Laurent Posté(e) 25 septembre 2008 Posté(e) 25 septembre 2008 Un vent de panique souffle après le discours de W. Bush de ce soir (plutôt effrayant), les É-U sont au bord du gouffre, ou devrais-je dire qu'ils viennent de faire un pas de trop. La crise est majeure de l'autre côté de la frontière, sommes-nous à l'abri? D'après Harper, oui, il faut dire que cela semble servir la cause des conservateurs. Citer
Habitués cyber_cow Posté(e) 25 septembre 2008 Habitués Posté(e) 25 septembre 2008 Un vent de panique souffle après le discours de W. Bush de ce soir (plutôt effrayant), les É-U sont au bord du gouffre, ou devrais-je dire qu'ils viennent de faire un pas de trop. La crise est majeure de l'autre côté de la frontière, sommes-nous à l'abri? D'après Harper, oui, il faut dire que cela semble servir la cause des conservateurs.le Canada est a l'abri de la crise comme la France était a l'abri du nuage Tchernobyle.il est évident que le Canada va subir de plein fouet la crise. les USA sont le premier partenaire economique du Canada. Citer
Habitués simokhatib Posté(e) 25 septembre 2008 Habitués Posté(e) 25 septembre 2008 Il va sans dire, loptimisme nest pas de rigueur, par les temps qui courent, dans le monde de léconomie. Quil soit local ou mondial. Le Québec, par exemple, vit sa plus faible croissance économique depuis plusieurs années, selon la toute dernière Note de conjoncture métropolitaine du Conférence Board du Canada. La croissance économique de Montréal atteindra 1,7% en 2008, la cadence la plus faible en cinq ans. Fannie Mae et de Freddie Mac avaient pourtant été sauvées des eaux. En effet, pour daucuns, en optant pour une quasi-nationalisation des deux agences de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac, Henry Paulson, le secrétaire au Trésor, avait montré dans son meilleur aspect le célèbre pragmatisme américain. Le gouvernement républicain, dont le parti est le plus farouchement opposé à linterventionnisme de lÉtat, a mis en place un plan de sauvetage qui coûtera au minimum une dizaine de milliards de dollars aux contribuables du pays. Fannie Mae et Freddie Mac garantissent 5.200 milliards de dollars de prêts immobiliers, soit environ 40 % de lencours de crédit hypothécaire des États-Unis.Aux États-Unis, malgré les nombreuses assurances données par le président Georges W. Bush, Lehman Brothers sécroule. Lehman Brothers existe depuis 158 ans. Dur coup pour les États-Unis, Et cela 14 mois après le début de la crise du crédit. Lehman a indiqué quau 31 mai, elle affichait des avoirs dun montant de 639 milliards $ US, mais aussi 613 milliards de dollars $ US de dettes. La banque américaine Lehman Brothers, quatrième banque daffaires américaines, doit se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites après léchec de négociations avec de potentiels repreneurs comme la britannique Barclays ou Bank of America et le refus de Washington de renflouer la banque. Et cest bien la crise des subprime qui continue de faire trembler les marchés financiers. 25 000 emplois sont en question.Le géant du courtage Merrill Lynch va être racheté par la Bank of America qui débourse, à cette fin, 50 milliards de dollars, soit environ 29 dollars par action contre 17 dollars en clôture. Mais cest deux fois moins que le cours de Merrill Lynch en début dannée.Lassureur AIG annonce devoir se défaire de nombreux actifs en vue de trouver des liquidités. Le titre de lassureur américain se replie de 86% à la mi-séance. Le New York Times avait en effet annoncé que lassureur américain sapprêterait à annoncer la cession de pans entiers de son activité pour tenter de rassurer les investisseurs. La situation est encore plus grave que celle de Lehman Brothers, parce que la Fed (Banque centrale américaine) ne peut pas agir pour les assureurs. AIG devra, par exemple, mettre en vente son activité de financement de laéronautique, International Lease Finance Corporation (ILFC), le plus gros client dAirbus et de Boeing.Georges W. Bush na eu dautre choix dannoncer que le gouvernement fédéral ninterviendrait pas pour renflouer les firmes de Wall Street menacées. « Les décideurs politiques vont se concentrer sur la santé du système financier dans son ensemble ». Quel gâchis!Les problèmes de fond persistent et mettent à mal léconomie américaine. Lintervention de lÉtat américain dans léconomie ne règle pas tout. Les investisseurs ont également infligé une correction sévère à lindice Nasdaq des valeurs technologiques, qui a accusé une perte de 81,36 points, soit 3,60%, à 2179,91 points. Pour endiguer une possible crise internationale, dix grandes banques viennent de créer un fonds durgence de 70 milliards de dollars (49 milliards deuros), dans lequel chacune dentre elles pourra puiser - au cas où. Parmi ces dix institutions, la Deutsche Bank, la plus grande banque allemande.De lautre côté de lAtlantique, par exemple, les banques de détail devraient se redresser plus rapidement mais elles doivent comprendre que la crise financière nest pas terminée. Loin de là. La compagnie aérienne Alitalia est aux bords de la faillite. Ces exemples nen illustrent que mieux la présente situation qui secoue durement léconomie mondiale.