Invité Posté(e) 19 août 2006 Posté(e) 19 août 2006 salut tout le mondene vous inquiétez pas, c'est très grave mais lisez la suite...Depuis le début on parle que du processus d'immigration ( ses obstacles, les aventures, la motivation) tout ça c'est bien jusqu'a maintenant.. l'étape suivante c'est avoir le visa dans la poche.. étape suivante, on est sur le point de quitter notre pays pour plusieurs mois, voire plusieurs années, et de faire notre vie à l'étranger ( étudier, travailler, suivre votre conjoint, ou autre raison). Une fois là-bas, la vie va continuer comme elle est supposé de l'être.. Soudains, c'est le Mal du Pays qui vient ajouter un peu d'épice à la vie .. j'ai lu que Le mal du pays se manifeste généralement quelques semaines, voire quelques mois après l'arrivée. En effet, une fois la découverte d'un nouveau pays passée, la routine s'installe et la nostalgie du pays natal commence à se faire sentir. j'ai appris aussi qu' il entraîne néanmoins des symptômes plus ou moins graves qui proviennent tous d'un déséquilibre psychologique provoqué par un changement de repères et de façon de vivre( hum il ne faut pas le sous estimer). le mal du pays = nostalgie, mélancolie, +/- une dépression( renfermement sur soi, une tristesse permanente, anorexie). peut on y échapper et comment s'en sortir?L'immigrant(e) est souvent présenté comme cet ou cette intime étranger (ère)Jaimerais bien savoir comment ça se passe une fois on a le Mal du Pays! y a t ils des solutions, ou plutôt des remèdes?Partager avec nous vos intimes expériences!mercichiao Citer
Habitués Fred Posté(e) 19 août 2006 Habitués Posté(e) 19 août 2006 Et c'est contagieux ? Ca se soigne ? Ca s'opére ? ... c'est pas une maladie. Il n'y a pas matiére à dramatiser. Il y a une très bonne chronique publiée il y a quelques semaines par Petiboudange sur les différentes phases d'humeur rencontrée par les nouveaux immigrants."J'immigre, tu immigres, on immigre..." par Petiboudange Citer
Habitués maestro Posté(e) 19 août 2006 Habitués Posté(e) 19 août 2006 salut tout le mondene vous inquiétez pas, c'est très grave mais lisez la suite...Depuis le début on parle que du processus d'immigration ( ses obstacles, les aventures, la motivation) tout ça c'est bien jusqu'a maintenant.. l'étape suivante c'est avoir le visa dans la poche.. étape suivante, on est sur le point de quitter notre pays pour plusieurs mois, voire plusieurs années, et de faire notre vie à l'étranger ( étudier, travailler, suivre votre conjoint, ou autre raison). Une fois là-bas, la vie va continuer comme elle est supposé de l'être.. Soudains, c'est le Mal du Pays qui vient ajouter un peu d'épice à la vie .. j'ai lu que Le mal du pays se manifeste généralement quelques semaines, voire quelques mois après l'arrivée. En effet, une fois la découverte d'un nouveau pays passée, la routine s'installe et la nostalgie du pays natal commence à se faire sentir. j'ai appris aussi qu' il entraîne néanmoins des symptômes plus ou moins graves qui proviennent tous d'un déséquilibre psychologique provoqué par un changement de repères et de façon de vivre( hum il ne faut pas le sous estimer). le mal du pays = nostalgie, mélancolie, +/- une dépression( renfermement sur soi, une tristesse permanente, anorexie). peut on y échapper et comment s'en sortir?L'immigrant(e) est souvent présenté comme cet ou cette intime étranger (ère)Jaimerais bien savoir comment ça se passe une fois on a le Mal du Pays! y a t ils des solutions, ou plutôt des remèdes?Partager avec nous vos intimes expériences!mercichiaoC'est vrai que c'est un problème sérieux et il faut ce pencher sur la question. Après avoir fait toutes les démarches et après avoir réussit à passer toutes les étapes, on arrive surplace Tout est beau, tout est bien ! On commence par la visite du pays, on fait la comparaison