Aller au contenu

Messages recommandés

  • Habitués
Posté(e)
Landry est un loose canon et il devrait vraiment apprendre à se taire, surtout qu'il a sa part de responsabilité dans les malheurs du PQ. Quand à la prise de cocaïne de Boisclair, c'est vraiment pas ça qui a joué, alors de le rappeler alors que Boisclair vient tout juste de tirer sa révérence avec noblesse est pas mal bas à mon avis.

La sortie de Landry témoigne à mon sens de l'aveuglement ce parti qui pense toujours que la formation est plus victime d'une crise de leadership que d'une crise identitaire. Le PQ fonce vers le mur accélérateur au plancher avec pour fond musical un vieux standard des années 70 qui ne fait plus recette.

Wô, quand même! Je crois les péquistes savent très bien que ce n'est pas qu'une crise de leadership. Faut arrêter de délirer, sont pas complètement cons non plus.

Je ne dis pas qu'ils sont cons, loin de là. Mais on a tout de même l'impression qu'ils ont beaucoup de mal à se résoudre à affronter la vérité. J'ai un peu l'impression que le mouvement indépendantiste a embrassé la question souverainiste comme en embrasse une religion et qu'il lui est très difficile d'accepter la remise en question du dogme. Ils se sentent un peu comme l'église qui au tournant des années 70 a brusquement été désertée par les fidèles.

  • Réponses 124
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués
Posté(e)

Pour prendre la tête du PQ, celui que je trouve le plus qualifié est de loin Gilles Duceppe! Il a de l'expérience comme chef d'un tier parti qui n'a aucune chance de prendre le pouvoir! Vivre dans l'oppostition, lui il connait ça! :lol:;)

Posté(e)
Je crois surtout que le PQ à un équation presque impossible à résoudre, peu importe le chef : comment continuer d'exister alors que les Québécois ne veulent plus d'un référendum ? Autrement dit, la souveraineté est la raison d'être du PQ et sans volonté de souveraineté de la part de la population le PQ a-t-il encore des raisons d'exister ?

En écrivant cela, je trouve que tu fais exactement ce que tu reproches - à juste titre d'ailleurs - à une certaine frange du PQ qui veut faire l'économie d'une réflexion approfondie pour en arriver tout de suite à une conclusion qui fait son affaire.

Le PQ fonce tout droit dans un mur et les québécois ne veulent plus rien savoir d'un référendum. Hé bé.

C'est aussi déduire que l'alternative adéquiste repose majoritairement sur un électorat qui n'a jamais voulu ou qui ne veut plus rien savoir de l'indépendance. Hé bé (prise 2).

Tous les analystes s'entendent pour dire qu'il ne faut pas trop s'avancer - dans un sens comme dans l'autre - avec un gouvernement minoritaire, une opposition officielle à qui on doit donner une chance de faire ses preuves pour la première fois de sa vie et un PQ qui semble conscient de détenir en ce moment même sa destinée.

- O'Hana -

Posté(e)

Mats :

'ai un peu l'impression que le mouvement indépendantiste a embrassé la question souverainiste comme en embrasse une religion et qu'il lui est très difficile d'accepter la remise en question du dogme

[petit bout de politique fédérale] : on pourrait dire à peu près la même chose du Parti Libéral du Canada qui n'arrive pas à sortir de son dogme multiculturaliste et bilingue coast to coast.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)

Mats, s'il te plait, arrête de parler au nom des québécois...tu les connais tellement peu, tu ne peux pas savoir à quel point...

peanut tannée! <_<

  • Habitués
Posté(e)
Mats, s'il te plait, arrête de parler au nom des québécois...tu les connais tellement peu, tu ne peux pas savoir à quel point...

peanut tannée! <_<

De quels Québécois tu parles ? J'en connais pas mal qui disent la même chose que moi.

  • Habitués
Posté(e)

Quelle est la raison d'être du PQ sans le projet souverainiste? Simple : devenir officiellement le parti socialiste du Québec, ce qu'il est déjà officieusement depuis des années. C'est pour ça que ce ne sera pas Joseph Facal, parce que c'est un gros vilain lucide plein de poils (comme dit Franckgb qui me fait bien rire ;)). Il parle bizarre, mais c'est parce que c'est un bègue « corrigé ». Au début je croyais que c'était un ton d'universitaire habitué à s'exprimer devant des amphithéâtres multilingues, hihi!

Dommage, c'est mon préféré...

