Quelques questions sur mon cas un peu particulier

[quaero]

bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum.

l'idée de partir au Québec me trotte dans la tête depuis pas mal d'années, et en ce moment j'étudie sérieusement la question, j'ai trouvé les réponses à la plupart de mes questions sur immigrer.com et d'autres sites internet, par contre il y en a certaines qui sont propres à ma situation et j'aimerais avoir l'avis de personnes "expérimentées" ou alors qui ont vécu des situations similaires à la mienne. Je m'explique :

Je réside actuellement en France mais je viens d'Algérie, où j'ai vécu pendant près d'un quart de siècle et où j'ai fais mes études. J'y ai obtenu un diplôme d'études supérieures MAIS j'ai disons "loupé" (redoublé) deux années, je vous épargne les détails, je suis venu en France pour faire des études plus poussées dans mon domaine et par la même occasion combler les lacunes de ma formation. Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme je le souhaitais, résultat : j'ai pratiquement perdu 4 années sans avoir de diplôme européen et je n'ai pas beaucoup travaillé pendant cette période là, pour combler le tout j'ai eu des petits soucis de santé (des problèmes mineurs d'ordre neurologique, notamment une dépression, qui se sont résorbés depuis) . J'ai donc entamé de nouvelles études dans une autre branche, pour le moment ça a l'air de marcher plutôt bien, je croise les doigts en tout cas.

A la fin de mes études, si tout va bien, je devrais sortir avec un Master 2 professionnel avec un stage de 6 mois (donc 6 mois d'expérience, voir un an avec le cumul des petits stages faits tout au long du cursus) .... à l'âge de 33 ans environ.

Mes questions sont les suivantes :

- à 33 ans et 6 à 12 mois d'expérience, est-ce "trop-vieux-pas-assez-expérimenté" pour pouvoir passer le cap du CSQ ?

- mes déboires universitaires risquent-ils de me porter préjudice lors du traitement de ma demande (du genre "le bonhomme n'est pas assez sérieux")

- même question pour mes problèmes de santé (de plus je souffrais d'asthme jusqu'à l'âge de 22 ans, mais depuis j'ai rien du tout, surtout depuis que j'ai connu le climat froid continental européen)

- il y a 4 ans, j'ai été convoqué dans mon pays à un tribunal, bien sûr il s'agissait d'une erreur sur la personne et mon casier judiciaire est vierge et immaculé. Est-ce que ça pourrait éventuellement surgir dans le cas de l'enquête de sécurité ? si par malheur c'est le cas aurais-je le droit de me justifier auprès des autorités canadiennes.

- je devrais, si tout va bien, obtenir un diplôme de licence dans 2 ans (on m'a dit que si je comptais faire les démarches en France alors je devais absolument avoir un diplôme français), serait-il possible de commencer les démarche juste après (pour gagner du temps et avoir le visa à la fin de mon master pour partir tout de suite après)? les stages courts et les petits boulots cumulés (si plus de 6 mois) peuvent-ils faire office d'expérience professionnelle ?

- comment justifier le trou béant de 6 longues années qui figure sur mon CV tout en restant honnête ?

- j'ai "classé" mon ancienne formation, dans le sens où je ne veux plus en entendre parler - trop d'amertume, de déception et de mauvais souvenirs - est-ce une bonne idée d'en faire fi dans la procédure/l'entretien ?

voilà, merci de me lire et mille excuses pour la longueur du message.

[petiboudange]

Mes questions sont les suivantes :

- à 33 ans et 6 à 12 mois d'expérience, est-ce "trop-vieux-pas-assez-expérimenté" pour pouvoir passer le cap du CSQ ?

- mes déboires universitaires risquent-ils de me porter préjudice lors du traitement de ma demande (du genre "le bonhomme n'est pas assez sérieux")

- même question pour mes problèmes de santé (de plus je souffrais d'asthme jusqu'à l'âge de 22 ans, mais depuis j'ai rien du tout, surtout depuis que j'ai connu le climat froid continental européen)

- il y a 4 ans, j'ai été convoqué dans mon pays à un tribunal, bien sûr il s'agissait d'une erreur sur la personne et mon casier judiciaire est vierge et immaculé. Est-ce que ça pourrait éventuellement surgir dans le cas de l'enquête de sécurité ? si par malheur c'est le cas aurais-je le droit de me justifier auprès des autorités canadiennes.

- je devrais, si tout va bien, obtenir un diplôme de licence dans 2 ans (on m'a dit que si je comptais faire les démarches en France alors je devais absolument avoir un diplôme français), serait-il possible de commencer les démarche juste après (pour gagner du temps et avoir le visa à la fin de mon master pour partir tout de suite après)? les stages courts et les petits boulots cumulés (si plus de 6 mois) peuvent-ils faire office d'expérience professionnelle ?