avec son pays d'origine et tout va bien. Ensuite ! il faut ce mettre au travail et on admire encore l'efficacité de l'administration (pas toujours) et la courtoisie des autochtones (pas tous). De temps à autre, on a tellement envie de partager ces moments avec des proches qu'on claque des fortunes au téléphone : "j'ai vu ça, j'ai fait ça, j'ai trouver du travail, je me suis fait des amis...". Peu à peu on commence à rentrer dans l'engrenage, c'est la routine, c'est là qu'on ce pose généralement les première questions "qu'est ce que je fais là ? Est ce que je ne rate rien dans mon pays d'origine ? Combien de temps je pourrais tenir sans voir ma famille ? ..." et ça ne s'arrête jamais, on devient irritable et au moindre petit pépin on en fait toute une histoire surtout quand on tombe sur des racistes qui vous invitent à rentrer chez vous C'est généralement à cette période qu'on commence à s'équiper pour garder un contact toujours plus fort avec son pays (TV, radio, presse, spécialités alimentaires...). Lorsqu'on appel la famille pour prendre des nouvelles, il y'a toujours des événements qu'on rate et auquel on aurait aimer assister, c'est soit le mariage d'un ami, un décès, la fête pour notre équipe qui remporte le championnat... En ce qui me concerne c'est la naissance d'un enfant dans la famille qui me fait réfléchir "cet enfant est né et va grandir sans que je ne le connaisse...", mais il y'a aussi les décès, le grand départ de ces personnes qu'on a connu autrefois et qui ne sont plus de ce monde. En résumé c'est peut être l'envie de vivre ces changements et le sentiment d'être exclu. Même quand on trouve le temps d'y faire un tour quand on peut, j'ai l'impression que je ne connais plus rien, tout a changé et on reconnaît peu de monde. Quand on rencontre des connaissances du quartier et qu'on ce fait la bise, y'en a d'autres à côté qui demande qui je suis ?C'est vrai que le degré de nostalgie n'est jamais le même et cela dépend surtout du pays d'où l'on vient et de sa culture. Elle sera moins importante pour les français par exemple qui n'ont pas des attaches très fortes avec leurs familles après avoir fondé sa petite famille (pas tous, mais...), du moins pas de la même manière, quant aux relations avec les voisins ou les habitants de son quartier on en parle même pas.Le mode de vie aussi change ainsi que les relations avec les gens, pour les ressortissants européens ça ne choque pas vraiment, c'est presque la même chose à quelque détails près, mais pour des africains, et je pense que c'est ton cas tu va tomber dans un coma profond au début quand tu va voir certains comportements. Des exemples ? je me rappel au début (en France), quand j'étais avec des amis français et qu'il y'en a un autre qui arrive et que je ne connaissais pas, il serre la main à tous le monde sauf à moi, et dieu seul sait qu'en Algérie c'est une insulte très grave mais bon, puisque c'est comme ça, on fait avec.J'ai aussi été choqué par le comportement de certains automobilistes qui klaxonnent comme des malades quand un autre est en panne et qu'il gêne la circulation; Plusieurs fois avec des amis, on descend de ma voiture pour pousser avec le pauvre gars et on ce faisait incendié. Rare sont les personnes qui peuvent t'offrir un peu de leur temps et c'est des choses que tu vas intégrer avec le temps. J'en ai encore d'autre mais c'est pas le sujet Juste pour dire que ça aggrave le mal du pays.Le retour au pays est toujours un bonheur, mais quand les vacances ce terminant on a un petit pincement au coeur (un gros en ce qui me concerne) et c'est pour cela que tout bêtement je n'aime pas y aller Je vais t'en rajouter au fur et à mesure de la discussion car il faut que j'aille me chercher deux bières à l'épicerie de nuit Citer
