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Chapitre 14

Puis il y avait les éclopées. Alors celles-là cétait « ma » catégorie préférée. En effet, on retrouvait dans cette catégorie toutes les laissez pour compte. Les femmes plus âgées, rondes, moches, écervelées, délaissées etc.

Le seul fait de leur accorder un peu dattention et elles voulaient te donner la lune !

Elles donnaient, donnaient, sans compter et il suffisait de peu pour les mettre dans sa poche. Un peu de patience, de lécoute, des petites attentions, un petit mot, quelques fleurs etc.

Cétait aussi les femmes les plus faciles à laisser car bien souvent elles te fournissaient elles-mêmes les milles et unes raisons qui justifiaient de le faire.

Ainsi Sandrine qui, après un mois de fréquentations, me dit quelle comprenait que jen ai marre dune femme aussi grosse quelle et que je méritais mieux.

Ou encore Lucie qui comprenait mon souhait davoir des enfants un jour alors quelle ne pouvait plus en avoir à 52 ans.

Je naviguais de lune à lautre sans éprouver le moindre remord. Après tout, je ne faisais rien de mal. Je les gâtais à loccasion. Je leur donnais de la tendresse. Je leur donnais du plaisir. Plusieurs dentres elles, mavaient avoués ne jamais avoir eu un amant tel que moi dans leur vie !

Bref, tout allait pour le mieux dans ma vie et cest pleinement satisfait de ma vie que je pris lavion devant me ramener près des miens le 8 juillet 2004.

A suivre

MOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! JE LE JURE CE N'EST PAS MOI QUI A ÉCRIT CELA !!!!!!!!!!!!!!

:poilant: :chouette: :maxpayne: :chechemeu: :chouette: :poilant:

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  • Habitués
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en un mot, c excellent. Nous (ma femme et moi) etions figés à l'écran tout le long de l'histoire, et attendons la suite impatiemment.

Ce qui est intéressant c'est que ce ne sont pas des affirmations à tort et à travers (que certains s'amusent à amener, hein je me reconnais :innocent: ), c des histoires vécues .

PS : je crois aussi que Tom81 (que je commence à apprécier de plus en plus ses interventions :P) fait partie du "charme" de ce poste, avec ces pttes interventions (souvent droles lol ) aprés chaque chapitre :)

omsu

  • Habitués
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Bon allez ... je continue encore un peu ... suite à quelques courriels et à l'absence de certains demain.

Chapitre 15

A mon arrivé à Casablanca mon frère Rachid mattendait. Cest fou comme il avait vieillit en trois ans !

Tout le long du chemin nous menant à la maison il me raconta les dernières nouvelles. Maman sinquiétait beaucoup pour moi. Mon père rentrait de plus en plus tard à la maison. Fatima et Salim se chicanaient sans cesse pour des riens ce qui rendait maman de plus en plus nerveuse !

Pour le reste tout était resté pareil et chacun faisait ce quil pouvait pour vivre avec ce quil avait.

En poussant la porte de la maison je trouvai toute la famille qui était là à mattendre. Jeus les larmes aux yeux en voyant ma mère. Elle avait perdu beaucoup de poids et semblait très malade. Je la serrai dans mes bras pendant de très longues minutes avant que mes surs ne se précipitent à leur tour pour membrasser.

Mon père se tenait légèrement en retrait comme toujours et lorsque je lui tendis la main il me prit dans ces bras et me donna laccolade : Bienvenu à la maison mon fils !

Jouvris la malle qui contenait les cadeaux et jen fis la distribution. Dieu merci je navais oublié personne ! Ma mère aima beaucoup les tissus que javais acheté pour elle. Mes surs étaient ravies davoir du parfum canadien ! Mon frère Rachid apprécia la boucle de ceinture sur laquelle on pouvait lire : Montreal police. Bref, tous étaient heureux de leurs cadeaux ce qui me fit très plaisir.

Ma mère me trouvait maigre ! Selon elle je ne devais sûrement pas manger à ma faim dans ce pays là !

Elle me servit une assiette qui devait contenir trois bonnes portions au moins en me faisant promettre de tout manger !

Je navais pas très faim. La fatigue du voyage et lémotion sans doute. Mais pour lui faire plaisir je léchai même mon assiette.