- comment justifier le trou béant de 6 longues années qui figure sur mon CV tout en restant honnête ?

- j'ai "classé" mon ancienne formation, dans le sens où je ne veux plus en entendre parler - trop d'amertume, de déception et de mauvais souvenirs - est-ce une bonne idée d'en faire fi dans la procédure/l'entretien ?

voilà, merci de me lire et mille excuses pour la longueur du message.

D'abord bienvenu.

Ensuite quelques réponses:

- si tes emplois ne sont pas de catégorie D, ils seront pris en compte dans les 6 mois d'expérience. Cependant me semble que l'expérience pro n'est plus éliminatoire au CSQ. C'est toujours bien d'en avoir quand même, ne serait-ce que pour ton cv personnel.

Tes stages comptent également.

-tu peux lancer ta démarche dès que tu le souhaites, en prenant toujours en compte les critères minimums de la demande à ce moment-là. Donc juste après ta licence oui. Par contre calcule bien que si ton CSQ est valable 3 ans, ta visite médicale n'est valable qu'un an et que tu devras donc valider ton visa avant cette date anniversaire.

- ton affaire de tribunal, si elle devait resurgir aboutirait sur un non-lieu donc aucun problème pour toi. Au pire, tu dois avoir des papiers avec toi non? Tu pourras donc justifier ton cas si on te le demande, mais peu de chances puisque c'était une erreur et que tu as un casier vierge.

- l'asthme n'est pas éliminatoire. Si ta dépression est terminée depuis un moment, pas de soucis non plus.

- tes déboires scolaires n'entâcheront pas ton dossier d'immigrant. Du moment que tu as un diplôme reconnu, on s'en fiche de savoir en combien d'étapes tu l'as eu en fait

- tu devras malgré tout mentionné ta formation initiale dans ton dossier, afin de justifier de ce que tu as fait depuis tes 18 ans ou dans les 10 dernières années. Que tu ne comptes pas t'en servir est une chose et tu en as le droit, que tu ne le mentionnes pas pourrait être mal interprété. D'autant que si cela n'a strictement rien de criminel, pas de raison de le cacher à l'immigration!

- pour ton trou dans ton cv je te dirai que tu peux te servir de ce que tu as appris, même si c'est lacunaire, en mentionnant les compétences réelles acquise et celles qui sont transposables dans d'autres métiers. Mettons que tu aies fait une formation de secrétariat-comptabilité, tu pourras notamment mentionné le suivi des dossier, la planification, la saisie de texte, l'usage des environnements bureautiques etc. Toute expérience, aussi mauvaise qu'on ne l'a ressentie, est une expérience bonne à prendre, il faut juste y faire le tri. Du coup, ton trou n'est plus vraiment un trou. Tu dis que tu as suivi des formations universitaires ou autre , le seul truc que je ne sais pas c'est comment justifier que tu n'aies pas de diplôme sans mentir... mais je suis sûre que quelqu'un ici va être capable de te donner une idée!

Courage!

[maestro]

bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum.

l'idée de partir au Québec me trotte dans la tête depuis pas mal d'années, et en ce moment j'étudie sérieusement la question, j'ai trouvé les réponses à la plupart de mes questions sur immigrer.com et d'autres sites internet, par contre il y en a certaines qui sont propres à ma situation et j'aimerais avoir l'avis de personnes "expérimentées" ou alors qui ont vécu des situations similaires à la mienne. Je m'explique :

Je réside actuellement en France mais je viens d'Algérie, où j'ai vécu pendant près d'un quart de siècle et où j'ai fais mes études. J'y ai obtenu un diplôme d'études supérieures MAIS j'ai disons "loupé" (redoublé) deux années, je vous épargne les détails, je suis venu en France pour faire des études plus poussées dans mon domaine et par la même occasion combler les lacunes de ma formation. Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme je le souhaitais, résultat : j'ai pratiquement perdu 4 années sans avoir de diplôme européen et je n'ai pas beaucoup travaillé pendant cette période là, pour combler le tout j'ai eu des petits soucis de santé (des problèmes mineurs d'ordre neurologique, notamment une dépression, qui se sont résorbés depuis) . J'ai donc entamé de nouvelles études dans une autre branche, pour le moment ça a l'air de marcher plutôt bien, je croise les doigts en tout cas.

A la fin de mes études, si tout va bien, je devrais sortir avec un Master 2 professionnel avec un stage de 6 mois (donc 6 mois d'expérience, voir un an avec le cumul des petits stages faits tout au long du cursus) .... à l'âge de 33 ans environ.

