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En effet, liliedeslacs(joli pseudo en passant!), je fréquente ce forum depuis quelques années, et je vois souvent des gens qui n'ont jamais mis les pieds ici et qui veulent quitter leur pays sans se renseigner adéquatement sur leur vie future au Canada...Et malheureusement, ce sont souvent les plus aigris qui retournent appauvris dans leur pays d'origine...

Mais le pire, c'est quand on les avertit que ce sera impossible de pratiquer leur profession ici, et ils viennent quand même en pensant qu'ils vont passer par-dessus les ordres professionnels...on a parfois l'impression qu'ils ne veulent bien entendre ce qui leur convient...

peanut qui ne comprend pas elle aussi...

Je n'ai jamais mis le pied au Canada, mais je me suis un peu renseigné. En ce qui me concerne, je sais ke les ordres mettent en doute (à raison ou à tort) les formations faites hors du Canada. Mais, après avoir mis les pieds dans un pays avec 3 ou 4 enfants, pensez-vous que refaire une formation qu'on à déjà faite, ne fusse que pour se mettre à jour (Qu'elle soit partielle ou totale) est facile?

Les immigrants à cause de la cherté de l'école, et surtout du fait qu'ils sont nouveaux (jamais avoir cotisé) se rabattent sur n'importe quoi au début. Perso, j'ai encore envie de retourner sur les bancs car je suis célibataire sans enfants à charge. Et là, je me renseigne un max. Arès avoir bossé 1 ou 2 ans, je pense retourner aux bancs. L'autre vérité c que malgré tout le Canada a un meilleur niveau de vie que bcp d'autres pays. Et les gens acceptent de se sacrifier en se disant que leurs enfants auront probablement plus datouts (étant nés sur sol Canadien).

Et surtout, FO se dire qu'à un certain âge (plus de 40), à moins que ce soit un perfectionnement en emploi, retourner aux bancs peut être au bout du compte pas gai, vu que les employeurs rechignent à engager des "vieux". En tout cas, je ne sais ps comment ca se passe avec les seniors, mais ici en Suisse, et + généralement en Europe, c un sujet très délicat..

Faites le calcul de nouveau et redites-moi!

Modifié par cam
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Je n'ai jamais mis le pied au Canada, mais je me suis un peu renseigné. En ce qui me concerne, je sais ke les ordres mettent en doute (à raison ou à tort) les formations faites hors du Canada. Mais, après avoir mis les pieds dans un pays avec 3 ou 4 enfants, pensez-vous que refaire une formation qu'on à déjà faite, ne fusse que pour se mettre à jour (Qu'elle soit partielle ou totale) est facile?

Les immigrants à cause de la cherté de l'école, et surtout du fait qu'ils sont nouveaux (jamais avoir cotisé) se rabattent sur n'importe quoi au début. Perso, j'ai encore envie de retourner sur les bancs car je suis célibataire sans enfants à charge. Et là, je me renseigne un max. Arès avoir bossé 1 ou 2 ans, je pense retourner aux bancs. L'autre vérité c que malgré tout le Canada a un meilleur niveau de vie que bcp d'autres pays. Et les gens acceptent de se sacrifier en se disant que leurs enfants auront probablement plus datouts (étant nés sur sol Canadien).

Et surtout, FO se dire qu'à un certain âge (plus de 40), à moins que ce soit un perfectionnement en emploi, retourner aux bancs peut être au bout du compte pas gai, vu que les employeurs rechignent à engager des "vieux". En tout cas, je ne sais ps comment ca se passe avec les seniors, mais ici en Suisse, et + généralement en Europe, c un sujet très délicat..

Faites le calcul de nouveau et redites-moi!

C'est justement ce qui étonne Peanut et Lili !

Avec une préparation "normale", tout immigrant devrait savoir s'il va pourvoir exercer sa profession ici et si non, ce qu'il lui manque pour se faire. Ensuite à lui de prendre sa décision... Il est bien sûr que s'il vient en famille, la décision sera d'autant plus difficile à prendre (je parle en connaissance de cause...).

