Invité Posté(e) 1 janvier 2008 Posté(e) 1 janvier 2008 Je ne sais plus quoi penser de ton récit, je doute, je trouve cela trop flyé pour être vrai, ne le prends pas mal Lili mais... Citer
Habitués nakahi Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Oh non, pas flyé du tout. N'oublis pas que c'est romancé. C'est toutes sortes de vérités mis dans une même histoire... moi je trouve ca très réaliste au contraire. Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Avis: Les prochains chapitres concernent une histoire qui est arrivé à un ami. Cette histoire à fait la une des journaux tant d'ici qu'au maroc.Les journaux n'ont fait état que d'une infime partie de ce qui s'est passé. Avec sa permission j'ai intégré sa "version" détaillée des évènements.Il a demandé l'anonymat, c'est pourquoi je demande aux gens qui pourraient le reconnaître de faire preuve de discrétion.Merci ! Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Hdelmondo relis mon introduction ... j'ai utilisé le témoignage de plusieurs personnes pour ne faire qu'une seule histoire.Seigneur ... une chance que ce n'est pas arrivé qu'a une seule et unique personne ... il y aurait eu matière à ce jeter en bas du pont Jacques Cartier Citer
Habitués Neo-quebecois V.08 Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Je ne sais plus quoi penser de ton récit, je doute, je trouve cela trop flyé pour être vrai, ne le prends pas mal Lili mais...ce qui n ets pas vrai ce que c pas arrive a la meme personne.... par contre les anecdotes et differents recits sont meme en dessous de la verite..des fois c bien pire... Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Chapitre 42Les jours qui suivirent nous allâmes visiter parents et amis éparpillés un peu partout au Maroc. Une fois ces visites terminées, il ne restait que deux semaines de vacance et je comptais bien me reposer le plus possible avant le retour.Nous en avions discuté Sara et moi avant de partir du Québec et elle était bien daccord avec ce programme mais voilà quelle sétait mise en tête de faire des fêtes etc. Elle invita mes frères, mes parents, plusieurs membres de ma famille à des soirées qui se terminaient aux petites heures du matin.Les enfants, que le changement de climat avaient rendus malade, eurent du mal à se faire à un changement brusque dalimentation et dhoraire de sommeil avec le résultat quils piquaient des crises à tous les jours.Je tentai de faire entendre raison à Sara mais rien à faire. Elle n'arrêtait pas de me dire qu'il fallait en profiter parce qu'on ne reviendrait pas de sitôt au Maroc et qu'on aurait bien le temps de se reposer de retour à la maison.Je n'eus pas le cur de freiner son enthousiasme d'autant qu'elle n'avait jamais été aussi chaleureuse et amoureuse que depuis notre arrivée mais j'insistai pour qu'au moins les enfants puissent avoir des horaires de sommeil plus réguliers.Et le soir, malgré la présence d'invités, je m'absentais le temps d'aller border les enfants et de leur raconter des histoires. Ou il était question de princesses et de princes charmants.Quelques jours avant notre retour ma mère me demanda de passer la voir. Seul. Elle était très inquiète car elle avait reçu la visite de ma belle-mère laquelle était venue lui dire que Sara sétait plainte de mauvais traitements.A lentendre, je ne pensais ni à son bien-être ni à celui des enfants et donnait pour preuve les fêtes organisées depuis notre arrivée au Maroc.Jétais écuré ! Jexpliquai alors à ma mère que cest Sara qui avait insisté pour les recevoir tous ! Ma mère ny comprenait rien mais était très inquiète. Je lui ai dis de ne pas sen faire, que cétait un malentendu.A mon retour, je trouvai la maison vide. Un petit mot de Sara mapprit quelle allait passer la nuit chez sa mère avec les enfants et quelle mavait laissé mon repas dans le réfrigérateur.Plus tard dans la soirée jappelai chez mes beaux-parents pour parler à Sara et aux enfants. Ma belle-mère mapprit quils dormaient car ils avaient passé la journée à la plage. Je ne minquiétai pas outre mesure et je me couchai assez tôt heureux de pouvoir bénéficier dune soirée au calme.Un calme bien trompeur comme jallais men rendre compte dès le lendemain.A suivre Citer
