Immigration: Le doute après l'euphorie

[phil04grx]

nous attendons notre "brune" et je commence un peu à planifier toutes les démarches de l'arrivée au québec.

J'ai relu le livre de Laurence et je suis "inquiet" sur un point, nous allons traverser une phase d'euphorie dans les premiers temps puis viendra l'angoisse,... de l'éloignement familial, l'hiver, les premières embuches, les doutes,...

puis si nous passons se cap, alors on commencera à s'intégrer...

ma question est la suivante,

pour ceux qui sont déjà làbas depuis "longtemps", quel est votre sentiment sur cette fameuse période de doute, combien de temps cela a duré pour chacun (en fonction de sa situation).

Personnellement nous avons 3 enfants, est ce que cela facilite le passage de ce cap ? (question aux famille)

merci de votre réponse.

[AugustClo]

ah ben si tu commences a douter de la periode de doutes!

non serieusement, ca depend de chacun, on ne peut pas te dire comment tu vas reagir

Moi ca a durer quelques semaines ou j'avais vraiment le moral a plat et ou je me demandais pourquoi j'etais la, qu'est-cequi m'avais pris de partir dans un pays ou je ne sais meme plus ce qu'est une pharmacie et tu sais ce que je faisais? j'allais mange le plat que ma mere me preparait tous les dimanches quand j'etais pitite: poulet frites et ca me soulageait pour au moins quelques heures

C'est difficile a expliquer comment des choses simples sont capables de te remonter vraiment beaucoup le moral dans ces cas la

Et tu veux savoir comment j'ai retrouve ma motivation? en me rappelant pourquoi j'etais venu: decouvrir la culture quebecoise... et la tout a ete mieux

Pour ta famille, ce sera a double sens: oui c'est sans doute un atout de ne pas etre seule (j'ai vraiment apprecie d'avoir un ami francais a mes cotes au debut, quelqu'un qui avait deja passe du temps au quebec et qui souffrait un peu moins que moi de cette mauvaise periode), mais tu vas aussi devoir supporter les plaintes de tes enfants et de ta femme qui vont te demoraliser un peu plus...

Il ne faut pas avoir peur de cette periode, juste savoir que c'est normal, l'accepter et se trouver des petits plaisirs a s'offrir dans les moments vraiment bas pour pouvoir tenir le coup... ensuite repenser a ce qui nous a amener au canada et c'est reparti

Pense au present, c'est le plus important, ne t'inquiete pas encore pour le futur: qui vivra verra

[petiboudange]

j'ai écris récemment ma chronique sur cette situation de l'immigrant.

Tu passes effectivement par cette étape, et t'en sortir ou non ne dépendra hélas que de toi.

J,ai vécu à deux reprises cet état: le premier en Asie du Sud-est très vite et j'ai raccourci mon séjour.

Le deuxième je l,ai vécu au Québec, après presque 6 mois de présence, et je l'ai sinon surmonté complètement en tout cas suffisamment dépassé pour revenir y vivre.

Mais tout cela dépendra de toi, de ta force de caractère et de ce qui te motive dans ton projet.

Tu devras faire ta propre introspection, observer très objectivement ton projet et ton comportement. Et ne pas hésiter à dire que tu es en période de doutes. Tu devras juste prendre ton temps, sans te laisser engloutir.

Il n'y a aucune méthode miracle, il n'y a que ta méthode personnelle, mais tu dois retenir que c'est normal, c'est tout à fait sain (c'est comme la greffe qui prend en quelques sorte) et ne pas te battre contre cette réalité, l'accepter, l'intégrer et redresser ta voilure pour continuer et la dépasser...

Je viens de lire le message de AugustClo: le poulet frite c'est génial. Disons le rituel, le symbole qui te fera sentir mieux quelques heures. Moi c'était une brouillade d'oeufs à la tomate, une grande tasse de thé aux épices et un bon Bilbo le hobbit (que je connais par coeur à force de le lire), comme quand j,étais patraque en France

Mais ça aurait pu être de la peinture, de la musique, de l'écriture. Beaucoup de gens se découvrent à ce moment là un exutoire artistique d'ailleurs.

Modifié 14 avril 2006 par petiboudange

[fortsympa]

personnellement, j'ai jamais doute de ma presence sur le sol canadien meme dans les periode difficile (ca m'a meme bcp aide).

mais j'etais bien preparé (plusieurs voyages, des connaissances).