Tout le monde parlait en même temps et me posait des questions sur le Canada. Sur ma vie là bas etc.

Est-ce que je vivais dans une maison en bois rond ? Est-ce vrai quil faisait si froid ? Est-ce que les gens étaient racistes ? Yavait-il des Mosquées la bas ? Etc.

Des amis, voisins et connaissances passèrent à la maison me saluer. Tous voulaient de mes nouvelles. Ma mère passa la soirée à servir les uns et les autres. Chez nous pas question de laisser une personne repartir sans au moins lui offrir un breuvage ou une soupe.

Je ne cessai de la regarder. Ma mère. Comme elle mavait manqué ! Une femme comme il ne sen fait plus ! Une femme rare ! Une femme dévouée ! Une femme pour qui le bonheur des siens passait bien avant le sien ! Et je men voulais de lui avoir donné tant de soucis. Jétais sans aucun doute responsable dune grande partie de ces cheveux gris.

Javais les larmes aux yeux, juste à la pensée que dans quelques semaines jallais à nouveau me séparer delle.

Je me levai dun bond me précipitai vers elle pour lenlacer.

Je demandai à mon frère Rachid de mettre un peu de musique car je voulais faire danser la plus belle femme de lassemblée.

Ma mère se fit prier en rougissant mais devant tous les youyous elle se soumit de bonne grâce à ma demande.

Ce quelle était belle lorsquelle riait ma mère.

Ce soir là en rejoignant ma chambre javais pris une décision.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 16

Jattendis quelques jours, pour faire part à ma mère de ma décision. En fait, je ne voulais pas en parler à quelquun dautre quelle pour linstant.

Jexpliquai à ma mère quentre Hélène et moi cela navait pas très bien marché principalement parce que nous navions pas les mêmes valeurs, la même culture etc.

Que je navais quun souhait maintenant trouver une épouse qui lui ressemblerait ! Me mère était très émue quand je lui dis que je lui confiais la mission de me trouver cette femme. Que je lui faisais totalement confiance et que son choix serait le mien !

Aussitôt ma mère pensa à Sara la fille de son amie Zhora. Zhora et ma mère se connaissaient depuis lenfance et avaient toujours grandis dans le même quartier. Elles avaient tous les deux mariées un homme du quartier et ne sétaient jamais perdues de vue. Sara était la plus jeune fille de Zhora. Elle venait tout juste de célébrer son vingt-deuxième anniversaire de naissance.

Je me souvenais vaguement de Sara. La dernière fois que je lavais vu cétait à mon mariage avec Hélène. Elle avait accompagné sa mère qui était un peu souffrante.

Ma mère me dit que Sara travaillait à lhôtel de ville dans le secrétariat depuis la fin de ces études. Que cétait une jeune fille très sérieuse et très docile !

Sans en dévoiler les réels motifs ma mère organisa une rencontre afin que je puisse juger de mes yeux de la grande beauté et gentillesse de Sara.

Elle invita donc Zhora et sa fille à prendre le thé un après-midi vers 15h00. Je rentrai à la maison vers 15h30. Je trouvai les trois femmes en grande conversation. Sara tendit aussitôt la main sur son voile quelle ramena sur ces cheveux. Ma mère avait raison. Elle était belle. Très belle !

Je me joignis à elle pour boire le thé et manger les pâtisseries quavait préparés Sara comme sempressa de me dire ma mère.

Celle-ci rougit lorsque je le complimenta sur ces talents culinaires.

Tout le long de ce thé je lobservai discrètement et plus je la regardais et plus je me disais que ma mère avait eu raison de me vanter ses mérites.

Elle avait une voix douce, un sourire éclatant, des pieds minuscules, des mains fines, une silhouette agréable. Bref, je fus immédiatement sous le charme.

Une fois Zhora et Sara partis ma mère me demanda mes impressions. Ne voulant pas précipiter les choses je dis à ma mère quil me faudrait la revoir à plusieurs reprises pour me faire une idée définitive. Ma mère approuva dun sourire. Elle me connaissait bien ma mère et savait déjà ce quil en était.

