Les écoles publiques.

[Invité]

Bonjour,

je viens de visiter les FAQ et les anciens posts, mais je voudrai votre avis sur un sujet qui a deja été traité,mais ma question est plus "ciblée".

Je viens de demenager sur Brossard, mes enfants sont a l'ecole a Montreal, au privé.

j'ai pu constater que pas mal de gens (pas que des immigrants Francais) ne disent pas du bien du secondaire au Qc, cela vient peut etre du milieu où je vis et de mes connaissances, mais je me suis posé souvent la question, posée aux autres aussi (les dites connaissances), a savoir : Qu'est ce qui ne va pas dans le public: niveau ? violence ? quoi ???

Je n'ai jamais vraiment eu de reponse claire, et sans vouloir froisser qui que ce soit, je me demande si ce n'est pas un peu du snobisme ?

Est ce que quelqu'un ici peut me raconter son experience, si il a mis ses enfants au public et comment ca se passe, si il a changé d'avis aprés avoir essayé etc....

Si en plus qqu'un a ses enfants sur la rive sud et peut me donner son avis ca serai le top.

Merci

Volxien

[schumarette]

Je pense en effet que c'est une certaine forme de snobisme que de ne pas vouloir mettre ses enfants dans l'école québécoise.

Mes enfants y sont tous allés (du primaire au CÉGEP en passant par le secondaire) et j'en suis très satisfaite, et surtout mes enfants aussi, ce qui est primordial à mes yeux car ce sont eux qui étudient et qui sont les réels acteurs !!

Je ne peux pas te parler pour la rive sud car je suis dans le Saguenay, mais je pense sincèrement que le niveau scolaire est très bon et surtout bien adapté à l'enfant ici au Québec.

[filniz]

Je pense en effet que c'est une certaine forme de snobisme que de ne pas vouloir mettre ses enfants dans l'école québécoise.

Cela n'a rien à voir avec le snobisme et école privée ne rime pas forcément avec école Française. La grande majorité des écoles privées sont Québécoises et fréquentées par des enfants Québécois. D'ailleurs la fréquentation de ce type d'établissement est en constante augmentation.

Mes enfants sont arrivés à l'age 10 et 13 ans au Québec et n'avaient connu en France que les écoles publiques, comme moi d'ailleurs. En arrivant au Québec il ne faisait aucun doute qu'il en serait de même. Seulement voilà, tous les parents Québécois rencontrés lors de nos voyages préparatifs nous ont dit la même chose :

SI VOUS POUVEZ METTRE VOTRE ENFANT DANS LE PRIVÉ À PARTIR DU SECONDAIRE, FAITES LE.

Les principales critiques portaient sur le niveau, l'encadrement des enfants dans ces établissements surpeuplés et parfois la violence.

Dans le doute nous l'avons fait et sans aucun regret. Je ne prétend pas que toutes les écoles publiques sont mauvaises mais quand des locaux te font ce type de commentaire et que tes enfants vont déjà vivre un changement de pays et d'environnemment, si tu le peux, tu le fais.

Depuis l'ainé est au CEGEP et a réintégré l'école publique.

Bien sur cela nécessite un budget variable selon l'école visée. Je peux assurer que les parents de ces enfants ne sont pas riches, certains d'entre eux font même des sacrifices importants.

Mes enfants ont eu l'occasion de rencontrer des élèves qui ont connu les 2 types d'établissement et pour rien au monde n'auraient voulu changer.

Je précise que l'établissement est laique et enseigne le programme Québécois.

Patrick

[cherry]

En effet, il y a un peu de snobisme, enrobé de préjugés pas toujours fondés, sur l'école publique.

Je ne sais pas si ça a tant changé que ça depuis que j'y suis allée (j'ai 33 ans), mais je peux te dire que pour ma part, ça s'est TRÈS bien passé. Au secondaire, j'ai fréquenté une polyvalente publique de plus de 2500 élèves sur la rive sud de Montréal. Comme nous étions nombreux, il y avait plein de choix de cours complémentaires, plein d'activités parascolaires, et beaucoup d'équipement. Je ne me suis jamais sentie "déphasée" quand je rencontrais des jeunes qui fréquentaient le privé (d'ailleurs, mon frère est allé au privé). C'est du pareil au même. La seule différence, c'est qu'au privé, on trie les élèves dès le départ et ça donne l'impression que tous réussissent mieux, les cancres étant mis de côté. C'est tout, car le programme reste sensiblement le même et les examens du ministère sont exactement les mêmes. Ça donne aussi un faux sentiment de sécurité aux parents. Or, je peux t'affirmer hors de tout doute que les expériences diverses (cigarette, drogue, sexe, party) sont aussi accessibles qu'ailleurs sinon plus. D'ailleurs, plus il y a d'autorité, plus on a envie de la défier...

Bref, c'est un leurre de penser que son enfant sera dans une bulle protectrice. J'ai permis à mes parents d'économiser des milliers de dollars (j'avais le choix) et franchement, je ne considère pas que je manque de culture ou que j'ai raté ma vie.

