Habitués vansteph Posté(e) 11 janvier 2005 Habitués Posté(e) 11 janvier 2005 Trouvé sur le forum webfin :--------------------------http://www.lapresseaffaires.com/nouvelles/...ref=economiquesAccueil > Nouvelles > Texte complet Une hausse de 5% des loyers?Nathaëlle Morissette 16 décembre 2004 - 08h45L'Association des propriétaires du Québec (APQ) suggère à ses membres d'augmenter le coût des loyers de 5 % dès le début de la prochaine annéeafin d'offrir des logements de meilleure qualité malgré les hausses de taxes et des coûts d'assurance.L'APQ a fait cette recommandation, qui ne touche pas les logements où la facture de chauffage est refilée au propriétaire, à la suite de plusieurs consultations auprès de ses 9500 membres dans toute la province. Si l'Association revient à la charge chaque année avec de nouvelles augmentations, ces dernières sont souvent moins élevées que celle proposée pour 2005. Pour justifier cette augmentation de 5 %, les propriétaires soulignent la hausse des taxes et des coûts d'assurance.Selon le président de l'APQ, Martin Messier, cette nouvelle hausse n'est pas démesurée, il la qualifie même de « raisonnable ». « Nous avons suggéré une hausse qui nous permet de maintenir une qualité de service adéquate à nos locatairesen fonction des hausses de taxes et d'assurances qu'il y a eues dans plusieurs villes du Québec », soutient-il.M. Messier déplore d'ailleurs le fait que le Québec détienne le titre de l'endroit offrant les loyers les plus bas non seulement au Canada, mais en Amérique du Nord. « Cettesituation a des effets pernicieux, estime-t-il. On a une situation au Québec où le parc immobilier se dégrade. On hypothèque dangereusement la qualité de notre parc immobilier parce qu'on ne fait pas de réparations, on ne fait pas de travaux majeurs. »Ainsi, il croit que la méthode defixation des loyers, mise en place par la Régie du logement,est complètement désuète. D'ailleurs, depuis plusieurs années, l'APQ se prononce enfaveur d'une déréglementation du marché locatif. « On prône un retour au libre-marché », mentionne M. Messier.Les groupes de locataires s'opposentÀ la suite de cette annonce, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) invite les locataires à ne pas tenir compte de la suggestion de l'APQ car les facteurs influençant les hausses d'augmentation des loyers n'ont pas encore été rendus publics. « La Régie du logement publiera ses indices d'augmentation de loyer le 19 janvier, souligne le président du RCLALQ, André Trépanier. C'est à ce moment-là que nous aurons l'information exacte sur l'état du marché. Il ne faudrait pas qu'il y ait de la confusion et, qu'à la suite de l'annonce de l'APQ, les locataires pensent qu'ils vont être systématiquement augmentés de 5 %. »En effet, la Régie du logement propose chaque année des indices d'augmentation à partir des données de Statistiques Canada « pour apporter l'éclairage nécessaire aux propriétaires et aux locataires ».Un locataire n'est pas obligé d'accepter une hausse de loyer, précise Marie-Andrée Jobin, porte-parole à la Régie. Il revient alors au propriétaire de faire appel à la Régie du logement afin que le tribunal évalue sa demande.Malgré tout, André Trépanier estime que la hausse proposée par l'APQ est démesurée.--EXTRAITS Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 11 janvier 2005 Habitués Posté(e) 11 janvier 2005 L'APQ a fait cette recommandation, qui ne touche pas les logements où la facture de chauffage est refilée au propriétaireJe suppose qu'il fallait lire « refilée au locataire ». En effet, la hausse proposée de 5 % concerne les logements loués chauffés, en raison de la forte augmentation des coûts de chauffage. La plupart des blocs à logements ont un chauffage central au gaz ou à l'huile (mazout). Les indices d'augmentation des loyers fixés par la Régie pour les logements loués non chauffés sont plutôt compris entre 1,5 % et 2 % par an.Chauffage ou pas, moi je crois qu'il est raisonnable de libérer le marché locatif, et pour une raison très simple : si la location cesse d'être rentable pour les propriétaires, l'investissement locatif s'arrête, et l'offre diminue. Conséquence : raréfaction et dégradation de l'offre de logements, ce qui ne fait pas l'affaire des locataires qu'on voulait justement protéger. D'ailleurs c'est ce qui se passe depuis des années : on construit des maisons et des condos parce que les gens veulent acheter pour eux, mais surtout pas investir pour louer. D'où la crise du logement à Montréal et à Québec.Et comme on ne peut pas infliger aux locataires en place des augmentations trop fortes, c'est lorsqu'un logement se libère que son loyer devrait être fixé librement pour le nouveau locataire. Seulement ce n'est pas le cas actuellement : contre toute logique, la loi prévoit que le nouveau locataire hérite de l'ancien loyer. Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 11 janvier 2005 Habitués Posté(e) 11 janvier 2005 Bonjour,Oui on a déjà parlé de cela :http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=19399Laurence Citer
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