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Chapitre 23

Pendant deux jours Sara ne me parla que de ça. Elle avait fait une liste si grande que jai pensé quelle voulait souvrir un restaurant !

Je lui demandai de se limiter un peu ce qui la fit redevenir ombrageuse mais quand je lui dis que nous en profiterions pour aller acheter un téléviseur plus grand et un lecteur DVD elle redevint joyeuse et légère.

Cette « lune de miel » dura une semaine. Durant toute cette semaine elle se leva pour me faire mon petit déjeuner, prépara des dîners vraiment délicieux et se montrait câline la nuit venue.

Jétais heureux. Je me disais quenfin ce que javais tant espéré se réalisait.

Malheureusement cela ne dura pas. Un soir en rentrant à la maison je la trouvai couché. Elle navait rien préparé pour le repas et se disait malade. Quavait-elle ? Elle me dit quelle avait fait un peu de fièvre et que demain ça irait mieux.

Mais les jours suivants se fut la même chose. Jinsistai pour lamener voir un médecin. Ce dernier ne trouva rien mais pour plus de sûreté il demanda un bilan sanguin complet.

Quelques jours plus tard, le médecin me téléphona au bureau pour me dire quelle faisait un peu danémie mais rien de grave et me conseilla de lui faire manger du foie, poisson gras et lentille. Au besoin il pourrait lui prescrire des comprimés de fer.

Bref, ce nétait rien or elle agissait comme si elle était en train dagoniser !!!

De retour à la maison nous eûmes notre première dispute. Jen avais plus que marre des caprices de madame !

Elle se mit à pleurer en me disant quelle sennuyait toute seule à la maison. Que je devrais lui permettre de travailler à lextérieur ce que je refusai tout net ?

Jétais capable de faire vivre ma femme sans quelle ait besoin de travailler. Elle me bouda le reste de la soirée. Le lendemain ce fut pareil lorsque je quittai la maison pour le travail.

Au boulot javais un ami, Algérien, à qui je parlais un peu. Je lui racontai ce qui se passait passant sous silence certains détails. Ce dernier me dit que sa femme avait eu le même genre de réaction à son arrivée mais que depuis quelle suivait des cours elle allait beaucoup mieux.

Le soir venu, je demandai à Sara si elle naimerait pas faire du bénévolat ou encore prendre un cours quelconque.

Elle se montra enthousiasme à cette idée et je lui promis de lui amener la documentation de tout ce qui se donnait comme cours dans notre secteur.

Le soir même, son moral revenu au beau fixe, jeus droit à toute sa tendresse.

A suivre

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  • Habitués
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Chapitre 24

Sara sinscrivit tout dabord à un cours de tricot. Deux fois par semaines elle partait pour le centre récréatif de la ville et apprit à faire toutes sortes de choses des foulards en passant par des mitaines et des bas de laine. Par la suite, se fut un cours de couture, puis de cuisine française.

Lorsque le cours de cuisine prirent fin, elle me dit alors ne plus vouloir aller à ce centre car il ny avait là que des personnes plus âgées quelle et elle commençait à en avoir marre de faire la conversation à des gens avec qui elle navait aucune affinité.

Elle sombra alors de nouveau dans la déprime totale ce qui eu un effet direct sur sa libido. De nouveau elle se mit à négliger le ménage, arrêta de cuisiner et passait ces journées au lit.

Un soir, que je rentrai épuisé du travail, je la trouvai assise à la table de cuisine. Jeus à peine le temps denlever mon manteau quelle mannonça tout de go quelle avait bien réfléchis et quelle voulait un enfant.

Nous en avions déjà parlé lors de notre mariage et nous avions tous les deux convenus quil ne pourrait en être question avant trois ans. Cela nous permettrait de ramasser des sous et de pouvoir acheter une maison si nous étions suffisamment raisonnable.