  • Habitués
Posté(e)
Je crois surtout que le PQ à un équation presque impossible à résoudre, peu importe le chef : comment continuer d'exister alors que les Québécois ne veulent plus d'un référendum ? Autrement dit, la souveraineté est la raison d'être du PQ et sans volonté de souveraineté de la part de la population le PQ a-t-il encore des raisons d'exister ?

En écrivant cela, je trouve que tu fais exactement ce que tu reproches - à juste titre d'ailleurs - à une certaine frange du PQ qui veut faire l'économie d'une réflexion approfondie pour en arriver tout de suite à une conclusion qui fait son affaire.

Le PQ fonce tout droit dans un mur et les québécois ne veulent plus rien savoir d'un référendum. Hé bé.

C'est aussi déduire que l'alternative adéquiste repose majoritairement sur un électorat qui n'a jamais voulu ou qui ne veut plus rien savoir de l'indépendance. Hé bé (prise 2).

Tous les analystes s'entendent pour dire qu'il ne faut pas trop s'avancer - dans un sens comme dans l'autre - avec un gouvernement minoritaire, une opposition officielle à qui on doit donner une chance de faire ses preuves pour la première fois de sa vie et un PQ qui semble conscient de détenir en ce moment même sa destinée.

- O'Hana -

C'est sur que rien n'est gravé dans le marbre et qu'un retournement de conjoncture est toujours possible. Mais il faut aussi tenir compte du fait que les Québécois se déclarent souverainistes comme ils se disent catholiques : l'idée de la souveraineté est encore populaire à en croire les sondages, mais lorsqu'il s'agit de mettre le bulletin dans l'urne c'est une autre affaire. Je ne connais peut-être pas grand chose aux Québécois - comme dirait Peanut -, mais plus le temps passe et plus j'ai la conviction que la souveraineté c'est un peu l'Arlésienne de la vie politqiue : tout le monde en parle, mais il n'y rien à l'horizon. C'est sûr aussi que les inconditionnels vont maintenant placer leurs espoirs dans l'électorat de l'ADQ, qu'ils espèrent un jour voir franchir le pas. Mais ça semble plus relever d'un scénario de politique fiction qu'autre chose, pour le moment du moins.

  • Habitués
Posté(e)
Quelle est la raison d'être du PQ sans le projet souverainiste? Simple : devenir officiellement le parti socialiste du Québec, ce qu'il est déjà officieusement depuis des années. C'est pour ça que ce ne sera pas Joseph Facal, parce que c'est un gros vilain lucide plein de poils (comme dit Franckgb qui me fait bien rire ;)). Il parle bizarre, mais c'est parce que c'est un bègue « corrigé ». Au début je croyais que c'était un ton d'universitaire habitué à s'exprimer devant des amphithéâtres multilingues, hihi!

Dommage, c'est mon préféré...

Toute la question étant de savoir, alors, si "le" parti québécois se fera à l'idée de ne plus être qu'un parti québécois comme les autres.

  • Habitués
Posté(e)
Mats :
'ai un peu l'impression que le mouvement indépendantiste a embrassé la question souverainiste comme en embrasse une religion et qu'il lui est très difficile d'accepter la remise en question du dogme

[petit bout de politique fédérale] : on pourrait dire à peu près la même chose du Parti Libéral du Canada qui n'arrive pas à sortir de son dogme multiculturaliste et bilingue coast to coast.

- O'Hana -

Vu du Québéc, c'est certain.

  • Habitués
Posté(e)
Je crois surtout que le PQ à un équation presque impossible à résoudre, peu importe le chef : comment continuer d'exister alors que les Québécois ne veulent plus d'un référendum ? Autrement dit, la souveraineté est la raison d'être du PQ et sans volonté de souveraineté de la part de la population le PQ a-t-il encore des raisons d'exister ?

Le hic c'est qu'on ne peut pas dire que les velleités d'indépendance du peuple québecois sont à la poubelle... Ils ne voulaient peut-être pas tout de suite d'un référendum car les conditions n'étaient pas réunies; et j'ai l'impression Dumont entretient un flou un peu artistique sur sa position; c'est ce flou là qui fait que certains québecois foncierement indépendantistes ont pu voter pour lui aussi....

Je trouve que c'est un peu tôt pour enterrer le souverainisme... et il faut se rappeler que tous les petits partis sont clairement identifiés souverainistes.... Je pense notamment à QS...