A suivre

  • Habitués
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Chapitre 17

Quelques jours plus tard ma mère invita son amie Zhora à venir à la plage avec nous. Il y aurait ma belle-sur Fatima, Zhora, Sara, elle et moi qui ferais office de chauffeur et de protecteurs de ces dames !

Nous préparâmes un pique-nique et sous un soleil resplendissant nous partîmes à la mer. Tout le monde était dexcellente humeur.

Arrivé à la plage que ne fut pas ma surprise de voir Sara se défaire de son hidjab et sallonger sur une serviette de plage pour se faire bronzer !

Je ne pouvais détacher mes yeux delle. Elle était splendide vraiment !

Un peu plus tard jallai me baigner avec Fatima et Sara se joignit à nous. Nous laissâmes les deux mamans en pleine conversation sous le parasol.

Fatima avait un peu peur de la mer donc elle sarrangeait pour ne pas aller trop loin laissant les vagues mouiller son hidjab à la hauteur maximale des genoux.

Sara était un poisson. Elle plongeait dans les vagues sans crainte. Une vraie sirène !

Je nageais pas mal moi non plus. Nous fîmes la course. Je gagnai mais je dois admettre quil me fallut y mettre toute mon énergie !

Nous nous étions un peu trop éloignés de notre parasol et nous décidâmes dy revenir en marchant sur le bord de leau, en fait, je navais plus dénergie pour nager.

Tout le long du chemin je sentis sur nous le regard de tous les mecs de la plage. Des regards envieux. Sara ne remarquait rien. Elle ne les regardait même pas en fait. Elle était là me posant des tas de questions sur le Canada. Il était évident quelle sétait beaucoup renseigné sur ce pays car elle savait des choses que même moi jignorais !

Elle mavoua alors que cétait son rêve de visiter ce pays un jour et je ne trouvai rien dautre qua dire : Incha Allah !

A suivre

  • Habitués
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salut

je sais pas pour vous ...moi pendant cette lecture je me suis senti comme etant Ali." un Alien"..non pas que je cherchais a me faire parrainer dieu merci j'ai pas manque de grand chose dans ma vie..mais par contre ce calvaire qu'il vit...cette difference de culture..ce qui est veridique aussi c le fait du harcelemnt quand t arrive ici pour trouver rapidement du boulot..putin ca doit etre horrible tu comprends pas ce qui t'arrive et dans ce cas precis moi j'en veux a ces personnes qui parrainent car on leur a toujours dis que les arabes etaient des paresseux qu ils vivaient sous le BS...donc elles se sentent obliger de les presser....de peur que toutes ces rumeurs soient vraies...j'ai aussi l'impression que bien souvent celles qui parrainent un africain ou maghrebin se sente souvent superieur a lui ... l'insulter....des fois elles en ont meme honte.......j'espere que je n'offense personne avec ce message c juste que je le remarque souvent ....c vrai qu'il y a de veritables enfoires du cote des parraines mais les parrains sont souvent aussi de veritables encu.....

voila pour le ptit coup de geule.

pourquoi je me suis senti aussi un" alien'c aussi ce cote bordelique ! je suis autant bordelique dans mon appart que je le suis dans mes idees! :wacko:

comme lui ma mere a toujous ete la pour ranger mes affaires.. eh oui.choyer le gamin...

un ami a moi d'origine maghrebine vit avec une quebecoise depuis 3 ans il n'arretaient pas de se chamailler a cause du linge de la vaisselle..elle lui envoulait a mort! c quand elle est rentre une fois avec lui dans son pays d origine et ou elle a vecu avec sa famille pendant pres de deux semaine qu elles aveint compris la facon dont sont eleves les gars en mediterannees...a partir de la elle etait plus comprehensif....ce sont de petites chose mais qui peuvent etre vraiement decisives pour la survie d'un couple...

  • Habitués
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Chapitre 18

Quelques jours plus tard jannonçai à ma mère que japprouvais son choix et de faire le nécessaire.

Ma mère parla dabord à mon père. Ce dernier resta de marbre. Depuis longtemps il savait que je menais ma vie comme je lentendais et il se contenta de donner son accord.

Tous les deux se rendirent chez Zhora. Celle-ci était veuve depuis un peu plus de deux ans maintenant et vivait avec son fils ainé et sa famille dans la maison familiale ainsi quavec Sara.