Par exemple, mon épouse, québécoise, a fait de brillantes études supérieures en France. Après avoir bien galéré pour trouver un emploi décent en relation avec sa formation francaise, en France, elle sait qu'elle devra reprendre plusieurs années d'études pour exercer ici. Et bien, cela ne la choque même pas !!!

Nous le savions avant d'immigrer (enfin, de revenir dans son pays pour elle) et nous y sommes préparé : soit elle reprendra des études, soit elle exercera dans un autre domaine lorsque les affreux seront un peu plus grands.

En ce qui concerne l'emploi des seniors, voici un court extrait du "Courriel d'information d'emploi-Québec" :

"Entre juin 2006 et juin 2007, il sest créé 94 600 emplois au Québec

Les femmes ont accaparé les deux tiers de ces nouveaux emplois

Tous les groupes dâge ont connu des hausses demplois

Le groupe des 45 à 64 ans avait le taux de chômage le plus faible, à 5,1 %"

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Je n'ai jamais mis le pied au Canada, mais je me suis un peu renseigné. En ce qui me concerne, je sais ke les ordres mettent en doute (à raison ou à tort) les formations faites hors du Canada. Mais, après avoir mis les pieds dans un pays avec 3 ou 4 enfants, pensez-vous que refaire une formation qu'on à déjà faite, ne fusse que pour se mettre à jour (Qu'elle soit partielle ou totale) est facile?

Les immigrants à cause de la cherté de l'école, et surtout du fait qu'ils sont nouveaux (jamais avoir cotisé) se rabattent sur n'importe quoi au début. Perso, j'ai encore envie de retourner sur les bancs car je suis célibataire sans enfants à charge. Et là, je me renseigne un max. Arès avoir bossé 1 ou 2 ans, je pense retourner aux bancs. L'autre vérité c que malgré tout le Canada a un meilleur niveau de vie que bcp d'autres pays. Et les gens acceptent de se sacrifier en se disant que leurs enfants auront probablement plus datouts (étant nés sur sol Canadien).

Et surtout, FO se dire qu'à un certain âge (plus de 40), à moins que ce soit un perfectionnement en emploi, retourner aux bancs peut être au bout du compte pas gai, vu que les employeurs rechignent à engager des "vieux". En tout cas, je ne sais ps comment ca se passe avec les seniors, mais ici en Suisse, et + généralement en Europe, c un sujet très délicat..

Faites le calcul de nouveau et redites-moi!

C'est justement ce qui étonne Peanut et Lili !

Avec une préparation "normale", tout immigrant devrait savoir s'il va pourvoir exercer sa profession ici et si non, ce qu'il lui manque pour se faire. Ensuite à lui de prendre sa décision... Il est bien sûr que s'il vient en famille, la décision sera d'autant plus difficile à prendre (je parle en connaissance de cause...).

Par exemple, mon épouse, québécoise, a fait de brillantes études supérieures en France. Après avoir bien galéré pour trouver un emploi décent en relation avec sa formation francaise, en France, elle sait qu'elle devra reprendre plusieurs années d'études pour exercer ici. Et bien, cela ne la choque même pas !!!

Nous le savions avant d'immigrer (enfin, de revenir dans son pays pour elle) et nous y sommes préparé : soit elle reprendra des études, soit elle exercera dans un autre domaine lorsque les affreux seront un peu plus grands.