[toutouille2005]

Tout dépend de ton attachement à ta terre natale et ta famille.

Moi depuis que je suis au Québec (plus d'un an) je me sens comme en vacances j'ai jamais déprimé, ma famille envahissante vient 1 fois par an, on se parle régulièrement via messenger, la France me manque pas et de toute façon mon passeport est plus valide

Bref, c'est extrêmement subjectif. Tu verras pas toi-même

[AugustClo]

personnellement, j'ai jamais doute de ma presence sur le sol canadien meme dans les periode difficile (ca m'a meme bcp aide).

mais j'etais bien preparé (plusieurs voyages, des connaissances).

hehe oui, moi j'ai directement debarque pour 9 mois alors c'est sur que c'est pas pareil . L'ideal ce serait bien sur de faire quelques voyages avant qui te rendent sur de toi des le debut de ton premier long voyage

[Mr Pringles]

Pour ma part, je n'est jamais été sûr que ma démarche d'imigration allait m'apporter épanouissement et évolution personnel.

Je n'est jamais été sûr non plus de faire le bon choix en venant au Canada (Québec).

D'ailleur, et pour dire la vérité, si des pays comme la norvège ou la suède avaient été francophones ou si mon niveau d'anglais avait été meilleur (feignant que je suis), c'est là que je serais allé.

Dans la difficulté d'une émigration j'ai choisi de me laisser quelques facilités et notament la langue. :dodotime:

La seule chose dont j'étais sûr c'étais de vouloir changer d'air et de vivre une expérience humaine et personnelle à proximité des grands espaces nordiques.

Aujourd'hui après un peu plus d'un an au Québec, je me rend compte que j'ai perdu pas mal de plûmes durant cette aventure et pas mal d'illusion.

Je me rends compte aussi que ce n'est pas cette aventure que je voulais. L'immigration n'était en fait pas la bonne solution pour moi.

J'aurais du opter pour un périples itinérant d'un an à travers le Canada dans un esprit de voyage routard.

Cela aurait suffit à combler certaines de mes aspirations.

Mais j'ai tout fait pour m'intégrer et me placer. Et j'y suis parvenu parceque je ne me laisse pas abattre facilement et parceque ici le dynamisme et la débrouillardise sont des vraies valeurs qui te permettent d'évoluer.

Face aux périodes d'incertitudes et de coup de blues, j'ai toujours conservé à l'esprit le fait que rien ne m'obligeait à rester ici et que c'est moi qui avait fait le choix de venir.

Je ne suis pas enchaîné, je ne suis pas prisonnier, je suis libre.

Et quand j'en aurais assez et quand j'estimerais qu'il est temps pour moi de rentrer en france et bien je le ferais, sans regret, sans amertume et avec l'esprit tranquille.

Ce sera demain, dans un mois, dans an ? ce qui est sûr c'est que je rentrerais car mes tripes sont dans les Alpes.

J'ai été capable de venir au Québec, je serais capable de retourner en France; mais avec une conviction: avoir grandi dans mon esprit.

:zentil:

[fassima]

Moi je n'ai jamais douté. Je savais ce qui m'attendait et mentalement j'étais préparé

[marmo]

Tu n'es pas le seul à angoisser . Nous sommes dans la même situation que toi, trois enfants ( 17, 14, 10)

et en processus d'immigration. Nous avons juste un peu de retard par rapport à ton dossier ; nous attendons la traduction d'un document, pour l'envoyer. Il m'arrive de prendre peur pour notre avenir, alors dans ces moments là je ferme les yeux et je me dis "AVANCE" . Ce n'est pas la première fois que nous

changeons de situation (divorce, boulot, régions...) donc je me dis que nous nous sommes déjà entrainés,

et que là le vrai changement arrive mais puissance 10 . Alors courage! On va y arriver.

[TCQUEBEC]

Bonjour,

Je pense que si tu te renseignes réellement, sans te voiler la face, de ce qui peut t'attendre une fois arrivée sur la situation du travail, le climat etc..., tu sauras déja a quoi t'attendre et tu ne seras pas surpris.

Une fois arrivé laisse toi aller au feeling, et si un petit coup de blues arrive, courbe le dos et laisse passer comme le vent, à un moment tu auras ton soleil et tu sentira que le Québec agit sur toi d'une bonne façon.

Mais je le répéte, il faut savoir a quoi s'attendre avant de partir.

Savoir que tu vas surement accepter des boulots peu être pas intéressant, peut être mal payés, que tu auras certainement des désilusions, mais si tu le sais en arrivant, tu le vivras mieux.

