Habitués Nemesis Posté(e) 14 janvier 2007 Habitués Posté(e) 14 janvier 2007 Nemesis tu prends le cas de l'informatique. Donc poursuivons là dedans et dis-moi si déja en France, l'anglais ne commence pas à se faire gros et imposant dans les boîtes d'infos également?Non, fort heureusement, tu peux travailler dans le secteur informatique sans avoir à pratiquer l'anglais au quotidien. Tu as bien évidemment certaines exceptions, comme les multinationales ou certaines entreprises travaillant avec l'Angleterre ou les Etats-Unis. En 12 ans, la seule fois où j'ai du parler anglais par nécessité dans ma job, ce fut pour former un client anglais sur l'un de nos produits.Puis question boulot, ne le trouve-t-on pas majoritairement dans la périphérie de la capitale? Pourquoi donc en serait-il autrement ici?Pourquoi ce n'est pas le cas au Québec ? Aucune idée ! La majorité des offres dans le secteur informatique le sont sur Montréal, Gatineau et de plus en plus sur Québec. De la même manière, et ce majoritairement, le bilinguisme est indispensable. Pour ce qui est de la nécessité de parler anglais au Québec en ce qui concerne la vie professionnelle, ça ne me choque ou ne me dérange pas. Avec le ROC à l'ouest et les Etats-Unis au sud, difficile de faire l'impasse.En passant, à Bangkok et à Beijing, l'informatique aussi est en anglais majoritairement, même si à Beijing notamment ils soustraitent aussi pour l'Asie, ils sont obligés souvent d'être bilingues voire trilingues (mettons chinois, anglais et japonais pour la personne à qui je pense précisément).M'en fou, je ne m'installe pas à Bangkok et encore moins à Beijing, ils font bien ce qu'ils veulent En passant Sherbrooke n'a pas un nom très francophone, et le collège Bishop's peu enclin à franciser ses cours. De même que Gatineau qui n'est en "francophonie" que parce qu'elle est du bon (ou mauvais) côté de la rivière.Tout à fait, mais ces deux villes sont bien au Québec, pas dans le ROC.Cela n'a pourtant pas empêcher mes amies d'y grandir en français uniquement, d'avoir leurs parents francophones (oui oui même chez Bell, le père et le beau-père sont unilingues francophones, que ce soit en monteur de ligne ou en encadrement, on a testé les conversations en anglais devant eux pour se dire des choses qu'on ne voulait pas qu'ils entendent et aucune lueur de compréhension de ce côté- oui oui sa garderie est entière unilingue francophone) et d'aller au marché By se faire servir en français, de s'installer à Montréal et de vivre et travailler en français (communication et médecine, on s'entend que les textes sont souvent en anglais, qu'on doit apprendre la terminologie spécifique du coup, mais on peut également exercer en français seulement).Je ne dis pas le contraire, il est tout à fait possible de ne vivre qu'en français, ou bien qu'en anglais, voir les deux si l'on veut. Comme tu le dis, il faut juste faire des choix, que l'on peut se permettre ou non. Citer
Habitués cherry Posté(e) 14 janvier 2007 Habitués Posté(e) 14 janvier 2007 Il n'y a rien de mal à apprendre l'anglais! Le bilinguisme est un plus, quoi qu'on dise. Et je ne parle même pas de boulot, mais de culture personnelle. J'aime être capable de lire un article du NY Times, comprendre les paroles d'une chanson en anglais ou regarder un film en version originale anglaise. J'aime savoir ce qui se passe dans le monde anglo-saxon, tant au Canada qu'aux USA ou en Grande-Bretagne, sans qu'on me le traduise à la base. Mais je vois la langue anglaise pour ce qu'elle est: un outil supplémentaire, une clé de plus dans la compréhension de mon environnement, le véhicule d'une autre culture porteuse d'une autre vision. Pourquoi je m'en priverais?C'est quand on tombe dans l'idéalisation de la langue anglaise, et que du même coup on dénigre la langue française et ce qu'elle sous-tend, que