karma Posté(e) 4 avril 2007 Posté(e) 4 avril 2007 Une nouvelle trahison pour un Quebec souverain :Lors d'une entrevue sur les ondes du Réseau de l'information, le chef adéquiste a indiqué n'avoir jamais crû à la souveraineté du Québec, même s'il a fait campagne pour le oui lors du dernier référendum.Alors que la place de la souveraineté suscite un profond débat au sein du Parti québécois, le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, a dû lui aussi aborder la question mardi."J'ai milité pour le oui en 1995, mais je n'ai jamais cru à la séparation du Québec du Canada." Mario DumontLa suite ici Citer
Habitués simou_07 Posté(e) 4 avril 2007 Habitués Posté(e) 4 avril 2007 Oui, j'ai appris cette informatin ce matin, cela démontre son manque de maturité et son ambivalence. Je le qualifie en super oportuniste ca souvent qu'autrement il traite des sujts populistes et c'est pour cette raison qu'il fait peur à certaine élite de la politique québecoise.Je vais tout de même le voir aller et s'il fait ses classes comme il faut peut-être aura-t-il mon vote un jour... mais pas maintenant.simou. Citer
Habitués daniel72 Posté(e) 4 avril 2007 Habitués Posté(e) 4 avril 2007 Bon, cest reparti vive le dumont bashing! En 1995, oui, Mario sest joint à léquipe du Oui, mais pas de gaité de cur. Et ça, tout ceux qui était ici à lépoque pourront vous le dire : Ça parraissait dans son visage. Il ne sest pas joint rapidement, il a hésité longuement entre le camp du oui et le camp du non. Vous loubliez peut-être, ou vous ne le savez pas du tout car vous êtes encore en France, mais Mario Dumont était le chef des jeunes libéraux. Il était membre du PLQ. Il est donc, à la base, beaucoup plus fédéraliste que souverainiste. De plus, il ny a que les fous qui ne changent pas didée. Un "traitre" qui a voté oui en 95, mais qui ne se fera plus prendre Citer
O'Hana Posté(e) 4 avril 2007 Posté(e) 4 avril 2007 Daniel72 :Un "traitre" qui a voté oui en 95, mais qui ne se fera plus prendreD'accord avec toi et merci d'avoir remis le contexte. Toutefois, tu reconnaîtras qu'il est beaucoup plus facile de prôner une approche fédéraliste - même flou - quand on a :1] un gouvernement fédéral qui nage dans les surplus et idéologiquement proche2] un parti fédéral d'opposition officielle - PLC - qui n'a actuellement que très peu de chances de reprendre le pouvoir (autrement dit, une position autonomiste est-elle tenable face à un gouvernement fédéral libéral centralisateur ?)Ne plus se montrer aussi intransigeant face aux 700 millions que Charest voulait rendre aux baisses d'impôt, je trouve cela de bonne guerre - campagne électorale oblige - et attendre "le prochain budget". Sur une question aussi centrale que la question nationale, Mr Dumont devra l'assumer si le vent tourne. Comme Mr Bernard du PQ assume sa position de souveraineté à tout prix alors que le vent n'est actuellement vraiment pas favorable pour une telle position.- O'Hana - Citer
Habitués MIMOSA06 Posté(e) 4 avril 2007 Habitués Posté(e) 4 avril 2007 En 1995, oui, Mario sest joint à léquipe du Oui, mais pas de gaité de cur. Et ça, tout ceux qui était ici à lépoque pourront vous le dire : Ça parraissait dans son visage. Il ne sest pas joint rapidement, il a hésité longuement entre le camp du oui et le camp du non. Vous loubliez peut-être, ou vous ne le savez pas du tout car vous êtes encore en France, mais Mario Dumont était le chef des jeunes libéraux. Il était membre du PLQ. Il est donc, à la base, beaucoup plus fédéraliste que souverainiste. Tout a fait d'accord avec toi , Quand je voyais son visage pour le réferendum de 95 il transpirait la mauvaise volonté , j'avais mis ça sur le dos de sa jeunese mais aparament il est rester fidèle à ses vrais convictions .En tout cas c'est un coup de maitre , et il passe pour le nouvel homme fort , va falloir être trés solide pour le detroner . Citer