Je lui rappelai donc notre précédente conversation sur le sujet mais rien à faire ! Elle insistait ! Elle voulait un enfant. Elle me dit que moi javais mon travail mais quelle, elle navait rien.

Jétais loin dêtre prêt à avoir un enfant. En fait, je doutais même des capacités de Sara à soccuper dun enfant devant son attitude depuis son arrivée au Québec.

Je refusai tout net den entendre parlé.

Pendant des mois Sara me fit vivre une vie denfer. Non seulement elle ne voulait plus que je la touche mais elle dormait à présent sur le canapé du salon. Elle négligeait la maison. Ne mangeait plus. Tant et si bien quelle tomba malade.

Le médecin qui soccupa delle diagnostiqua une dépression. Il était important, selon lui, quelle sorte, voit des amies, prenne lair.

Je lui expliquai quelle refusait de sortir, refusait de manger etc.

Le médecin lhospitalisa pendant quelques semaines. Elle fut gaver, puis eu une médication pour lui permettre de passer au travers de cette dépression.

Lors de mes visites à lhôpital, Sara madressait à peine la parole si ce nest pour me dire quelle souhaitait rentrer au Maroc.

Jen vins à réfléchir à sa demande davoir un enfant et à me dire que se serait peut-être la solution à tous nos problèmes.

Peut-être étais-je trop égoïste !

A son retour à la maison je lui fis part de ma décision. Sara était tellement heureuse quelle me fit des tas de promesses ou il était question de bonheur, de joie, de paix.

A suivre

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Chapitre 25

A compter de ce jour Sara fut avec moi miel et douceur.

Lappartement sentait bon la cuisine et la propreté. Le soir venu elle mouvrait les bras et débordait de tendresse. Javais enfin limpression davoir atteint mon but dans la vie. Qui en effet ne voulait dun foyer ou régnait calme et tendresse ?

Les mois passèrent sans que Sara se retrouve enceinte. Elle redevint soucieuse et stressée. Jeus beau lui dire que parfois cela prenait du temps elle était de plus en plus angoissée à lidée que peut-être elle ne pouvait enfanter.

Fort heureusement ma sur, qui téléphona du Maroc, lui fit entendre raison. Elle lui expliqua quil lui avait fallu près de 18 mois avant de tomber enceinte et que plusieurs femmes étaient dans la même situation.

Au bout de quelques mois elle eut un rendez-vous avec un gynécologue qui, après un examen, lui affirma que tout était normal et quelle devait surtout se détendre ! Il lui montra une méthode qui consistait à prendre sa température pour lui permettre de déterminer les journées ou elle ovulait et ainsi augmenter les chances davoir un enfant.

Ce fut dès lors lenfer ! ! !

Elle prenait sa température à tous les jours, parfois 2 et 3 fois par jour !

Un jour elle me téléphona, complètement hystérique, pour me dire de rentrer tout de suite afin de lui faire lamour car elle était dans son « pic » dovulation !

Je lui expliquai alors que je ne pouvais laisser mon boulot comme ça, que je nétais pas à mon compte ! Elle me fit une scène au téléphone. Je ne pensais qua mon satané boulot ! Je ne voulais pas denfant ! Je ne laimais pas ! Elle passait toujours en 2ième !

Je tins bon !

Jen avais plus quassez de ces gamineries.

Le soir lorsque je rentrai à la maison je la trouvai en larmes sur le divan du salon. Je ne sais pas ce qui se passa en moi alors mais je vis rouge !

Bon, tu veux faire lamour, alors viens, faisons le tout de suite !

Toute la tension des derniers mois se manifesta dans la rage que jéprouvai alors ce soir là.

Je pris une douche, mit quelques vêtements dans une valise et je quittai lappartement laissant Sara qui sanglotait sur le divan.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 26

Je minstallai à lhôtel. Le lendemain au travail je refusai de prendre les appels de Sara. Trois jours plus tard Sara vint me trouver au bureau. Nous devions parler.

Comme je navais aucunement lenvie de retourner à lappartement, je lamenai avec moi à mon hôtel.