En ce qui concerne l'emploi des seniors, voici un court extrait du "Courriel d'information d'emploi-Québec" :

"Entre juin 2006 et juin 2007, il sest créé 94 600 emplois au Québec

Les femmes ont accaparé les deux tiers de ces nouveaux emplois

Tous les groupes dâge ont connu des hausses demplois

Le groupe des 45 à 64 ans avait le taux de chômage le plus faible, à 5,1 %"

Voila tu as bien résumé ma pensée Guiness ... Aie oh nous ne sommes pas vieux à 45 ans !!! :satans: :D

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Posté(e)
Aie oh nous ne sommes pas vieux à 45 ans !!! :satans: :D

Oupsss, pour me faire pardonner, voici une bonne andouillette :

andouillette.jpg

Cela te preparera à l'arrivée de ton mari :innocent:

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Aie oh nous ne sommes pas vieux à 45 ans !!! :satans: :D

Oupsss, pour me faire pardonner, voici une bonne andouillette :

andouillette.jpg

Cela te preparera à l'arrivée de ton mari :innocent:

Ce que tu es gentil ... wowwwwwww ça l'air bon hein (hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)... c'est des frites à côté ? :rolleyes:

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Posté(e)
Ce que tu es gentil ... wowwwwwww ça l'air bon hein (hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)... c'est des frites à côté ? :rolleyes:

Des frites...

Vivement que ton mari te rejoigne...

La photo a été honteusement prise sur le net mais cela ressemble à notre repas de ce midi :

andouillettes et pommes de terres sautées avec sauce au poivre vert.

Pour les pommes de terre sautées :

- une poéle avec un mélange huile beurre bien chaud

- on met les pommes de terre (avec des pommes de terre nouvelles de l'île du Price Edward) c'est fantastique

- on commence à cuire à feu vif pour dorer les pommes de terre

- on continue à feu doux en ajoutant du persil frais

- on reprend à feu vif sur la fin

Pour la sauce au poivre vert :

- on fait chauffer du cognac dans une poéle

- on fait flamber

- ajouter du poivre vert concassé, du fond de veau et de la crème fraiche

Pour les andouillettes :

- il va falloir que l'on essaie celles de la "Vieille Europe"...

Et encore, je ne vous dis pas tout, madame garde ses recettes secrètes (tant mieux pour moi).

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Posté(e)
En effet, liliedeslacs(joli pseudo en passant!), je fréquente ce forum depuis quelques années, et je vois souvent des gens qui n'ont jamais mis les pieds ici et qui veulent quitter leur pays sans se renseigner adéquatement sur leur vie future au Canada...Et malheureusement, ce sont souvent les plus aigris qui retournent appauvris dans leur pays d'origine...

Mais le pire, c'est quand on les avertit que ce sera impossible de pratiquer leur profession ici, et ils viennent quand même en pensant qu'ils vont passer par-dessus les ordres professionnels...on a parfois l'impression qu'ils ne veulent bien entendre ce qui leur convient...

peanut qui ne comprend pas elle aussi...

Vous savez, Peanut et Lilideslacs, il y a plusieurs raisons pour lesquelles on immigre pareil, même quand on est averti que ce sera difficile.

1) Quand on immigre, on voit généralement plus loin que sa propre génération. Une première génération peut galérer, mais on le supporte en se disant que les suivantes auront plus de chances dans la vie. C'est le cas pour moi en tout cas, car côté matériel, j'étais bien mieux chez moi.

2) Les obstacles à l'intégration sont nombreux mais sûrement pas insurmontables , à moins d'être des losers indécrottables qui se contentent de broyer leur amertume et de faire ch**r tout le monde, eux-mêmes compris ... Ça prend le temps et les efforts que ça prend mais ça finit par s'arranger.

3) Une fois sur place, on se rend aussi compte que la galère n'est pas une exclusivité réservée aux immigrants. Qu'un diplôme d'ici n'est pas non plus une garantie contre le chômage. Il suffit de retourner à l'école pour voir de nombreuses personnes nées ici et qui retournent pareil aux études ...