Habitués Neo-quebecois V.08 Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 ca sent: le JAMAIS SANS MA FILLE...je me trompe? Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Chapitre 43Le lendemain matin je me réveillai vers 9h00, en pleine forme.Jappelais chez mes beaux-parents pour demander à Sara vers quelle heure je devais passer la chercher mais la tante de Sara mapprit quelle était déjà sortie avec sa mère et les enfants. Elle croyait quils étaient sortis faire des courses mais nen savait pas plus.Larrivée de mon frère Salim et de sa femme Fatima mempêcha de me questionner davantage. Fatima nous prépara des crêpes que nous avons dévorés dans la joie.Mon frère me parla de son projet de visite au Québec. Je lui confirmai que nous serions ravis quils nous rendent visite quand ils le pourraient.Midi sonna et toujours pas de nouvelles de Sara et des enfants.Je téléphonai à nouveau chez mes beaux-parents mais nobtint aucune réponse.Voyant mon inquiétude Salim et Fatima quittèrent la maison en me demandant de les contacter dès que possible pour leur donner des nouvelles.Jarrivai chez mes beaux-parents vers les 13h30. Il ny avait personne à la maison.Sans doute étaient-ils tous à la plage ! Mais je ne pouvais mempêcher dêtre inquiet. Il y avait quelques chose danormal.Je rentrai à la maison non sans avoir laissé un mot sur place en demandant que lon me contacte dès quils seraient rentrés.Ce nest quau retour à la maison que je compris doù me venais cette brusque inquiétude. Je constatai alors que les passeports de ma femme et des enfants, de même que les chèques de voyage et la plupart des vêtements, nétaient plus dans larmoire dans lesquels je les avais laissé.Je téléphonai aussitôt à mes parents. Ma mère était très inquiète et me conseilla de contacter mon frère Rachid, qui était policier histoire dobtenir son aide.Mon frère vint aussitôt à la maison, talonné de près de mes parents ainsi que de Salim et Fatima.Après quelques vérifications mon frère apprit que toute la famille avait quitté la maison de mes beaux-parents, en leur compagnie, tout de suite après mon appel dhier soir.Pour ou ? Personne ne le savait.Jétais mortellement inquiet.A suivre Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Chapitre 44Je ne comprenais pas ce qui se passait.Ma mère réussit à joindre une amie de la famille laquelle avoua que ma femme avait prit la fuite avec les enfants prétextant que je les maltraitais.Moi ? Qui navait jamais levé un doigt sur mes enfants ni même sur ma femme ! Jétais en état de choc. Durant toute la journée des recherches furent mener un peu partout sans succès. On contacta tous les membres connus de cette famille mais personne ne savaient ou ils pouvaient se trouver. Je consultai un avocat lequel me conseilla dentamer dès à présent les démarches de divorce et de demander la garde des enfants ici ainsi quau Canada.Je discutai longuement avec ma famille et, devant lévidence, je déposai une plainte denlèvement denfants. Que pouvais-je faire dautre ? Jentamai sur le champ les procédures de divorces. Mon avocat me dit tout de go que les procédures seraient longues. Il me conseilla de retourner comme prévu au Canada quitte à revenir au fur et à mesure des procédures.Dans lintervalle mon frère allait poursuivre les recherches dans le but de retracer ma famille. Ce qui minquiétait cest quarmée de passeports canadien elle pouvait être nimporte ou dans le monde ! Mais comme me le fit remarquer mon frère la somme dérobée en chèque de voyage nétait pas très importante ce qui les obligerait bien vite à demander de laide à des membres de la famille et Rachid comptait la dessus pour les épingler.Je rentrai au Québec la mort dans lâme. Pour la première fois, devant la chambre vide des enfants, jéclatai en sanglot.Je repris le boulot. Consultai un avocat pour déposer une demande de divorce. Ce dernier allait également demander aux tribunaux des mesures extraordinaires