Habitués maestro Posté(e) 19 août 2006 Habitués Posté(e) 19 août 2006 c'est bon j'ai mes bièrres (à conssomer avec modération) Je voulais juste rajouter que c'est mon expérience personelle et ce n'est pas une théorie ou une loi à appliquer pour tous. Beaucoup peuvent enréchir cette disscussion avec ce qu'ils ont vécu sans être spécialement d'accord avec moi, mais sans prendre mal ce que je dis non plus Citer
Habitués Equinox Posté(e) 19 août 2006 Habitués Posté(e) 19 août 2006 Bah, le mal du pays c'est une invention de forumiste. Si tu recherches systématiquent dans ton pays d'accueil les repères que tu as quitté, autant rester chez toi. Il faut ouvrir ton esprit, et essayer de recevoir un maximum de choses sans forcément critiquer et comparer. Citer
Habitués maestro Posté(e) 19 août 2006 Habitués Posté(e) 19 août 2006 Bah, le mal du pays c'est une invention de forumiste. Si tu recherches systématiquent dans ton pays d'accueil les repères que tu as quitté, autant rester chez toi. Il faut ouvrir ton esprit, et essayer de recevoir un maximum de choses sans forcément critiquer et comparer.Non c'est loin d'être une invention de forumiste. On ne recherche pas notre pays d'origine dans le pays d'acceuil mais c'est vrai qu'on cherche des repéres et c'est loin d'être une preuve de fermeture d'esprit, je ne comprend pas du tout ton raisonnement ? Citer
Habitués stephanelinda Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 Bah, le mal du pays c'est une invention de forumiste. Si tu recherches systématiquent dans ton pays d'accueil les repères que tu as quitté, autant rester chez toi. Il faut ouvrir ton esprit, et essayer de recevoir un maximum de choses sans forcément critiquer et comparer.Non c'est loin d'être une invention de forumiste. On ne recherche pas notre pays d'origine dans le pays d'acceuil mais c'est vrai qu'on cherche des repéres et c'est loin d'être une preuve de fermeture d'esprit, je ne comprend pas du tout ton raisonnement ?Je rejoins Maestro....Pour moi, les premières semaines, j'ai eu le mal du pays...arrivée sur Montréal, j'ai appris que ma mère était gravement malade....et là, le manque de repères, le manque des siens m'ont déstabilisés. Je me demandais ce qu'on faisait là. Maintenant, les repères se mettent en place et je m'adapte à mon nouveau pays. Mais, je n'ai jamais cherché des similitudes entre mon pays d'origine et mon pays d'accueil. Et, je suis heureuse d'être ici et de me créer de nouvelles habitudes Linda Citer
Habitués Equinox Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 Alors définissez le mot "repère" Citer
Habitués babougne Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 salut, bon ben moi quand j'ai immigré en 94 au debut tout etait super, bon je me suis vite retrouvee seule, car mon ex travailler et moi j'avais pas encore ma carte (8 mois d'attente j'etais parrainee) bref, je passais mes journee au centre ville de montreal j'avais 19 ans, je venais d'une petite ville, alors ben c'etait hollywood......puis l'hiver est arrivee, et je connaissais le centre ville par coeur, toute les boutiques de st catherine et ce qu'il y avait a chaque etage du centre eaton (a l'epoque encore ouvert), alors ben je restais chez moi, je m'empiffrais (+28 kilos), je passais mes journee sur palace a parler avec des français....je passais ma vie au tel avec mes cops de france (bonjour la facture d'inter urbains), et puis apres j'ai bossais, super c'etait cool........puis mon couple a commence a se dégrader, mon ex mari etait devenu violent verbalement et me menaçais, il n'arretait pas de me dire que de toute façon je n'etais qu'un immigree et que pendant 3 ans je ne pouvais demande de l'aide a personne ni même les autorites, alors ben j'avais pas le choix de subir....j'ai recommence a fumer (j'avais arreté), et là ben tout a commençais a me manquer même les plus petites conneries : les bonbons