Sara me demanda quelles étaient mes intentions et je lui dis de but en blanc que je songeais au divorce.

Je nen pouvais plus de ces gamineries, de ces enfantillages !

Quil serait temps quelle agisse en femme responsable et non en princesse !

Que pour ma part, javais besoin à mes côtés dune femme et non dun enfant qui boude dès que cela ne se passe pas comme elle veut.

Sara me reprocha de consacrer trop de temps à mon travail. Jeus beau lui expliquer quil fallait bien que je gagne ma vie, que cétait pour notre avenir, elle sentêtait à me dire que je la négligeai.

Lorsque je lui fis remarquer quil y avait des lustres que je nétais sortis boire un simple café avec des amis, que je rentrais sitôt le travail terminé elle dût admettre quelle était peut-être trop exigeante.

Elle me promit de faire des efforts mais je devais moi-aussi comprendre que cétait dur pour elle de rester enfermer toute la journée dans la maison.

Ne pouvait-elle pas travailler même si ce nétait que 2 ou 3 jours par semaine ? Elle mexpliqua quau dépanneur de notre quartier il cherchait une dame pour soccuper de la caisse 2 jours par semaine et que le propriétaire était daccord pour lengager.

Je fus tout dabord furieux ! Comment avait-elle put savoir cela ? Elle avait donc commencé des démarches sans men parler dabord ? Elle savait pourtant que je ne voulais pas que ma femme travaille !

Finalement après une longue discussion nous conclûmes un accord. Daccord pour un travail à temps partiel mais elle devrait donner la priorité à son foyer.

Je rentrai à la maison le même soir. Je passai la nuit à tenter de me faire pardonner ma violence de lautre jour.

Trois jours plus tard, Sara commença à travailler.

Le calme revint dans notre foyer me laissant tout de même un arrière goût amer !

A suivre

  • Habitués
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Anecdote: Cette portion d'histoire m'a été raconté par un couple que j'avais rencontré lors d'une fête et avec qui je suis devenue amie.

Un jour qu'ils soupaient chez nous ils m'ont racontés les difficultés qu'ils ont eu à concevoir un enfant.

Madame est vraiment devenu aussi hystérique que celle que je décris dans mon histoire et passait son temps à prendre sa température et ce, peu importe l'endroit ou elle se trouvait :D

Aujourd'hui ils en rigolent mais sur le coup Monsieur n'a pas trouvé ça très drôle surtout à cause des coups de fil au bureau :D

Comme vous le constaterez Sara utilise une méthode vieille comme le monde pour arriver à ses fins. Le chantage sexuel. Ce type de comportement n'est donc pas typiquement "occidental" selon les témoignages que j'ai recueuillis. De là à déduire qu'il s'agit d'un comportement uniquement féminin, je ne sais pas.

  • Habitués
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Chapitre 27

Sara travaillait depuis trois mois lorsquelle constata quelle navait pas eu ces règles depuis un certain temps.

Un petit test acheté à la pharmacie confirma lheureuse nouvelle, elle était enfin enceinte !

Je lui demandai alors de cesser son travail et de rester à la maison mais rien à faire ! Elle voulait continuer à travailler au moins jusquau 7ième mois !

Jeus beau lui faire valoir quelle travaillait debout et que cela serait trop fatigant pour elle dans sa condition, elle sentêta.

Encore une fois, je cédai histoire de maintenir la paix dans notre foyer.

Enceinte Sara était resplendissante ! Elle recommença à coudre et à tricoter. Elle me traînait à toutes les fins de semaine dans les boutiques ou elle me montrait des vêtements denfants aux prix exorbitants !

Déjà cette naissance savérait coûteuse ! Il nous fallait déménager. Un appartement trois pièces était suffisant pour un couple mais pas pour trois personnes. Et Sara tenait absolument à ce que le bébé ait sa chambre bien à lui. Elle avait déjà des idées de décorations en tête et ne voulait rien savoir dattendre un an pour déménager.