Mes questions sont les suivantes :

- à 33 ans et 6 à 12 mois d'expérience, est-ce "trop-vieux-pas-assez-expérimenté" pour pouvoir passer le cap du CSQ ?

- mes déboires universitaires risquent-ils de me porter préjudice lors du traitement de ma demande (du genre "le bonhomme n'est pas assez sérieux")

- même question pour mes problèmes de santé (de plus je souffrais d'asthme jusqu'à l'âge de 22 ans, mais depuis j'ai rien du tout, surtout depuis que j'ai connu le climat froid continental européen)

- il y a 4 ans, j'ai été convoqué dans mon pays à un tribunal, bien sûr il s'agissait d'une erreur sur la personne et mon casier judiciaire est vierge et immaculé. Est-ce que ça pourrait éventuellement surgir dans le cas de l'enquête de sécurité ? si par malheur c'est le cas aurais-je le droit de me justifier auprès des autorités canadiennes.

- je devrais, si tout va bien, obtenir un diplôme de licence dans 2 ans (on m'a dit que si je comptais faire les démarches en France alors je devais absolument avoir un diplôme français), serait-il possible de commencer les démarche juste après (pour gagner du temps et avoir le visa à la fin de mon master pour partir tout de suite après)? les stages courts et les petits boulots cumulés (si plus de 6 mois) peuvent-ils faire office d'expérience professionnelle ?

- comment justifier le trou béant de 6 longues années qui figure sur mon CV tout en restant honnête ?

- j'ai "classé" mon ancienne formation, dans le sens où je ne veux plus en entendre parler - trop d'amertume, de déception et de mauvais souvenirs - est-ce une bonne idée d'en faire fi dans la procédure/l'entretien ?

voilà, merci de me lire et mille excuses pour la longueur du message.

je te conseil d'envoyer ta demande tout de suite si tu as effectuer un stage en Algérie ou en France ou si tu as une tout autre expérience pro.

Dis toi que tout ce que tu as raconté c'est du bla bla qui te rempli la tête pour rien.

Ton seul problème c'est l'expérience, sinon tu as ce qu'il faut pour obtenir ton CSQ

[abdelloo]

salut, si tu es à l'etape de débuter tout juste tes etudes sup, moi je te conseille de peut etre reflechir à une eventuelle poursuite d'études au Quebec et puis de la bas tu entames les procédures de demande de RP..

moi j'ai fait toutes mes etudes sup ici en France, je regrette un peu car je pense que j'aurai du faire au moins un cycle d'etudes la bas..

donc voila je t'invite à y reflechir bien serieusement..et puis aussi c'est une qustion de moyens financiers bien sur entre autres choses..

bonne chance et j'espère que cette fois ci sera la bonne pour toi quelle quelle soit..

[quaero]

bonsoir et merci à tous d'avoir répondu.

Faire des études sup au Québec tout de suite est un pari trop risqué pour moi, pour faire simple, pour des raisons x et y, j'ai une certaine probabilité de réussite en France, or au Québec elle n'est pas nulle mais inconnue et pour moi il est primordial de maitriser certaines variables de mon environnement sinon je suis complètement perdu et je ne tarde pas à me planter misérablement !

Mais je pensais justement à effectuer, à condition de réussir les deux premières, ma troisième année d'étude au Québec (sinon au canada anglosaxon histoire d'avoir des points en plus et un cv plus étoffé) dans le cadre des échanges universitaires, en principe c'est ma fac qui paye les frais d'inscription, encore faut-il que je sois éligible au séjour à l'étranger, ça me laisserait le temps d'amasser suffisamment d'argent pour vivre une année , 4000 à 5000 c'est suffisant pour une année (plutôt 8 mois) ? car on m'a dit que les étudiants étrangers n'avaient pas le droit de travailler là-bas, est-ce vrai ?

En fait il faut prendre en compte toutes les possibilités (je pense avoir moins de chances que le candidat standard à l'immigration : plus jeune, plus qualifié et plus expérimenté) et pour réussir il faut choisir la ou les options qui comportent le moins de risque tant sur le choix de carrière (en ce qui me concerne je n'ai pas énormément de choix, deux - ou pire - un seul car comme on dit j'ai parié sur de mauvais chevaux lors des choix des options et il faut dire aussi qu'on m'a mal conseillé à la fac) que sur le choix du moment et de la manière les plus opportuns de la mise en oeuvre de la procédure. C'est vous dire que pour mon pauvre cerveau ce n'est plus un casse-tête chinois mais un crame-neurones martien ...

Pour ce fait je suis en train de constituer un dossier de faisabilité, sorte d' "immigration plan" pour y mettre toutes les questions relatives à mon projet et éventuellement les réponses et les solutions envisageables.

Si vous avez d'autres idées , je vous en prie .....

encore merci