Pour ma part, quand le blues arrive, je sors dans les rues de Montréal la nuit.

Bon courage a to i

[petiboudange]

Une fois arrivé laisse toi aller au feeling, et si un petit coup de blues arrive, courbe le dos et laisse passer comme le vent, à un moment tu auras ton soleil et tu sentira que le Québec agit sur toi d'une bonne façon.

J'aime beaucoup ton esprit

Le reste du message était tout aussi sage, mais j'ai vraiment aimé ce passage là

[TCQUEBEC]

Une fois arrivé laisse toi aller au feeling, et si un petit coup de blues arrive, courbe le dos et laisse passer comme le vent, à un moment tu auras ton soleil et tu sentira que le Québec agit sur toi d'une bonne façon.

J'aime beaucoup ton esprit

Le reste du message était tout aussi sage, mais j'ai vraiment aimé ce passage là

merzi beaucoup :chechemeu:

[salomon]

nous attendons notre "brune" et je commence un peu à planifier toutes les démarches de l'arrivée au québec.

J'ai relu le livre de Laurence et je suis "inquiet" sur un point, nous allons traverser une phase d'euphorie dans les premiers temps puis viendra l'angoisse,... de l'éloignement familial, l'hiver, les premières embuches, les doutes,...

puis si nous passons se cap, alors on commencera à s'intégrer...

ma question est la suivante,

pour ceux qui sont déjà làbas depuis "longtemps", quel est votre sentiment sur cette fameuse période de doute, combien de temps cela a duré pour chacun (en fonction de sa situation).

Personnellement nous avons 3 enfants, est ce que cela facilite le passage de ce cap ? (question aux famille)

merci de votre réponse.

En toutes choses, il faut avoir la foi.comme on le dit si d'autres on pu s'en sortir , il n'ya pas de raisons que cela ne marche pas pour vous.Il faut vouloir immigrer et croire en cette immigration.L'avenir appartient au futur et on le laisse arriver à son rythme.Nous avons assez de témoignages sur le forum pour ne pas être inquiet.C'est sûr qu'on a toujours des appréhensions mais ainsi va la vie.Une chose se termine et une autre commence.Il faut tout simplement s'armer de courage et de détermination.Bon courage

[Vannille68]

C'est normal que tu ai des doutes surtout avec 3 enfants Nous sommes partis euphoriques nous aussi - le lendemain de notre arrivée je pleurais avant notre dépard on a passer 1 mois à etre inviter à droite et à gauche et d'un seul coup plus rien - les enfants (2 ados ) m'en voulais d'etre partis -nous n'avions pas de job -pas de maison, pas d'amis, pas de famille dans un pays connu apres 10 jours de vacances !

bref aucuns repéres !!! et je suis de nature à angoisser facile

un an apres (j'vais pas tout te dire !! sinon je saurais plus quoi ecrire ds mon bilan )la vie est belle, les enfants heureux épanouis et surtout avec des possibilites pour leur avenir- ah puis je ne pense pas qu'il faille passer un hivers pour s'intégrer !!! personellement je recherchais des relations harmonieuses avec les autres humains et au bout de quelques semaines je savais que c'est ici que je vivrais

je suis heureuse car chacun à trouver sa place au Quebec - et c'était loin d'etre facile car mes enfants trouvaient que tout etait nul ici et moi sans cesse a expliquer ou tirer une experience positive -

je voulais juste te dire renseigner vous un max, partez positif, quand on veut on peut et puis comme disais .......pensez que vous serez toujours libre de rentrer au cas ou !!!

bonne chance

Myriam & co

[Zeolen]

parceque ici le dynamisme et la débrouillardise sont des vraies valeurs qui te permettent d'évoluer.

ça, c'est encourageant !

En Frnace, parfois avec toute la bonne volonté du monde, tu trouves des portes fermées...

[Invité]

personnellement, j'ai jamais doute de ma presence sur le sol canadien meme dans les periode difficile (ca m'a meme bcp aide).

mais j'etais bien preparé (plusieurs voyages, des connaissances).

Bonjour

nos amis canadiens ont rencontré chez un notaire un francais ayant immigré il y a un an au quebec

je pense qu' il s'agit de toi

merci de confirmer

nous etablissons actuellement un dossier pour immigrer mais nous doutons beaucoup du resultat vu notre age (37 ET 40 )

qui vivra verra