Mes parents lui demandèrent officiellement la main de Sara pour moi. Zhora était rayonnante de joie ! Cependant elle dit a mes parents quelle devait dabord en parler avec Sara et quelle nous rendrait une réponse le plus rapidement possible.

Quelques jours plus tard ma mère mannonça que Sara voulait me voir pour discuter avec moi.

Elle vint donc à la maison pour le thé. Ma mère sorganisa pour se tenir un peu loin de nous ce qui nous permit de discuter tout en respectant les convenances.

Sara me demanda alors tout plein de questions. Étais-je pratiquant ? Est-ce que je voulais des enfants ? Allions nous revenir au Maroc à tous les ans pour les vacances ? Quel genre de mari étais-je ? Est-ce que javais un bon travail ? Etc.

Je lui expliquai alors que je voulais une vie simple et heureuse. Que jamais ma femme et mes enfants ne manqueraient de quoique ce soit. Que jétais croyant. Que je respecterais ma femme tant quelle même me respecterait etc.

Je dus sans aucun doute fournir les bonnes réponses puisque à la fin de la conversation elle me donna son accord.

Ma mère était ravie !

A suivre.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Tu vois Tom. Lorsque j'ai écris cette nouvelle c'est justement à ça que j'ai pensé à savoir, essayer de montrer les deux côtés de la médaille de façon honnête ... même si cela heurte la sensibilité de certains ... même si c'est blessant parfois.

Voila pourquoi je ne me suis pas fiée uniquement au témoignage d'une personne mais j'ai discuté avec des centaines de personnes ... des immigrants autonomes ... des parrainés ... des parrains ... des personnes travaillant avec les personnes immigrantes dans divers organismes ... des hommes ... des femmes ... de toutes les classes sociales ... ayant tous un vécu particulier ... mais le même rêve ... celui d'avoir une vie meilleure.

Immigrer dans un pays étranger, quelques soit la méthode employée n'est pas une sinécure ... ce n'est ni le paradis ... ni l'enfer ... et si tous les parrainés ne sont pas des mauvaises personnes tous les parrains ne sont pas non plus tous des bonnes personnes.

Au fil de mon histoire je mettrai sous forme d'anecdotes certaines précisions qui vous permettra aussi de réaliser que cela n'a pas été toujours facile pour moi d'écouter ces gens ... il y a des nuits ou vraiment je me suis endormis en pleurant ... comme dernièrement en apprenant qu'une personne qui a parrainé quelqu'un est actuellement hospitalisé parce son bonheur s'est brisé comme du verre.

Modifié par Lilideslacs
  • Habitués
Posté(e)

Chapitre 19

Comme je devais regagner le Canada dans deux semaines il fut décidé que nous allions nous marier devant notaire seulement pour linstant et que la fête naurait lieu que lan prochain aux prochaines vacances !

Nous espérions que, dici là, les procédures dimmigration seraient complétées et que je pourrai rentrer à la maison avec ma femme.

Le frère de Sara étant notaire. Il fit le nécessaire pour accélérer les choses et notre mariage eu lieu en présence des familles neuf jours plus tard.

Par respect des convenances, mais surtout pour faire plaisir à nos mères respectives, et même si nous étions légalement mari et femme nous avons convenu, Sara et moi, dattendre après la fête pour « consommer » le mariage.

Nous passâmes les derniers jours ensembles si ce nest que nous retournions sagement chez nos parents respectifs pour la nuit. Jen profitai pour la gâter tout plein. Elle était si belle, si rayonnante. Au fil des jours jétais de plus en plus certains davoir fait le bon choix.

Je partis confiant. Il y avait beaucoup à faire pour préparer son arrivée. Non seulement il y avait les diverses procédures à faire mais je voulais aussi trouver un autre logement. Je vivais dans un minuscule appartement qui convenait à un célibataire mais sûrement pas à un couple.

Au travail javais beaucoup de boulot et jacceptai de bon cur tout le temps supplémentaire quon me proposait histoire daccumuler le plus de sous possible.

Sara et moi échangions des courriels à tous les jours. Je lui téléphonais une fois par mois. Notre correspondance et les coups de fil me réjouissaient. Elle était toujours si joyeuse et si optimiste !

