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Posté(e)

Bonjour,

O'Hana nous livre sa nouvelle réflexion sur le temps dans l'immigration, à lire en page d'accueil du site.

bonne lecture.

  • Habitués
Posté(e)

Mes impressions en résumé: Excellent ! Bravo ! :clapping:

Merci pour tout ce que tu nous donnes ! :hi:

  • Habitués
Posté(e)

Nouveau post qui sonne juste et nous offre une perspective inédite sur le temps. Inédite car fortement imprégnée de ta propre expérience. Tu as parfaitement raison, l'immigration est une naissance à part entière et je dirai même une re-naissance. C'est une façon de se re-découvrir, de se re-nouveler et d'évoluer. Ainsi j'aurai déjà bientôt UN an. Contre SEPT cela est encore peu mais c'est fou comment on peut changer en si peu de temps. Pour reprendre tes mots, après l'avoir maudit, il me file entre les doigts...Belle image du vieil habit que l'on remet quand on retourne au pays. Sans aucun doute la famille et les proches archives notre dossier au moment du départ. C'est comme s'ils étaient figés sur une portion de temps alors que nous avons avancé. Sentiment étrange qui induit forcément un décalage (voire même un gouffre). Alors oui, nous ne serons plus jamais les mêmes après avoir franchi le cap, car une immigration change une vie; mais quoiqu'il advienne nous pourrons toujours assimiler ces deux expériences... TOM

Posté(e)

Merci pour vos commentaires !

Je suis bien content que cette réflexion personnelle puisse profiter à certains (Tilda) ou qu'elle soit partagée par d'autres (Tomcamp) : j'estime donc la marchandise livrée :)

Pour celles et ceux intéressés par la question du temps, une équipe en psychologie de l'Université Laval mène actuellement une recherche sur la perception du temps : article Cyberpresse

O'Hana

  • Habitués
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merçi OHANA

  • Habitués
Posté(e)

Comme d'habitude, trés bien écrit ! A mi chemin entre une théorie d'Einstein sur la relativité, dont tu fais d'ailleurs référence dans ta chronique, et une analyse Freudienne post-"non"-traumatique sur l'avant et l'après immigratrion. J'ai adoré !

Chronique donc intéressante à tout point de vue, autant pour le futur immigrant que l'immigrant déjà installé, mais également pour celles et ceux que l'on laisse dernière nous, afin qu'ils puissent comprendre qu'un nouveau chapitre s'écrit dans nos vies mais cette fois sans eux. A imprimer et à distribuer je pense.

Serait-ce une nouvelle section à ajouter à la théorie de Darwin sur l’évolution, enfin ... sur notre propre évolution ? :)

Posté(e)

Salut Nemesis !

Merci bien pour tes commentaires (idem à 1/4im).

Je ne sais pas si cela est un nouveau chapitre à notre évolution mais il me paraît clair qu'une aventure d'immigration transforme radicalement la vie d'une personne. Une fois immigré, nous finissons par "porter" plusieurs temps en nous, à les gérer simultanément et à jongler avec eux en fonction des personnes et des situations rencontrées.

D'autant plus que le rapport au temps peut varier selon la culture de la personne qui immigre, ce qui vient savoureusement compliquer (ou enrichir, c'est selon) le phénomène.

Petite anecdote : il y a une émission qui passait sur TéléQuébec - "Pur-Laine" - et on y voyait un immigrant venant d'un pays chaud finissant par regarder sur la chaîne spécialisée MétéoMédia le temps qu'il faisait dehors au lieu de regarder par la fenêtre comme il l'avait toujours fait avant d'immigrer au Québec. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que je faisais maintenant exactement la même chose !

C'est ça le temps aussi dans l'immigration :P

O'Hana

  • Habitués
Posté(e)

Et bien moi, j'aimerais bien la lire cette chronique mais ça fait des heures que l'accès au site www.immigrer.com est indisponible alors que pour l'adresse du forum, il n'y a aucun problème..

Suis-je la seule dans ce cas? :(

  • Habitués
Posté(e)

Et bien moi, j'aimerais bien la lire cette chronique mais ça fait des heures que l'accès au site www.immigrer.com est indisponible alors que pour l'adresse du forum, il n'y a aucun problème..

Suis-je la seule dans ce cas? :(

Je te rassure, moi non plus ça ne se rend pas. J'ai justement trouvé le truc pour contourner le problème en passant directement par l'adresse du forum, ce que je ne fais jamais.

Bon ben, faut que je décompresse (en m'aidant du mieux que je peux... :P) et que j'aille me coucher: je part faire une escapade à New York demain, pour quelques jours... :B)

Bye là, soyez sage pendant mon absence. ;)

  • Habitués
Posté(e)

Même problème ! Et même solution ! ;)

  • Habitués
Posté(e)

merci O'Hana pour cette chronique.

