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L'avocat des parents francophones, Brent Tyler, a déclaré au sortir de l'édifice de la Cour suprême, à Ottawa, qu'il porterait cette décision devant le comité des droits de l'Homme des Nations unies.

Qu'adviendra t'il si le comité des droits de l'homme de l'ONU donne raison à ces famille ?

Mais je reste convaincu que l'unique langue officielle de l'enseignement au Québec devrait être le Français

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Je l'ai deja dit dans un autre sujet mais j'insiste:

"L'union fait la force" et " diviser pour mieux rêgner"

C'est exactement ce qu'ils font a Ottawa

Pendant ce temps les Francophones se posent pleins de questions et se chicanent entre eux pour savoir qui est le meilleur comme a l'ecole primaire ,nananéreuuuhhh.

C'est dommage non ?

Posté(e)
Mais je reste convaincu que l'unique langue officielle de l'enseignement au Québec devrait être le Français

Je serais d'accord si le français était aussi la langue officielle de travail au Québec. Mais puisque ce n'est pas le cas désolé je ne suis pas aussi convaincu que toi.

Posté(e)
Mais je reste convaincu que l'unique langue officielle de l'enseignement au Québec devrait être le Français

Je serais d'accord si le français était aussi langue officielle de travail au Québec. Mais puisque ce n'est pas le cas désolé je ne suis pas aussi convaincu que toi.

Rectification:

Je veux dire plutôt l'unique langue....

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Posté(e) (modifié)
Je serais d'accord si le français était aussi la langue officielle de travail au Québec.

C'est là que tu te trompes. Le Français EST la langue officielle de travail au Québec! glare.gif

C'est aussi la langue qui doit avoir prédominance dans l'affichage publicitaire et commercial, etc. Et le Français est langue obligatoire dans l'étiquetage des produits manufacturés (ingrédients, instructions, avertissements)... et ça, c'est un point au moins aussi important que la langue d'affichage! Pourtant, on en parle peu. Mais pensez-y... On lit un nom de commerce une seule fois (en y entrant); par contre, on rapporte un produit de consommation à la maison et il fait partie de notre quotidien. De là, l'importance de l'étiquetage en Français sur les produits commerciaux/manufacturés. C'est aussi pour cette raison (et plusieurs autres) qu'on peut VIVRE en Français au Québec, mais seulement PARLER Français ailleurs au Canada.

Modifié par Zogu
Posté(e)
Je serais d'accord si le français était aussi la langue officielle de travail au Québec.

C'est là que tu te trompes. Le Français EST la langue officielle de travail au Québec! glare.gif

C'est aussi la langue qui doit avoir prédominance dans l'affichage publicitaire et commercial, etc.

Mais ce n'est pas l'unique glare.gif

Posté(e)

En debut d'année ,là ou je bossais, un client Americain m'a dit:

A] Le Canada, où ça au Canada ?

Nissart] A Mtl au Quebec .

A] Ha ! C'est pas là où ils essayent de parler Français.(avec un petit sourire en coin revelateur)

Quel C.. ce client ai je pensé de suite, en fait c'est surtout le ton qu'il a utilisé et le petit sourire aussi.Mais c'est vrai qu'au Qc on essaye (surtout a mtl) de presever qquechose d'important a travers la langue Française.Mais lui l'amerloque , ne l'entendait pas comme ça

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Posté(e) (modifié)

"Huit familles détruisent une culture par pur égoïsme... et n'obtiennent rien finalement."

N'est-ce pas ironique que ces 8 familles francophones, qui voulaient envoyer leur bambin à l'école en anglais, n'aient rien obtenu du tout? Elles sont prêtes à ruer dans les lois, à démolir le consensus linguistique, à redonner aux anglophones des munitions légales pour ne pas parler français, à faire tomber la législation... pour quoi au juste? "Pour envoyer leur enfant dans une école anglaise." Comme si leur enfant allait subir un préjudice et souffrir toute sa vie d'avoir appris à compter en français. Comme si on allait jeter à terre notre édifice culturel pour le caprice de huit parents un peu névrosés ou complexés de leur culture.

Et le pire c'est que ce matin ils se tiennent debout, dans les décombres de la loi 101 (qu'ils ont fait voler en morceaux, quoi qu'on en dise), et ils n'ont toujours RIEN gagné! Alors ils vont aller plus loin. Faire invalider totalement la loi? Eliminer toutes les mesures linguistiques? Aller plaider devant l'ONU ou mieux encore, la cour commerciale de l'ALENA ou de l'OMC ("Le français nuit aux échanges commerciaux." ou encore "Exiger la traduction des produits en français avantage de manière déloyale les entreprises locales."). Un peu de créativité, que diable! Il faut faire cesser cette horrible aliénation francophone, qui laisse des séquelles à tous nos enfants et qui nous rend pauvres et peu concurrentiels sur l'échiquier mondial! (Éviter de parler de la Finlande ou de l'Italie, cela pourrait nuire à la force de l'argument.)