ça devient problématique. L'anglais n'est pas plus cool que le français et vice-versa. Ce sont deux langues différentes, point. Et avant de se mettre à l'anglais, il faut d'abord maîtriser sa propre langue.Pour revenir au sujet, ce qui me choque dans l'idée d'Esso, c'est qu'ils aient voulu changé un nom présent depuis des années, qui fonctionne et qui ne nuit pas aux affaires. Qu'ils aient décidé, comme ça sans crier gare et sans raison, de passer à l'anglais car la loi 101 le permet maintenant, c'est ne pas tenir compte de plus de 80% de la population, c'est être complètement déconnecté de la réalité. C'est une dépense absolument inutile, en plus d'être une initiative insultante. Citer
Habitués Redflag Posté(e) 15 janvier 2007 Habitués Posté(e) 15 janvier 2007 Il n'y a rien de mal à apprendre l'anglais! Le bilinguisme est un plus, quoi qu'on dise. Et je ne parle même pas de boulot, mais de culture personnelle. J'aime être capable de lire un article du NY Times, comprendre les paroles d'une chanson en anglais ou regarder un film en version originale anglaise. J'aime savoir ce qui se passe dans le monde anglo-saxon, tant au Canada qu'aux USA ou en Grande-Bretagne, sans qu'on me le traduise à la base. Mais je vois la langue anglaise pour ce qu'elle est: un outil supplémentaire, une clé de plus dans la compréhension de mon environnement, le véhicule d'une autre culture porteuse d'une autre vision. Pourquoi je m'en priverais?C'est quand on tombe dans l'idéalisation de la langue anglaise, et que du même coup on dénigre la langue française et ce qu'elle sous-tend, que ça devient problématique. L'anglais n'est pas plus cool que le français et vice-versa. Ce sont deux langues différentes, point. Et avant de se mettre à l'anglais, il faut d'abord maîtriser sa propre langue.Cherry J'aurais pas mieux dit. Pour revenir au sujet, ce qui me choque dans l'idée d'Esso, c'est qu'ils aient voulu changé un nom présent depuis des années, qui fonctionne et qui ne nuit pas aux affaires. Qu'ils aient décidé, comme ça sans crier gare et sans raison, de passer à l'anglais car la loi 101 le permet maintenant, c'est ne pas tenir compte de plus de 80% de la population, c'est être complètement déconnecté de la réalité. C'est une dépense absolument inutile, en plus d'être une initiative insultante.Bis repetita. Redflag Citer
Habitués PHIL_H Posté(e) 15 janvier 2007 Habitués Posté(e) 15 janvier 2007 Je crois que beaucoup de Québécois mettent la France sur un piédestal en ce qui a trait à la langue française, tant parce qu'elle est le berceau de cette langue que nous parlons, que parce que les Français s'en servent avec flamboyance, tant dans le discours que dans ses mutiples oeuvres littéraires, philosophiques, théâtrales, etc. Si c'est le cas, c'est une erreur de leur part, car le français est la langue des québécois et doivent se l'approprier sans laisser d'autres la défendre à leur place ou alors en la défendant ensemble et en la construisant ensemble. L'essentiel est de garder une langue française littéraire internationale commune et compréhensible de tous. Les différences orales d'une région du monde à l'autre restent l'affaire de chacun.En tant que Québécoise, je trouve ça dommage, probablement parce qu' ici il est trop tard pour renverser la vapeur et qu'on ne peut que se contenter de limiter les dégâts.Je suis allé plusieurs fois au Québec, et au niveau de la défense de la langue française et des progrès faits depuis plusieurs années, je trouve que sur ce sujet, vous n'avez pas à rougir de quoi que ce soit.Je n'ai pas su combattre la tentation, mais j'ai "su combé"...A ce propos, Scrogn, ce n'est pas parce que tu emploies des verbes qui n'existent pas que tu as le droit de faire des fautes de conjugaison, on écrit : "j'ai su comber" Où ça ? Ceci dit, parmi les deux discours que tu