Invité Posté(e) 16 avril 2005 Posté(e) 16 avril 2005 Comment vous trouvez le monde Québecois?Je me disais parfois que l?immigration c?est comme je sortirais un arbre avec ses racines et je les planterais dans une autre terre, il peut venir bien ou par contre, il peut mourir.Il y a deux années je suis arrivée au Québec. Au debout, tout etait bizarre pour moi, les gens qui appartient aux differents nations et cultures, l?architecture de la ville, la langue que je ne comprenais pas, le rythme de la vie, le temps qui passe içi plus vite que dans mon pays. Montréal est une métropole qui jamais se repose, une métropole où je me sentais à la fois perdue, fascinée,desarmée et heureusse. J' avais aperçu qu?il y etait beaucoup de choses dont je les devais apprendre. Je faisais toujours la comparaison avec la societé que j?avais quitté, pour mieux comprendre les différences. Je ne suis pas un enfant arrivé au Québec à l?âge de son enfance avec ses parents, et toutes les informations concernant les institutions sociales,la mentalité des gens,leurs mode de réagir et interactioner avec les autres je les regarde comme adult, toujours par voie de comparaison.Quand même, le monde me semblait trop grand pour moi et je me sentais trop petite.Mes parents mes manquent beaucoup, ma soeur, mes amis.J?ai connu içi tout sorte de gens, les uns, aujourd?hui des amis, le lendemain?des entrangers. Chaque jour est une lutte avec moi-même, avec mes pensées, mes espoirs, mes desceptions. J?ai essayé plusieurs fois de m?approcher de ma communaute. Qu?est ce qui se passe avec eux? L?immigration peut-elle changer les gens? Peut-elle mutiler leurs umanité, leurs principes, leurs dignité ? Où sont les valeurs lesquelles j?ai donné toute ma confiance au fil des années, les valeurs comme la probité, le respect pour les autres, l?ésprit de la verité, l?amitié, l?amour. Ou bien ceux qui j?avais connu ont été toujours comme ça? Alors, l?immigration change pas vraiment quelque chose à leurs ésprit et elle fait seulement resortir, plus puissantes, leurs tares déjà existantes. En fin, j?avais l?impression que toute mon experience de vie, tout ce que j?ai vecu dans mon pays c?etait inutile ici. Et la vie recommence sous un nouveau ciel? Citer
Habitués Nicolas Posté(e) 16 avril 2005 Habitués Posté(e) 16 avril 2005 Montesquieu écrivait que le climat influençait les esprits et il prêtait certains caractères à diverses nations. Ca se peut que le climat du Québec transforme. Citer
Invité Posté(e) 16 avril 2005 Posté(e) 16 avril 2005 Etre déracinée n'est pas chose facile, se reconstruire un univers à soi, qui rassure est chose hazardeuse qui fait appel à toutes nos capacités en même temps.Le propre de l'homme étant de ne se souvenir que du mauvais, effectivement une immigration ne paut être bénfique à tous. Cependant le choc culturel conditionne certainement beaucoup nos comprtements, et je pense qu'il est plus simple d'immigrer dans un pays quand les cultures son "proches".Bon courage et bonne chance à toi. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 16 avril 2005 Habitués Posté(e) 16 avril 2005 En effet, Nicoco!J'ai lu Montesquieu (et Rousseau, pour faire bonne mesure) il y a longtemps. La conception "environnementale" de l'humain est une approche fascinante.Je recopie ici une petite réflexion que j'avais postée sur immigrer.com il y a quelques mois:« Une chose est sûre: quand il fait si froid, c'est toute l'organisation sociale qui doit changer. Impossible de faire comme en Afrique et de vivre en communauté autour du puits du village. Impossible aussi de laisser des gens vivre dehors. Tout le monde doit avoir un toit sur la tête, au moins pour la nuit!!!Dans un pays très froid, les gens passent plus de temps en famille à la maison et moins de temps dehors en groupe. De plus, il est impératif de réduire au maximum le nombre d'itinérants (SDF), sans quoi c'est l'hécatombe. Peut-être que c'est une des raisons pourquoi tant de programmes sociaux sont originaires des pays Scandinaves et du