« Cest un choc structurel sans précédent depuis 1929 » explique tout simplement Alan Greenspan. Interviewé par la chaîne ABC, dimanche 14 septembre, lancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed) de 1987 à 2006, considère la crise financière actuelle la plus grave depuis des décennies. « Il ny a aucun doute, je nai rien vu de pareil et ce nest pas encore fini et cela prendra encore du temps ». Sauf que ce même Greenspan est accusé par certains davoir alimenté la présente crise avec des taux dintérêt trop bas! Greenspan estime maintenant à plus de 50% le risque de récession aux États-Unis. Selon lui, la crise financière va entraîner la chute de plusieurs institutions financières majeures. George Soros, le célèbre financier milliardaire américain, est davis que le président de la Fed « porte une lourde responsabilité » dans la « création de la bulle immobilière ».En France, la ministre de lÉconomie, Christine Lagarde, constate avec réalisme que, oui, cest un choc. Mais en même temps, cest le témoignage dun certain équilibre. Le Trésor américain ne peut pas constamment aller au sauvetage de ceux qui sont en mauvaise posture. Elle rejoint lavis de Greenspan : « le gouvernement fédéral ne pouvait pas mettre un filet de sécurité sous toutes les firmes financières faisant faillite ». La Fédération bancaire française(FBF) sest voulue rassurante : les institutions financières françaises sont solides et assurent le financement de léconomie dans des conditions normales. Le dispositif adopté aux États-Unis correspond à une situation de crise qui na pas déquivalent en France. Les banques centrales européennes suivent attentivement la situation : la BCE a injecté 30 milliards deuros et la BoE 5 milliards de livres. En Asie, la Banque du Japon (BoJ) a injecté mardi 10 milliards deuros dans le marché bancaire et a appelé les investisseurs au calme.Une pareille crise nétait pas sans intervenir dans la campagne présidentielle américaine. Selon Barack Obama : « Huit ans de politique qui ont mis en lambeaux la protection des consommateurs, affaibli la surveillance et les régulations et encouragé les fortes primes pour les dirigeants dentreprises, tout en ignorant les Américains de la classe moyenne, nous ont menés à la crise financière la plus grave depuis la Grande dépression ».Les États-Unis nont pas les moyens de se payer des réductions dimpôts de la taille de celles proposées par le candidat républicain aux élections présidentielles, John McCain, a averti Alan Greenspan. Du moins, pas sans une réduction des dépenses gouvernementales du même ordre. « Je ne suis pas en faveur de lidée de financer des réductions dimpôts en empruntant de largent », a soutenu lancien président de la FED lors dune interview avec Bloomberg Television. « Jai toujours lié les baisses dimpôts aux dépenses ». John McCain avait pourtant avoué quil lisait « The Age of Turbulence », les mémoires dAlan Greenspan, pour séduquer dans le monde des finances. Le candidat républicain entend compenser les réductions dimpôts - dont la réduction du taux dimposition des sociétés et lélimination de limpôt minimum de remplacement, lequel a nui aux familles de la classe moyenne - en mettant un terme aux dépenses injustifiées du Congrès, en abolissant des programmes gouvernementaux inutiles et en révisant des programmes dadmissibilité comme le régime dassurance-maladie et de sécurité sociale.« John McCain ne parviendra pas à compenser ses baisses dimpôts par lélimination des dépenses en affectations spéciales du Congrès, lesquelles sont estimées à 17 milliards $ US annuellement », a expliqué la sénatrice démocrate Claire McCaskill.Au Canada, le chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, soutient que le programme économique des conservateurs rapproche le pays dune récession. Comme on peut le constater, les libéraux devraient orienter leur discours sur léconomie au cours des prochaines semaines de la campagne électorale. Selon Stéphane Dion, « Stephen Harper a permis à une économie jadis florissante de frapper un mur. Stephen Harper ne gouverne quau jour le jour, sondage après sondage. Il veut acheter le vote des Canadiens avec ses tours de passe-passe ».Le chef conservateur, Stephen Harper, se veut rassurant. Pas de panique. Les fondements de léconomie canadienne restent forts. Le Premier ministre a même lancé un appel au calme. Très préoccupé par la situation économique aux États-Unis et dans le monde, il veut tout de même rassurer la population canadienne : les bases de léconomie canadienne sont solides à la fois pour les domiciles, les gouvernements et les institutions financières.La chef du Parti vert, Elizabeth May, a relevé, sur un ton particulièrement alarmiste, « les politiques économiques désastreuses du premier ministre Stephen Harper », ajoutant que « leffondrement de Wall Street en fin de semaine est une très mauvaise nouvelle pour léconomie » canadienne. Selon le Parti vert, léconomie du pays « dispose de peu de marge pour absorber un nouveau choc ». Pire. « Le manque de leadership de Stephen Harper nous entraîne peu à peu au bord du déficit. Son échec à gérer léconomie en des temps incertains doit avoir une fin ». Citer
Habitués pf31 Posté(e) 25 septembre 2008 Habitués Posté(e) 25 septembre 2008 Un vent de panique souffle après le discours de W. Bush de ce soir (plutôt effrayant), les É-U sont au bord du gouffre, ou devrais-je dire qu'ils viennent de faire un pas de trop. La crise est majeure de l'autre côté de la frontière, sommes-nous à l'abri? D'après Harper, oui, il faut dire que cela semble servir la cause des conservateurs.Pensez-vous que cette chute économique des Etats-Unis puissent avoir un impact sur le travail en informatique au Canada ?Est-ce que des compagnies pourraient renoncer à embaucher à cause de ça ? ou risquent de virer les employés ?Je m'inquiète un peu car je viens de décrocher un contrat permanent à Montréal, mais je commence avec un visa de travail temporaire et je vais attendre un peu d'avoir + de points avant de faire les démarches pour la résidence permanente. Citer
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