Nous visitâmes pleins de logements mais aucun nétait au goût de Sara. Pas assez grand, pas assez bien situé, pas assez éclairé, pas assez ceci ou cela ! Jétais en train de devenir fou !

Sara me parla alors dacheter une maison.

Bien sur cétait notre rêve davoir un jour une maison bien à nous mais mes moyens ne me permettait pas denvisager cela pour linstant.

Sara insista. Nous ne serions pas les premiers à emprunter à la Banque et puis, des maisons il y en avait de tous les prix !

Un soir elle me montra des annonces de maisons à vendre. Lune delle était à un prix plus que raisonnable mais situé à une heure de mon travail !

Sara insista pour quau moins nous allions la voir. Cela ne nous engageait à rien me dit-elle !

Malheureusement Sara tomba amoureuse de cette maison. Situé en banlieue de Montréal, elle avait un grand terrain, un jardin et suffisamment despace pour y mettre un parc pour enfant.

Pendant les semaines qui suivirent, Sara recommença à bouder et refusa de visiter les logements que javais trouvé.

Jallais voir mon gérant de Banque et ce dernier acheva de me convaincre. Il ne men coûterait finalement quun peu plus pour vivre dans ma propre maison.

Lorsque jannonçai à Sara que javais fais une offre dachat sur la maison elle se jeta dans mes bras et membrassa passionnément.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 28

Nous emménageâmes dans notre nouvelle maison quelques mois plus tard. Sara était alors enceinte de sept mois.

Fort heureusement la maison avait été franchement repeinte et même si les couleurs nétaient pas trop à notre goût nous avions décidé de nous en accommoder pour linstant. Sara insistait cependant pour que lon repeigne la chambre de lenfant à naître ce que je fis.

Nous achetâmes aussi des meubles, des vêtements, des boîtes de couches, enfin tout ce qui était nécessaire dans lattente du jour J.

Dès notre arrivée dans la maison Sara refusa que je la touche. Elle qui, jusque là, avait été très tendre et amoureuse voilà quelle mimposait un régime sec. Le gynécologue eut beau lui dire quil ny avait aucun danger pour lenfant à naître, elle refusait sous prétexte quelle était trop grosse, quelle était trop fatiguée etc.

Et moi je navais jamais eu autant envie delle ! Javais besoin de tendresse et daffection et voilà quelle me tournait le dos dès que je la rejoignais dans le lit !

Un soir, je lui dis quelle pourrait au moins me câliner, mais rien à faire ! Je nétais, selon elle, quun égoïste qui ne pensait qua lui !

Jétais furieux !

Je venais dacheter la maison quelle voulait. Javais tout fait pour la rendre heureuse et elle me traitait dégoïste !

Les jours suivants, au lieu de rentrer directement à la maison comme je le faisais toujours, je marrêtai en route dans un café. Je nétais plus capable de lentendre parler de bébé, dachats, de fatigue etc.

Je me mis à penser à tout ce qui sétait passé dans ma vie depuis mon mariage.

Javais sacrifié tellement de choses ! Et tout ça pour quoi ? Pour une femme qui ne me témoignait de laffection que lorsquelle avait eu ce quelle voulait de moi !

Était-ce cela la vie de couple ?

Jétais plongé dans mes méditations lorsquune femme magnifique pénétra dans mon champ de vision.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 29

Ce qui mattira dabord ce fut sa taille. Elle était presque aussi grande que moi ce qui nétait pas peu dire !

Des jambes à perte de vue, des cheveux blonds qui lui descendaient jusqu'à mi-dos, une silhouette pleine là où il le fallait.

Elle dus sentir mon regard sur elle car elle planta deux yeux bleus interrogateurs dans les miens. Je détournai le regard, mal à laise.

