Habitués mfera Posté(e) 18 février 2005 Habitués Posté(e) 18 février 2005 Bonjour la gang,Un important écart salarial subsiste entre les hommes et les femmes de la région de Montréal.C'est du moins ce que semble indiquer une étude commandée par la Conférence régionale des élus de Montréal.Selon les données de 2001, les femmes gagnent en moyenne 11 000 $ de moins que les hommes. Le salaire moyen annuel des Montréalaises est de 23 000 $ alors qu'il est de 34 000 $ pour les Montréalais.Cette enquête démontre également que 56 % des femmes ont des revenus inférieurs à 20 000 $ par année, contre 43 % des hommes.Suite sur http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/Febr...5/15/c4443.htmlAmcltIng.Charlemagne Mfera Citer
O'Hana Posté(e) 18 février 2005 Posté(e) 18 février 2005 Salut,Si encore cette inégalité ne concernait que les montréalaises ...Si encore elle ne concernait que les québécoises ...Que les canadiennes ...... la situation ne serait alors pas si pire mais ce n'est pas le cas malheureusement.O'Hana Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 18 février 2005 Habitués Posté(e) 18 février 2005 Bonjour,Oui, ceci ne m'étonne pas en effet. Encore du chemin à faire.On va souvent prétexter que les femmes cherchent des emplois qui sont moins rémunérateurs aussi. Laurence Citer
O'Hana Posté(e) 18 février 2005 Posté(e) 18 février 2005 On va souvent prétexter que les femmes cherchent des emplois qui sont moins rémunérateurs aussi.... En effet, certains prétendent même que parce que les femmes sont moins fortes physiquement, qu'elles auront "forcément" des interruptions dans leurs carrière (maternité, femme au foyer, etc) et qu'elles représentent le plus souvent qu'autrement le second salaire dans le couple, il est donc alors totalement justifié qu'elles doivent se contenter d'emplois précaires, mal payés et aux conditions pourries.Chercher à transformer une inégalité sociale flagrante en une justification d'une logique somme toute inévitable, c'est d'un cynisme ahurissant et ça ne tient pas pentoute la route intellectuellement parlant (alors, éthiquement, je n'en parle pas même pas).O'Hana Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 18 février 2005 Habitués Posté(e) 18 février 2005 Bonjour,Eddy, dans le même ordre d'idée, une amie à moi en France s'était fait dire par son employeur que ce n'était pas grave que son salaire n'augmentait pas car de toutes façons son salaire était -selon lui- un salaire d'appoint ! Non seulement, pour moi c'est tout à fait scandaleux comme propos, mais en plus dans son cas c'était tout à fait faux. Elle était le principal salaire de sa famille.Laurence Citer
Habitués cam&leon Posté(e) 18 février 2005 Habitués Posté(e) 18 février 2005 Et oui... mon chum et moi avons le même nombre d'années d'expérience et même niveau d'étude et il y a qd même 15 000 dollars annuels d'écart entre nous deux Bon je retourne faire la cuisine Citer
Invité Posté(e) 18 février 2005 Posté(e) 18 février 2005 Alors que ma conjointe a toujours eu sensiblement le même salaire que moi en France pendant 6 ans, ici elle a 30 % de moins...Alors, malchance, sexisme, différence de salaire en fonction des domaines (Marketing / Informatique) ? Trop tôt pour le dire...Christophe Citer
Habitués _Romain_ Posté(e) 18 février 2005 Habitués Posté(e) 18 février 2005 - 84 % des familles monoparentales sont dirigées par une femme, près de la moitié d'entre elles sont immigrantes - Davantage de jeunes femmes à Montréal que dans le reste du Québec (20-35 ans) - La population immigrante vit une situation plus précaire que l'ensemble de la population - La scolarité des immigrantes est caractérisée par les extrêmes - Les revenus augmentent avec l'ancienneté d'immigration petits extraits que j'ai notés dans l'article. Moi qui m'attendait à trouver au canada un pays plus "fair" que la france, je suis un peu étonné. Citer
O'Hana Posté(e) 18 février 2005 Posté(e) 18 février 2005 Salut la gang,Je me rappelle un article dans l'Actualité qui traitait justement de la présence des femmes sur le marché de l'emploi : le journaliste avait interrogé une chirurgienne cardiologue (l'une des trois seules québécoises dans cette profession je crois) et elle avait eu ce mot qui résume beaucoup de choses selon moi :"quand il n'y a plus de lait dans le frigo, vous pensez que c'est qui dans mon couple qui va penser en acheter ...?"Alors l'instinct maternel pourrait-il expliquer cet état de fait ? (quand le petit est malade ou qu'il faut aller voir son institutrice en urgence à l'école, etc), je trouve cet argument pas mal réducteur car, finalement, ça déresponsabilise beaucoup l'homme dans le couple ("ma blonde s'en occupera ben mieux que moué"). La seconde guerre mondiale a permis aux femmes d'entrer massivement sur le marché de l'emploi (faire tourner le moulin pendant que le chum était au front mourir pour le Canada !). Mais la Révolution Tranquille a permis un développement énorme du secteur tertiaire (inité par les services publics avec l'allocation familiale, la régulation des naissances, etc) ce qui a offert un terrain d'excellence pour les femmes de se maintenir sur le marché de l'emploi.Sauf que le secteur tertiaire est réputé pour avoir des conditions de travail beaucoup moins intéressantes, de la précarité et des salaires bas (cf. coordination de la condition féminine au Québec du MEQ) comparativement au secteur des biens. Bref, un mouvement positif à la base mais qui s'est comme genre style sclérosé et les femmes sont pognées avec ...Mais c'est pas irréversible !! O'Hana Citer
ortho Posté(e) 18 février 2005 Posté(e) 18 février 2005 Salut la gang,Je me rappelle un article dans l'Actualité qui traitait justement de la présence des femmes sur le marché de l'emploi : le journaliste avait interrogé une chirurgienne cardiologue (l'une des trois seules québécoises dans cette profession je crois) et elle avait eu ce mot qui résume beaucoup de choses selon moi :"quand il n'y a plus de lait dans le frigo, vous pensez que c'est qui dans mon couple qui va penser en acheter ...?"Alors l'instinct maternel pourrait-il expliquer cet état de fait ? (quand le petit est malade ou qu'il faut aller voir son institutrice en urgence à l'école, etc), je trouve cet argument pas mal réducteur car, finalement, ça déresponsabilise beaucoup l'homme dans le couple ("ma blonde s'en occupera ben mieux que moué"). La seconde guerre mondiale a permis aux femmes d'entrer massivement sur le marché de l'emploi (faire tourner le moulin pendant que le chum était au front mourir pour le Canada !). Mais la Révolution Tranquille a permis un développement énorme du secteur tertiaire (inité par les services publics avec l'allocation familiale, la régulation des naissances, etc) ce qui a offert un terrain d'excellence pour les femmes de se maintenir sur le marché de l'emploi.Sauf que le secteur tertiaire est réputé pour avoir des conditions de travail beaucoup moins intéressantes, de la précarité et des salaires bas (cf. coordination de la condition féminine au Québec du MEQ) comparativement au secteur des biens. Bref, un mouvement positif à la base mais qui s'est comme genre style sclérosé et les femmes sont pognées avec ...Mais c'est pas irréversible !! O'Hana←De plus, en considérant que les femmes retourneraient à leur fourneau et donc par la même ne travailleraient plus; et bien le problème du chômage serait résolu (gloups je crois que ce n'est pas une théorie en vogue !!!!)El macho toro.... Citer
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