mentionnes, il se trouve celui que j'ai reçu pendant plus de 20 ans, à l'école, à la maison, et dans les médias, qui est : "la France rayonne partout dans le monde". Difficile de ne pas croire que la France est la meilleure quand on reçoit ce discours de facon récurrente. Le problème est que le premier discours a engendré un contre-discours, tout aussi malsain. Et personne ne voit les Français comme des imbéciles aveugles... Faut arrêter la paranoïa !Je dis ça parce que c'est ce que je ressens parfois en lisant certains, il s'agit là d'une impression purement subjective de ma part, je le rappelle !vous êtes un pays européen comme les autres(Allemagne, GB, Espagne, etc) avec vos qualités et vos défauts(qui sont différents entre euxJe l'ai déjà dit ça Et je n'ai peut-être pas tout vu !+1C'est l'arroseur arroséPhilippe qui a encore perdu une occasion de se taire Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 15 janvier 2007 Habitués Posté(e) 15 janvier 2007 Alors, est-ce quon a besoin de vous francophones? OUI ostie!Vous devriez compter davantage sur les francophones de Belgique et de Suisse, ils savent mieux que les Français ce que c'est que de protéger une minorité linguistique Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 15 janvier 2007 Habitués Posté(e) 15 janvier 2007 [...] je connais bien des parents francophones (et français de surcroît) qui veulent que leur enfant (3 ans) entre dans une école bilingue (genre Trudeau sur Cartier/St Zootique par exemple pour ne citer qu'elle) parce que je cite "si E. plus tard veut vivre ailleurs dans son pays [elle est née au Québec, ses parents sont là depuis 1997], il lui faudra les deux langues".Le problème existe donc sûrement plus qu'on ne le pense.En même temps, le raisonnement n'est pas faux, si je veux aller vivre à Calgary (I will be damned if I dare!), il me faudra bien parler anglais. Idem pour mes enfants. Et comme les parents en question sont des billes en anglais, ils veulent lui offrir la possibilité d'apprendre au-delà de ce qu'ils peuvent faire.J'ai déjà entendu ça... On croit qu'il faut envoyer ses enfants à l'école anglaise pour qu'ils soient bilingues, et ainsi « assurer leur avenir ». C'est une énorme erreur! En fait, c'est un moyen sûr d'en faire plus tard des unilingues fonctionnels, puis des anglophones strictement unilingues à la génération suivante.Le seul moyen d'apprendre le français, c'est d'aller à l'école française, parce qu'il ne suffit pas de le parler, il faut aussi apprendre à le lire et à l'écrire, et ça, c'est difficile, et seule l'école française peut le faire. Pour l'anglais, pas besoin d'aller à l'école anglaise. En Amérique du Nord, l'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape. Les cours d'anglais de l'école française, une machine à karaoké... et voilà! Donc pas d'inquiétude, les enfants de l'école française deviennent bilingues fonctionnels, voire bilingues culturels pour ceux qui veulent, et leur avenir sera davantage assuré que celui des unilingues. Un avantage qui dépasse le poids modeste de la francophonie dans le monde, du simple fait que parler une deuxième langue facilite aussi l'apprentissage d'une troisième langue, d'une quatrième... enfin bref, le bilinguisme rend plus intelligent! Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 16 janvier 2007 Habitués Posté(e) 16 janvier 2007 J'ai déjà entendu ça... On croit qu'il faut envoyer ses enfants à l'école anglaise pour qu'ils soient bilingues, et ainsi « assurer leur avenir ». C'est une énorme erreur! En fait, c'est un moyen sûr d'en faire plus tard des unilingues fonctionnels, puis des anglophones strictement unilingues à la génération suivante.Le seul moyen d'apprendre le français, c'est d'aller à l'école française, parce qu'il ne suffit pas de le parler, il faut aussi apprendre à le lire et à l'écrire, et