Habitués jimmy Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Deux articles intéressant qui exprime bien la situation préoccupante du francais a Montréal:Les francophones se font assimiler à MontréalSoumis par lacroix, le 24 Janvier 2008Voici des données tirées des travaux du professeur Charles Castonguay qui indiquent à quel point l'heure est grave sur le front linguistique. Non seulement il est difficile d'obtenir du service en français dans plusieurs secteurs de la ville, non seulement les immigrants allophones se font assimiler par les anglophones, mais les francophones eux-mêmes se font assimiler dans l'Ouest-de-l'île.Les francophones (langue maternelle) sont maintenant minoritaires sur l'île de Montréal selon les données du recensement de 2006. Les données pour l'Ouest-de l'île indiquent clairement qu'à partir d'un certain seuil, les francophones commencent à se faire assimiler et se font minoriser inexorablement.Les données pour la partie nord indiquent qu'à moins de 45% de francophones, l'assimilation est déjà sensible.Profil linguistique de lOuest-de-lîle de MontréalPour les 12 municipalitésCe territoire comprend une partie nord à majorité francophone, formée des six municipalités de Pierrefonds à Sainte-Anne-de-Bellevue, et une partie sud composée de six municipalités à majorité anglophone, soit Dorval, Dollard-des-Ormeaux, Kirkland, Pointe-Claire, Beaconsfield et Baie-d'Urfé.Données tirées du recensement de 2001.TotalPopulation totale : 218 000 (96 000 anglos, 72 000 francos, 51 000 allos)Pourcentage danglophones : 44 %Pourcentage de francophones : 33 %Pourcentage dallophones : 23 %Taux dassimilation des francophones vers langlais 12%Taux dassimilation des allophones vers langlais 84%Jeunes adultes (24 à 34 ans)Taux dassimilation des francophones vers langlais 18%Taux dassimilation des allophones vers langlais 86%Partie nordPopulation totale : 82 000 (27 000 anglos, 37 000 francos, 18 000 allos)Taux dassimilation des francophones vers langlais 7%Taux dassimilation des allophones vers langlais 77%Jeunes adultes (24 à 34 ans)Taux dassimilation des francophones vers langlais 10%Taux dassimilation des allophones vers langlais 85%Partie sudPopulation totale : 136 000 (69 000 anglos : 35 000 francos : 33 000 allos)Taux dassimilation des francophones vers langlais 17%Taux dassimilation des allophones vers langlais 88%Jeunes adultes (24 à 34 ans)Taux dassimilation des francophones vers langlais 28%Taux dassimilation des allophones vers langlais 86%http://www.montrealfrancais.info/carnetlacroix 2 ième article :Les commissions scolaires anglophones veulent combattre la loi 101 ANTOINE ROBITAILLE Édition du jeudi 20 mars 2008Mots clés : loi 101, commissions scolaires anglophones, Michelle Courchesne, Langue, Commission scolaire, Québec (province)«Détournement de fonds», dénonce l'oppositionQuébec -- La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, est troublée que des commissions scolaires anglophones aient décidé de financer la bataille contre la loi 104, adoptée en 2002 pour colmater une brèche dans la loi 101. Ce geste des établissements de langue anglaise «soulève des interrogations», a-t-elle dit hier. Ainsi, elle a demandé des avis juridiques aux avocats de son ministère et s'est entretenue avec les dirigeants des commissions scolaires concernées. «Soyez assurés que je porterai une attention toute particulière [à] l'utilisation des fonds publics», a-t-elle répondu hier en Chambre lorsque la chef péquiste Pauline Marois l'a interrogée.Mme Marois avait demandé au premier ministre s'il approuvait le fait que «75 000 $ du budget de la commission scolaire Lester-B.