pour me donner la garde des enfants. Sur papier. Car, jusqu'à présent, personne ne savait ou était Latifa, Adem et Maryam.Fatima vint aux nouvelles. En apprenant les mesures que javais prises, elle se montra surexcitée. Nous allions pouvoir nous marier ! Je nen revenais tout simplement pas ! Comment pouvait-elle penser à une telle chose alors que mes enfants étaient portés disparus !!!Je mis immédiatement fin à notre relation. Les larmes, les crises, rien ny fit. Cétait terminé. Rien dautre ne comptait que mes enfants !Quelques semaines plus tard, je reçu la visite de Zhora et Saïd. Saïd avait apprit la nouvelle de ce qui marrivait à la Mosquée de notre quartier par le biais dun ami commun. Zhora mavoua alors que ma femme mavait dépeint à tous nos amis comme un homme infidèle, violent et pingre. Quelle projetait depuis longtemps de senfuir avec les enfants et quelle avait même fait des économies dans ce sens ! Elle lui avait même montré son carnet de banque bien rempli. Zhora navait pas su quoi en penser. Et puis, après tout, ce nétait pas de ces affaires ! Et elle ny avait plus repensé jusqu'à ce que son mari lui apprenne ce qui sétait passé. Elle sen voulait terriblement. Si elle en avait parlé avant peut-être que tout ça aurait pu être éviter ?En apprenant que ma femme avait planifié tout ça de longue date et quelle avait des ressources financières plus importantes que nous le croyions mon frère et moi au départ, je fus très abattu. Plusieurs mois passèrent. Jappelais mon frère régulièrement mais ce dernier était sans nouvelle. Je dus rentrer durgence au Maroc. Ma mère était tombée gravement malade. Toute cette histoire avait eu raison de ces dernières forces et elle fut porter en terre trois jours après mon arrivée.Tous les gens du quartier aimaient ma mère qui avait toujours été un modèle pour tous. Sa mort eu un tel effet que les langues se délièrent. Une femme apprit à mon frère quelle avait vu mes beaux-parents a Kénitra il y a quelques jours.Nos vérifications nous apprirent que ma belle-mère avait une sur à Kénitra. Mon frère avisa les autorités policières. Mes beaux-parents furent mit aux arrêts mais aucune trace de Sara et des enfants. Mes beaux-parents, refusant de répondre aux questions, risquaient la prison pour avoir aider au kidnapping des enfants.Jétais de plus en plus inquiet. Ou était Sara ? Les enfants allaient-ils bien ? Je puisai le réconfort dans la lecture du Coran. Dieu éprouve ceux quils aiment. Dieu nous exhorte à la patience et à la persévérance.De nouvelles recherches furent entreprises suite aux indices laissés chez la sur de ma belle-mère mais rien ne savéra concluant.Je repartis pour le Québec la mort dans lâme.Reverrais-je un jour mes enfants ?A suivre Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Chapitre 45Jétais rentré depuis deux semaines à peine, lorsque je reçus un appel de mon frère. On les avait retrouvés !!! Enfin !!!Les enfants avaient été laissés à la porte dun poste de police de Casablanca. Ils étaient en bonne santé.Quant à Sara, jappris plus tard quelle avait prit lavion pour la France et quelle était introuvable.Fort heureusement pour moi, mon patron se montra très compréhensif et me donna la permission de mabsenter à nouveau pour me rendre au Maroc récupérer mes enfants.Dans lintervalle, ceux-ci seraient hébergés par mon frère Salim et sa femme trop heureux de pouvoir les câliner.Une semaine plus tard je pus enfin serrer dans mes bras mes enfants. Latifa me raconta un peu ce quils avaient fait avec ses grands-parents et sa maman mais quelle avait beaucoup pleuré car elle sennuyait beaucoup de moi. Elle demanda à voir ma mère. Quand je lui apprit son décès elle pleura beaucoup mais cessa dès que je lui dis que sa « mannie » qui la voyait doù elle était serait triste elle aussi en la voyant pleurer.Mes avocats firent le nécessaire pour que je puisse avoir la garde officielle des enfants. Mon avocat canadien me fit cependant comprendre que si madame désirait un jour se prévaloir de la garde partagée ou de droits de visite le droit canadien lui en