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Y a plusieurs trucs que je ne comprends pas bien chez les séparatistes :

1) Pourquoi le bilinguisme est un problème au juste ? Est-ce l'angoisse de voir disparaitre la langue francaise ?! Y a plein de pays bilingues voir trilingues comme le mien et les langues ne disparaissent pas ?!... pourquoi est-ce qu'au Canada, le fait que les Québecois apprennent l'anglais, ca ferait disparaitre le français ?!

2) Quel est l'avantage de se séparer du Canada ? Je vois beaucoup de désavantages et de couts à cette opération mais pas beaucoup d'avantages...

Ne me méprenez pas. Ce n'est pas une critique mais j'essaie de comprendre les arguments des séparatistes et... ben je ne comprends pas trop en fait... J'ai l'impression que ca vient pas mal d'une peur de l'autre et de la différence et qu'il y a beaucoup de xénophobie la dessous. Finalement, les anglos ne sont ils pas pas mal les mêmes que les québecois ?

Merci d'éclairer ma lanterne.

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Posté(e) (modifié)
1) Pourquoi le bilinguisme est un problème au juste ? Est-ce l'angoisse de voir disparaitre la langue francaise ?! Y a plein de pays bilingues voir trilingues comme le mien et les langues ne disparaissent pas ?!... pourquoi est-ce qu'au Canada, le fait que les Québecois apprennent l'anglais, ca ferait disparaitre le français ?!

Oh la la, il existe des cours a l'université, des livres en quantité industrielles, des thèses d'université sur ce sujet. On ne résumera pas tout ca dans ce forum aujourd'hui.

Mais je veux réagir a deux petites choses que tu énumères ici. Premièrement nous n'avons aucun problème avec le fait que les Québécois apprennent l'anglais. Au contraire, j'ai deux enfants et je me suis assuré qu'ils soient bilingues. C'est une richesse de savoir plus qu'une langue. Le problème c'est qu'une fois que nous avons appris plusieurs langues, dans laquelle désiront nous, collectivement vivre. Laquelle désiront nous afficher sur les devantures des commerces, laquelle désiront nous que nos enfants apprennent a l'école en premier, laquelle désiront nous que les enfants d'immigrants apprennent en premier, dans laquelle désiront nous être servis dans les commerces, les restaurants, les services publique.

Quand tu dis qu'il y a plein de pays bilingues et même trilingues, tu parles de pays d'Europe ou il n'y a pas une seule langue dominante.

C'est tout différent ici en Amérique du nord. Nous sommes (les Québécois francophone) 2,5% de la population nord-américaine. Les autres 97,5% parlent l'anglais, soit 330 millions de personnes (contre 7 millions de Québécois).

Ne trouves tu pas que nous avons de bonnes raisons d'être un tantinet vigilant ?

jimmy

ps. voici un exemple du problème avec le bilinguisme mur a mur. René Lévesque disait toujours : "chaque panneau publicitaire, chaque pub, chaque annonce de commerces bilingues envoie le message suivant aux immigrants : hey pas besoin d'apprendre le francais, puisque tout est bilingue."

Modifié par jimmy
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Ô Canada, t'expliquer les motivations des séparatistes serait très long, d'autant plus que chacun a ses raisons. Mais d'y voir là de la xénophobie, c'est tourner les coins ronds en titi! :heu1: Ne projette pas la situation belge ici, où les séparatistes flamands sont d'extrême-droite, ça n'a RIEN à voir. Perso, je ne suis pas anti-anglos, mais je ne me sens pas Canadienne. Je suis Québécoise, avec tout ce que ça implique comme distinction. Le séparatisme est la suite logique du mouvement identitaire québécois amorcé dans les années 60: après s'être réapproprié le contrôle de nos institutions et de nos richesses, après avoir instauré la loi 101 pour redonner à la langue française la place qui lui revient, il nous reste logiquement à créer un pays à notre image. Je ne dirais pas non à l'idée de rester dans le Canada, mais pour cela, faudrait que le Canada fasse quelques efforts supplémentaires: réouvrir sa constitution, (qu'on nous a enfoncée dans la gorge mais qu'on n'a pas signée), revoir sa Charte et y ajouter des précisions pour éviter les dérapages, y reconnaître le Québec comme nation distincte (en ce moment, c'est comme si le gouvernement belge disait que les Wallons n'existaient pas, et la motion d'Harper n'est pas suffisante), reconnaître le déséquilibre fiscal une bonne fois pour toutes, donner aux provinces le plein contrôle sur ses champs de compétence comme une vraie fédération, et s'arranger pour que le ROC soit un tantinet plus au courant de la réalité québécoise, car lorsqu'on regarde ce qui est véhiculé dans les médias de langue anglaise à propos de nous, ça n'aide vraiment pas à se sentir Canadien... :zentil:

Quant à la langue, encore là, je crois que tu tombes dans le piège de la projection. On n'a jamais dit qu'il ne fallait pas apprendre l'anglais, je suis moi-même bilingue et je suis une enfant de la loi 101. Mais avant de se tourner vers l'anglais, faut d'abord apprendre à maîtriser sa propre langue. Comme la tentation de se tourner vers l'anglais était grande - c'était la langue du travail, de la promotion sociale et de l'environnement visuel, et les francophones se faisaient dire «Speak white» par les anglophones dès qu'ils osaient s'exprimer dans leur langue - il a fallu légiférer. Cette loi a été proclamée dans un contexte précis, et si ce n'était de celle-ci, l'anglais serait beaucoup plus présent au Québec et l'assimilation plus avancée. Avant cette loi, les immigrants par exemple se tournaient majoritairement vers l'anglais. Normal, contrairement à la Belgique, nous sommes littéralement entourés de centaines de millions de locuteurs qui ne parlent que l'anglais! Il a donc fallu leur rappeler qu'ils immigraient au Québec et que la langue de la majorité était le français.

Je t'invite à parcourir ce site fort complet sur l'histoire de la langue française au Québec. Dans le chapître sur la modernisation du Québec, on peut entre autre y lire ceci:

«En 1967, le Rapport du Comité interministériel sur l'enseignement des langues aux Néo-Canadiens révélait que «la communauté franco-québécoise n'avait pratiquement aucun pouvoir assimilateur» auprès des immigrants venant s'installer sur son territoire. Entre 1946 et 1966, le Québec avait accueilli environ 500 000 immigrants; de ce nombre, 50 000 étaient francophones. Or, les immigrants optaient dans une proportion de 90 % pour la langue dominante, l'anglais. Dans le rapport interministériel, on constatait également que les Néo-Québécois et les francophones constituaient environ 80 % des effectifs scolaires du secteur anglo-catholique de la CECM (à lépoque: la Commission des écoles catholiques de Montréal) et ceux du PSBGM (à lépoque: le Protestant School Board of the Greater Montreal). Les immigrants contribuaient ainsi à l'anglicisation du Québec et amorçaient même un processus de minorisation de la majorité francophone, d'après ce même rapport:

À moins d'attendre un hypothétique miracle, on doit bien convenir qu'une immigration nombreuse jouant à 90 % ou à 95 % en faveur de la minorité anglophone ne peut aboutir qu'à réduire constamment l'importance de la langue française au Québec et à amorcer un processus de «minorisation» de la communauté francophone au Québec.

Toute cette question relative au problème scolaire allait être à l'origine de la première loi linguistique votée à l'Assemblée nationale, en 1969. En attendant, la question alimentait les controverses et les revendications des francophones.

La domination socio-économique de l'anglais

La Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (Commission Laurendeau-Dunton), instituée par le gouvernement fédéral, publia un Rapport préliminaire en 1965, après avoir reçu au-delà de 400 mémoires; les autres tranches du rapport s'échelonnèrent jusqu'en 1970. Certaines révélations eurent l'effet d'une véritable douche froide sur les francophones. Tout le monde savait que l'anglais était la véritable langue du travail au Québec, de même que celle de la promotion sociale, du commerce, des affaires et de l'affichage: la Commission ne révéla rien de neuf à ce sujet. Mais on ignorait que:

- 83 % des administrateurs et cadres du Québec étaient anglophones;

- les francophones du Québec avaient un revenu moyen inférieur de 35 % à celui des anglophones;

- les francophones arrivaient au 12e rang dans l'échelle des revenus selon l'origine ethnique, avant les Italiens et les Amérindiens;

- à instruction égale, les francophones gagnaient moins que tous les autres groupes linguistiques;

- les anglophones unilingues gagnaient plus que les bilingues anglophones ou francophones;

- même assimilé, un francophone ne réussissait pas mieux;

- depuis 30 ans, la situation n'avait fait qu'empirer.

