René16 Posté(e) 25 juin 2007 Posté(e) 25 juin 2007 HIer au Téléjournal on apprenait que la moitié des infirmières étrangères ont échoué les examens de l'ordre des infirmìère. On est passé d'un taux de réussite de 63% à 49%. Bref ça va de mal en pis en dépit des cours de recyclage au Cegep et de laprise en charge par un organisme (L'Hirondelle). Alors qu'est-ce qui ne va pas? Examen trop difficile? Pourtant c'est le même que passent les Québécoises? Ou trop faible formation à l'étranger?Des infirmières dénoncent l'examen de l'OrdrePascale BretonLa PresseExcédées de voir partir des candidats prometteurs en pleine pénurie de personnel, une trentaine d'infirmières de l'hôpital Jean-Talon dénoncent la difficulté de l'examen de l'Ordre des infirmières du Québec, mal adapté à la réalité, selon elles. Elles viennent de perdre un collègue - un de plus - qui a échoué à l'examen. Hicham Azeddioui, un infirmier marocain qui compte neuf ans d'expérience, travaillait comme candidat à la profession depuis un an.«Nous en avons ras le bol. Nous en avons vu passer plusieurs dans la même situation, des personnes qui ont échoué même si elles étaient très compétentes. Pendant ce temps, nous en voyons d'autres qui passent l'examen de l'Ordre, mais que nous trouvons dangereuses. Il y a un décalage», dénonce Diane Thiffault, infirmière en chef adjointe à l'hôpital Jean-Talon et porte-parole du groupe.Au total, 36 membres du personnel infirmier de l'hôpital ont signé une lettre qui a été envoyée à l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) et au ministre de la Santé, Philippe Couillard.Il faut revoir l'évaluation, sans quoi une crise sans précédent se prépare dans le réseau de la santé, écrivent-elles. «Les mises en situation sont très subjectives et très stressantes. Cette forme d'examen doit être révisée. Nous suggérons de retourner à l'examen théorique accompagné de parrainage.»Comme plusieurs, Hicham Azeddioui a dû suivre une formation de neuf mois en soins infirmiers pour obtenir une équivalence de diplôme. Pour avoir son permis, il devait ensuite passer l'examen de l'OIIQ.En attendant, il a travaillé comme candidat à la profession dans une unité de médecine et de pneumologie de l'hôpital Jean-Talon. Ses collègues vantent sa compétence et son expertise.«Je suis vraiment surpris. J'étais très fonctionnel à l'hôpital. J'ai vécu des situations stressantes avec de vrais patients et j'ai su tirer profit de mon savoir-faire», a-t-il expliqué à La Presse.Après un premier échec, il a même profité de l'aide qu'offre l'hôpital - comme plusieurs autres établissements - pour mieux se préparer à l'examen. Il a fait neuf simulations, semblables à celles demandées à l'examen. Tout s'est bien passé.Malgré tout, M. Azeddioui a échoué une troisième fois. Il ne peut plus travailler comme infirmier.Les candidats diplômés à l'étranger ont parfois plus de difficulté, reconnaît-on à l'OIIQ. Entre février 2002 et septembre 2006, le taux de réussite des diplômés hors Québec à l'examen de l'Ordre était de 87,9% après trois essais. Chez les diplômés québécois, le taux de réussite se situe autour de 97% après trois essais.«Même si on fait une mise à niveau, c'est parfois plus difficile pour les infirmiers qui viennent de l'étranger. Les études montrent que les difficultés concernent surtout la capacité de l'infirmière à prendre des décisions», explique la présidente de l'OIIQ, Ghyslaine Desrosiers.La technologie et les responsabilités de l'infirmière ne sont pas toujours les mêmes au Québec qu'ailleurs, précise-t-elle.Les collègues de M. Azeddioui se demandent pour leur part si les candidats diplômés à l'étranger ne sont pas pénalisés.«En soins infirmiers, de nombreuses personnes qui arrivent de l'étranger sont refusées, constate Diane Thiffault. On se demande parfois si c'est parce que l'Ordre ne préfère pas qu'elles refassent un cours complet de trois ans plutôt qu'une mise à niveau.»source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070625...50/CPACTUALITES Citer