donnait le droit mais il faudrait alors revoir le juge qui déciderait de la meilleure décision pour le bien-être des enfants.Je revins à la maison, quelques semaines plus tard, après avoir prit, à distance, diverses mesures.Malgré la rareté des places en garderie, une de mes collègues réussit à me dénicher trois places dans une garderie situé dans le même immeuble que mon bureau.Cela me permettrait de voir mes enfants sur lheure du dîner et de ne pas trop les brusquer le matin et le soir.Jengageai une dame âgée pour la préparation du repas du soir et lentretien de la maison. Cette dame, une Québécoise, mavait été chaudement recommandée par Emmanuelle laquelle était maintenant fiancée à un homme très bien.Avec les enfants nous nous installâmes dans une routine confortable.Mes amis ne mirent pas longtemps à tenter de me présenter des femmes de leur connaissance mais je nétais pas intéressé.Jétais pour la première fois de ma vie en paix avec moi-même et je ne voulais surtout pas gâcher cela.Mes enfants se portaient bien et étaient heureux. A quelques reprises Latifa me demanda ou était sa maman et je répondais honnêtement, que je ne savais pas.Les semaines, les mois passèrent. Javais toujours un nud dans lestomac. Une peur viscérale que Sara ne revienne et ne cherche à me détruire à nouveau. Car elle mavait détruit ce jour là, lorsquelle sétait enfuit avec les enfants. Mais sans le savoir, elle mavait permit de réfléchir sur ma vie qui nallait nulle part. Avant cet événement jerrais dans ce monde ou je ne trouvais pas ma place.Aujourdhui javais un but. Le bonheur de mes enfants. Ils étaient ma joie de vivre et mon espérance.Ils avaient fait de moi un homme meilleur. Peut-être quelle aussi avait changé suite à tout ça. Peut-être, quelle avait, elle aussi trouvé une certaine paix.Cest la grâce que je lui souhaite.Mais pour linstant Incha Allah !Fin Lili des lacs 2004 copywright Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 (modifié) Voila ... j'espère que cette histoire vous aura plu.N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.Merci à tous les lecteurs ... particulièrement à Tom, Hdelmondo pour vos commentaires qui permettent de pousser plus loin la réflexion.Cette histoire aurait pu arriver à n'importe qui. En fait, elle est arrivé partiellement à plusieurs personnes. Comment aurions-nous réagit devant telle ou telle situation ? Qui sait ?Chacun prend des décisions en fonction de ce qu'il est profondément ... de ce à quoi il croit ... de ses valeurs et de son éducation ... mais également de ce qu'il croit juste.Tout n'est donc pas tout noir ... ou tout blanc. Tout bien ou tout mal.Espérons que 2008 soit une année d'introspection et de remise en question positive pour chacun de nous. Modifié 1 janvier 2008 par Lilideslacs Citer
Habitués Neo-quebecois V.08 Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Merci! Tom81 copywright 2008j'espere que tu te le feras editer...as tu trouver un titre?? ali et les 40 quebecoises? sans blague c vraiement une histoire superbe et sans aucune exageration .encore merci Citer
Habitués hhnida Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 wawwww....je suis bouche bee, lhistoire a lair tellement reelle... je te felicite.. je suis emue, enagee, epatee aussi... tu dois songer a lecriture serieux...merci jai passe un bon moment a lire cette hisoite surtout ca te fait vraiment reflechir et te poser des questions existencielles....merci encore Citer
Habitués boulama Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Merci Lilideslacs. Morale de l'histoire??? "what goes around comes around". Lol:P Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 (modifié) Si bien des mariages mixtes ont du mal à survivre aux différences culturelles, religieuses, de valeurs etc., bien des mariages entre personnes de même origine ont du mal à survivre à la vie au Québec/Canada.Un imam d'une Mosquée de Montréal (sur la rue St-Laurent) à même sonné l'alerte dans son discours de l'aïd 2004 devant l'augmentation faramineuse des divorces dans sa communauté.Le "mode de