droits de l'homme). C'est aux Québecois de se battre pour leur indépendance, s'ils la veulent vraiment.

Finalement, je suis toujours étonné quand on compare la colonie "québécoise" avec les colonies en Afrique ou en orient. Rien à voir...

+ 1

Et avec des mulets comme Jimmy (voir plus haut), ça ne va pas s'arranger.

  • Habitués
Posté(e)
Pensez vous une seule minute que sans la lutte pour la survie de la langue et la culture Québécoise que nous faisons depuis 400 ans, vous obtiendriez le moindre petit privilège de la part du Canada anglais en tant que Francais de France ? Vous n'auriez aucun avantage, aucun points supplémentaire, aucun passe droit (par exemple au Québec on va vous donner plus de points parce que vous parlez francais, alors qu'au Canada anglais ils vous en donneront moins, mais plus de point si par exemple vous avez un diplome quelconque mais qui est bien recherché dans le Roc).

Erreur historique : on peut raisonnablement dire que la lutte pour la survie de la langue a 250 ans, tout au plus, vu qu'avant la conquête, il serait faux de dire que la langue française était menacée...

Autre fausseté : on n'a pas moins de points si l'on parle le français quand on passe par le fédéral ! Le nombre de points est le même à partir du moment que l'on parle l'une ou/et l'autre des langues officielles !

Pour les diplômes mon cher, c'est pareil au Québec ! Plus on a de diplômes, plus on a de points ! :P

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Erreur historique : on peut raisonnablement dire que la lutte pour la survie de la langue a 250 ans, tout au plus, vu qu'avant la conquête, il serait faux de dire que la langue française était menacée...

Autre fausseté : on n'a pas moins de points si l'on parle le français quand on passe par le fédéral ! Le nombre de points est le même à partir du moment que l'on parle l'une ou/et l'autre des langues officielles !

Pour les diplômes mon cher, c'est pareil au Québec ! Plus on a de diplômes, plus on a de points !

Oui tu as raison la lutte est vraiment de 250 ans...ce qui ne lui enlève aucune valeur.

Pour le reste Petit Prince, come on la, fait attention a ce que tu écris, il s'agit ici d'un forum pour informer les futurs immigrants.

Mon point c'est que le Québec est LE SEUL endroit en amérique du nord ou un francophone a plus de chance d'être sélectionné grâce au système de points. Tu sèmes la confusion en chipotant sur les mots comme ca, la réalité c'est que vous avez, au Québec un avantage en tant que francophone.

jimmy

Modifié par jimmy

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