ça, c'est difficile, et seule l'école française peut le faire. Pour l'anglais, pas besoin d'aller à l'école anglaise. En Amérique du Nord, l'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape. Les cours d'anglais de l'école française, une machine à karaoké... et voilà! Donc pas d'inquiétude, les enfants de l'école française deviennent bilingues fonctionnels, voire bilingues culturels pour ceux qui veulent, et leur avenir sera davantage assuré que celui des unilingues. Un avantage qui dépasse le poids modeste de la francophonie dans le monde, du simple fait que parler une deuxième langue facilite aussi l'apprentissage d'une troisième langue, d'une quatrième... enfin bref, le bilinguisme rend plus intelligent! Ben ce que tu dis pour le français est transposable à l'anglais. Je te parle en anglais tu me comprendras même si je fais des fautes, par contre tu ne me liras jamais parce que je n'ai pas appris à l'écrire correctement. Or, si je veux bosser à Calgary mettons, faudra bien que je sache l,écrire et le lire. Donc ... aurait-il fallu que j'aille à l'école pour l'apprendre comme j'ai appris pour le français? Oui. C'est en ça que le raisonnement n'est pas si faux de vouloir mettre un enfant dans une école bilingue (et ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne suis pas pour, je comprends juste le raisonnement, nuance très importante!).Maintenant, mes enfants à moi seront des dégénérés unilingues, donc pas de soucis En fait non, ils seront probablement trilingues: québécois, marseillais et français international : Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 16 janvier 2007 Auteur Habitués Posté(e) 16 janvier 2007 Alors, est-ce quon a besoin de vous francophones? OUI ostie!Vous devriez compter davantage sur les francophones de Belgique et de Suisse, ils savent mieux que les Français ce que c'est que de protéger une minorité linguistique Et ceux originaires de la Trance, on peut s'y fier? Citer
Habitués JayJay Posté(e) 16 janvier 2007 Habitués Posté(e) 16 janvier 2007 (modifié) le bilinguisme rend plus intelligent! Le bilinguisme rend plus intelligent, ou les gens qui sont plus intelligents ont plus de facilité à apprendre une deuxième langue?? What's next, ils vont se mettre à dire que le bilinguisme protège de la maladie d'Alzheimer maintenant??? :maxpayne: Modifié 16 janvier 2007 par JayJay Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 16 janvier 2007 Habitués Posté(e) 16 janvier 2007 le bilinguisme rend plus intelligent! Le bilinguisme rend plus intelligent, ou les gens qui sont plus intelligents ont plus de facilité à apprendre une deuxième langue?? What's next, ils vont se mettre à dire que le bilinguisme protège de la maladie d'Alzheimer maintenant??? :maxpayne:En fait un bilinguisme précoce (avant 3 ans environ) joue effectivement sur la constitution du cerveau et les études tendent à montrer qu'effectivement ça jouerait aussi sur la maitrise des langues, l'orthographe, les maths, et la sénilité il me semble (mais c'est uniquement dans le cadre d'un bilinguisme précoce!!!) grâce à notre aire de Broca qui est plus grande puisque doublement stimulée! Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 16 janvier 2007 Habitués Posté(e) 16 janvier 2007 Ben ce que tu dis pour le français est transposable à l'anglais. Je te parle en anglais tu me comprendras même si je fais des fautes, par contre tu ne me liras jamais parce que je n'ai pas appris à l'écrire correctement. Or, si je veux bosser à Calgary mettons, faudra bien que je sache l,écrire et le lire. Donc ... aurait-il fallu que j'aille à l'école pour l'apprendre comme j'ai appris pour le français? Oui. C'est en ça que le raisonnement n'est pas si faux de vouloir mettre un enfant dans une école bilingue (et ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne suis pas