vie" du pays d'origine est difficilement exportable, à tout le moins pour certains d'entres eux.Très dur pour certains de devoirs composer avec l'égalité des sexes, l'indépendance des femmes, la société matriarcale, etc.Les femmes ne mettent pas longtemps à réaliser que nous sommes dans une société de droits. Quel dilemne pour cet immigrant qui veut se marier histoire de revivre la chaleur familiale comme il avait au bled ! Si certains arrivent à composer avec cette nouvelle "réalité" sociétale d'autres n'y arriveront malheureusement pas.Trouver le juste milieu. L'équilibre. C'est là, à mon humble avis, la seule façon de pouvoir réussir sa vie ... notamment sa vie de couple.Qu'en pensez-vous ? Modifié 1 janvier 2008 par Lilideslacs Citer
Habitués sylvie63 Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 Merci pour cette merveilleuse histoire lilideslacs. Tu as vraiment du talent pour l'écriture. J'étais très émue à la fin de cette belle histoire et sérieusement tu devrais penser à écrire un livre. Citer
Habitués Neo-quebecois V.08 Posté(e) 1 janvier 2008 Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 honnetemnt je ne crois pas trop aux marriages mixtes....la vie devient de plus en plus dur et le fait de rajouter d autres difficultes n arrange pas les choses...quand aux imams de mosuqes qui disent qu il ya plein de divorcent il feraient meiux de soccuper des veritables problemes...maintenat aller chercher sa femme au bled....je crois pas n en plus que ca soit la "solution"cette personne ne connait rien du canada...comment savoir si elle vas sy plaire???? rien que le fait qu elle se retrouve ici c deja trop tard pour faire marche arriere....faire une visite de prospection c comme le dit hdelmondo innimaginable pour la famille de laiser partir leur fille seule ici avec son compagnon sans etre a la limite fiance...l'ideal c de trouver sa moitie ici....mais il ya un autre truc peut etre que vous dans 5 ou 10 ans vous voulez rentrer chez vous? va t elle vous suivre?..... Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 (modifié) mais il ya un autre truc peut etre que vous dans 5 ou 10 ans vous voulez rentrer chez vous? va t elle vous suivre?.....Bonne question Tom.En plus, une personne pourrait bien dire oui à cette question ... là ... en ce moment précis ... mais qui sait si dans 10 ans elle sera toujours d'accord.Pas évident comme situation.Et puis dans 10 ans, il y aura les enfants. Eux ne seront peut-être pas du tout intéressé à aller dans ce maroc qu'ils ne connaissent pas vraiment, sauf comme destination vacance. Modifié 1 janvier 2008 par Lilideslacs Citer
Invité Posté(e) 1 janvier 2008 Posté(e) 1 janvier 2008 Si bien des mariages mixtes ont du mal à survivre aux différences culturelles, religieuses, de valeurs etc., bien des mariages entre personnes de même origine ont du mal à survivre à la vie au Québec/Canada.Un imam d'une Mosquée de Montréal (sur la rue St-Laurent) à même sonné l'alerte dans son discours de l'aïd 2004 devant l'augmentation faramineuse des divorces dans sa communauté.Le "mode de vie" du pays d'origine est difficilement exportable, à tout le moins pour certains d'entres eux.Très dur pour certains de devoirs composer avec l'égalité des sexes, l'indépendance des femmes, la société matriarcale, etc.Les femmes ne mettent pas longtemps à réaliser que nous sommes dans une société de droits. Quel dilemne pour cet immigrant qui veut se marier histoire de revivre la chaleur familiale comme il avait au bled ! Si certains arrivent à composer avec cette nouvelle "réalité" sociétale d'autres n'y arriveront malheureusement pas.Trouver le juste milieu. L'équilibre. C'est là, à mon humble avis, la seule façon de pouvoir réussir sa vie ... notamment sa vie de couple.Qu'en pensez-vous ?Merci Lili pour ton récit,Javais lu dans La Presse il y a 4 ans de cela que le niveau de divorce des personnes issues de limmigration était extrêmement élevé surtout chez les magrébins. Le fait dimmigrer est déjà une violence en soit alors le faire en couple multiplie les risques par deux. Jignore