Il fut un temps ou non seulement je lui aurai rendu son regard mais jaurais mit tout mon art à la séduire mais voilà il était loin ce temps là. Jétais marié, bientôt père et endetté jusquau cou !

Je risquai à nouveau un regard discret vers elle. Elle était maintenant assise à une table, seule, et buvait un bol de café au lait. Je pouvais voir une légère trace de rouge à lèvre sur la porcelaine blanche du bol et jeus alors une pensée si forte que je dus bien vite croiser les jambes pour cacher létat dans cette pensée mavait mise.

Je terminai mon café et me préparai à partir lorsque je sentis un léger courant dair derrière moi. La belle inconnue venait de passer derrière moi pour se rendre à la salle de bain laissant derrière elle un parfum fruité, délicat.

Je me rendis moi aussi à la salle de bain, fit ma petite affaire lentement, et me retrouvait face à face avec elle !

Elle me sourit et je lui rendis son sourire. Lescalier menant au restaurant étant un peu étroit je lui cédai le passage. Ouf ! voir cette silhouette monter les marches devant moi métait insupportable. Hiiiiiii !

Décidément il me fallait une douche froide au plus vite !

Je quittai le restaurant aussitôt sans un regard en arrière.

Rendu à la maison je retrouvai ma femme telle quelle était ces derniers temps. En robe de nuit, négligée, assise sur le divan du fauteuil et sempiffrant de biscuits.

Dès que je poussai la porte elle se lança dans son monologue habituel ! Pourquoi rentrai-je si tard ? Elle était si fatiguée ! Elle avait terriblement mal au dos ! Je compris bien vite quil nétait pas question que jespère la convaincre de faire lamour.

Plus tard dans la douche je repensai à la belle inconnue et à défaut de faire lamour à ma femme je fantasmai sur une autre.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 30

Pendant quelques jours jévitai de me rendre au Café histoire de refroidir un peu. Puis jy revins, avec lenvie secrète de la revoir mais en vain.

Un soir, Sara me dit quil serait bien que sa mère puisse venir au Canada afin de laider pour les relevailles. Je lui dis quelle vivait maintenant au Québec et que les femmes dici sorganisaient toute seule avec leur bébé ! Que de toute façon je navais plus un sous donc quil métait impossible de faire venir sa mère !

Sara pleura toute la nuit mais je ne changeai pas davis.

Deux jours plus tard, je reçu un coup de fil de ma mère au bureau. La mère de Sara était venue la trouver pour lui donner une version de lhistoire qui était à mille lieux de ce à quoi je mattendais.

A entendre ma mère, Sara mavait décrit comme un tortionnaire ! Comme un homme qui la faisait vivre dans la misère ! Qui était pingre ! Que je ne la sortais jamais ! Que je lavais obligé à travailler même enceinte etc. !

Jétais furieux !

Je me mis à crier tant et si bien que ma mère se mit à pleurer au bout de la ligne. Je mis fin rapidement à la conversation.

En sortant du bureau je me rendis au Café et, surprise, la belle inconnue était là, assise seule à la même place que la première fois. Elle me regarda et me sourit.

Une fois que jeu commandé mon café, je mapprochai nerveusement de sa table et lui demandai la permission de masseoir avec elle. Elle me répondit oui dune voix très douce.

La conversation coula très facilement entre nous. Jappris quelle travaillait comme secrétaire juridique pour une très grande boîte davocats, quelle avait divorcé, quelle navait pas denfant et quelle vivait à vingt minutes à peine de chez moi !

Pour ma part je ne donnai que des informations minimales du genre sexe, âge, ville.

Cest en entendant gargouiller mon estomac que je réalisai que nous discutions ensembles depuis près de 1 heure. Je pris congé avec regret prétextant que je devais être au bureau très tôt le lendemain pour une réunion.

Jacquittai nos deux factures et je laissai Emmanuelle à sa voiture avant de mengouffrer dans la mienne en frissonnant.

Le retour à la maison fut pénible !