pour, je comprends juste le raisonnement, nuance très importante!).C'est pô vrai. Je n'étais pas doué pour les langues (comme on dit) et mon niveau d'anglais à la sortie de l'école était mauvais, et ce même par référence à la moyenne française déjà pas terrible. En fait, mes premiers mots d'anglais, c'était "syntax error", c'est tout dire. Et me voilà traducteur! Je ne dis pas ça pour me montrer plus intelligent que les autres, mais pour dire que OUI, l'anglais est facile à apprendre, même à l'écrit, et même sur le tard. Si moi je peux le faire, tout le monde peut le faire. Pour le français en langue seconde, c'est une toute autre histoire. En passant, il ne s'agit pas ici d'écoles bilingues, mais d'écoles anglophones avec quelques cours de français.Et à Calgary, tu apprendras l'anglais bien plus vite que tu ne penses. Surtout qu'on ne t'en demandera pas tant. Beaucoup d'anglophones ont une orthographe lamentable dans leur propre langue, sais-tu! Citer
Habitués JayJay Posté(e) 16 janvier 2007 Habitués Posté(e) 16 janvier 2007 Surtout qu'on ne t'en demandera pas tant. Beaucoup d'anglophones ont une orthographe lamentable dans leur propre langue, sais-tu!Mets-en. À l'âge de mon fils aîné, je connaissais pas mal moins d'anglais que lui. Je suis devenue bilingue sur le tard, à l'adolescence. Et là, au boulot, il m'arrive de corriger les fautes d'une traductrice vers l'anglais. Elle écrit très bien sur le plan de la syntaxe et de la structure, mais purée qu'elle fait des fautes d'orthographe!... C'est sûr que j'aimerais être aussi à l'aise pour écrire parfaitement dans les deux langues (il paraît que chu pas pire mais je n'ai pas confiance en moi), mais je pense qu'il faut accepter que le parfait bilinguisme est peut-être réservé aux enfants de parents de cultures différentes... La vaste majorité des "bilingues" que je rencontre à Ottawa parlent ou écrivent épouvantablement mal... dans une des langues qu'ils maîtrisent, quand ce n'est pas carrément dans les deux langues. En général c'est le français qui souffre le plus, mais au gouvernement, ça va vous étonner, je vois quand même étonnament beaucoup de "francismes" (des mots en anglais orthographiés selon leur équivalent français... ou alors dont les doubles consonnes sont amputées par peur que ça fasse trop "français" alors que le mot anglais est bien orthographié ainsi, p.ex. "personnel" que je vois souvent écrit "personel"). Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 21 janvier 2007 Habitués Posté(e) 21 janvier 2007 Un article de Radio-Canada fait suite à la journée de mobilisation de la MMF, portant sur le même sujet.Une journée de mobilisationSous le slogan « Une langue à partager », le Mouvement Montréal français (MMF) poursuit sa campagne contre l'anglicisation des enseignes commerciales. L'organisme a distribué, samedi, des dépliants et des tracts aux sorties de plusieurs stations de métro.Le MMF veut inciter les consommateurs à faire leurs achats dans les commerces qui ont des noms français.Le porte-parole du Mouvement, Mario Beaulieu, a déclaré que « la prolifération des raisons sociales rédigées en anglais compromet le visage français de Montréal ».Pour M. Beaulieu, il faut susciter une mobilisation des citoyens pour contrer cette tendance. Il a cité en exemple le recul de la compagnie pétrolière Esso qui, selon lui, a démontré que la pression populaire est efficace. Esso voulait rebaptiser du nom de On the run ses 54 dépanneurs au Québec.Des commerces comme Payless Shoe Store, Future Shop et Best Buy sont montrés du doigt par le MMF.La députée bloquiste d'Ahuntsic, Maria Mourani, qui participait à l'événement, a pour sa part déploré le fait que les immigrants se voient souvent refuser des emplois parce qu'ils sont unilingues francophones. Citer
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