haribots, la lessive (j'avais l'impression que le tide ne lavait rien), le fromage, la mer, les biscuits etc.. et puis cette sensation ou on ne peut rien mesurer..je m'explque, j'en avais assez des choses démesur", des routes a 4 ou 5 voies, des immeubles de je ne sais combien d'etage, des coursses, ou il faut aller là pour tels trucs et là pour tels autres trucs..bref un ral le bol general.....et donc je suis revenue en france..je pense sincèrement que le mal du pays existe bien, mais d'une personne a une autre , selon son caractère, sa situation familiaale, le rapport qu'elle entretenait avec ses proches etc..font que ce mal apparait a un moment ou un autre, plus ou moins fort etc.....puis je suis rentree en france pour 15 jours de vacances.....bon c'etait paradisiaque, j'ai revu ma mere apres 10 ans, j'etais gatee,je me sentais en securite, je faisais ce que je voulais (fumer)sans me prendre une baffe, j'etais en provence, aller a la mer tous les jours etc.....bref je suis revenue a montreal un dimanche...et le lundi j'appellais ma mere pour lui dire que je voulais rentrer.......voilà..et aujourd"hui!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!ben je veux repartir, j'ai grandit, murie, je suis pleines d'espoirs, je veux m'epanouir car je sais que je le ferais plus la bas qu'en france, je veux offrir a mes filles toutes leurs chances, et en plus je serais avec mon mari (actuel) qui je sais ne me fera jamais aucun mal......(de toute façon maintenant je sais me defendre ) , mais je sais qu'a certaines periodes ben le mal reviendras, mais il suffira de le gerer et de se souvenir pourquoi on est venu.......voila pour ma part Citer
Invité Posté(e) 20 août 2006 Posté(e) 20 août 2006 salut, salut babougne.j'apprécie énnormément ton récit.. quelle expérience..bein écoute bon courrage maintenant t'a grandi et tu es assez mure pour affronter la réalité..je te crois, le mal du paye existe selon la personalité, selon les traditions et l'enfance..bref, c'est un peu compliqué mais rien de dramatiquebonne chance amitiés Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 Equinox, et si un repère c'est juste l'ensemble des savoir être savoir-faire et savoirs dans la société?Si un repère c'est savoir où aller pour t'acheter des pneuis d'hiver, savoir faire un dépot avec la petite enveloppe à trou, savoir comment entrer en contact avec les gens? Un repère ça peut-être un lieu, une personne, des ressources, la signification de la saint jean-baptiste, celle de l'épluchette de blé d'inde et pourquoi le premier lundi de septembre est chômé?Bref, ce sont ces petits trucs culturels et sociaux "naturels" pour un québécois qui permettent de se repérer dans le temps, dans la vie sociale (on t'invite à une fête tu dois apporter ton alcool), dans la vie professionnelle etc.Pour moi un repère c'est juste ça. Savoir quoi faire, où aller, qui voir quand tu as besoin de faire, savoir quelque chose. Ca revient avec le temps mais au départ ...Je sais pas trop pour maestro ou stephanelinda, mais de mon expérience personnelle, le manque de repères c'était juste ça, cette ensemble de choses que tu découvres tout le temps, c'est énivrant mais comme toute chose enivrante à l'excès ça fait tourner la tête... Citer
Habitués mayara Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 salut alors moi aussi je pense que le mal du pays existe et je pense qu'il dépend comme 'la dit babougne des liens qu'on a de notre educaion du caractére etc...quand on a un lien d'amour avec son pays , sa familee ...etc ils ne peuvent que nous manquer !!! et partir immigrer c'est pas systématiquement une fuite ou un détachement .... on part pour une raixon X ou Y : persepective professionelle, qualité de vie ... etc mais cela ne veut pas dire que l'amour qu'on porte au fond de nous est " du passé" moi je redoute ce moment !!! mais c'est vrai qu'il faut etre mure savoir pourquoi on part et surtout crée des amis de la famille autour de nous pour avoir des liens solides.. de l'amour.. et nous aider et survivre au mal du pays Citer