-Pearson et 114 000 $ de la English Montréal School Board soient détournés des services aux élèves pour un recours judiciaire dans le but évident de contourner l'application de la loi 101». Mais c'est Mme Courchesne qui a répondu. Cinq des neuf commissions scolaires membres de la Quebec English School Boards Association (QESBA) ont choisi cette semaine de sauter dans cette bataille, entreprise il y a environ cinq ans par l'ancien président d'Alliance Québec, l'avocat Brent Tyler, ainsi que deux douzaines de familles représentant 26 enfants. Les commissions scolaires participantes «ont adopté des résolutions disant qu'elles vont consacrer 1 $ par étudiant par année» à ce combat, a expliqué Kimberley Hamilton, responsable des communications à la QESBA. Le fait qu'une commission scolaire décide ainsi de financer un recours juridique n'est «pas courant», a indiqué Mme Hamilton. D'ailleurs, la décision a divisé le conseil d'administration de la QESBA: le vote final a été de onze voix pour et sept voix contre. De plus, quatre des commissions scolaires anglophones ont refusé de participer au financement: Sir Wilfrid Laurier, Central Quebec, Western Quebec et Eastern Townships. Joint hier, le président du conseil des commissaires de la commission scolaire Sir Wilfrid Laurier, Steve Bletas, a déclaré: «Oh! je sais que je ne suis pas très populaire! Mais on a consulté nos parents et, nous autres, on pense que l'argent qu'on reçoit doit aller à la qualité de l'éducation.» La présidente de la commission scolaire Central Quebec, Michelle Morin-Doyle, a dit que la décision n'a pas été «évidente à prendre» mais que, finalement, «on a jugé que ce n'était pas notre rôle, ça ne cadrait pas avec notre mission. On est là pour appuyer nos étudiants pour qu'ils fassent leurs études». Revenir à 1977 À la QESBA, le directeur général David Birnbaum a expliqué hier que c'est après «mûre réflexion» que la décision a été prise d'appuyer le recours et même d'intervenir devant le tribunal. Selon lui, les «commissions scolaires minoritaires» de francophones, en Acadie et dans le reste du Canada, ont déjà financé des recours semblables devant les tribunaux. M. Birnbaum a soutenu que son association est très sensible à deux exigences: d'une part, «la promotion, la survie et le renforcement de la langue française» mais, d'autre part, «l'avenir institutionnel des écoles anglaises». Selon lui, ces deux causes sont «conjointes». «De toute façon, nous sommes des partenaires dans la francisation du Québec, car au terme du secondaire, les élèves doivent maîtriser le français pour qu'ils soient vraiment en mesure de participer à l'avenir du Québec», a déclaré M. Birnbaum. Il croit que si Brent Tyler réussit à convaincre la Cour suprême, on aura «rétabli l'équilibre dans la loi 101 qui a existé de 1977 à 2002». Autrement dit, il faut restaurer la loi 101 de 1977, qui permettait aux enfants d'obtenir leur ticket d'entrée à l'école anglaise publique après avoir fait un détour d'un an dans une école anglaise privée non subventionnée. Depuis l'adoption de la loi 104, les écoles anglaises perdent jusqu'à 400 inscriptions par année, estime-t-il. Les commissions scolaires ne sont pas les seules à participer à ce recours. Une association de professeurs, la Quebec Provincial Association of Teachers, et une organisation caritative, la Quebec Federation of Home and School Associations, sont toutes deux déjà engagées. Pour plusieurs membres de la communauté anglophone, par exemple l'ancien chef du Parti Égalité, Keith Henderson (qui ne participe pas à ce recours contre la loi 104 mais qui appuie Brent Tyler «dans tout ce qu'il fait»), ce geste des commissions scolaires est «remarquable». Il rompt à ses yeux avec une «timidité légendaire» des «commissions scolaires» qui, habituellement, préfèrent ne pas mordre la main qui les nourrit, soit le gouvernement du Québec. M. Henderson se réjouit que, sous l'impulsion du journal The Gazette, qui a récemment incité en éditorial les commissions scolaires à sauter dans cette bataille, ces institutions aient «trouvé un petit peu de courage pour agir». L'ADQ Comme le PQ, l'opposition officielle adéquiste a qualifié hier le geste des commissions scolaires anglophones de «détournement de fonds». «Ces sommes-là sont dédiées à