Je pense que c'est ce rapport au temps qui est, avant une prise de décision, terrifiant. Il faut osez se dire qu'on a encore du temps devant nous, la capacité personnelle de changer, et encore le temps d'en profiter. Trop de gens se disent que passé un certain âge, c'est trop tard. Sans se rendre compte que, souvent bien malgré nous, le changement est de tous les instants... :)

  • Habitués
Posté(e)

Même problème ! Et même solution ! ;)

Sauf que la chronique est toujours innacessible... :mmm:

O'hana, tu te fais désirer... :D

  • Habitués
Posté(e)

Sauf que la chronique est toujours innacessible... :mmm:

O'hana, tu te fais désirer... :D

T'as raison, il y rien à faire, ça passe pas ... :help:

Mais tu verras , ce sera encore meilleur après avoir attendu ! :innocent::whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)

Ca va revenir, un peu de patience ;)

  • Habitués
Posté(e)

Salut Eddy,

Dire que j'avais raté ta chronique, sincérement BRAVO pour ton talent d'écriture et de brasseur d'idée.

Ce qui m'a le plus interpellé, ce n'est pas temps la notion de temps mais plutot de définition de l'individu et plus particuliérement de de l'immigrant.

Je m'explique, quand on émigre, nos amis ou nos connaissances nous "choisissent" pour nos qualités propres et pas pour ce qui peut être lié à notre passé,( copain d'école, de sport, amis de la famille...). Par exemple la ou j'habite, je suis "connu" pour ce que je suis ou ce que je fais alors que quand je suis dans mon village natal (à la très longue distance de 6 km) je suis toujours le fils de mes parents et le neveux de mes oncles et tantes et je me retrouve à mes 15 ans perpetuellement.

Merci monsieur Eddy pour ce petit moment de reflexion sur nous-même

Laurent

Posté(e)

Salut gang,

O'hana, tu te fais désirer

Bien malgré moi Curieuse, bien malgré moi ... ;) J'espère que l'accessibilité aux chroniques est rétablie maintenant.

Je m'explique, quand on émigre, nos amis ou nos connaissances nous "choisissent" pour nos qualités propres et pas pour ce qui peut être lié à notre passé,( copain d'école, de sport, amis de la famille...). Par exemple la ou j'habite, je suis "connu" pour ce que je suis ou ce que je fais alors que quand je suis dans mon village natal (à la très longue distance de 6 km) je suis toujours le fils de mes parents et le neveux de mes oncles et tantes et je me retrouve à mes 15 ans perpetuellement.

Oui, c'est exactement ça Laurent ! Il y a, dans le milieu d'origine, une sorte d'inéluctabilité en ce sens que notre identité porte en elle une sorte de prédéterminisme (famille d'origine, environnement, etc) et c'est une situation à double tranchant : autant cela peut rassurer car ça nous rappelle qui nous sommes en partie, autant cela peut agacer car il y a un fatalisme, la famille nous rappelant constamment que, pour elle, nous sommes "cela" et pas "ceci" ...

... Quand bien même qu'on a bourlingué un peu partout dans le monde et qu'on a fait sa propre vie ailleurs depuis plusieurs années.

À l'inverse, dans le milieu d'immigration - qu'on choisit et qu'on ne "subit" pas - la dynamique est presqu'inversée. On choisit notre lieu de vie, on choisit notre environnement, etc. C'est cela qui me fait dire qu'immigrer pour moi, cela signifie décider de choisir la vie qu'on souhaite pour soi ... en partant de l'idée qu'on n'est plus bien dans sa vie d'origine pour x raisons. Car on peut être très heureux dans sa vie sans avoir jamais immigré.

J'aimais l'image du temps car avec la nouvelle vie, c'est un nouveau rythme qui vient avec : je parle ici évidemment du temps psychologique qui, je trouve, est bien différent ici comparativement à la France. Moins rapide ici ou moins stressé. Mais encore plus lent, ce n'est pas mieux : c'est ce que j'ai vécu en Nouvelle-Calédonie où le temps est un concept aussi nébuleux qu'approximatif (ce qui semble caractéristique de l'esprit insulaire apparemment). En vie urbaine, tout te rappelle le temps qui passe : si ce n'est pas une horloge, c'est la sortie des bureaux, les gens qui lunchent dehors ou dans les restos, etc. En vie rurale ou insulaire, tu peux passer des heures dans un endroit et souvent, seule l'inclinaison de la lumière du soleil te donne une idée approximative du temps qui passe.

Au très grand plaisir de se voir un jour Laurent autour d'une Number One.

Eddy

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