Invité Posté(e) 20 août 2006 Posté(e) 20 août 2006 Alors définissez le mot "repère"pour moi, un repère c'est une identité foçonnée par le temps et l'espace. c'est ne pas être débousolé dans la société, au millieu de l'inconu et l'incertitude. c'est connaitre ton passé et l'utiliser comme une balise parmis tes repères, vivre ton présent et l'utliser comme le repère éminant et être conscient de ton future qui pourra etre un autre repère. on à pas besoin d'un seul repère, mais plutot de plusieurs repères. c'est comme la cartographie, plus tu utilises plusieurs repères, moins tu es perdu.. c'est ça le but du repère dans la vie Citer
Habitués maestro Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 Alors définissez le mot "repère"Je n'ai pas grand chose à rajouter concernant la définition du mot "repère", l'essentiel a été dit.Tout être humain est angoissé dans une situation qu'il ne contrôle pas. En arrivant dans un nouveau pays, on a l'impression qu'on ne maîtrise presque rien, on ne sais pas par où commencer. C'est vrai que c'est la personnalité ou la culture de chacun qui font la différence. Chaque personne qui ce trouve face à cette situation va essayer de retrouver son équilibre, et pour cela; il faut qu'il trouve ses repères, mais pas forcément le mêmes que dans son pays d'origine. Moi par exemple, en arrivant au Québec; je vais plutôt comparer avec la France qu'avec l'Algérie. "La philosophie est en fait le mal du pays, cest le besoin de se sentir partout chez soi." NovalisIl y'a aussi une autre notion à laquelle je tiens particulièrement c'est "l'amour de la patrie", c'est peut être abstrait ou dépassé pour certains mais mois j'y crois profondément.Beaucoup de nos chanteurs locaux (pour ne pas dire tous) ont chanté l'exil dans toutes les langues et les styles. Beaucoup d'écrivains ou de poètes français l'on fait aussi :C'est lorsque nous sommes éloignés de notre pays que nous sentons surtout l'instinct qui nous y attache ChateaubriandPour ceux qui prétendent que leur patrie et le pays qui leur donne à manger et qui leur offre une situation, Fenelon a répondu :La patrie d'un cochon se trouve partout où il y'a un gland.Et si tu pense toujours que le mal du pays est une invention de forumiste, je veux bien prendre encore un peu de temps pour en parler. Citer
Habitués Tartine Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 (modifié) Moi je dirais que ce qui nous manque, cela peut être à plusieurs niveaux:- le quotidien, les habitudes du pays, comme le dit Petiboudange. Ce point peut être plus ou moins facile à "absorber" selon la personne et son origine (je suppose que le choc culturel n'a pas été "aussi pire" pour moi qu'il pourrait l'être pour un Africain ou un Algérien).- et puis il y a la famille, les amis, etc. qui parfois me manquent beaucoup (je dois dire qu'à certains moments je voudrais bien pouvoir aller passer une fin de semaine chez mes parents ou chez mon frère, passer la moitié de la nuit à discuter de tout et n'importe quoi avec mes soeurs... même s'il y a le téléphone et internet, c'est pas pareil).Et ça, ce n'est pas un problème qui va disparaître... même si je suis relativement bien intégrée ici et que je ne passe pas mon temps à m'apitoyer sur mon sort. C'est juste un fait avec lequel il faut vivre le mieux possible.Dans mon cas, je ne dirais pas "mal du pays"... ce n'est pas tant le pays qui me manque que certaines personnes! Modifié 20 août 2006 par Tartine Citer