l'enseignement et à l'éducation», a commenté François Desrochers, critique adéquiste en matière d'éducation. «Alors, c'est évident qu'elles devraient aller dans les écoles en priorité. Je comprends que la communauté anglophone ait envie de défendre ce qu'elle considère comme ses intérêts, mais qu'elle ne le fasse pas avec des fonds publics.» L'ADQ y voit une preuve de plus que quelque chose ne tourne pas rond dans les structures des commissions scolaires: «Je pense que c'est une question de logique. Ils [les commissaires] devraient connaître la mission plus que quiconque, soit d'assurer une éducation de qualité, pas aller devant les tribunaux», a déclaré M. Desrochers. C'est le 22 août 2007 que la Cour d'appel, dans une décision partagée (les juges Pierre Dalphond et Allan Hilton d'un côté, le juge Lorne Giroux de l'autre), avait conclu que les portions de la Charte ajoutées en 2002 contrevenaient à la Charte canadienne des droits et libertés. Elle renversait ainsi les décisions du Tribunal administratif du Québec et de la Cour supérieure qui avaient débouté Me Tyler et ses familles. Le juge Giroux, lui, avait estimé que les amendements apportés par la loi 104 étaient justifiés parce que le gouvernement du Québec a pour mission de protéger l'avenir de la majorité francophone du Québec. Après le jugement de la Cour d'appel, le gouvernement Charest avait décidé sur-le-champ de porter la cause devant la Cour suprême, laquelle a récemment accepté de l'entendre. Le jugement de la Cour d'appel avait été dénoncé par plusieurs organismes de promotion du français. Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Jean Dorion, avait souligné le fait qu'Allan Hilton a déjà été procureur d'Alliance Québec. Il serait du reste impossible pour le gouvernement du Québec d'utiliser la «clause nonobstant» dans cette affaire, l'article de la Charte invoqué par les juges ici ne faisant pas partie de ceux auxquels cette disposition dérogatoire s'applique.http://www.ledevoir.com/2008/03/20/181352.html Citer
Habitués nico27 Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 oui tout fout le camp la !!!!! Que faire contre cela ??? Citer
Habitués nico27 Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 cpt caverne tu trouve pas que c'est grave??? Citer
Habitués Tyrone Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 C'est peut-être "grave" mais ça semble inévitable... du moins à Montréal. Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Ce qui est impressionant, c'est que les victimes de ces conflits (légitime ou non, ce ne sera pas moins point, car sinon on s'embarque dans une discussion de la mort) ce sont les enfants....Les enfants pris en otage dans un différend auquel eux ils ne peuvent rien.... Et personne ne parle d'eux... Je crois que personne n'a de fierté à en retirer.Amic Citer
Habitués Angela Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 cpt caverne tu trouve pas que c'est grave???Et alors? C'est grave oui. Et ça le sera encore plus quand tu débarqueras ici: tu essayeras de te trouver un emploi. Vas-tu lever le nez si c'est une boîte d'anglos qui t'offre une chance? Citer
Habitués Angela Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 cpt caverne tu trouve pas que c'est grave???On nous parle de l'histoire, de l'identité du Québec, etc mais c'est rien de plus qu'une bataille politique entre PQ, ADQ, et PLQ. Jimmy veut que l'on rejoigne son camp. Mais de quel camp parle-t-on ? De la francophonie ou du PQ ? Si c'est de la francophonie, il est en train de prêcher un convaincu. Je vis en français, je parle français, j'écoute de la musique francophone, je suis friand de cinéma francophone, etc. Mais je ne pense pas qu'il soit idiot, alors il s'agit du PQ. Mais dans ce cas, je ne prendrai pas parti, ce n'ai pas mon Rôle.Et comme je n'ai pas envie de m'énerver par ce bourrage de crâne, je préfére rire de toute cette comédie.Et comme Jimmy et cie n'arrêtent pas de crier au loup, pour changer de registre, je poserais juste une question aux immigrants installés:Qui, des francophones ou des anglophones, vous ont-ils offert un emploi à votre arrivée? Parlez de votre expérience personnelle, ou de celle des proches, sans généraliser.Quand on saura où les immigrants ont plus de chances de décrocher une job à Montréal (car en région ça ne nous concerne pas), on aura peut-être un début de solution. Citer