En avril nous reçûmes la réponse tant attendue ! Nous étions heureux et lavenir sannonçait radieux. Jachetai les billets davion et me préparai à aller chercher ma femme. Jenvoyai beaucoup dargent à ma famille histoire de payer les frais du mariage. Et jenvoyai aussi de largent à Sara pour lui permettre de se faire confectionner des robes et tout le tralala.

Je lui avais aussi acheté des cadeaux que javais hâte de lui remettre.

Javais trouvé un appartement plus grand à un prix raisonnable ce qui tenait pratiquement du miracle vu le prix des logements à Montréal ! Un ami dun ami qui avait décidé de retourner au bled de façon définitive me sous-loua son logement. Je le fis repeindre de fond en comble et le meublé sommairement. Je voulais que Sara choisisse les meubles et les accessoires elle-même.

Plus le jour du départ approchait plus jétais nerveux. Jallais bientôt serrer ma femme dans mes bras. Javais hâte de la faire mienne. Hâte de la ramener ici et de vivre une vie plus « normale ». Jen avais marre de manger des surgelés ou de la bouffe de restaurant ! Marre de devoirs moccuper du ménage etc. Le célibat avait de bons côtés mais il me pesait de plus en plus !

Jallais arriver au Maroc le 26 juin et le mariage devait avoir lieu le 28 juin. Je ne voulais pas perdre de temps. Javais hâte de pouvoir serrer ma femme dans mes bras. Hâte de débuter cette nouvelle vie à deux.

A suivre

  • Habitués
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Tu vois Tom. Lorsque j'ai écris cette nouvelle c'est justement à ça que j'ai pensé à savoir, essayer de montrer les deux côtés de la médaille de façon honnête .... il y a des nuits ou vraiment je me suis endormis en pleurant ... .

ben la c'est moi que t'as fait chialer avec ton chapitre sur les retrouvailles de familles car c comme ca que ca se passe..a chaque fois que tu retourne en ete tu vois les choses changer tu c pas si c toi qui evolue ou eux...une chose est sure tout le monde vieilli...

la suite....

  • Habitués
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Je tiens à aviser le lecteur. Le prochain chapitre est très dur.

Une très chère amie à moi, québécoise mariée à un marocain depuis plus de 20 ans, m'a mise en contact avec sa belle-soeur, laquelle vivait au québec depuis quelques années. (Elle est divorcée depuis et est retournée au Maroc.

Lors d'une discussion sur l'immigration, les parrainages, les coûtumes etc. elle m'a alors raconté sa nuit de noce.

Avec son accord j'en fais le réel récit tout en cachant son identité. Je le répète ... le récit est très dur. De plus ... je n'ai pas pour habitude de me censurer. Jamais. La liberté d'expression étant une valeur auquelle je crois énormément.

Par conséquent avis aux âmes sensibles.

Chapitre 20

Le mariage fut magnifique. Ma femme était rayonnante de beauté. Vraiment jétais fier de lavoir à mon bras !

Le soir venu nous nous retrouvâmes enfin seul. La mère de Sara et ma mère tenaient toutes les deux à respecter la tradition. Elles voulaient voir le résultat tangible de cette première nuit damour ce qui nous stressait un peu Sara et moi.

Je navais jamais fait lamour à une vierge. Jétais à la fois excité et inquiet dautant que Sara était si nerveuse quelle en était toute crispée. Elle refusa que je laisse la lumière ouverte. Refusa également que je la voie nue. Jétais déçu mais je me dis que pour cette première fois je pouvais bien lui passer tous ces caprices !

Je voulus la caresser mais elle se figea encore plus. Je fis des blagues. Parlait de plein de choses notamment de notre vie future au Canada espérant ainsi la détendre, rien à faire. Je tentai par trois fois de la pénétrer mais sans succès car elle était figée comme une statue.

Je sentis monter en moi une colère sourde. Javais patienté un an pour cet instant et je navais pas lintention de paraître devant nos parents respectifs sans avoir fait ce quon attendait de moi.

Je me fis insistant. La rage menvahit tant et si bien que je la pénétrai dun coup sec, violent. Elle cria ! Me supplia de me retirer mais, rien à faire, jy étais et je comptais y rester jusqu'à la fin. Je la possédai totalement, farouchement. Cétait « ma » femme. Jétais son mari, son maître !