Bref, c'est peut-être que les uns "en ont plein dedans" et utilisent leur potentiel, et d'autres non. Ce qui me pompe moi, c'est la recherche perpétuelle du bouc émissaire, genre: ce sont les ordres, c'est la bureaucratie, c'est le racisme et quoi encore? Pas plus tard qu'hier, une madame anglophone (mari francophone) me disait qu'elle ne peut pas faire sa francisation car elle n'a pas trouvé de garderie depuis 15 mois. Come oooooon!

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Je suis tout à fait d'accord avec toi Angela! Mais les cas dont je parlais, ce sont ceux qui ne s'informent pas vraiment avant, et arrivés ici, ils semblent tout surpris de ne pas pouvoir exercer leur profession et vont devenir aigris et amers, et personnellement, je trouve ça très triste... D'un autre côté, il y a les gens comme toi qui se sont retroussés les manches et essaient de voir quand même les côtés positifs de leur immigration(sécurité ambiante, droits de la femme plus respectés, avenir pour leurs enfants, etc)

Se sacrifier pour que ses enfants connaissent un meilleur avenir, je crois qu'il n'y a que des immigrants issus de pays "difficiles" qui peuvent le faire vraiment...et ils ont toute mon admiration, car en ma qualité de nord-américaine individualiste, je le sais que je ne l'aurais pas fait(euh...je n'ai même pas d'enfants, c'est tout dire!)

peanut

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Posté(e)
Je suis tout à fait d'accord avec toi Angela! Mais les cas dont je parlais, ce sont ceux qui ne s'informent pas vraiment avant, et arrivés ici, ils semblent tout surpris de ne pas pouvoir exercer leur profession et vont devenir aigris et amers, et personnellement, je trouve ça très triste... D'un autre côté, il y a les gens comme toi qui se sont retroussés les manches et essaient de voir quand même les côtés positifs de leur immigration(sécurité ambiante, droits de la femme plus respectés, avenir pour leurs enfants, etc)

Se sacrifier pour que ses enfants connaissent un meilleur avenir, je crois qu'il n'y a que des immigrants issus de pays "difficiles" qui peuvent le faire vraiment...et ils ont toute mon admiration, car en ma qualité de nord-américaine individualiste, je le sais que je ne l'aurais pas fait(euh...je n'ai même pas d'enfants, c'est tout dire!)

peanut

En fait, ceux qui disent ne pas être informés mentent car nous n'arrêtons pas de leur dire et redire et répéter et s'époumoner que non, le Canada n'est pas le paradis. C'est plus proche d'une jungle (une jungle civilisée, disons) qu'autre chose. Que même en y regardant de près, même quand tu es né ici ce n'est pas facile pour autant ... Rien à faire, le Canada ou rien. Tu serais étonnée de voir combien de fois je change d'adresse courriel, juste pour échapper aux messages qui me demandent de l'aide pour venir au Canada ...

C'est vrai aussi que les gens comme nous se sacrifient pour les enfants (Lol! Par là, avoir des enfants est plus une conséquence "naturelle" de naître avec un utérus qu'un choix). Quand on en a et qu'on le peut, on ne peut pas les laisser grandir dans le bourbier. Mais dans les faits, il m'arrive souvent de sacrifier mes quelques dollars (et parfois de piger dans mon épargne plutôt maigrichon) pour arranger les problèmes de là-bas, d'une cousine de la belle-mère de ma grand-tante hospitalisée ...

Pour tout dire, pour une famille du Tiers-Monde, un enfant qui a émigré constitue une béquille sur laquelle s'appuie des dizaines, voire des centaines de membres de la famille élargie (Western Union en sait quelque chose). Pas étonnant que des familles entières réunissent leurs économies pour financer l'émigration clandestine vers l'Europe, le retour sur investissement est grand. Et voilà la raison de notre acharnement à survivre plutôt qu'à chiâler...

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Posté(e)
J'ai l'impression par moment que les gens se font une idée irréaliste de ce qu'est la vie au Canada.

Or pourtant vous êtes des centaines de milliers à immigrer depuis des dizaines voir des centaines d'années.