Laurent Posté(e) 7 avril 2008 Posté(e) 7 avril 2008 cpt caverne tu trouve pas que c'est grave???On nous parle de l'histoire, de l'identité du Québec, etc mais c'est rien de plus qu'une bataille politique entre PQ, ADQ, et PLQ. Jimmy veut que l'on rejoigne son camp. Mais de quel camp parle-t-on ? De la francophonie ou du PQ ? Si c'est de la francophonie, il est en train de prêcher un convaincu. Je vis en français, je parle français, j'écoute de la musique francophone, je suis friand de cinéma francophone, etc. Mais je ne pense pas qu'il soit idiot, alors il s'agit du PQ. Mais dans ce cas, je ne prendrai pas parti, ce n'ai pas mon Rôle.Et comme je n'ai pas envie de m'énerver par ce bourrage de crâne, je préfére rire de toute cette comédie.Et comme Jimmy et cie n'arrêtent pas de crier au loup, pour changer de registre, je poserais juste une question aux immigrants installés:Qui, des francophones ou des anglophones, vous ont-ils offert un emploi à votre arrivée? Parlez de votre expérience personnelle, ou de celle des proches, sans généraliser.Quand on saura où les immigrants ont plus de chances de décrocher une job à Montréal (car en région ça ne nous concerne pas), on aura peut-être un début de solution.Si vraiment le sujet t'intéresse, pourrais-tu lancer un fil sur cette question et non dans ce fil où déjà deux sujets sont abordés ? La question linguistique est déjà assez complexe ainsi. Citer
O'Hana Posté(e) 7 avril 2008 Posté(e) 7 avril 2008 Et comme Jimmy et cie n'arrêtent pas de crier au loup, pour changer de registre, je poserais juste une question aux immigrants installés:Qui, des francophones ou des anglophones, vous ont-ils offert un emploi à votre arrivée? Parlez de votre expérience personnelle, ou de celle des proches, sans généraliser.Quand on saura où les immigrants ont plus de chances de décrocher une job à Montréal (car en région ça ne nous concerne pas), on aura peut-être un début de solutionQuestion de cohérence : c'est justement parce qu'une grosse partie du problème linguistique se situe à Montréal que des Jimmy et cie - dont je fais partie ici - crient au loup. Si même quand c'est pertinent, on se fait dire qu'il faut changer de registre ...- O'Hana - Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 et les enfants.... qui en parle des enfants dans cette énième bataille? Citer
Habitués jimmy Posté(e) 7 avril 2008 Auteur Habitués Posté(e) 7 avril 2008 (modifié) franckgb Écrit Aujourd'hui, 12:54 PM et les enfants.... qui en parle des enfants dans cette énième bataille?Ben oui mon pit, bienvenue "in the real world" !Les enfants des immigrants sont l'enjeu.C'est ce que j'ai toujours dit; les anglais tire la couverte de leur bord, pis nous les francophones, ont tire la couverte de notre bord.jimmy Modifié 7 avril 2008 par jimmy Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Les enfants pris en otage dans un différend auquel eux ils ne peuvent rien.... Et personne ne parle d'eux... Je crois que personne n'a de fierté à en retirer.AmicLes enfants d'immigrants, ou d'anglos sont des enfants pareil.... et personne ne se demande ce qui est mieux pour eux! Citer