Étais-ce la nervosité, lattente, le désir je ne saurais le dire mais lorgasme fut dune telle intensité que je poussai un cri presque animal.

Sara sanglotait ! Une fois ladrénaline redescendue je mesurai alors toute lampleur du désastre. Je me sentais coupable mais en même temps jaurai voulu quelle comprenne que je navais pas eu le choix de brusquer un peu les choses.

Je passai le reste de la nuit à la consoler. Elle finit par sendormir, épuisée.

Je restai très longtemps éveillé à réfléchir. Je mendormis en me disant que tout rentrerait dans lordre avec le temps.

A suivre

  • Habitués
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peut etre que tu va le mentionner dans ton futur chapitre mais tas pas parler de l histoire du drap..la tradition qui veut que l on montres le resultrat d uen nuit de noce quand la fille est vierge...c ca ce que les parents attendent

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Chapitre 11

Le lendemain Roselyne me demanda quelles étaient mes intentions ! Je lui avouai que jétais encore trop sous le choc pour avoir prit une quelconque décision mais une chose était certaine il me fallait divorcer de cette femme. Je ne voulais plus la revoir jamais !

Je demandai à Roselyne sil était possible quelle me garde chez elle encore quelques jours le temps de trouver un appartement. Je lui donnai 200$ pour payer ma part de nourriture et dhébergement et jemménageai dans le sous-sol de sa maison.

Je visitai plusieurs logements mais comme nous étions hors de la période de location annuelle ils étaient plutôt rares. Certains étaient de véritables taudis et dautres étaient si cher que mon salaire naurait pas suffit à payer les charges.

Roselyne et moi nous installâmes dans un petit train-train quotidien qui nous convenait si bien quelle me proposa alors de rester jusquen juillet (nous étions en mars) ce qui me donnerait largement le temps de trouver un appartement salubre et à un prix raisonnable.

Je devins son colocataire. Du moins cest ainsi quelle voyait les choses. Mais moi javais dautres projets en tête. Roselyne était une femme bien. Gentille, excellente cuisinière, bonne et surtout de la veille école. Elle mentourait toujours de milles attentions. Lavait mes vêtements. Me préparait mon « lunch ».

De mon côté ma vie avec Hélène mavait au moins permit dapprendre à moccuper de la maison et je rendais de menus services à Roselyne. Je réparai la plomberie de la salle de bain de létage. Peinturai le salon qui en avait bien besoin. Bref, tout allait pour le mieux et cet « arrangement » me convenait très bien.

En mai javais non seulement gagné sa confiance mais son affection. Un soir, elle rentra de réunion très fatigué. Javais préparé une soupe marocaine quelle dévora. Puis, je lui proposai de la masser car elle se plaignait de douleurs au cou et aux épaules.

Je mis tout mon art à la masser et elle fut rapidement si détendue quelle se laissa totalement aller entre mes bras. Plus tard, cette nuit là, je lui dis que je laimais et que je voulais passer le reste de ma vie avec elle.

Je quittai mon sous-sol pour emménager à létage avec elle dès le lendemain. Les mois passèrent. Nous faisions plein de projets. Roselyne accepta de maider à payer mes cours. En effet cela me permettrait d'avoir un meilleur travail. Par conséquent cela nous permettrait de réaliser nos rêves plus rapidement.

Je commençai mes cours à lUniversité de Montréal en septembre 2003.

Je prétextai bientôt mes nombreux travaux scolaires pour réintégrer le sous-sol. Je ne voulais surtout pas la priver de son précieux sommeil !

Même si Roselyne était un peu triste de mon éloignement, elle mettait le tout sur le compte des sacrifices nécessaires pour réaliser nos projets.

Je faisais ma part dans la maison. Lui faisait lamour sur une base régulière. Bref, elle était pleinement heureuse même si elle trouvait la charge financière de ma scolarité un peu lourde.

Pour ma part je navais pas à me plaindre. Mes études se passaient bien. Je métais fais quelques copines avec qui je passais de bons moments sans engagement et sans complications.