Sara était très inquiète de mon retard ! Sans doute navait-elle pas la conscience tranquille, elle qui mavait décrit comme un monstre à sa mère !

Je ne répondis à aucune de ces questions et me dirigeai vers la salle de bain ou je me glissai dans la douche avec bonheur.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 31

Pendant les jours qui suivirent, je quittai tôt la maison pour y revenir tard.

Je marrêtais à tous les soirs au Café.

Emmanuelle et moi apprenions petit à petit à nous connaître. Je lui avais dis, lors de notre deuxième rencontre, que jétais marié et que ma femme était enceinte, histoire dêtre honnête mais surtout déviter ainsi la tentation.

Sara me faisait des scènes à nen plus finir lorsque je rentrais mais je tenais bon. Pas question de faire venir sa mère ici !

Un jour, je reçu un appel de son gynécologue à mon travail. Il voulait me rencontrer. Je quittai un peu plus tôt mon travail pour aller le rencontrer.

La rencontre se passa très mal ! Voilà que le bon docteur voulait intervenir dans ma vie privée ! Selon lui, ma femme était sur le bord de la dépression nerveuse et avait des angoisses terribles. Vu que jétais très pris par mon travail il recommandait quune personne de la famille soit près delle pour laider.

Javisai le docteur que javais pris bonne note de ces recommandations et que je verrai ce que je pouvais faire.

Jétais très en colère. Je naimais pas mais pas du tout que ma femme agisse comme elle lavait fait par deux fois.

Lors du trajet du cabinet du docteur à la maison jeus soudain une idée lumineuse !

Lorsque je rentrai à la maison je trouvai Sara qui était assise sur le divan du salon et qui grignotait du fromage et des biscuits.. De toute évidence elle était surprise de me voir rentrer si tôt. Je me dirigeai vers la cuisine et je préparai mon repas en silence.

Je mangeai seul à la cuisine pendant quelle restait dans le salon. Sans doute sentait-elle la tension qui mhabitait car elle mévita de toute la soirée.

Je me couchai tôt, sans même lattendre et le lendemain matin je quittai avant son réveil.

A mon bureau je lâchai un coup de fil à ma mère et lui fit part de mon idée lumineuse. Puis, par la suite, je téléphonai à un ami qui connaissait quelquun du bureau des visas histoire daccélérer les procédures le plus possible.

En terminant le travail, je me rendis au Café et je dînai en compagnie dEmmanuelle. Je lui racontai que puisque ma femme était très fatiguée ces derniers temps, javais pris la décision de faire venir une personne de la famille pour soccuper delle.

Elle trouva lidée géniale !

Je rentrai à la maison et jannonçai à ma femme que, javais bien réfléchis et que jétais daccord. Il lui faudrait de laide et ma mère acceptait de venir passer quelques mois ici.

Sara ouvrit la bouche pour protester mais devant mon regard elle se tue !

Elle avait compris sans que je le lui dise que se serait ma mère ou rien !

Jétais heureux à lidée que ma mère vienne passer quelques mois avec nous. Jespérais quelle apprendrait à ma femme à soccuper davantage de son foyer. Et si en plus elle pouvait lui apprendre à cuisiner jen aurai plus quassez pour mon argent.

De plus, je voulais que ma mère puisse voir comment nous vivions, histoire de rabattre le caquet de ma belle-famille.

Moins de deux semaines plus tard, le visa était prêt et jexpédiai, par Western Union, largent nécessaire pour lachat dun billet davion.

Curieusement, dès lors que Sara apprit que ma mère allait venir, elle se remit à prendre soin delle-même, de la maison et se remit même à cuisiner.

Et oui

A suivre

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Anecdote: J'étais très étonné lorsqu'on m'a dit qu'un visa avait été remit à la maman d'un de mes correspondants à peine deux semaines après le dépot de la demande.

De un, parce que j'avais entendu dire qu'il était quasi impossible, pour un marocain, d'avoir un visa visiteur.