Ces faits étalés et révélés par une enquête fédérale furent considérés comme une véritable provocation chez les francophones, qui constataient que le Québec représentait, au point de vue du revenu, un «paradis» pour les anglophones. Même le bilinguisme tant exalté ne paraissait pas avoir une forte influence sur les revenus. La connaissance du français ne présentait aucun avantage économique pour les anglophones; la connaissance de l'anglais, pour un francophone, entraînait un très faible avantage financier, et celui-ci était dû au fait que les bilingues étaient plus instruits et exerçaient des professions mieux rémunérées.

Les termes bilinguisme et unilinguisme firent fureur au cours de la décennie 1960-1970. On considérait le bilinguisme pratiqué au Québec comme un suicide collectif parce qu'il était assumé par les seuls francophones et qu'il entraînait la contamination linguistique. La population revendiquait un «visage français» pour le Québec et certains n'hésitaient pas à parler d'unilinguisme, à exiger que le français devienne la langue du travail, de l'affichage, de la signalisation routière, des raisons sociales.

De plus en plus, l'idée d'adopter des mesures législatives à cet égard se répandait dans la population.»

Je ne sais pas pour toi, mais quand je lis ça, je me dis que la loi 101 était - et est toujours - une nécessité.

Posté(e)

Le mouvement souverainiste québécois, c'est un peu en réaction de la grenouille québécoise dans son bocal et qui s'habitue tranquillement à l'eau qui devient de plus en plus chaude (assimilation culturelle et linguistique).

D'autant plus que le discours fédéraliste, loin de tenir un ton hostile, adopte une ligne basée sur le multiculturalisme, le plurilinguisme et les droits et libertés individuelles. Dans cette perspective, la réaction de défense de la grenouille est souvent vue - de l'extérieur - comme une attitude xénophobe, vigilante et agressive.

- O'Hana -

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Posté(e)

O'Hana, tu as toujours le mot juste pour expliquer ta pensée...et tu maîtrises encore mieux la métaphore! :)

peanut de plus en plus fan...(et téteuse itou?) :blushing: :innocent:

  • Habitués
Posté(e)
O'Hana Écrit Aujourd'hui, 01:14 PM

Le mouvement souverainiste québécois, c'est un peu en réaction de la grenouille québécoise dans son bocal et qui s'habitue tranquillement à l'eau qui devient de plus en plus chaude

T'es tu en train de nous traiter de frog la....mon vlimeux :B)

jimmy

Posté(e)

Jimmy :

T'es tu en train de nous traiter de frog la....mon vlimeux

Chais pas ... Pourquoi que le Québec s'est d'abord appelé la Nouvelle-France ?

Hi hi

- O'Hana -

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Ô Canada, t'expliquer les motivations des séparatistes serait très long, d'autant plus que chacun a ses raisons. Mais d'y voir là de la xénophobie, c'est tourner les coins ronds en titi! :heu1: Ne projette pas la situation belge ici, où les séparatistes flamands sont d'extrême-droite, ça n'a RIEN à voir. Perso, je ne suis pas anti-anglos, mais je ne me sens pas Canadienne. Je suis Québécoise, avec tout ce que ça implique comme distinction. Le séparatisme est la suite logique du mouvement identitaire québécois amorcé dans les années 60: après s'être réapproprié le contrôle de nos institutions et de nos richesses, après avoir instauré la loi 101 pour redonner à la langue française la place qui lui revient, il nous reste logiquement à créer un pays à notre image. Je ne dirais pas non à l'idée de rester dans le Canada, mais pour cela, faudrait que le Canada fasse quelques efforts supplémentaires: réouvrir sa constitution, (qu'on nous a enfoncée dans la gorge mais qu'on n'a pas signée), revoir sa Charte et y ajouter des précisions pour éviter les dérapages, y reconnaître le Québec comme nation distincte (en ce moment, c'est comme si le gouvernement belge disait que les Wallons n'existaient pas, et la motion d'Harper n'est pas suffisante), reconnaître le déséquilibre fiscal une bonne fois pour toutes, donner aux provinces le plein contrôle sur ses champs de compétence comme une vraie fédération, et s'arranger pour que le ROC soit un tantinet plus au courant de la réalité québécoise, car lorsqu'on regarde ce qui est véhiculé dans les médias de langue anglaise à propos de nous, ça n'aide vraiment pas à se sentir Canadien... :zentil:

Quant à la langue, encore là, je crois que tu tombes dans le piège de la projection. On n'a jamais dit qu'il ne fallait pas apprendre l'anglais, je suis moi-même bilingue et je suis une enfant de la loi 101. Mais avant de se tourner vers l'anglais, faut d'abord apprendre à maîtriser sa propre langue. Comme la tentation de se tourner vers l'anglais était grande - c'était la langue du travail, de la promotion sociale et de l'environnement visuel, et les francophones se faisaient dire «Speak white» par les anglophones dès qu'ils osaient s'exprimer dans leur langue - il a fallu légiférer. Cette loi a été proclamée dans un contexte précis, et si ce n'était de celle-ci, l'anglais serait beaucoup plus présent au Québec et l'assimilation plus avancée. Avant cette loi, les immigrants par exemple se tournaient majoritairement vers l'anglais. Normal, contrairement à la Belgique, nous sommes littéralement entourés de centaines de millions de locuteurs qui ne parlent que l'anglais! Il a donc fallu leur rappeler qu'ils immigraient au Québec et que la langue de la majorité était le français.

Je t'invite à parcourir ce site fort complet sur l'histoire de la langue française au Québec. Dans le chapître sur la modernisation du Québec, on peut entre autre y lire ceci:

«En 1967, le Rapport du Comité interministériel sur l'enseignement des langues aux Néo-Canadiens révélait que «la communauté franco-québécoise n'avait pratiquement aucun pouvoir assimilateur» auprès des immigrants venant s'installer sur son territoire. Entre 1946 et 1966, le Québec avait accueilli environ 500 000 immigrants; de ce nombre, 50 000 étaient francophones. Or, les immigrants optaient dans une proportion de 90 % pour la langue dominante, l'anglais. Dans le rapport interministériel, on constatait également que les Néo-Québécois et les francophones constituaient environ 80 % des effectifs scolaires du secteur anglo-catholique de la CECM (à lépoque: la Commission des écoles catholiques de Montréal) et ceux du PSBGM (à lépoque: le Protestant School Board of the Greater Montreal). Les immigrants contribuaient ainsi à l'anglicisation du Québec et amorçaient même un processus de minorisation de la majorité francophone, d'après ce même rapport:

À moins d'attendre un hypothétique miracle, on doit bien convenir qu'une immigration nombreuse jouant à 90 % ou à 95 % en faveur de la minorité anglophone ne peut aboutir qu'à réduire constamment l'importance de la langue française au Québec et à amorcer un processus de «minorisation» de la communauté francophone au Québec.

Toute cette question relative au problème scolaire allait être à l'origine de la première loi linguistique votée à l'Assemblée nationale, en 1969. En attendant, la question alimentait les controverses et les revendications des francophones.

La domination socio-économique de l'anglais

La Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (Commission Laurendeau-Dunton), instituée par le gouvernement fédéral, publia un Rapport préliminaire en 1965, après avoir reçu au-delà de 400 mémoires; les autres tranches du rapport s'échelonnèrent jusqu'en 1970. Certaines révélations eurent l'effet d'une véritable douche froide sur les francophones. Tout le monde savait que l'anglais était la véritable langue du travail au Québec, de même que celle de la promotion sociale, du commerce, des affaires et de l'affichage: la Commission ne révéla rien de neuf à ce sujet. Mais on ignorait que:

- 83 % des administrateurs et cadres du Québec étaient anglophones;

- les francophones du Québec avaient un revenu moyen inférieur de 35 % à celui des anglophones;

- les francophones arrivaient au 12e rang dans l'échelle des revenus selon l'origine ethnique, avant les Italiens et les Amérindiens;

- à instruction égale, les francophones gagnaient moins que tous les autres groupes linguistiques;

- les anglophones unilingues gagnaient plus que les bilingues anglophones ou francophones;

- même assimilé, un francophone ne réussissait pas mieux;

- depuis 30 ans, la situation n'avait fait qu'empirer.

Ces faits étalés et révélés par une enquête fédérale furent considérés comme une véritable provocation chez les francophones, qui constataient que le Québec représentait, au point de vue du revenu, un «paradis» pour les anglophones. Même le bilinguisme tant exalté ne paraissait pas avoir une forte influence sur les revenus. La connaissance du français ne présentait aucun avantage économique pour les anglophones; la connaissance de l'anglais, pour un francophone, entraînait un très faible avantage financier, et celui-ci était dû au fait que les bilingues étaient plus instruits et exerçaient des professions mieux rémunérées.

Les termes bilinguisme et unilinguisme firent fureur au cours de la décennie 1960-1970. On considérait le bilinguisme pratiqué au Québec comme un suicide collectif parce qu'il était assumé par les seuls francophones et qu'il entraînait la contamination linguistique. La population revendiquait un «visage français» pour le Québec et certains n'hésitaient pas à parler d'unilinguisme, à exiger que le français devienne la langue du travail, de l'affichage, de la signalisation routière, des raisons sociales.