Vous devez bien avoir des parents, amis, connaissances qui ont immigrés avant vous et qui sont à même de vous dire les choses telles qu'elles sont ?

Avant de signer un contrat on le lit de fond en comble. Or il y a des gens qui quitte leur pays, leur famille etc. sans se renseigner un minimum ... ça j'avoue que ça me laisse bouche bée ! :o

Absolument. Quand on a une profession regie par un ordre professionnel, il est mieux de se renseigner avant, et de prevoir en consequence, financierement, surtout quand on sait que l'on devra reprendre une partie de ses etudes.

Ensuite, quand on ne depend pas d'un ordre professionnel, le fait de reprendre des etudes et d'avoir un diplome Canadien n'est nullement une garantie d'emploi, et tout immigrant devrait absolument le comprendre. Les jeunes diplomes Canadiens galerent tout autant pour trouver un emploi, malgre leur diplome et leur nationalite Canadienne.

Les diplomes ici, quoiqu'on en dise ont moins de valeur. Un employeur regardera avant tout ce que vous savez faire, et ce que pouvez apporter de concret a l'entreprise. Reprendre des etudes n'est pas forcement la solution-miracle.

Stephanie.

  • Habitués
Posté(e)

En effet, j'en avais entendu parler déjà, de tous ces expatriés ou immigrés qui font vivre leur famille(élargie parfois!) qui est restée en arrière... Parfois, ça doit être très lourd comme pression j'imagine... De ce point de vue là, je dois dire que la mentalité ici est très différente(individualisme), et je me verrais mal aider financièrement une cousine par exemple(de toute façon, jamais elle n'oserait me le demander, et moi de même si j'étais mal prise...) Je ne dis pas que c'est mieux au contraire, mais c'est les valeurs(si on peut appeller ça une valeur...) qui sont véhiculées dans notre société matérialiste et individualiste.

peanut

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Posté(e)
En effet, j'en avais entendu parler déjà, de tous ces expatriés ou immigrés qui font vivre leur famille(élargie parfois!) qui est restée en arrière... Parfois, ça doit être très lourd comme pression j'imagine... De ce point de vue là, je dois dire que la mentalité ici est très différente(individualisme), et je me verrais mal aider financièrement une cousine par exemple(de toute façon, jamais elle n'oserait me le demander, et moi de même si j'étais mal prise...) Je ne dis pas que c'est mieux au contraire, mais c'est les valeurs(si on peut appeller ça une valeur...) qui sont véhiculées dans notre société matérialiste et individualiste.

peanut

C'est vrai que le fardeau est lourd à porter mais bon. Nous ne pouvons pas compter sur nos dirigeants (sauf pour se remplir leurs propres poches, peut-être ...) alors on fait sa part comme on peut. Une fois installé ici on s'endurcit peu à peu, face à nos propres galères. On trime dur, tout en regardant résolument en avant, quitte à oublier ceux qui sont restés en arrière. Grâce au miracle d'internet, même nos cousins de la 5ème génération, analphabètes de surcroît, trouvent le moyen de se rappeler à notre bon souvenir :lol::lol:

C'est drôle mais j'ai toujours pensé que l'individualisme est plus une nécessité qu'un choix. J'ai travaillé dans des CHSLD comme préposée et mes fins de semaine étaient toujours pénibles. Il y avait toujours des personnes qui attendaient leurs enfants tout le samedi et pleuraient tout le dimanche parce qu'ils n'étaient pas venus. Comme j'avais atterri là-dedans par un accident de parcours, j'avais du mal à comprendre et à gérer cela ...