De deux, parce que c'est généralement très long avant d'avoir une réponse.

Mais mon correspondant m'a dit qu'au Maroc tu peux accélérer les choses si tu connais les bonnes personnes et si tu as de l'argent.

De plus il était évident que cette mère de famille nombreuse, dont le mari était toujours vivant, allait rentrer au pays.

Ce fut la première fois que j'entendis parler de la corruption au Maroc.

Que j'ai pu voir de mes yeux vus lors de mon voyage en 2005.

Modifié par Lilideslacs
  • Habitués
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Chapitre 21

Le lendemain matin les mamans procédèrent à la vérification du drap nuptial sans savoir que cette nuit de noce avait été aussi désastreuse.

salut

juste pour dire que certaines filles pas veirges au moment de la nuit nuptial utilise des capsules contenant d'hemoglobine( sang) de lapin pour faire croire que c le leur...ca arrive souvent c le cas qaund elles sont pas passe par une chirurgie reparatrice..

  • Habitués
Posté(e)
Anecdote: J'étais très étonné lorsqu'on m'a dit qu'un visa avait été remit à la maman d'un de mes correspondants à peine deux semaines après le dépot de la demande.

De un, parce que j'avais entendu dire qu'il était quasi impossible, pour un marocain, d'avoir un visa visiteur.

De deux, parce que c'est généralement très long avant d'avoir une réponse.

Mais mon correspondant m'a dit qu'au Maroc tu peux accélérer les choses si tu connais les bonnes personnes et si tu as de l'argent.

De plus il était évident que cette mère de famille nombreuse, dont le mari était toujours vivant, allait rentrer au pays.

Ce fut la première fois que j'entendis parler de la corruption au Maroc.

Que j'ai pu voir de mes yeux vus lors de mon voyage en 2005.

pourquoi veux tu que l on refuse le visa a sa mere..il est installe la le gars rp ou citoyen c illogique si ct vraiment le cas le canada ferait une ostie d erreur car la famille c sacre....

pour ce qui est de l argent et des connaissance c sur que c vrai mais bon c partout pareil meme ici...

( moi a sa place je l'aurais renvoye au bled cette sarah.. moins de depense..j'enverrais de l argent a chaque fin de moi mais pas avec western union c des voleurs...lol)

next episode.....please

  • Habitués
Posté(e)

Ah :blushing: certaines femmes!!!! cette Sara est capricieuse et jamais satisfaite. Hmmmm

Posté(e)

La suite... STP comme dirait notre ami Tom81 qui joue d'une façon admirable le rôle de promoteur ! Et si Lilideslacs , tu publiais ce roman à l'avenir , Tom serait un agent de promotion parfait !

La suite ...STP ! Profitons du moment que c'est gratuit , ça devient passionnant , et ne fais pas trop durer le suspens !

Attention aussi aux plagiaires !

  • Habitués
Posté(e)

C'est palpitant comme histoire et aussi réaliste. Pathétique et prévisible....malheureusement :unsure: Dès qu'il a parlé d'aller au Maroc pour la première fois depuis son immigration, je savais d'ore et déjà qu'il y marierait une fille du bled...

Oh, combien d'immigrants j'ai connu qui ont fait de même...Pour qui les québécoise sont bonnes à assouvir leur bas instincts mais surtout pas pour devenir leur épouse légitime... Pas assez bien pour être présenté aux parents (sauf bien sûr dans les cas de parainnages) ou dans ces moments là, les parents acceptent bien sûr puisque cette dernière va permettre à leur merveilleux fiston de pouvoir aller vivre au Canada...

Mais dans la vrai réalité, quand il s'agit de commencer à faire sa VRAIE vie, faire des enfants etc. oups, la québécoise n'est plus utile...bref, pour beaucoup d'immigrant, ''chasser le naturel'' c'est à dire, courir après tout ce qui bouge avec les québécoises, ''et il revient au galop'' c'est à dire, se caser avec une fille du peuple qui fera l'honneur de la famille...