  • Habitués
Posté(e)
Je crois surtout que le PQ à un équation presque impossible à résoudre, peu importe le chef : comment continuer d'exister alors que les Québécois ne veulent plus d'un référendum ? Autrement dit, la souveraineté est la raison d'être du PQ et sans volonté de souveraineté de la part de la population le PQ a-t-il encore des raisons d'exister ? Certains pensent même que l'épisode ADQ - qu'ils s'imaginent de courte durée - permettera d'entretenir la flamme en attendant que les Québécois aient à nouveau envie d'avoir envie. Sans aller jusqu'à dire que le PQ est mort, on peut, compte tenu de ce qu'il se passe, s'interroger sur ses chances de survie à court et à moyen termes. S'agissant du PLQ, je pense que son sort est lié à celui de son adversaire souverainiste. Le score de l'ADQ à mis brutalement un terme au clivage souverainiste-fédéraliste qui donnait le la de la vie politique québécoise depuis une trentaine d'années. Conséquence : tous ceux qui votaient PLQ par rejet du projet indépendantiste se sentent libres d'aller voir ailleurs. Paradoxalement, la survie du PLQ dépendra peut-être de la capacité du PQ à remettre ses troupes en ordre de bataille.

Moi tu vois, je crois que le PQ peut dépoussiérer son discours et se renouveler. Je suis jeune donc pas nostalgique d'un passé que je n'ai pas connu, je ne suis pas du tout pressée d'avoir un autre référendum, je suis dans la catégorie des souverainistes dits "mous" donc suis plus nationaliste, et j'ai pourtant voté PQ, pas ADQ. Pour moi, l'ADQ est un prix de consolation, pas une option. Tôt ou tard, Supermario devrait se commettre, il ne pourra pas surfer sur l'ambiguïté encore longtemps. Dès que le ROC ira de sa proposition au Québec - si proposition il y a, car rien ne nous le garantie en ce moment, et son allié naturel Harper l'a d'ailleurs rabroué récemment - il n'aura pas le choix que de montrer ses vraies couleurs. Il n'aura probablement pas le choix même avant, il a une limite à se défiler en se butant à répéter « je suis autonomiste » ad nauseam, sans préciser sa pensée. Et si l'ADQ se retrouve au pouvoir au jour, les Québécois comprendront que de voter pour un aspect x de son programme implique de voter pour le reste aussi. Ça, c'est s'ils ont un semblant d'idée de son programme, car j'ai le feeling qu'un paquet n'ont voté que pour la grande gueule. Je suis personnellement sceptique quant à la réelle volonté des Québécois de changer d'air. Ils risquent de trouver que cet air est finalement pas mal vicié...

  • Habitués
Posté(e)
Je crois surtout que le PQ à un équation presque impossible à résoudre, peu importe le chef : comment continuer d'exister alors que les Québécois ne veulent plus d'un référendum ? Autrement dit, la souveraineté est la raison d'être du PQ et sans volonté de souveraineté de la part de la population le PQ a-t-il encore des raisons d'exister ?

Le hic c'est qu'on ne peut pas dire que les velleités d'indépendance du peuple québecois sont à la poubelle... Ils ne voulaient peut-être pas tout de suite d'un référendum car les conditions n'étaient pas réunies; et j'ai l'impression Dumont entretient un flou un peu artistique sur sa position; c'est ce flou là qui fait que certains québecois foncierement indépendantistes ont pu voter pour lui aussi....

Je trouve que c'est un peu tôt pour enterrer le souverainisme... et il faut se rappeler que tous les petits partis sont clairement identifiés souverainistes.... Je pense notamment à QS...

Ok, mais lorsqu'on a échoué trois fois à l'examen il est peut-être temps de se demander si ce n'est pas l'heure d'envisager une autre carrière. Je me demande si l'intention de la souveraineté ne se destine pas plus à consolider un sentiment d'appartenance collective à une nation qu'à un vrai désir de s'affranchir de la tutelle d'Ottawa. On est en tout cas en droit de se poser la question lorsqu'on voit comment les Québécois ont toujours du mal à se déterminer par rapport à cette option. A force de tergiverser, on sait plus trop quelle était l'idée du départ et ce qui se passe en ce moment ça ressemble un peu à ça. C'est très curieux et je me demande d'ailleurs si ce n'est pas un cas unique dans le monde. Et puis c'est quoi ce concept de conditions gagnantes ? Il me semble que lorsqu'un peuple veut prendre son destin en main, il se soucie peu de savoir si la bourse, la croissance et la météo y sont favorables. Il le fait, ou il ne fait pas. On ne peut va vivre indéfiniment sur le tempo du : peut-être ben que oui, peut-être ben que non... C'est vraiment quelque chose qui m'intrigue

