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  • Habitués
Posté(e)

salut tout le monde , j'ai choisi pour vous :

" Les femmes immigrantes qui profitent du Programme des aides familiaux résidents (PAFR) sont généralement bien traitées par leur employeur chez qui elles travaillent en tant que "nanny". Cela ne semble toutefois pas le cas pour toutes

C'est ce que prétend la sociologue et coordonnatrice à lAssociation des aides familiales du Québec (AAFQ), Farida Osmani, qui est à la tête du seul organisme provincial qui vient en aide aux travailleuses victimes d'abus du PAFR. Programme qui existe pour une raison principale: répondre aux besoins grandissants de citoyens au niveau du gardiennage, de l'entretien ménager de la maison ou des soins aux personnes âgées. Le but premier n'est pas de faire entrer des travailleurs immigrants au pays.

La porte-parole de Citoyenneté et Immigration Canada, Jacqueline Roby, explique le processus d'accueil de ce populaire programme. «Ici, nous délivrons le permis de travail, qui peut mener à la résidence permanente, si le demandeur répond aux critères: être capable de se débrouiller en français ou en anglais (car elles doivent être en mesure de réagir en situation d'urgence) et avoir un certain nombre d'années d'études ou d'expérience. Après deux ans, elles peuvent demander la résidence permanente (ce qui peut prendre un an).»

Encore faut-il se rendre à ce chiffre magique de trois ans! «Ce programme a des failles, soutient Farida Osmani. Les femmes qui viennent de l'étranger sont liées à l'employeur et signent un contrat limitatif: si elles décident de changer d'employeur, elles doivent attendre de longs mois, parfois trois, et sont alors en situation de grande vulnérabilité.»

Mme Osmani souligne aussi les conditions d'esclavage déguisé que doivent endurer certaines femmes. Les indices? La rétention des documents d'identité par l'employeur en est un. «Ces femmes sont isolées, ne savent pas où elles sont, ne parlent pas toujours la langue (malgré les critères d'admissibilité), des fois on ne les paie pas en invoquant un manque d'argent ou on les paie de manière sporadique, on leur fait du chantage en leur disant "ne parle pas de ça sinon tu auras des problèmes"», énumère-t-elle.

Certains employeurs ne déclarent pas leur salaire ou leur subtilisent leurs papiers, de sorte que la femme se retrouve en situation irrégulière; si elle ne fait rien pour y remédier, la déportation est imminente, car elle passera pour une immigrante illégale. «Nous sommes dans une société démocratique qui respecte les individus, alors il ne devrait pas y avoir de discrimination par rapport à l'origine, le sexe ou la langue. En plus, ces femmes abusées contribuent d'une manière ou d'une autre, soit en payant de l'assurance-emploi, des rentes. Elles contribuent mais n'en profitent pas.»

Perdues dans une meule de foin?

Farida Osmani sait bien que la plupart des employeurs sont respectueux et remplissent les conditions du contrat, mais ceux qui abusent viennent ternir selon elle l'image du PAFR. «On ne sait pas combien il y en a parce que les femmes ont souvent peur de se plaindre et de perdre leur statut. Et il n'y a pas de registre d'employeurs, pas de contrôle, pas d'inspecteurs». Ce que démentent les instances gouvernementales (voir autre texte).

Ce qui rend le programme encore plus nébuleux est l'absence de régulation des agences de recrutement, selon Mme Osmani. «Ce n'est pas n'importe qui peut recruter! Il y a des agences douteuses qui font de la traite de travail forcé. C'est une forme moderne d'esclavage: des gens se font passer pour des experts, des faux avocats et on leur demande de l'argent pour qu'elles viennent ici en leur faisant croire qu'elles paient pour des services» La sociologue révèle que le gouvernement a mis sur pied un comité consultatif, mais déplore que ce dernier n'ait aucun pouvoir de sanction.

«Les gens s'en tirent alors à bon compte. C'est pour cela que le Code du travail doit avoir une régulation des employeurs. Car là, c'est une parole contre une autre et c'est difficile pour la femme quand l'employeur est un avocat ou un politicien, une personne d'influence.»

et voici le lien : http://www.info07.com/article-269315-Une-n...-au-Quebec.html

  • Habitués
Posté(e)

C'est effectivement un problème. Je ne sais pas quel en est l'ampleur mais personnellement, j'ai été en contact avec trois femmes qui avaient subi des abus de la part de leur employeur. Dans deux des trois cas, il s'agissait d'ailleurs d'employeurs originaires du même pays qu'elles...

  • Habitués
Posté(e)

[l'exclavage est partout , ... malheureusement !!

a vos commentaires ...

  • Habitués
Posté(e)

Oui, j'ai vu un reportage là-dessus sur RDI c'était des femmes qui travaillaient pour l'ambassade d'Égypte en Suisse si je me souviens bien ... Pas spécifique au Québec du tout.

  • Habitués
Posté(e)

Je crois que tout a ete dit. No comment.

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