Cest ce quil y avait de bien avec les Québécoises. Elles étaient ouvertes et sans tabous. Très différentes de la femme marocaine sur plusieurs points. En plus, pour une raison que jignorais la plupart aimaient beaucoup les « basanés ».

Bon je dois ladmettre jétais assez bel homme. 1,80, cheveux bruns, yeux brun, teint légèrement halé, mince avec un sourire blanc comme la neige javais tout pour plaire à ces dames.

Bien sur, je nai jamais parlé de ces petites aventures à Roselyne. A quoi bon ? Et puis, je nétais pas marié avec elle à ce que je sache !

A suivre

LILI, hummmmm

cest sucré ces propos..

essaie de sythetiser et puis, on pourra passer ca a la page d'acceuil, en fat tu merute une promotion comme chroniqueur, je pense bien que ca sera ton cadeau de nouvel an 2008....

en passant, je sors fraichement du plateau Mont Royal, Mari lo nous tué seulement, ctait tres super..

les absents ont eu pleinnement tord...

a quand les prochaines rencontre soirées-resto Mari-lo...

.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
ben la c'est moi que t'as fait chialer avec ton chapitre sur les retrouvailles de familles car c comme ca que ca se passe..a chaque fois que tu retourne en ete tu vois les choses changer tu c pas si c toi qui evolue ou eux...une chose est sure tout le monde vieilli...

la suite....

J'ai beaucoup travaillé sur ce chapitre précisément Tom.

Tous les immigrants à qui j'ai parlé m'ont parlé du mal du pays avec des tremblements dans la voix quand ce n'est pas des larmes dans les yeux.

Je ne compte pas le nombre d'amis et de connaisssances qui ont appris le décès d'un proche et n'ont pu assister aux funérailles.

De leur angoisse en apprenant qu'une catastrophe naturelle a touchée leur pays ... ou un autre attentat meurtrier.

Et ces amis qui leur en veulent d'avoir réussis à fuir le pays alors qu'ils y sont encore.

Et puis tout ces gens qui demandent ... de l'aide ... de l'argent ... des biens ... etc. en croyant que puisque maintenant ils vivent au canada ils sont riches !

Mais par dessus tout, c'est la peine immense qu'ils ressentent en voyant les membres de famille ... si pareil mais si différent tout à la fois ... les parents qui ont beaucoup vieillis ... les petits neveux et nièces qui sont devenus, l'espace d'un voyage, des adolescents ...

Sans parler de cette impression d'être étranger dans son propre pays. Si proche mais si loin tout à la fois.

Il faut beaucoup de courage pour quitter son pays ... c'est ce que je souhaite à vous tous expatriés en ce nouvel an 2008.

Modifié par Lilideslacs
  • Habitués
Posté(e)
peut etre que tu va le mentionner dans ton futur chapitre mais tas pas parler de l histoire du drap..la tradition qui veut que l on montres le resultrat d uen nuit de noce quand la fille est vierge...c ca ce que les parents attendent

Oui je vais justement en parler dans le prochaine chapitre ... demain :)

  • Habitués
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merci....

  • Habitués
Posté(e)
peut etre que tu va le mentionner dans ton futur chapitre mais tas pas parler de l histoire du drap..la tradition qui veut que l on montres le resultrat d uen nuit de noce quand la fille est vierge...c ca ce que les parents attendent

e prochaine chapitre ... demain :)

:diablo::help::rtfm: :desole: :o

merci pour cette lecture.. si le reste est aussi attractif ca risque d'etre le Prix Pullizer 2008 decerner par immigre.com ;)

Posté(e)
Je tiens à aviser le lecteur. Le prochain chapitre est très dur.

Une très chère amie à moi, québécoise mariée à un marocain depuis plus de 20 ans, m'a mise en contact avec sa belle-soeur, laquelle vivait au québec depuis quelques années. (Elle est divorcée depuis et est retournée au Maroc.

Lors d'une discussion sur l'immigration, les parrainages, les coûtumes etc. elle m'a alors raconté sa nuit de noce.

Avec son accord j'en fais le réel récit tout en cachant son identité. Je le répète ... le récit est très dur. De plus ... je n'ai pas pour habitude de me censurer. Jamais. La liberté d'expression étant une valeur auquelle je crois énormément.

