Habitués tomcamp Posté(e) 17 janvier 2005 Habitués Posté(e) 17 janvier 2005 Fouler de nouveau le sol de la belle province était devenu une de mes obsessions après mon escapade de 10jours à Pâques 95. Je me repassais lentement le film de mes vacances pour conserver dans mon esprit le moindre souvenir. Pourtant un jour le quotidien reprend son cours et vous éloigne souvent de vos aspirations. Oubliés les grandes avenues et les beaux paysages, la culture américaine et l?accent québécois, je reprenais mon costume du petit français moyen dans mon sud est natal. Etais je condamner à penser au pays qui repeuplait mes songes ou pouvais-je trouver une autre alternative ? A mon grand étonnement, la solution ne tarda pas à venir. Ainsi, durant l?hiver 96, mes parents décidèrent de retourner au Québec dans un but professionnel. La chance semblait encore me sourire si le projet aboutissait. Tous les présages étaient bon pour cette réussite : un partenariat entre les employeurs français et québécois dans le domaine esthétique, une demande remplie en bonne et due forme et toujours cette attente interminable d?un verdict. Les étapes de l?immigration se succédèrent sans le moindre embarras avec le certificat de sélection, la visite et tout ce qui s?en suit. Seulement entre temps la donne se modifia. L?entente cordiale cessa, nous laissant avec ma famille dans une impasse. Fallait-il poursuivre les démarches ou demeurer ici dans la stabilité ? Pour sûr, remettre en cause un certain confort de vie pour une terre étrangère n?était pas chose aisée. Il fallait concevoir les épreuves à venir et ne pas agir sur un simple désir. C?est pourquoi, mes parents après moult réflexions, jouèrent la carte de la sécurité. Avec deux enfants à charge, il ne fallait pas partir sans assurer ses arrières donc différer le départ. Et c?est comme cela que ma mère décrocha le téléphone pour annuler la procédure d?immigration?Sur le coup, je n?ai pas compris ce que cela signifiait. J?ai mal vécu cet arrêt si brutal qui me privait de rêve. Dans ma tête en effet, je me voyais déjà poursuivre mon parcours sans obstacles à l'horizon. Je suis donc tombé de mon piédestal du jour au lendemain. Le plus dur à accepter était que cet échec ne résidait pas d?une décision de l?ambassade mais d?un choix personnel. Une décision pour le bien être de tous mais qui cause chagrin........................Puis le temps pansa certaines blessures et m'ouvrit des voies jusque lors invisibles. A défaut d?un départ, un voyage de trois semaines serait de nouveau programmé pour l?Eté 97. Malgré la déception des derniers mois, une chance se profilait pour poursuivre le rêve dans ma réalité. L?épisode promettait d?être riche en folles aventures car je repartais à l?assaut de la belle province? A SUIVRE TOM Citer
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