Il ne semble pas y avoir de prix social trop élevé à faire payer à la société québécoise pour que leur enfant soit capable de dire "Hi mom!" et "I want a chocolate bar!" dès la première année du primaire. Ohhh mon beau petit chou, mon beau Edward-Anthony Leveque-DePont, tu parles déjà comme un PDG, répondra mom, enchantée!

Que se passera-t-il quand ces huit bambins, au retour de leur école primaire anglophone de luxe, écouteront Radio-Canada (malgré les avertissements de mom?) Catastrophe! Ils vont apprendre à parler français, faisant fi des efforts très coûteux et acharnés de leur école d'immersion totale! Allez hop, on va en cour! On fait tomber le financement de la télévision d'état en français! Ça nuit à nos 8 bambins! Imaginez... ils n'auront pas d'avenir professionnel si par malheur ils disent "Bonjour!" par erreur à leur nouveau patron John-Paul LaCass-Allary, un bon matin, en 2025.

Modifié par Zogu
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Posté(e)
La fameuse brêche est plus grosse qu'elle semble l'être:

"La contestation judiciaire a été menée par des parents allophones qui soutenaient que le critère de la «majeure partie» de la loi 101 (à l'article 73.2) violait l'article 23.2 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit des minorités linguistiques de recevoir des services scolaires dans leur langue."

J'ai pas tout compris là ; ils sont francophones ou allophones, ces parents ?

Posté(e)
La fameuse brêche est plus grosse qu'elle semble l'être:

"La contestation judiciaire a été menée par des parents allophones qui soutenaient que le critère de la «majeure partie» de la loi 101 (à l'article 73.2) violait l'article 23.2 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit des minorités linguistiques de recevoir des services scolaires dans leur langue."

J'ai pas tout compris là ; ils sont francophones ou allophones, ces parents ?

C'est une bonne remarque Boudebouchon, selon ce que Cherry à écris, les parrents allophones doivent recevoir des services scolaires dans leur langue allophones.

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Posté(e)

Il y a deux perdants dans ce procès en cour suprême:

1-Les huit familles: "Les parents francophones québécois qui souhaitaient envoyer leurs enfants à l'école anglaise au Québec ont perdu en Cour suprême." (grand titre sur le journal La Presse)

2-La société québécoise: "(...)contrairement à ce que pensent plusieurs personnes, la fréquentation de l'école française au primaire est en baisse au Québec depuis 1991-92, au profit de l'école anglaise" (tiré d'un article de La Presse)

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Posté(e)

Et j'ajouterais que le gouvernement Charest est probablement le plus mollasse et gluant que le Québec ait connu.

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Posté(e)

Bravo.encore Bravo à la cour suprême du Canada......quelle odieuse loi que cette loi 101......obliger des enfants francophones du Québec à étudier en Français...... obliger des enfants d'immigrants à fréquenter l'école française dans une province où la majorité parle français à 80%.....c'est choquant, révoltant.....heureusement que la cour suprême du Canada est là pour rappeller ce méchant gouvernement québécois à l'ordre.......et avec Charest et sa bande de mollusques.....rien à craindre..ils vont respecter cette décision......

Après le déséquilibre fiscal, voici le déséquilibre linguistique.....

Vous êtes pas tannés d,crever, bandes de caves ??????????

Posté(e)

j'ai bien compris l'enjeu de la loi 101, je commence à force de lecture à comprendre le contexte qui a conduit à cette loi,

mais je me posais seulement la question de savoir qu'elle était la part de l'enseignement d'une langue comme l'anglais au qc,

à quel age, nombre d'heure etc

Posté(e)

J'ai hâte d'entendre ce que diront les spécialistes en droit constitutuionnel dans les prochains jours.

Si le jugement de la cour suprême permet effectivement aux parents de traficotter le cheminement scolaire de leurs enfants via des écoles privés pour justifier leur passage à l'école anglaise, c'est une guerre civile des mots qui se prépare.

  • Habitués
Posté(e)
La fameuse brêche est plus grosse qu'elle semble l'être:

"La contestation judiciaire a été menée par des parents allophones qui soutenaient que le critère de la «majeure partie» de la loi 101 (à l'article 73.2) violait l'article 23.2 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit des minorités linguistiques de recevoir des services scolaires dans leur langue."

J'ai pas tout compris là ; ils sont francophones ou allophones, ces parents ?

C'est une bonne remarque Boudebouchon, selon ce que Cherry à écris, les parrents allophones doivent recevoir des services scolaires dans leur langue allophones.

Ben non! Comment peuvent-ils exiger l'école anglaise quand l'anglais n'est même pas leur langue maternelle? L'anglais ne devrait alors pas primer sur le français, ils sont allophones et leur enfant n'a pas reçu plus d'anglais que de français à l'école. Cétait pour ça...

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Posté(e) (modifié)
J'ai hâte d'entendre ce que diront les spécialistes en droit constitutuionnel dans les prochains jours.

Ben effectivement, j'entend des avis partagés et contradictoire en ce moment.

J'ai manqué une interview de Josée Legault qui habituellement a une bonne vision.