Petit bémol: les écoles publiques dans certains quartiers de l'île de Montréal. Ça dépend de votre ouverture d'esprit et de la personnalité de votre enfant, s'il est influençable ou pas. À Montréal-Nord par exemple, il y a un gros problème de gang de rue et la culture hip hop règne en maître. Mais hors de l'île, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

[Invité]

Merci Schumarette (Alonsette bientot ?) et Cherry.

j'ai inscrit ma fille,la "grande", au Privé pour plusieurs raisons, 1erement j'ai été influencé par certains qui m'ont dit que le public c'était l'horreur (je précise :même des Quebecois), elle a 11 ans et ca me faisait un peu peur car elle est plus jeune que les 2émes année du secondaire (les directeurs d'établissements voulaient la faire rentré en 2éme année...a 11 ans, dans un nouvel environnement :glare: ). ensuite parce que j'ai visité le secondaire où elle devait aller (verdun, là je vous raconte pas les commentaires des "amis")et que cela ne m'a pas convaincu (environnement).Donc elle est rentré a Marie de France, systéme Francais (programme) et disons que pour connaitre des Quebecois c'est dur dans cette école, si on doit vivre ici longtemps c'est pas forcement l'idéal

Donc, comme je n'ai pas eu trop d'echo sur le public dans mon "entourage", je me pose la question encore maintenant aprés presque 2 ans ici.

Si d'autres ont encore des commentaires, je suis preneur.

Volxien

[schumarette]

non, schumarette je suis, schumarette je reste !!

Je comprends que l'on puisse mettre ses enfants dans l'école privée si de bonnes raisons sont là : c'est certain que si il y a violence, ou mauvaise éducation, on change de système et c'est légitime. En tout cas, en région, le public est très bien et ceux qui mettent leurs enfants dans le privé sont plutôt la bourgeoisie (les avocats, les notaires, etc..) Je ne dis pas que c'est partout pareil. Donc, il n'y a que toi qui puisses savoire ce qu'il en ait dans les écoles qui desservent ton quartier.

En tout cas, bonne chance et bon choix futur !!

[Cat_]

non, schumarette je suis, schumarette je reste !!

Je comprends que l'on puisse mettre ses enfants dans l'école privée si de bonnes raisons sont là : c'est certain que si il y a violence, ou mauvaise éducation, on change de système et c'est légitime. En tout cas, en région, le public est très bien et ceux qui mettent leurs enfants dans le privé sont plutôt la bourgeoisie (les avocats, les notaires, etc..) Je ne dis pas que c'est partout pareil. Donc, il n'y a que toi qui puisses savoire ce qu'il en ait dans les écoles qui desservent ton quartier.

En tout cas, bonne chance et bon choix futur !!

C'est sur qu'entre Dominique-Racine ou le Lycée (ou Séminaire) À Chicout, côté ptite bourgeoisie, t'aurais été servie dans le privé!!

Pis la violence... un feu de poubelle par midi (à Charles-Gravel, juste de l'autre côté de la rivière 2500 ados plein d'hormones... à une certaine époque ils étaient plus de 3 000, là ça brassait pour vrai!!)

Par contre, côté drogues, que ce soit dans le privé ou dans le public, y en a partout...

Modifié 12 février 2006 par Cat_

[cherry]

j'ai inscrit ma fille,la "grande", au Privé pour plusieurs raisons, 1erement j'ai été influencé par certains qui m'ont dit que le public c'était l'horreur (je précise :même des Quebecois), elle a 11 ans et ca me faisait un peu peur car elle est plus jeune que les 2émes année du secondaire (les directeurs d'établissements voulaient la faire rentré en 2éme année...a 11 ans, dans un nouvel environnement :glare: ). ensuite parce que j'ai visité le secondaire où elle devait aller (verdun, là je vous raconte pas les commentaires des "amis")et que cela ne m'a pas convaincu (environnement).Donc elle est rentré a Marie de France, systéme Francais (programme) et disons que pour connaitre des Quebecois c'est dur dans cette école, si on doit vivre ici longtemps c'est pas forcement l'idéal

Ça ne m'étonne pas que l'école de Verdun t'ait rebuté, c'est un quartier assez pauvre. Et qui dit pauvreté, dit parfois enfants un peu en marge ou dysfonctionnels, leurs parents n'étant pas nécessairement très présents ou éduqués eux-mêmes.

Mais fais attention avec l'école française. J'ai un ami, qui est arrivé ici très jeune et qui est allé à l'école française jusqu'à la fin du secondaire. Quand il est entré au CEGEP, il s'est retrouvé un peu perdu: il n'avait jamais eu d'amis québécois, n'ayant côtoyé que des Français! Ça lui a fait tout un choc et il en a voulu à ses parents de l'avoir mis à l'écart de la sorte, de l'avoir mis dans une bulle quoi. Finalement, il a découvert un autre monde et s'est mis a apprécié la culture québécoise, allant jusqu'à renier la culture française. Aujourd'hui adulte, il se cherche beaucoup. Parfois il se définit comme Français, parfois comme Québécois. Je ne crois pas que ses parents ont bien fait de l'isoler parmi des Français jusqu'à la fin de son adolescence, je crois vraiment que ça lui a plus nui qu'aidé. Il est un peu déphasé par-rapport à son environnement, a fait une dépression et à 37 ans, ses parents paient encore tout pour lui.