Posté(e)
Mais il faut aussi tenir compte du fait que les Québécois se déclarent souverainistes comme ils se disent catholiques : l'idée de la souveraineté est encore populaire à en croire les sondages, mais lorsqu'il s'agit de mettre le bulletin dans l'urne c'est une autre affaire. Je ne connais peut-être pas grand chose aux Québécois - comme dirait Peanut -, mais plus le temps passe et plus j'ai la conviction que la souveraineté c'est un peu l'Arlésienne de la vie politqiue : tout le monde en parle, mais il n'y rien à l'horizon.
Ce n'est pas la souveraineté mais l'état-providence durant la Révolution Tranquille qui a comblé le vide laissé par l'église. La nuance est importante.

Si le mouvement souverainiste était réellement condamné à disparaître :

- Harper n'aurait pas pris la peine de faire passer une motion sur la reconnaissance de la nation québécoise

- il ne chercherait pas en ce moment à accueillir dans son parti les nationalistes québécois

- Dion n'aurait pas rappelé à l'ordre J. Trudeau pour ses derniers propos sur le bilinguisme

- Dumont aurait depuis longtemps clarifié sa position autonomiste pour prendre une position nettement fédéraliste

Le nationalisme québécois est un mouvement très volatile : tous ceux que je viens de citer précédemment le savent très bien. Il peut très bien passer d'un Québec fort dans un Canada uni à un Québec qui sacre son camp de la confédération. Encore une fois, écrire que le mouvement souverainiste québécois est à l'article de la mort, c'est tenter une hypothèse qui repose sur de la glace très mince.

Vu du Québéc, c'est certain.

Ai-je besoin de te rappeler que dans ma dernière chronique - sur laquelle tu as largement exprimé ton opinion - j'ai pris de soin d'y mettre des sources anglophones également qui se questionnent sur le mythe du multiculturalisme et du bilinguisme pancanadien. Tout comme les souverainistes peuvent se faire taxer de romantisme pour un Québec indépendant, le qualificatif s'applique aussi pour les fédéralistes rêvant d'un Canada multiculturelle et bilingue.

Petit-Lion :

uelle est la raison d'être du PQ sans le projet souverainiste? Simple : devenir officiellement le parti socialiste du Québec, ce qu'il est déjà officieusement depuis des années.

La difficulté que je vois - et cela est vrai quelque soit l'orientation politique mais, il est vrai, plus particulièrement pour les partis québécois de gauche - est que depuis les années 60, l'identité québécoise est profondément rattachée à l'État comme concept (laïcisation, nationalisation, etc). Ainsi, dès que quelqu'un touche à une des prérogatives de ce même État - comme les Lucides - beaucoup crient à la fin du modèle québécois sans chercher à voir les nuances. Stupide.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)
Mais il faut aussi tenir compte du fait que les Québécois se déclarent souverainistes comme ils se disent catholiques : l'idée de la souveraineté est encore populaire à en croire les sondages, mais lorsqu'il s'agit de mettre le bulletin dans l'urne c'est une autre affaire. Je ne connais peut-être pas grand chose aux Québécois - comme dirait Peanut -, mais plus le temps passe et plus j'ai la conviction que la souveraineté c'est un peu l'Arlésienne de la vie politqiue : tout le monde en parle, mais il n'y rien à l'horizon.
Ce n'est pas la souveraineté mais l'état-providence durant la Révolution Tranquille qui a comblé le vide laissé par l'église. La nuance est importante.

Si le mouvement souverainiste était réellement condamné à disparaître :

- Harper n'aurait pas pris la peine de faire passer une motion sur la reconnaissance de la nation québécoise

- il ne chercherait pas en ce moment à accueillir dans son parti les nationalistes québécois

- Dion n'aurait pas rappelé à l'ordre J. Trudeau pour ses derniers propos sur le bilinguisme

- Dumont aurait depuis longtemps clarifié sa position autonomiste pour prendre une position nettement fédéraliste

Le nationalisme québécois est un mouvement très volatile : tous ceux que je viens de citer précédemment le savent très bien. Il peut très bien passer d'un Québec fort dans un Canada uni à un Québec qui sacre son camp de la confédération. Encore une fois, écrire que le mouvement souverainiste québécois est à l'article de la mort, c'est tenter une hypothèse qui repose sur de la glace très mince.