Habitués Angela Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Et comme Jimmy et cie n'arrêtent pas de crier au loup, pour changer de registre, je poserais juste une question aux immigrants installés:Qui, des francophones ou des anglophones, vous ont-ils offert un emploi à votre arrivée? Parlez de votre expérience personnelle, ou de celle des proches, sans généraliser.Quand on saura où les immigrants ont plus de chances de décrocher une job à Montréal (car en région ça ne nous concerne pas), on aura peut-être un début de solutionQuestion de cohérence : c'est justement parce qu'une grosse partie du problème linguistique se situe à Montréal que des Jimmy et cie - dont je fais partie ici - crient au loup­. Si même quand c'est pertinent, on se fait dire qu'il faut changer de registre ...- O'Hana -Non, changer de registre, ça signifie passer de la parole aux actes, justement. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas de savoir que l'anglais prend plus de place à Montréal. Je le sais. L'immigration n'est qu'un des facteurs (parce qu'il y a aussi des facteurs historiques et contemporains comme la mondialisation, l'économie, les échanges avec le RoC, les USA et les économies émergentes, le tourisme, etc.) Je suis intéressée à savoir pourquoi justement les Anglophones, largement minoritaires (aussi bien sur le plan démographique qu'économique), attirent plus d'immigrants allophones que les Francophones. Ma petite idée là-dessus est que l'argent est le nerf de la guerre. Et qui dit argent, pour un immigrant, dit accès à un emploi. Or, les immigrants francophones (Noirs et Maghrébins) constituent le gros des chômeurs au Québec. J'espère bien que je me trompe mais cette situation n'a rien d'attractif pour un immigrant allophone Montréalais (nous autres en région on vit en français et on ne s'en plaint pas).Et je déteste les réponses simplistes de Jimmy et cie: parce que la colonisation (celle-là, je l'ai trop entendue en Afrique pour justifier toutes les conneries et je suis tannée), parce que les USA, parce que le RoC, etc. Ce qui m'intéresse en fin de compte est ceci:1) Est-ce que vivre en français peut être plus attractif qu'aujourd'hui, à Montréal? Comme j'imagine que oui:2) Comment cela? Que peut-on faire?Parce que la pleurniche, là, ça commence à faire ... Citer
Habitués jimmy Posté(e) 7 avril 2008 Auteur Habitués Posté(e) 7 avril 2008 (modifié) Les enfants d'immigrants, ou d'anglos sont des enfants pareil.... et personne ne se demande ce qui est mieux pour eux!Je t'ai répondu Franckgb, tu sais lire ? ; oui les enfants sont l'enjeu !Welcome in the real world, tout simplement.Est-ce que ces enfants lorsqu'ils auront l'âge, vont acheter des CD de Britney Spears et de Arianne Moffat....ou vont-ils acheter uniquement des CD de Britney Spears ? C'est la que ca se passe...en plein la.jimmy Modifié 7 avril 2008 par jimmy Citer
O'Hana Posté(e) 7 avril 2008 Posté(e) 7 avril 2008 Je suis intéressée à savoir pourquoi justement les Anglophones, largement minoritaires (aussi bien sur le plan démographique qu'économique), attirent plus d'immigrants allophones que les Francophones.Tu l'écris précisément juste en haut : il y a des facteurs macros qui rentrent en ligne de compte. Dont le fait qu'au-delà que le Québec est encore majoritairement francophone, il se trouve dans un ensemble fédéral anglophone, un ensemble continental anglophone et un contexte mondial où l'anglais est encore la langue dominante en termes d'employabilité.Quelque soit la sphère étudiée, l'analyse de la société québécoise devrait, selon moi, toujours se faire selon cette double-dynamique majoritaire/minoritaire.Parce que la pleurniche, là, ça commence à faire ...Faudrait savoir : les souverainistes sont trop radicaux, trop repliés sur eux-mêmes ou encore trop rétrogrades comme je peux le lire régulièrement sur le forum. Et quand il y a un gouvernement fédéraliste à Québec qui, nécessairement, maintiendra le statu quo au niveau linguistique, il faudrait se bouger et arrêter de pleurnicher.Moralité : soit tu adopte une position plus nationaliste à la façon ADQ, PQ ou QS, soit tu arrives à convaincre John Charest de faire quelque chose dans son nationalisme mou (bonne chance).- O'Hana - Citer