Enfin, nous en sauront plus dans les prochains jours.

Question a ceux qui ont suivi la chose ; malgré la brèche créé , si j'ai bien compris, la famille (a l'origine d'une des contestation) dont l'enfant a été en classe d'immersion en Ontario, ne peut toujours pas envoyer son enfant a l'école anglaise au Québec...n'est ce pas ? Ais-je bien compris ?

Ceci dit, je ne suis pas d'accord avec cette partie du jugement. Parce on s'en crisse dans le fond de combien de temps, combien d'heures, combien d'années et dans quelle circonstance l'enfant a été a l'école anglaise ici ou ailleurs; il faut tout simplement dire : au Québec , c'est l'école francaise point final. Ceux qui veulent l'école anglaise, qu'ils aillent en Ontario....tout simplement.

jimmy

Modifié par jimmy
  • Habitués
Posté(e)
Question a ceux qui ont suivi la chose ; malgré la brèche créé , si j'ai bien compris, la famille (a l'origine d'une des contestation) dont l'enfant a été en classe d'immersion en Ontario, ne peut toujours pas envoyer son enfant a l'école anglaise au Québec...n'est ce pas ?

Si, ils le peuvent désormais. La Cour demande au Québec d'élargir sa définition de "majoritairement".

Je n'ai pas suivi la chose car je suis débordée au travail aujourd'hui, mais si tu parles du fameux couple de Wakefield, ils ont maintenant le droit d'envoyer leur fils à l'école anglaise. Fait à noter, ils avaient carrément retiré leur fils de l'école depuis un an car ils ne voulaient absolument pas que celui-ci aille à l'école française (remarquez que, dans les faits, tous les petits qui vont à l'école dans cette région - Wakefield, Low, etc., parlent presque tous anglais hors des classes et même DANS les classes).

Un autre effet pervers de ce jugement concernent les Francophones hors Québec qui maintenant pourront accueillir en classe normale (et pas en classe d?immersion) les anglophones, contribuant ainsi 1) à un nivellement par le bas et 2) à une immersion obligée des francophones chez les anglophones puisque ceux-ci? ne parlent pas français (du moins pas encore) et s?exprimeront forcément dans leur langue maternelle, même à l?école.

  • Habitués
Posté(e)
La fameuse brêche est plus grosse qu'elle semble l'être:

"La contestation judiciaire a été menée par des parents allophones qui soutenaient que le critère de la «majeure partie» de la loi 101 (à l'article 73.2) violait l'article 23.2 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit des minorités linguistiques de recevoir des services scolaires dans leur langue."

J'ai pas tout compris là ; ils sont francophones ou allophones, ces parents ?

C'est une bonne remarque Boudebouchon, selon ce que Cherry à écris, les parrents allophones doivent recevoir des services scolaires dans leur langue allophones.

Ce n'était pas une remarque, c'était seulement une question sans arrière pensée parce que je ne connais pas toute l'histoire et que je cherche à bien saisir toutes les nuances de ce dossier épineux qui m'intéresse beaucoup.

Pour ceux, qui, comme moi, n'ont pas tout suivi, je vous donne ce lien qui m'a bien aidé à mieux comprendre la situation. Si j'ai bien compris, dans ce cas précis, seule une famille est concernée et les parents sont allophones. D'autres familles francophones ont, elles, été déboutées auparavant.

Pour bien saisir le problème de la brèche, je trouve que cette partie de l'article est intéressante :

La Cour suprême contraint donc Québec à faire une évaluation à la fois "subjective" et "objective" du parcours scolaire des parents ou de leurs enfants afin de déterminer si ces derniers ont droit à l'école anglaise. Le but doit être de "protéger" et de "renforcer" la communauté anglo-québécoise.

"Le critère de la `majeure partie' qu'établit la (loi 101) doit comporter une évaluation qualitative plutôt que strictement quantitative du cheminement scolaire de l'enfant, évaluation permettant de déterminer si cet enfant a reçu une partie importante _ sans qu'il s'agisse nécessairement de la plus grande partie _ de son instruction, considérée globalement, dans la langue de la minorité", ont statué les magistrats.

Québec devra donc juger chaque cas en se demandant combien de temps l'élève a passé dans différents programmes, à quel moment il a fait le choix de sa langue d'enseignement et s'il a des problèmes d'apprentissage.

"C'est une décision très politique", a commenté Linda Cardinal, professeure à l'Ecole d'études politiques de l'Université d'Ottawa. "Les juges ont décidé de passer d'un critère objectif à un critère subjectif, ce qui ouvrira la porte à l'arbitraire et à d'autres contestations judiciaires. On dirait qu'ils voulaient s'assurer de donner du travail à la communauté juridique pour les prochaines années."

Voilà, désolée pour les québecois d'écrire tout ça car ça doit vous paraitre bien évident mais je pense que beaucoup d'immigrants s'y perdent. Ou alors je suis vraiment neuneu rolleyes.gif ... peut-être bien en fait ! huh.giflaugh.gif

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