Vu du Québéc, c'est certain.
Ai-je besoin de te rappeler que dans ma dernière chronique - sur laquelle tu as largement exprimé ton opinion - j'ai pris de soin d'y mettre des sources anglophones également qui se questionnent sur le mythe du multiculturalisme et du bilinguisme pancanadien. Tout comme les souverainistes peuvent se faire taxer de romantisme pour un Québec indépendant, le qualificatif s'applique aussi pour les fédéralistes rêvant d'un Canada multiculturelle et bilingue.

Petit-Lion :

uelle est la raison d'être du PQ sans le projet souverainiste? Simple : devenir officiellement le parti socialiste du Québec, ce qu'il est déjà officieusement depuis des années.

La difficulté que je vois - et cela est vrai quelque soit l'orientation politique mais, il est vrai, plus particulièrement pour les partis québécois de gauche - est que depuis les années 60, l'identité québécoise est profondément rattachée à l'État comme concept (laïcisation, nationalisation, etc). Ainsi, dès que quelqu'un touche à une des prérogatives de ce même État - comme les Lucides - beaucoup crient à la fin du modèle québécois sans chercher à voir les nuances. Stupide.

- O'Hana -

Je ne dis pas - et il serait prétentieux de ma part de faire ce pronostic - que le PQ est mort. Je pense juste qu'il est à la croisée des chemins. C'est son avenir et sa survie qui se jouent en ce moment.

  • Habitués
Posté(e)
Si le mouvement souverainiste était réellement condamné à disparaître :

- Harper n'aurait pas pris la peine de faire passer une motion sur la reconnaissance de la nation québécoise

- il ne chercherait pas en ce moment à accueillir dans son parti les nationalistes québécois

- Dion n'aurait pas rappelé à l'ordre J. Trudeau pour ses derniers propos sur le bilinguisme

- Dumont aurait depuis longtemps clarifié sa position autonomiste pour prendre une position nettement fédéraliste

En effet. Dumont était dans le camp du OUI en 1995, et comme l'a mentionné Joseph Facal en entrevue ce matin, s'il avait à choisir entre le Québec et le Canada lors d'une éventuelle campagne référendaire, son choix serait évident. On peut prendre la dernière défaite du PQ de toutes sortes de façons, mais il faut bien garder à l'esprit que le 2/3 des votes est allé vers des partis nationalistes, qui rejettent le statu quo constitutionnel et le fédéralisme actuel. Tiens, parlant de Facal, il ne ferme pas la porte. Quelle bonne nouvelle! Seulement avec Duceppe et Facal, une course à la chefferie présenterait des candidats pas mal plus intéressants qu'en 2005.

Encore une fois, écrire que le mouvement souverainiste québécois est à l'article de la mort, c'est tenter une hypothèse qui repose sur de la glace très mince.

Ne jamais oublier que Pierre Elliot Trudeau a déclaré le mouvement indépendantiste mort en... 1974. Ceux qui écrivent ou disent de telles choses formulent davantage un souhait personnel qu'une hypothèse tangible.

Posté(e)

Diego :

eulement avec Duceppe et Facal, une course à la chefferie présenterait des candidats pas mal plus intéressants qu'en 2005.

En effet. Autant la cours de 2005 avait rapidement pris des allures d'une course à un seul candidat avec des figurants autant un scénario 2007 avec Duceppe et Facal serait plus serré au sens d'excitante autant sur la forme que sur le fond.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)
Diego :
eulement avec Duceppe et Facal, une course à la chefferie présenterait des candidats pas mal plus intéressants qu'en 2005.

En effet. Autant la cours de 2005 avait rapidement pris des allures d'une course à un seul candidat avec des figurants autant un scénario 2007 avec Duceppe et Facal serait plus serré au sens d'excitante autant sur la forme que sur le fond.

- O'Hana -

Il me semble que Marois était de la course en 2005. C'était pas vraiment une figuante, non ?

Posté(e)
Il me semble que Marois était de la course en 2005. C'était pas vraiment une figuante, non ?

Ça dépend du point de vue sur lequel on se place. Avec près de 54% des suffrages dès le premier tour, Boisclair a nettement distancé le second candidat, Pauline Marois, qui a obtenu 30% des voix si je me souviens bien.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)
Il me semble que Marois était de la course en 2005. C'était pas vraiment une figuante, non ?

Ça dépend du point de vue sur lequel on se place. Avec près de 54% des suffrages dès le premier tour, Boisclair a nettement distancé le second candidat, Pauline Marois, qui a obtenu 30% des voix si je me souviens bien.

- O'Hana -

Je ne faisais pas allusion à son score, mais à sa stature.

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2025 immigrer.com

Advertisement