si en France, Belgique, Suisse si il y a un taux aussi élevé de divorce chez les magrébins ? Ce que jai lu surtout cétait le niveau très élevé de mariage forcé en France et de conflits entre les valeurs du bled et les valeurs européennes pour les filles, pour les garçons cétaient différent, le sexe avant le mariage cétait vu comme une preuve de virilité et en plus cela prouvait quil nétait pas pédé. Et ce nétait pas grave car il le faisait avec des européennes elles ne valent pas grand-chose sur le marché du mariage de toutes façons.Dans ton histoire cela est fascinant de voir évoluer cet homme bicéphale, un coté du cerveau dans le péché et la fornication et lautre partie dans la morale, cela mépate je serais pas capable de vivre dune manière aussi ambivalente, une question de valeur je suppose ou de vision du monde, je sais pas. Mas laspect le plus pathétique dans cette histoire cest lattitude des québécoises, tu ne seras pas surprise que je connaisse très bien ce type de femme que lon a pu voir nous écrire des litanies sur le forum. Si une certaine catégorie de femme du bled sont dépendantes de leur mari pour la vie quotidienne, ici au Québec nous avons une certaines catégorie de femmes qui sont des dépendantes affectives elles sont une véritables plais dans notre société. Je ne sais pas si cela est typique des femmes québécoises mais aussi elle semble bien naviguer dans le relativisme culturel, je me rappel de lune delle une poupoune rencontré en Afrique (jy travaillais) qui me disait que linfidèlité des africains envers leur femme était dans les coutumes, mais que lhomme québécois lui si il faisait pareil cétait un pervers et un salaud. Une vraie poupoune de nounoune. Menfin ! Un bon récit MichelMerci Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 1 janvier 2008 Auteur Habitués Posté(e) 1 janvier 2008 (modifié) Dans ton histoire cela est fascinant de voir évoluer cet homme bicéphale, un coté du cerveau dans le péché et la fornication et lautre partie dans la morale, cela mépate je serais pas capable de vivre dune manière aussi ambivalente, une question de valeur je suppose ou de vision du monde, je sais pas.Je me souviendrai toujours de la fois ou j'avais été invité dans un bar pour la fête d'une amie.Autour de la table, des gens de toutes les origines. Ma copine était une grande voyageuse. Elle avait visité plusieurs pays et le sujet c'est donc porté tout naturellement sur les différences de valeurs etc.Les plus ardents défenseurs de la société patriarcale, des valeurs d'antan, etc. furent les maghrébins qui étaient à notre table.Selon eux, l'occident était en pleine décadence. Ils prônaient littéralement un retour aux valeurs ancestrales en profitant de l'occasion pour faire la promotion de l'Islam.Ils "avaient prit le plancher" si j'ose dire et personne ne pouvait placer un mot jusqu'a ce que j'ose dire que la meilleure promotion serait encore d'avoir un comportement exemplaire ... meilleur outil promotionnel à mon humble avis ... eux qui avaient à la main un verre de bière et le bras autour d'une amie de passage.Résultat. C'était la faute de cette société remplit de tentations. Pas moyen de marcher nulle part sans voir des femmes se balader à moitée nue. En plus, dans ce pays de misère, on entend pas l'appel à la prière.Etc.Moi j'avais devant les yeux cette dualité avec laquelle doit composer une partie de la population immigrante.Une réalité aux antipodes de la leur. Non pas que dans leurs pays d'origine il n'y a pas d'endroits ou boire et faire la fête ... mais cela se fait en cachette ... des parents ... des voisins ... Cette dualité devient de plus en plus dur à vivre à un moment donné. D'ou la nécessité de choisir sa voie ... le rappel à l'ordre ... le retour aux valeurs de base ... la stabilité ... d'ou le mariage avec une femme du bled bien souvent.Un homme m'a déja dit que la femme apportait à l'homme non seulement la stabilité mais servait en quelques sorte de "rappel à l'ordre". Modifié 1 janvier 2008 par Lilideslacs Citer
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