Posté(e)
La suite... STP comme dirait notre ami Tom81 qui joue d'une façon admirable le rôle de promoteur ! Et si Lilideslacs , tu publiais ce roman à l'avenir , Tom serait un agent de promotion parfait !

La suite ...STP ! Profitons du moment que c'est gratuit , ça devient passionnant , et ne fais pas trop durer le suspens !

Attention aussi aux plagiaires !

Si ce texte était publié, je mettrais ma main, non mes deux mains au feu que des associations criraient au racisme et aux préjugés.

  • Habitués
Posté(e)

Tom on a déja refusé le visa à des mamans ... pour diverses raisons ... à preuve ... ça m'est même arrivé à moi ... lorsque j'étais avec mon ex-mari.

La première fois que j'ai voulu faire venir ma belle-mère ... ils ont refusés de lui donner le visa ... j'ai fais des démarches supplémentaires ... et elle l'a finalement obtenu.

Je sais ... c'est fou !

  • Habitués
Posté(e)
Nakahi comme mon récit repose sur des témoignages véridiques effectivement certaines choses sont "prévisibles" à tout le moins si tu as déja parlé avec des immigrants dans le passé :)
  • Habitués
Posté(e)

Chapitre 32

Jallai chercher ma mère à laéroport deux semaines plus tard. Sara en était à quelques semaines à peine de laccouchement.

Jétais si heureux de la voir ma mère !

Le voyage avait été fatiguant pour elle mais elle était ravie de voir le Québec dont je lui avais tant parlé.

A notre arrivée à la maison, je constatai que Sara sétait mise en frais pour elle. Elle avait préparé un petit goûter et mit les petits pots dans des grands.

Ma mère trouva la chambre damis très jolie et aima beaucoup notre maison et particulièrement le très beau jardin.

Nous étions à la fin de lété et la température était encore très douce ce qui nous permit de manger à lextérieur dans le jardin.

Je fis un barbecue, car ma mère aimait beaucoup manger des côtelettes dagneau cuit sur du charbon de bois.

Les jours passèrent. Ma mère ne mit pas longtemps à mettre la maison à sa main ! Fort heureusement Sara sembla avoir retrouvé la raison et suivait les directives de ma mère à la lettre.

Pour ma part, jétais tellement ravi de voir ma mère à la maison que je rentrais tôt tous les soirs. Emmanuelle et moi nous nous retrouvions une fois par semaine au Café et elle me téléphonait au bureau quelques fois durant la semaine.

Le grand jour arriva. Ma mère me téléphona au travail pour me dire de venir au plus vite car Sara avait commencé à avoir des contractions.

A mon arrivée à la maison je trouvai une note de ma mère à leffet quelles avaient prit un taxi jusqu'à lhôpital sur les conseils du médecin de Sara.

Je me précipitai à lhôpital. A mon arrivée jappris que le travail avait commencé. Le médecin de Sara me demanda alors si je voulais assister à laccouchement ce que je refusai.

Sara insista. Elle voulait que je sois avec elle pour voir la naissance de notre enfant mais je refusai. Jen étais incapable !

Ma mère proposa alors de rester avec elle mais Sara refusa. Elle partit seule pour la salle daccouchement.

Environ quarante minutes plus tard on me mit dans les bras un tout petit bébé rose. Cest une fille me dit le médecin ! Ma mère était ravie. Pour ma part jétais trop sous le choc pour parler. Voilà, ça y était, jétais papa !

Plus tard je retrouvai ma mère et Sara en grande conversation. Elles regardaient la petite et cherchaient quel nom lui donner lorsque je la pris dans mes bras pour la bercer doucement.

Finalement je tranchai. Parmi tous les noms quelles me donnèrent, un seul me plaisait assez. Latifa.

Je me penchai à son oreille droite ou je murmurai les paroles dusages.

Bienvenu dans ce monde Latifa !

A suivre

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