Habitués djidou Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 Alors définissez le mot "repère"Je n'ai pas grand chose à rajouter concernant la définition du mot "repère", l'essentiel a été dit.Tout être humain est angoissé dans une situation qu'il ne contrôle pas. En arrivant dans un nouveau pays, on a l'impression qu'on ne maîtrise presque rien, on ne sais pas par où commencer. C'est vrai que c'est la personnalité ou la culture de chacun qui font la différence. Chaque personne qui ce trouve face à cette situation va essayer de retrouver son équilibre, et pour cela; il faut qu'il trouve ses repères, mais pas forcément le mêmes que dans son pays d'origine. Moi par exemple, en arrivant au Québec; je vais plutôt comparer avec la France qu'avec l'Algérie. "La philosophie est en fait le mal du pays, c’est le besoin de se sentir partout chez soi." NovalisIl y'a aussi une autre notion à laquelle je tiens particulièrement c'est "l'amour de la patrie", c'est peut être abstrait ou dépassé pour certains mais mois j'y crois profondément.Beaucoup de nos chanteurs locaux (pour ne pas dire tous) ont chanté l'exil dans toutes les langues et les styles. Beaucoup d'écrivains ou de poètes français l'on fait aussi :C'est lorsque nous sommes éloignés de notre pays que nous sentons surtout l'instinct qui nous y attache ChateaubriandPour ceux qui prétendent que leur patrie et le pays qui leur donne à manger et qui leur offre une situation, Fenelon a répondu :La patrie d'un cochon se trouve partout où il y'a un gland.Et si tu pense toujours que le mal du pays est une invention de forumiste, je veux bien prendre encore un peu de temps pour en parler. Malgré le fait que je sois encore dans mon pays, mais le fait de quitter mon pays ne remettera jamais en cause mon amour pour ma patrie.Maestro +1Madjid Citer
Invité Posté(e) 20 août 2006 Posté(e) 20 août 2006 je pense que sa peu etre aussi a sense inverse ! le regret de pas l'avoire fait peu etre une sorte de dépressions un mal etre etc....je pense aussi qu'une fois la bas se que l'on recherche c la différence par rapport a sont pays !mais c vrais que peu etre trop dans un idéal et qu'apres quelque temp on peu etre decus heuuu je crois kitou Citer
Habitués Petitcanard Posté(e) 20 août 2006 Habitués Posté(e) 20 août 2006 Le mal du pays est peut être l'étape de "deuil" de son ancienne vie, ce qui permet de faire une transition et de construire la nouvelle. Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 21 août 2006 Habitués Posté(e) 21 août 2006 Je ne sais pas si le manque de repere c'est le mal du pays; mais ça ne facilite pas les choses, et ça peut amplifier le mal du pays, mais je pense qu'on ne doit pas les confondre.. le mal du pays, arrive svr au moment où on trouve nos reperes.. non ?? Moi aujourd'hui, arrivée depuis 4 jours, je n'ai plus de reperes, c'est le fait de se retrouver démunie face à des bétises; davoir l'impression de ne pas pouvoir prendre de décision, parceque tu ne maitrises aucun parametre.. je pense que le mal du pays, c'est normal, et c'est même sain... il vient un moment où certaines choses te manquent; mais ça ne veut pas dire que tu vas tt laisser et repartir, tu apprivoises juste ces manques, la vie est faite de choix, non ?? Je connais un couple qui vit ici depuis 5 ans, et qd ils sont à Montreal, ils n'ont qu'une envie : rentrer en France, et qd ils arrivent en France, ils sont bien, mais qd ils repartent chez eux, ils sont bien à nouveau, puis l'hiver arrive et la France leur manque... Vivre comme ça pdt 5 ans, etre tjrs ds le regret, dans le manque, ça doit rendre un peu aigri, non ?? Moi je pense que je prendrais une décision, c'est pas une vie pour moi ça.. Citer
Benito Posté(e) 21 août 2006 Posté(e) 21 août 2006 Après trois ans d'exposition au "mal du pays", je n'ai toujours pas été affecté ! Je l'attends toujours.... Y'aurait-il des souches résistantes à ça ... Citer
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