Habitués Angela Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Moralité : soit tu adopte une position plus nationaliste à la façon ADQ, PQ ou QS, soit tu arrives à convaincre John Charest de faire quelque chose dans son nationalisme mou (bonne chance).- O'Hana -On s'entend-tu que nous ne devons pas tout attendre de John Charest, justement? Le geste d'un Québécois plus un autre geste plus un autre ça peut faire beaucoup ... Ce n'est pas sa faute si nous nous laissons servir en français sans broncher. Et il ne viendra pas dire à mes collègues de programmer le message de leur répondeur en français.Sais-tu quoi? Avec les forces du syndicalisme dans ce pays et la proximité que ces syndicats ont avec le PQ, les emplois devraient être plus francophones et les immigrants francophones ne devraient pas être laissés sur le carreau. Est-ce le cas? Les syndicats, je les entends déblatérer des niaiseries à la Commission BT mais en pratique, rien, zéro, nada!Et d'ailleurs, selon les derniers sondages (pour ce qu'ils valent) montrent que les Québécois sont satisfaits de John Charest, un niveau de satisfaction recond si je me rappelle bien. Aux dernières nouvelles, le Québec compte 80% de francophones. Alors, si la majorité est pour John Charest et ses politiques, dis-moi: de quoi je me mêle! Citer
Habitués elliot Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Les enfants d'immigrants, ou d'anglos sont des enfants pareil.... et personne ne se demande ce qui est mieux pour eux!Je t'ai répondu Franckgb, tu sais lire ? ; oui les enfants sont l'enjeu !Welcome in the real world, tout simplement.Est-ce que ces enfants lorsqu'ils auront l'âge, vont acheter des CD de Britney Spears et de Arianne Moffat....ou vont-ils acheter uniquement des CD de Britney Spears ? C'est la que ca se passe...en plein la.jimmyBen, ils achèteront le meilleur à leurs yeux; le monde est un monde compétition, de compétitivité, point. A bas, les grands principes d'antan... Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Les enfants d'immigrants, ou d'anglos sont des enfants pareil.... et personne ne se demande ce qui est mieux pour eux!Je t'ai répondu Franckgb, tu sais lire ? ; oui les enfants sont l'enjeu !Welcome in the real world, tout simplement.Est-ce que ces enfants lorsqu'ils auront l'âge, vont acheter des CD de Britney Spears et de Arianne Moffat....ou vont-ils acheter uniquement des CD de Britney Spears ? C'est la que ca se passe...en plein la.jimmyPardon j'avais loupé.....oui c'est bien ça le problème.... un peu comme dans un divorce, ou les parents s'entretue et ou la première victime sont les enfants. Et il n'y a aucune des deux parties qui peut être fier.J'espère bien que britney spears n'existera plus à ce moment là Mais bref.... le truc c'est quoi en dehors de la dispute, du procès. Que des enfants qui quittent le public anglophone ne peuvent plus y retourner ensuite?! Et c'est quoi qui est mieux pour l'enfant? je sais pas mais la question principale est là, non! et qu'il soit anglo ou franco, ou allo.... c'est le première question à se poser. Après tout, on tiraille des êtres sans défense...amic Citer
O'Hana Posté(e) 7 avril 2008 Posté(e) 7 avril 2008 On s'entend-tu que nous ne devons pas tout attendre de John Charest, justement? Le geste d'un Québécois plus un autre geste plus un autre ça peut faire beaucoup ... Ce n'est pas sa faute si nous nous laissons servir en français sans broncher. Et il ne viendra pas dire à mes collègues de programmer le message de leur répondeur en français.Merci d'appuyer ce que j'écris régulièrement .... Ne pas attendre après le gouvernement du Québec et c'est là où je vais dans le sens de Christine St-Pierre, notre ministre de la culture, quand elle disait une fois que la responsabilité repose aussi sur chacun de nous. Responsabilité partagée.Sais-tu quoi? Avec les forces du syndicalisme dans ce pays et la proximité que ces syndicats ont avec le PQ, les emplois devraient être plus francophones et les immigrants francophones ne devraient pas être laissés sur le carreau. Est-ce le cas? Les syndicats, je les entends déblatérer des niaiseries