Par conséquent avis aux âmes sensibles.

Chapitre 20

Le mariage fut magnifique. Ma femme était rayonnante de beauté. Vraiment jétais fier de lavoir à mon bras !

Le soir venu nous nous retrouvâmes enfin seul. La mère de Sara et ma mère tenaient toutes les deux à respecter la tradition. Elles voulaient voir le résultat tangible de cette première nuit damour ce qui nous stressait un peu Sara et moi.

Je navais jamais fait lamour à une vierge. Jétais à la fois excité et inquiet dautant que Sara était si nerveuse quelle en était toute crispée. Elle refusa que je laisse la lumière ouverte. Refusa également que je la voie nue. Jétais déçu mais je me dis que pour cette première fois je pouvais bien lui passer tous ces caprices !

Je voulus la caresser mais elle se figea encore plus. Je fis des blagues. Parlait de plein de choses notamment de notre vie future au Canada espérant ainsi la détendre, rien à faire. Je tentai par trois fois de la pénétrer mais sans succès car elle était figée comme une statue.

Je sentis monter en moi une colère sourde. Javais patienté un an pour cet instant et je navais pas lintention de paraître devant nos parents respectifs sans avoir fait ce quon attendait de moi.

Je me fis insistant. La rage menvahit tant et si bien que je la pénétrai dun coup sec, violent. Elle cria ! Me supplia de me retirer mais, rien à faire, jy étais et je comptais y rester jusqu'à la fin. Je la possédai totalement, farouchement. Cétait « ma » femme. Jétais son mari, son maître !

Étais-ce la nervosité, lattente, le désir je ne saurais le dire mais lorgasme fut dune telle intensité que je poussai un cri presque animal.

Sara sanglotait ! Une fois ladrénaline redescendue je mesurai alors toute lampleur du désastre. Je me sentais coupable mais en même temps jaurai voulu quelle comprenne que je navais pas eu le choix de brusquer un peu les choses.

Je passai le reste de la nuit à la consoler. Elle finit par sendormir, épuisée.

Je restai très longtemps éveillé à réfléchir. Je mendormis en me disant que tout rentrerait dans lordre avec le temps.

A suivre

Pour moi cela se nomme de la misère sexuelle.

Et Lili sachant que tu aimes pas mes propos je persiste et signe cela est typipque de la schizoprhénie de la culture musulmane.

Posté(e)

Je navais jamais fait lamour à une vierge. Jétais à la fois excité et inquiet dautant que Sara était si nerveuse quelle en était toute crispée. Elle refusa que je laisse la lumière ouverte. Refusa également que je la voie nue. Jétais déçu mais je me dis que pour cette première fois je pouvais bien lui passer tous ces caprices !

Je voulus la caresser mais elle se figea encore plus. Je fis des blagues. Parlait de plein de choses notamment de notre vie future au Canada espérant ainsi la détendre, rien à faire. Je tentai par trois fois de la pénétrer mais sans succès car elle était figée comme une statue.

Je sentis monter en moi une colère sourde. Javais patienté un an pour cet instant et je navais pas lintention de paraître devant nos parents respectifs sans avoir fait ce quon attendait de moi.

Je me fis insistant. La rage menvahit tant et si bien que je la pénétrai dun coup sec, violent. Elle cria ! Me supplia de me retirer mais, rien à faire, jy étais et je comptais y rester jusqu'à la fin. Je la possédai totalement, farouchement. Cétait « ma » femme. Jétais son mari, son maître !

Étais-ce la nervosité, lattente, le désir je ne saurais le dire mais lorgasme fut dune telle intensité que je poussai un cri presque animal.

Sara sanglotait ! Une fois ladrénaline redescendue je mesurai alors toute lampleur du désastre. Je me sentais coupable mais en même temps jaurai voulu quelle comprenne que je navais pas eu le choix de brusquer un peu les choses.

Je passai le reste de la nuit à la consoler. Elle finit par sendormir, épuisée.

si ton fait ca sur une quebecoise ici, quelque soit son age, oufff ct le 911 direct..... lol

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Lili, stp, par curiosité, peut on avoir une idée sur ta profession, et aussi si cela ne te gene, jaimerai avoir une idée sur l'age de ton chum....

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