Canada: le pouvoir régional ou national doit protéger (en quelque sorte) les citoyens faibles des rigueurs du climat.Dans un pays froid, il est facile de faire des réserves de nourriture. Elle ne pourrit pas et se conserve bien. Même si la nourriture se fait rare, un "peuple du froid" apprend rapidement à conserver ses aliments de manière saisonnière. Comme l'écureuil qui cache ses noisettes dans un creux de l'arbre. Notre peuple-écureuil est ainsi devenu très économe et prudent.Dans le froid de l'hiver, on perd ses forces rapidement. Et la bouche gèle aussi rapidement. Les québécois n'aiment pas les débats inutilement longs. Coïncidence? Je ne crois pas! Après 5 minutes de discussion au coin de la rue, on passe son chemin.Autre chose: difficile d'avoir l'air sexy l'hiver. Si une femme montre ses jambes trop longtemps, elle va se les geler! Les vêtements lourds ou longs, qu'on porte ici, sont le résultat d'une réaction au climat, et non pas d'une "mentalité de censure". Cependant, l'été il faut troquer les manteaux pour des T-shirts; hop, on voit de la peau! Les grandes variations climatiques seraient-elles aussi à l'origine de la grande ouverture d'esprit des gens? Après tout, si on s'adapte aux caprices et aux différences du climat, on apprend aussi vite à s'adapter aux caprices et différences de nos voisins.Bref, c'est une réflexion intéressante. En pays froid, comment évolue la société? Comment s'organise-t-elle? Comment évoluent les rapports humains? Y aurait-il des qualités sociales... nées de l'exposition au froid? » Citer
Habitués Alain Posté(e) 16 avril 2005 Habitués Posté(e) 16 avril 2005 Zogu, je me souviens d'avoir lu cette réflexion il y a quelques temps. C'est fascinant. Je demeure convaincu qu'il y a un lien étroit entre les rigueurs du climat et certains traits de caractère des habitants.Il serait intéressant de trouver des sociologues qui se sont penchés sur ce phénomène. J'aimerais en lire plus là-dessus!Alain Citer
Invité Posté(e) 18 avril 2005 Posté(e) 18 avril 2005 ?Essai sur les causes qui peuvent affecter les ésprits et les caracteres?-c?est la premiere ouvrage ou Montesquieu parle de la teorie du climat avant de l?abborder dans son ?De l?Esprit des Loix ou du rapport que les loix doivent avoir avec la Constitution de chaque Gouvernement, les Moeurs, le Climat, la Religion, le Commerce, &c à quoi l?Auteur a ajouté les succeffions, fur les Loix Francoifes, & fur les Loix Féodales?. (J?ai donné le titre original pour le charme du vieux francais). Mais la téorie du climat n?est pas nouvelle au Montesquieu, avant lui on en a parlé des autres auteurs. Bref, cette teorie trouve un lien entre les phénomenes sociaux et les facteurs geographiques de sorte que la forme de gouvernement, par exemple, peut etre determinée d?un certain climat. Historiquement on voit un féodalisme menacé et une nouvelle ordre sociale, économique et politique qui s?annonce: la bourgeoisie.?L?Etat c?est moi? disait Ludovic XIV et l?Eglise rest encore le plus puissant défenseur de la monarchie proclamée ?du droit divin?, tant que la proprieté et les immunités féodales sont declarées sacrés et inviolables. Promoteur de l? illuminisme (la nouvelle idéologie de l?époque), Montesquieu, comme son contemporaine Voltaire, s?engaje dans un démarche critique et ironique, persifleur (?Les Lettres Persanes?) à l?adresse de l?ordre sociale. Il demande une nouvelle oraganisation du gouvernement francais, un regim politique plus juste et plus clément qui soit capable de soutenir les libertes des individus. Dans son ?de l? ésprit de lois? il dit que les institutions et les caracteristiques d?un peuple sont loin d?etre à propre gré du Dieu ou des monarques et à leurs base on trouve seulement les causes naturelles. Le pouvoir des causes naturelles ne peut pas etre enfreint par d?etre humaine quel qu?il soit son statut social. En consequance le monarche n?est pas l?oint du Seigneur et donc son pouvoir n?est pas absolu. Citer
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