à la Commission BT mais en pratique, rien, zéro, nada!Tu sais comme moi que la réalité du marché du travail a changé : le syndicalisme, dans une perspective de mondialisation, a de moins en moins d'emprise (tout comme les gouvernements d'ailleurs). En outre, il ne faut pas mélanger : les syndicats agissent sur les conditions de travail et non sur l'employabilité ou les perspectives d'emploi, deux affaires qui relèvent surtout des conditions macroéconomiques. S'ils avaient autant d'influence dans le relation de cause à effet que tu avances (fort syndicalisme = taux d'emploi élevé), nous n'aurions certainement pas eu les saignées en pertes d'emploi dans les secteurs manufacturier et forestier .... qui sont très syndiqués.Et d'ailleurs, selon les derniers sondages (pour ce qu'ils valent) montrent que les Québécois sont satisfaits de John Charest, un niveau de satisfaction recond si je me rappelle bien. Aux dernières nouvelles, le Québec compte 80% de francophones. Alors, si la majorité est pour John Charest et ses politiques, dis-moi: de quoi je me mêle!Faudrait savoir : les sondages valent ce qu'ils valent ou ils valent assez pour affirmer que la majorité est pour Jean Charest et ses politiques ? Deuxièmement, si les québécois sont très satisfaits en effet du gouvernement Charest, ils hésitent encore beaucoup entre lui et Pauline Marois comme premier ministre. Comment expliquer cela ? Moi, j'en déduis que c'est beaucoup plus complexe que ça. Le jour où le PQ remontera dans les sondages, je ne vais certainement pas conclure que le souverainisme remonte clairement au Québec.- O'Hana - Citer
Habitués Angela Posté(e) 7 avril 2008 Habitués Posté(e) 7 avril 2008 Sais-tu quoi? Avec les forces du syndicalisme dans ce pays et la proximité que ces syndicats ont avec le PQ, les emplois devraient être plus francophones et les immigrants francophones ne devraient pas être laissés sur le carreau. Est-ce le cas? Les syndicats, je les entends déblatérer des niaiseries à la Commission BT mais en pratique, rien, zéro, nada!Tu sais comme moi que la réalité du marché du travail a changé : le syndicalisme, dans une perspective de mondialisation, a de moins en moins d'emprise (tout comme les gouvernements d'ailleurs). En outre, il ne faut pas mélanger : les syndicats agissent sur les conditions de travail et non sur l'employabilité ou les perspectives d'emploi, deux affaires qui relèvent surtout des conditions macroéconomiques. S'ils avaient autant d'influence dans le relation de cause à effet que tu avances (fort syndicalisme = taux d'emploi élevé), nous n'aurions certainement pas eu les saignées en pertes d'emploi dans les secteurs manufacturier et forestier .... qui sont très syndiqués.- O'Hana -Si tu veux me faire croire que les ordres professionnels ne sont pas des syndicats qui protègent leur territoire, c'est loupé. Si tu veux me faire croire que les postes qui s'affichent tous les jours comme "des postes réservés à l'interne" (autrement dit, si tu pensais te faire ta première expérience ici, circule, y a rien à voir!), c'est encore loupé. Où sont ces postes, soi-disant réservés à l'interne? Dans les milieux publics hyper syndicalisés PUBLICS (fonction publique, universités, hôpitaux, etc). Alors, je ne peux pas te forcer à y croire mais moi j'y crois: les syndicats pourraient faire davantage pour attirer les immigrants vers le français, créer des conditions pour travailler en français. Inscrire en noir et blanc dans une convention collective que la langue de travail est le français, ça leur coûterait quoi, par exemple?La réalité, c'est que Pascale Picard, une fille de Québec, ainsi que Simple Plan chantent en anglais pour gagner leur vie. Et les immigrants font de même: ils gagnent leur vie. C'est le genre de dynamique qui s'impose à nous à notre arrivée. Si j'avais pu le faire, je me serais bien gardée de dépenser 2500$ à Concordia, crois-moi ... Citer
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