De plus en plus, l'idée d'adopter des mesures législatives à cet égard se répandait dans la population.»

Je ne sais pas pour toi, mais quand je lis ça, je me dis que la loi 101 était - et est toujours - une nécessité.

Mais attends, attends, tu cites des chiffres d'il y a 35 ans, voire plus !? La situation a pourtant bien changé depuis non ? avec la révolution silencieuse à la fin des années 60, la loi 101, la mondialisation, l'affranchisement des carcans de la religion catholique, etc.

N'est-ce pas la religion qui a asservi et appauvri les québecois pendant de nombreuses années leur déconseillant de se lancer dans les affaires et les encourageant à rester de bons fermiers de pères en fils et à faire plein de bébés ? plutôt qu'une domination anglophone externe ? N'est ce pas surtout pour ca qu'il n'y avait pas beaucoup de cadres francophones dans les années 60-70 de l'étude que tu cites ? Et puis, même si le Québec devenait un jour un pays, quelle serait la langue des affaires utilisée par les entreprises québecoises, comme d'ailleurs celle de tous les pays du monde ? Ca resterait l'anglais, pour traiter non seulement avec les EU et le Canada mais aussi avec le reste du monde. A moins que l'economie québecoise tout à coup ne se sufise à elle même et ne traite plus avec l'extérieur ce qui semble suicidaire.

Enfin, à propos du déséquilibre fiscal, il me semble que le Québec reçoit plus d'argent du fédéral qu'il ne rapporte au fédéral contrairement à l'Ontario par exemple qui rapporte plus de sous au fédéral qu'il n'en reçoit en retour. Alors c'est pas eux qui devraient être fâchés de la situation par hasard plutôt que les québecois ?

Bref, pas convaincue... mais rassurez vous, je ne peux pas voter :lol:

  • Habitués
Posté(e)
Mais attends, attends, tu cites des chiffres d'il y a 35 ans, voire plus !? La situation a pourtant bien changé depuis non ? avec la révolution silencieuse à la fin des années 60, la loi 101, la mondialisation, l'affranchisement des carcans de la religion catholique, etc.

N'est-ce pas la religion qui a asservi et appauvri les québecois pendant de nombreuses années leur déconseillant de se lancer dans les affaires et les encourageant à rester de bons fermiers de pères en fils et à faire plein de bébés ? plutôt qu'une domination anglophone externe ? N'est ce pas surtout pour ca qu'il n'y avait pas beaucoup de cadres francophones dans les années 60-70 de l'étude que tu cites ? Et puis, même si le Québec devenait un jour un pays, quelle serait la langue des affaires utilisée par les entreprises québecoises, comme d'ailleurs celle de tous les pays du monde ? Ca resterait l'anglais, pour traiter non seulement avec les EU et le Canada mais aussi avec le reste du monde. A moins que l'economie québecoise tout à coup ne se sufise à elle même et ne traite plus avec l'extérieur ce qui semble suicidaire.

Enfin, à propos du déséquilibre fiscal, il me semble que le Québec reçoit plus d'argent du fédéral qu'il ne rapporte au fédéral contrairement à l'Ontario par exemple qui rapporte plus de sous au fédéral qu'il n'en reçoit en retour. Alors c'est pas eux qui devraient être fâchés de la situation par hasard plutôt que les québecois ?

Bref, pas convaincue... mais rassurez vous, je ne peux pas voter :lol:

Regarde chose, tu as posé une question, on a répondu le mieux qu'on pouvait. Si t'es pas contente, ton problème, je m'en fous pas mal dans le fond. Reste que de dire que les choses ont maintenant changé - Ah oui? T'as trouvé ça toute seule? Heille, t'es forte! :ravi: -, de tout mettre sur le dos de la religion catholique comme si les anglos n'avaient rien à voir là-dedans - pardonnez-lui car elle ne sait pas ce qu'elle dit :innocent: - , de tenir un discours incohérent sur la langue des affaires - que la loi 101 n'a jamais empêché de brasser soit dit en passant :kloobik: -, de confondre déséquilibre fiscal et péréquation - ben oui toi, c'est PAS la même chose! :kw13: - et bla bla bla, c'est ne pas comprendre quoi que ce soit à la réalité québécoise. Et comme on a en marre de se justifier, on va te laisser dans ton ignorance crasse et ton arrogance typiquement canadienne anglaise, là où tu te sens à l'aise et bien au chaud. Bonne continuation. <_<

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