Posté(e)
En effet, j'en avais entendu parler déjà, de tous ces expatriés ou immigrés qui font vivre leur famille(élargie parfois!) qui est restée en arrière... Parfois, ça doit être très lourd comme pression j'imagine... De ce point de vue là, je dois dire que la mentalité ici est très différente(individualisme), et je me verrais mal aider financièrement une cousine par exemple(de toute façon, jamais elle n'oserait me le demander, et moi de même si j'étais mal prise...) Je ne dis pas que c'est mieux au contraire, mais c'est les valeurs(si on peut appeller ça une valeur...) qui sont véhiculées dans notre société matérialiste et individualiste.

peanut

C'est vrai que le fardeau est lourd à porter mais bon. Nous ne pouvons pas compter sur nos dirigeants (sauf pour se remplir leurs propres poches, peut-être ...) alors on fait sa part comme on peut. Une fois installé ici on s'endurcit peu à peu, face à nos propres galères. On trime dur, tout en regardant résolument en avant, quitte à oublier ceux qui sont restés en arrière. Grâce au miracle d'internet, même nos cousins de la 5ème génération, analphabètes de surcroît, trouvent le moyen de se rappeler à notre bon souvenir :lol::lol:

C'est drôle mais j'ai toujours pensé que l'individualisme est plus une nécessité qu'un choix. J'ai travaillé dans des CHSLD comme préposée et mes fins de semaine étaient toujours pénibles. Il y avait toujours des personnes qui attendaient leurs enfants tout le samedi et pleuraient tout le dimanche parce qu'ils n'étaient pas venus. Comme j'avais atterri là-dedans par un accident de parcours, j'avais du mal à comprendre et à gérer cela ...

ca vaut le coup de se perfectionner pour quelqures mois, car je vis en life le meme scenario depuis deux semaines ici a Montreal, on doute des experiences pro europeennes, donc, j.ai opte pour une formation a distance a l'univ de quebec de Montreal, moyennant une bourse et pret du gouvernement de 20.000 dollars par an, soit 90 credits pour 30 matieres, bref c'est un baccalaureat en administration par cumul de certificats sur deux ans

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Posté(e)
En effet, j'en avais entendu parler déjà, de tous ces expatriés ou immigrés qui font vivre leur famille(élargie parfois!) qui est restée en arrière... Parfois, ça doit être très lourd comme pression j'imagine... De ce point de vue là, je dois dire que la mentalité ici est très différente(individualisme), et je me verrais mal aider financièrement une cousine par exemple(de toute façon, jamais elle n'oserait me le demander, et moi de même si j'étais mal prise...) Je ne dis pas que c'est mieux au contraire, mais c'est les valeurs(si on peut appeller ça une valeur...) qui sont véhiculées dans notre société matérialiste et individualiste.

peanut

C'est vrai que le fardeau est lourd à porter mais bon. Nous ne pouvons pas compter sur nos dirigeants (sauf pour se remplir leurs propres poches, peut-être ...) alors on fait sa part comme on peut. Une fois installé ici on s'endurcit peu à peu, face à nos propres galères. On trime dur, tout en regardant résolument en avant, quitte à oublier ceux qui sont restés en arrière. Grâce au miracle d'internet, même nos cousins de la 5ème génération, analphabètes de surcroît, trouvent le moyen de se rappeler à notre bon souvenir :lol::lol:

C'est drôle mais j'ai toujours pensé que l'individualisme est plus une nécessité qu'un choix. J'ai travaillé dans des CHSLD comme préposée et mes fins de semaine étaient toujours pénibles. Il y avait toujours des personnes qui attendaient leurs enfants tout le samedi et pleuraient tout le dimanche parce qu'ils n'étaient pas venus. Comme j'avais atterri là-dedans par un accident de parcours, j'avais du mal à comprendre et à gérer cela ...

ca vaut le coup de se perfectionner pour quelqures mois, car je vis en life le meme scenario depuis deux semaines ici a Montreal, on doute des experiences pro europeennes, donc, j.ai opte pour une formation a distance a l'univ de quebec de Montreal, moyennant une bourse et pret du gouvernement de 20.000 dollars par an, soit 90 credits pour 30 matieres, bref c'est un baccalaureat en administration par cumul de certificats sur deux ans

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