Habitués cherry Posté(e) 4 avril 2007 Habitués Posté(e) 4 avril 2007 (modifié) Bon, c’est reparti… vive le dumont bashing! En 1995, oui, Mario s’est joint à l’équipe du Oui, mais pas de gaité de cœur. Et ça, tout ceux qui était ici à l’époque pourront vous le dire : Ça parraissait dans son visage. Il ne s’est pas joint rapidement, il a hésité longuement entre le camp du oui et le camp du non. Vous l’oubliez peut-être, ou vous ne le savez pas du tout car vous êtes encore en France, mais Mario Dumont était le chef des jeunes libéraux. Il était membre du PLQ. Il est donc, à la base, beaucoup plus fédéraliste que souverainiste. De plus, il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée. Un "traitre" qui a voté oui en 95, mais qui ne se fera plus prendre…C'est pas du "Dumont bashing" pour le fun de le faire, c'est normal qu'on décortique ses idées, c'est le petit dernier et il doit faire ses preuves! D'ailleurs, Boisclair et Charest n'ont pas été épargné non plus: eux et leur parti respectif ont aussi eu droit à des critiques acerbes répétées et personne ne s'en plaint. Comme Dumont prétend représenter une nouvelle façon de faire de la politique et qu'il a gagné en popularité en critiquant les deux autres partis, on teste la marchandise. Normal.«Selon Mario Dumont, sa participation dans la campagne du oui se faisait davantage pour négocier une nouvelle entente avec Ottawa, pour « qu'on vive dans une véritable confédération avec une autonomie du Québec dans un ensemble canadien ». Par contre, personne ne peut mettre une croix définitive sur la souveraineté du Québec, ajoute-t-il.Le chef adéquiste souligne cependant que les Québécois ne veulent pas s'engager dans un nouvel épisode référendaire. Selon lui, les Québécois sont ailleurs et veulent passer à autre chose.Mario Dumont estime que la souveraineté, telle que proposée par le PQ, n'est pas porteuse d'avenir. Il pense que la position autonomiste de son parti pourrait faire faire davantage de gains au Québec sur plusieurs enjeux, dont le pouvoir fédéral de dépenser qu'il souhaite enchâsser dans la Constitution canadienne. Il affirme d'ailleurs que le Québec pourrait tirer profit du fédéralisme d'ouverture qui se manifeste présentement à Ottawa.»Du grand Dumont, pile poil entre les deux pour se mettre personne à dos. J'ai rien contre le fait qu'il change d'avis, il ne serait pas le premier. Et il a raison: les Québécois ont en ce moment d'autres chats à fouetter que de penser référendum. Les "conditions gagnantes", pour reprendre l'expression de Bernard Landry, ne sont vraiment pas présentes. Mais en supposant que Dumont soit au pouvoir un jour, quand une réelle et sérieuse négo avec Ottawa se fera, sa balloune autonomiste se dessouflera. Toute son argumentation repose entre les mains du gouvernement fédéral et il y a une limite à donner un billet ouvert au Québec. C'est pas pour rien que le souverainisme existe et perdure: tous les premiers ministres du Québec se sont pêtés les dents en tentant de trouver un compromis acceptable pour tout le monde. Harper a beau être ouvert à la discussion, ses électeurs ne se trouvent pas tous au Québec. S'il donne trop de lousse, le ROC va le foutre dehors à grands coups de pied dans le derrière. De toute façon, toute réouverture de la constitution canadienne impliquerait un référendum pancanadien, et entre notre vision de ce que le Canada devrait être et celle des autres provinces, il y a un MONDE de différences. Bref, Dumont nous vend la lune, un idéal inatteignable. Reste à savoir vers où il pencherait par la suite après avoir tenté l'impossible. Est-ce qu'un journaliste lui a seulement posé la question? Si quelqu'un l'a fait, j'imagine que Dumont s'en est tenu à répéter qu'il était autonomisme pour ne pas se mouiller. Modifié 4 avril 2007 par cherry Citer
Laurent Posté(e) 5 avril 2007 Posté(e) 5 avril 2007 Pour ceux qui n'étaient pas là, voici Mario Dumont en 1995 dans la camp du OUI :http://youtube.com/watch?v=sMnchZWv6tQ Citer
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