belgik Posté(e) 22 janvier 2009 Posté(e) 22 janvier 2009 (modifié) Salut à tous,Comme le titre l'indique, après avoir validé ma résidence permanente au poste de Lacolle après un tour de poteau à Champlain, j'ai maintenant des problèmes pour repasser la frontière américaine... Ça fait maintenant sept ans que je suis au Québec et deux ans que j'ai la résidence permanente (avant, j'étais étudiant). Chaque année, je retourne en Belgique pour Noël, généralement via New York (MTL-NYC en bus), ce qui fait que je franchis la frontière terrestre à Lacolle/Champlain.Seulement, quand j'ai voulu faire ça la dernière fois, à Champlain, le douanier a vérifié mon dossier, m'a posé plus de questions que d'habitude, a appelé un collègue pour finalement se rendre compte que le fameux "tour de poteau" obligatoire m'avait fait hériter d'un refus d'entrée bien réel aux États-Unis et non d'un refus d'entrée technique pour raison d'immigration au Canada. Soit. Je lui demande de faire le nécessaire pour rectifier la situation, afin de ne pas avoir de problème au retour, à New York. Il me dit qu'il va mettre une note au dossier, car il ne peut pas changer ce qui a été fait...Confiant que le nécessaire a été fait, je continue mon voyage. Là où ça se complique, forcément, c'est quand j'atterris à JFK, lors de mon voyage retour... Au comptoir des douanes, le type passe mon passeport dans la machine. Tout va bien, pas de réaction. Il me demande de mettre mes index sur le lecteur d'empreintes. Je m'exécute. Là, toujours stoïque, il me dit de le suivre. Ô joie, je me retrouve devant un comptoir, dans une salle d'attente, avec plusieurs personnes, dont certaines n'ont pas de titre de séjour en règle, pas de visa, voire pas de passeport... Notamment un Cubano-ukrainien qui arrivait de Kiev via la France... Quand j'entends tout ça, je me dis que mon cas sera vite réglé : passeport en règle, citoyen belge = Visa Waiver Plan, le carton vert de touriste pour les USA et délivré à Champlain toujours valable et ma carte de résident permanent au Canada... Je me dis que cet agent de l'immigration, contrairement à son collègue stoïque, va se donner au moins la peine d'aller voir pourquoi les voyants rouges se sont allumés à la lecture de mes empreintes, qu'il va voir la note laissée par son collègue de Champlain et que tout sera clarifié en moins de deux.Tu parles !Déjà, il fallu poireauter une bonne demi-heure, en attendant que le pauvre Cubano-ukrainien arrive à se dépatouiller du bourbier dans lequel il était, d'autant que son anglais n'était pas terrible.Bref, vient mon tour.Et là, bien entendu, je tombe sur un type qui n'avait pas inventé l'eau tiède... Mon passeport et ma carte de résident sous le nez, il me pose 36.000 questions du style :"Avez-vous perdu votre passeport ? Vous a-t-on volé votre passeport ?" Etc.Dans sa pluie de questions, j'arrive quand même à en placer une et je lui explique que j'ai fait valider ma demande de résidence permanente au poste frontière de Champlain et que son collègue a "fait une erreur". (J'avais envie de lui dire : "He fucked it up", mais je me suis abstenu...)J'essaie de lui faire comprendre que, s'il se donnait seulement la peine de regarder la date qui figure au dos de ma carte de résident et la date du refus d'entrée, il y verrait déjà plus clair. Naïf que je suis, je me dis que, lorsqu'il verra que les deux dates coïncident, jaillira peut-être pas un éclair mais au moins une étincelle de bon sens et qu'il verra enfin la lumière. Au lieu de ça, il me jette une espèce de regard vide de bovin lobotomisé. Pas très brillant, l'animal...C'est là qu'il décide d'aller chercher son "superviseur". De mieux en mieux. J'ai maintenant l'impression d'avoir affaire à une espèce de service après-vente foireux.Le superviseur et l'agent parlent un certain temps, à distance. Le superviseur me lance de temps en temps des regards qui me laissent penser qu'il me prend pour un terroriste dont la ceinture d'explosifs va éclater à tout moment... Puis ils viennent tous les deux me trouver. Rebelote, il faut que je réexplique toute l'histoire, qui n'est finalement pas bien compliquée quand on se donne la peine de l'écouter. Le superviseur a l'air perplexe. Et là, de nouveau, on me pose des questions débiles, qui n'ont rien à voir avec ce que je viens d'expliquer. C'est à peu près à ce moment-là que j'en ai eu marre et que je leur ai dit : "Si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à appeler au poste frontière de Champlain, parce que j'en ai assez de me répéter !"Et à cet instant, ils ont décidé que mes papiers étaient en règle, qu'il devait y avoir une erreur dans leur système et que je pouvais passer ! Le superviseur a donné des instructions et est reparti d'où il était venu.L'agent, alias le bovin lobotomisé, est passé du mode "Américain parano qui respecte le protocole sans chercher à comprendre et sans se poser de question" au mode "être humain avec qui il y a moyen d'avoir une conversation 