christopher1966 Posté(e) 26 juin 2007 Posté(e) 26 juin 2007 je suis surpris de lire cela car j'ai passé l'examen de l'ordre (je suis diplomé de france) et bien que stressant et difficile, avec une bonne préparation il me semble qu'il est tout a fait réalisable de le réussir.la formation francaise permet de s'y présenter avec de bons atouts.mais je crois qu'il faut faire une difference entre competences sur le terrain et réussite d'examen.pour exemple, un ami a moi a fait fonction d'opticien dans un magasin d'optique avec de reelles competences et de tres bonnes capacités mais a échoué a plusieurs reprises le bts d'optique.l'examen de l'ordre vous met en situations trés variées qui reprend le programme dans sa globalité, cela est different de travailler dans un secteur précis ou l'on a aquis de l'experience, l'examen vous confronte a vos connaissances sur de nombreuses situations.passerl'examen c'est accepter de se remettre en question et de s'y préparer tres serieusement, il n'est pas facile, mais il est comme ca pour tous les candidats et ne peut pas etre au rabais ou plus facile sous pretexte que l'on vient de l'etranger, cela entrainerait des reactions négatives du staff quebequois vis a vis des infirmiers et infirmieres venant de l'exterieur.christopher 1966 Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Merci Christopher1966, je trouve que ton intervention remet bien les pendules à l'heure. C'est malheureux pour certains qui sûrement ont les compétences et pour des raisons X-Y-Z n'arrivent pas à passer l'examen, mais en général c'est essentiel d'assurer que les candidat-e-s aient le niveau et si ce n'est pas par le biais d'un examen standardisé, que quelqu'un propose une autre méthode, moi je n'en connais pas ! Les ordres ont bien des défauts mais ils ont aussi l'obligation de protéger la population en assurant que les permis de pratique ne soient délivrés qu'à ceux qui ont l'ensemble des compétences requises. Citer
christopher1966 Posté(e) 26 juin 2007 Posté(e) 26 juin 2007 Merci Christopher1966, je trouve que ton intervention remet bien les pendules à l'heure. C'est malheureux pour certains qui sûrement ont les compétences et pour des raisons X-Y-Z n'arrivent pas à passer l'examen, mais en général c'est essentiel d'assurer que les candidat-e-s aient le niveau et si ce n'est pas par le biais d'un examen standardisé, que quelqu'un propose une autre méthode, moi je n'en connais pas ! Les ordres ont bien des défauts mais ils ont aussi l'obligation de protéger la population en assurant que les permis de pratique ne soient délivrés qu'à ceux qui ont l'ensemble des compétences requises.je te remercie pour ton message.christopher Citer
Habitués fleur_delys15 Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Juste un petit mot pour vous dire que je connais une finissante en soins infirmiers. Elle a passé le dernier examen mais la moitié des étudiants de sa promotion ont échoués. Je ne sais pas pour les autres années, mais il semblerait que cette année il y aurait eut beaucoup de questions sur des notions a peine effleurées. Il me semble meme qu il y avait eut un reportage car ce serait le plus grand taux d échec enregistré. Je suis peut etre dans l erreur mais il me semble que c est assez dispendieux de repasser l examen je crois que c est dans les 500$, si quelqu un pourrait confirmer ce serait gentil. Citer
Habitués geez Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 HIer au Téléjournal on apprenait que la moitié des infirmières étrangères ont échoué les examens de l'ordre des infirmìère. On est passé d'un taux de réussite de 63% à 49%. Bref ça va de mal en pis en dépit des cours de recyclage au Cegep et de laprise en charge par un organisme (L'Hirondelle). Alors qu'est-ce qui ne va pas? Examen trop difficile? Pourtant c'est le même que passent les Québécoises? Ou trop faible formation à l'étranger?En même temps :"Le taux de réussite de l'examen de l'Ordre des infirmières du Québec a connu une baisse importante depuis deux ans, une situation qui en inquiète plusieurs.Entre 2005 et 2007, le taux de réussite à l'examen est passé de 83,1 % à seulement 71,3 %, une baisse de plus de 10 %. Si on exclut les reprises d'examen et les diplômés hors Québec, le taux de succès est passé de 85 % à 76 %.«C'est en train de devenir la bête noire des infirmières. Plusieurs craignent de ne pas le passer», dit la mère d'une étudiante en technique infirmière qui préfère conserver l'anonymat.À l'Ordre, on juge la situation préoccupante, surtout qu'aucun changement majeur n'a été apporté à l'examen depuis le tournant des années 2000." [...] et la source. Citer
Habitués geez Posté(e) 27 juin 2007 Habitués Posté(e) 27 juin 2007 Ce qui est surtout intéressant voire étrange, c'est que les taux de réussite aient baissé dans les mêmes proportions entre les Québécois(e)s et les autres. Donc, finalement, il y a peut-être d'autres explications que le simple fait de venir d'ailleurs... Citer
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