'normale'".Il m'a donc expliqué que, si je voulais éviter ce genre de désagrément à l'avenir, il faudrait que je fasse une demande de visa au consulat américain à Montréal... Ce à quoi je me suis empressé de répondre que c'était hors de question, que je n'appellerais pas un numéro 1-900 pour être mis en attente pendant trois plombes pour prendre un rendez-vous pour me rentre à un entretien où je devrais débourser de l'argent pour obtenir un papier dont je n'ai pas besoin étant donné ma citoyenneté belge, sans compter l'attente, les délais et la demi-journée de congé que je devrais prendre pour me rendre à l'entretien. (Je connaissais la procédure, car un ami avait dû la suivre.)Ce à quoi il a ajouté : "Si vous ne le faites pas, il faudra repasser par ici lors de votre prochaine entrée au pays par JFK. Et aujourd'hui, vous avez eu de la chance, ça a été vite, il n'y avait pas beaucoup de monde. D'habitude, il faut compter au moins deux heures d'attente." C'est vrai que, vu comme ça, les 50 min que j'ai passées à attendre et à avoir l'impression de parler à un mur semblaient presque raisonnables...Mais un cirque pareil, une fois, ça me suffit.Je lui ai sorti un beau : "Yeah, right !", et je suis parti récupérer ma valise qui tournait toute seule sur le tapis...Quand je suis rentré à Montréal, j'ai appelé Immigration Canada pour savoir ce qu'il y avait moyen de faire. On m'a répondu qu'Immigration Canada ne pouvait rien faire, car les acteurs dans ce problème étaient les États-Unis et moi... Mais on m'a quand même signalé que je n'étais pas le seul à être dans ce cas... On m'a conseillé de téléphoner au poste frontière de Champlain pour arranger les affaires...C'est gentil, mais tous les numéros de téléphone que j'ai trouvés n'aboutissent qu'à un répondeur en boucle... Et, de toute façon, je me suis déjà retrouvé sur place une fois après le tour de poteau, j'ai demandé à ce qu'on rectifie l'erreur, mais ça n'a vraisemblablement servi à rien.Tout ça pour en venir aux questions suivantes :Est-ce que certains d'entre vous ont été dans le même cas et ont réussi à régler le problème ?Si oui, comment ? Est-ce que certains d'entre vous sont dans le même cas et ont des pistes pour régler le problème ?J'ai bien pensé à écrire à Jason Kenney, mais s'il y a une autre solution... PS : Ce qui m'a déçu le plus dans cette histoire, c'est l'attitude indifférente d'Immigration Canada.D'accord, ça ne regarde pas Immigration Canada directement; mais indirectement, si, car le principe du tour de poteau n'est de toute évidence pas clair du côté américain.Mais j'imagine que c'est encore la naïveté de ma belgitude qui me fait croire qu'il devrait exister un service d'Immigration Canada qui puisse résoudre ce genre de problèmes pour les futurs citoyens canadiens potentiels que sont les résidents permanents qui doivent subir ce genre de crétinerie administrative à l'américaine.Autrement dit, mon conseil aux futurs résidents permanents : Si vous avez l'idée d'aller à Lacolle/Champlain pour faire valider vos papiers, n'en dites rien aux Américains, allez passer la journée à Burlington et faites valider vos documents à la rentrée au Canada. Évitez le tour de poteau pour éviter le genre de situation ridicule dans laquelle je me trouve. Modifié 22 janvier 2009 par belgik Citer
Habitués djmanu Posté(e) 23 janvier 2009 Habitués Posté(e) 23 janvier 2009 (modifié) merci pour ton témoignage interressant mais c'est quoi ce "tour de poteau" ? Edit: Oups cava j'ai trouvé la réponse. Modifié 23 janvier 2009 par djmanu Citer
Habitués yams Posté(e) 28 janvier 2009 Habitués Posté(e) 28 janvier 2009 alloj ai validé ma rp le 1er avril 2006 a rock island apres 4 mois de tourisme.par la suite je n'ai jamais eu de problèmes pour aller et revenir des US , mais je n'ai jamais transité par les us pour aller dans un autre pays.je me souviens lors de mon premier sejour a NY, que tout s'est bien passé au passage vers les US et que c'est au retour que le douanier canadien m'a posé des question concernant un refus d'entrée sur le territoire américain.j'ai donc expliqué mon cas (tour du poteau, refus aux us pour sortir du territoire avec le papier l'attestant et validation de la rp) et il a rajouté une note a mon dossier mais il a refusé de me dire ce qu'il à écrit.sinon je n'ai plus jamais eu de questions depuis lors de mes voyages aux USc'est malheureux ce qui t'arrive mais je pense que tu as du tomber sur des zélés.tu as essayé de contacter l'ambassade des états unis a montréal? Citer
yassi Posté(e) 28 janvier 2009 Posté(e) 28 janvier 2009 (modifié) Desole pour cette mesaventuremais entre les deux services d immigration canadien et americain il ya un principe claire de non interferer dans les affaires interne de l autres, c est une question de souvrainnetervisite le site d immigration americain et regarde si il ya une demande de rectification...ectmeci Modifié 28 janvier 2009 par yassi Citer
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